- BrindIfFidèle du forum
Il y a stylo et styloFenrir a écrit:pogonophile a écrit:Le scandale du prix des stylos, à peine atténué par le fait qu'on puisse les déclarer en frais réels !!!
le jour où un prof utiliseras assez de stylos dans l'année pour que ce soit rentable en frais réels n'est pas près d'arriver
- henrietteMédiateur
Passer en frais réels mes Sailor et mes Iroshizuku !BrindIf a écrit:Il y a stylo et styloFenrir a écrit:pogonophile a écrit:Le scandale du prix des stylos, à peine atténué par le fait qu'on puisse les déclarer en frais réels !!!
le jour où un prof utiliseras assez de stylos dans l'année pour que ce soit rentable en frais réels n'est pas près d'arriver
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- User17095Érudit
henriette a écrit:Tu achètes tes propres stylos de perdir, toi, pogonophile ? Et tes propres trombones, agrafes, surligneurs, etc ?
Non effectivement, les généreux crédits de l'établissement y pourvoient, et même le mobilier du bureau et l'ordinateur et le papier de l'imprimante et j'en oublie...
Par contre, ils n'incluent pas les costumes, cravates, chaussures, pressing, qui niveau budget ne sont pas la même paire de manches (ah ah), et qui sont autant d'outils professionnels.
Mais je t'avoue que je serais quelque peu décontenancé si un correcteur me disait subitement "je refuse catégoriquement d'utiliser mon stylo et mon encre que j'ai payés avec mes sous pour porter des annotations sur ces copies."
- Philomène87Grand sage
Oui, bon, c'était une boutade, hein. :lol:
Avec les quelque 130 évas que je fais dans l'année toutes classes confondues, je ne suis pas à 50 annotations près en correction de brevet, c'est juste que je ne veux pas passer la nuit dans le centre de correction. Ca me fait déjà suffisamment iech d'écrire des annotations pendant l'année sur des copies en sachant qu'elles seront à peine lues, alors ce n'est pas pour les mettre sur des copies de brevet qui ne seront jamais réclamées...
Sinon, c'est un autre débat mais je trouve inadmissible qu'on nous demande de corriger 50 copies en une journée.
Là j'ai 50 brevets blancs, qui correspondent à 2 classes. Pour bien le faire, je prends 30 mn par copie. Heureusement que ce sont les vacances.
Alors si on trouve que mes copies de brevet sont mal corrigées (et elles le sont forcément, en tout cas, à la va-vite, et je repars en général vers 18h-19h), et qu'on m'en fait le reproche, je suis désolée mais elles risquent de finir dans la figure de mon interlocuteur.
Avec les quelque 130 évas que je fais dans l'année toutes classes confondues, je ne suis pas à 50 annotations près en correction de brevet, c'est juste que je ne veux pas passer la nuit dans le centre de correction. Ca me fait déjà suffisamment iech d'écrire des annotations pendant l'année sur des copies en sachant qu'elles seront à peine lues, alors ce n'est pas pour les mettre sur des copies de brevet qui ne seront jamais réclamées...
Sinon, c'est un autre débat mais je trouve inadmissible qu'on nous demande de corriger 50 copies en une journée.
Là j'ai 50 brevets blancs, qui correspondent à 2 classes. Pour bien le faire, je prends 30 mn par copie. Heureusement que ce sont les vacances.
Alors si on trouve que mes copies de brevet sont mal corrigées (et elles le sont forcément, en tout cas, à la va-vite, et je repars en général vers 18h-19h), et qu'on m'en fait le reproche, je suis désolée mais elles risquent de finir dans la figure de mon interlocuteur.
- User17095Érudit
Arrête j'ai été chef de centre ces trois dernières années, 900 et quelque candidats, chaque année j'ai dû scanner au moins deux copies !
(c'est là qu'on apprécie d'avoir des super profs en secrétariat d'examen pour faire de beaux paquets bien propres)
Mais au prix des stylos rouges tout de même, rares puisque seuls les enseignants les achètent... et toujours pas de prime de risques canal carpien !
Blague à part, j'ai entendu une suggestion intéressante pour le décompte des copies : considérer qu'elles sont données aux salles, pour diviser ensuite le paquet par le nombre de correcteurs, y compris le coordo. Certains en corrigeront 50, d'autres 40, tous finiront à peu près en même temps, personne n'aura de raison de bâcler, ou de se sentir obligé de le faire pour ne pas être le dernier parti.
Qu'en pensez-vous ?
(c'est là qu'on apprécie d'avoir des super profs en secrétariat d'examen pour faire de beaux paquets bien propres)
Mais au prix des stylos rouges tout de même, rares puisque seuls les enseignants les achètent... et toujours pas de prime de risques canal carpien !
Blague à part, j'ai entendu une suggestion intéressante pour le décompte des copies : considérer qu'elles sont données aux salles, pour diviser ensuite le paquet par le nombre de correcteurs, y compris le coordo. Certains en corrigeront 50, d'autres 40, tous finiront à peu près en même temps, personne n'aura de raison de bâcler, ou de se sentir obligé de le faire pour ne pas être le dernier parti.
Qu'en pensez-vous ?
- KimberliteExpert
L'an dernier, notre coordinatrice était sympa: elle prenait des copies à ceux qui étaient le plus à la traîne pour les avancer! (Je me suis demandé si elle touchait quelque chose pour les paquets qu'elle faisait... si j'ai bien compris ce qui est écrit ici, elle ne touchait que dalle!).
Elle nous a demandé de mettre un seul commentaire pour la copie (pas d'annotation à l'intérieur), mais pour nous simplifier la vie a proposé quelques annotations très simples (le but est juste apparemment qu'il y ait une justification sommaire de la note).
Nous avons rentré nos notes (c'était simple et il y avait du monde pour aider).
Elle nous a demandé de mettre un seul commentaire pour la copie (pas d'annotation à l'intérieur), mais pour nous simplifier la vie a proposé quelques annotations très simples (le but est juste apparemment qu'il y ait une justification sommaire de la note).
Nous avons rentré nos notes (c'était simple et il y avait du monde pour aider).
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- Spoiler:
- mgb35Érudit
Mauvaise idée. Tout le monde prendra son temps et ce sera beaucoup plus long. Et personnellement je trouverai ca tres injuste.pogonophile a écrit:Blague à part, j'ai entendu une suggestion intéressante pour le décompte des copies : considérer qu'elles sont données aux salles, pour diviser ensuite le paquet par le nombre de correcteurs, y compris le coordo. Certains en corrigeront 50, d'autres 40, tous finiront à peu près en même temps, personne n'aura de raison de bâcler, ou de se sentir obligé de le faire pour ne pas être le dernier parti.
Qu'en pensez-vous ?
- Philomène87Grand sage
Il faudrait que nous soyons payés en fonction du nombre de copies corrigées.
Entre 8h et 19h (horaires approximatifs d'ouverture du centre), pour bien le faire, pour moi, c'est 30 copies. Au-delà de 30, c'est bâclé. Et après 3h de correction (et encore, je suis large), mon cerveau ne fonctionne plus et je peux passer 5 mn sur une réponse à me demander combien je mets. Après, ma priorité c'est de mettre une note juste, pas des pages de baratin en mode "c'est pas bien t'as pas appris ta leçon" (j'imagine de toute façon qu'on a déjà dû l'écrire 50 fois sur leurs copies pendant l'année et que ce n'est pas en récupérant leur copie de brevet qu'ils vont le découvrir).
De toute façon, je trouverais ça plus humain de nous filer le paquet de 50 et de nous laisser corriger chez nous dans un délai d'une semaine.
Entre 8h et 19h (horaires approximatifs d'ouverture du centre), pour bien le faire, pour moi, c'est 30 copies. Au-delà de 30, c'est bâclé. Et après 3h de correction (et encore, je suis large), mon cerveau ne fonctionne plus et je peux passer 5 mn sur une réponse à me demander combien je mets. Après, ma priorité c'est de mettre une note juste, pas des pages de baratin en mode "c'est pas bien t'as pas appris ta leçon" (j'imagine de toute façon qu'on a déjà dû l'écrire 50 fois sur leurs copies pendant l'année et que ce n'est pas en récupérant leur copie de brevet qu'ils vont le découvrir).
De toute façon, je trouverais ça plus humain de nous filer le paquet de 50 et de nous laisser corriger chez nous dans un délai d'une semaine.
- Hermione0908Modérateur
Rapporter ses copies comme au bac en somme.
J'avais 56 candidats à corriger l'an dernier, on était convoqués le lundi après-midi, mardi toute la journée et mercredi matin (première fois qu'on nous fait le coup de la convocation sur trois jours...). C'est un rythme de correction infernal et qui ne garantit en rien un travail de qualité, on ne peut pas avec un tel rythme d'abattage. Ça montre bien par ailleurs le peu de cas qui est fait de cet examen je trouve.
L'an dernier, avec l'épreuve sur 50 sur les 700 au total, la coordo nous a clairement laissé entendre qu'il ne fallait pas faire dans la dentelle, que le jeu n'en valait pas la chandelle. Nous devons mettre une remarque générale, et selon les années, nous devons mettre le détail des points par question, ou pas. Pour avoir corrigé bac et brevet, j'ai remarqué qu'on a eu des demandes contradictoires pour chaque examen d'une année à l'autre (je n'ai jamais corrigé les deux en même temps) en terme de barème écrit ou non, remarque ou non, détaillée ou non, alors que la raison invoquée est toujours la même, la réclamation éventuelle de la copie. J'ai arrêté depuis longtemps de chercher une cohérence.
Ça ne manque pas de piquant d'ailleurs cette histoire de remarque quand on sait qu'au capes ou à l'agreg, il n'y a que la note sèche sur les copies alors que l'enjeu est autrement plus important.
Je n'ai jamais rentré mes notes au brevet, seulement au bac (et depuis chez moi).
J'avais 56 candidats à corriger l'an dernier, on était convoqués le lundi après-midi, mardi toute la journée et mercredi matin (première fois qu'on nous fait le coup de la convocation sur trois jours...). C'est un rythme de correction infernal et qui ne garantit en rien un travail de qualité, on ne peut pas avec un tel rythme d'abattage. Ça montre bien par ailleurs le peu de cas qui est fait de cet examen je trouve.
L'an dernier, avec l'épreuve sur 50 sur les 700 au total, la coordo nous a clairement laissé entendre qu'il ne fallait pas faire dans la dentelle, que le jeu n'en valait pas la chandelle. Nous devons mettre une remarque générale, et selon les années, nous devons mettre le détail des points par question, ou pas. Pour avoir corrigé bac et brevet, j'ai remarqué qu'on a eu des demandes contradictoires pour chaque examen d'une année à l'autre (je n'ai jamais corrigé les deux en même temps) en terme de barème écrit ou non, remarque ou non, détaillée ou non, alors que la raison invoquée est toujours la même, la réclamation éventuelle de la copie. J'ai arrêté depuis longtemps de chercher une cohérence.
Ça ne manque pas de piquant d'ailleurs cette histoire de remarque quand on sait qu'au capes ou à l'agreg, il n'y a que la note sèche sur les copies alors que l'enjeu est autrement plus important.
Je n'ai jamais rentré mes notes au brevet, seulement au bac (et depuis chez moi).
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Certaines rubriques de Neoprofs.org sont en accès restreint.
Pour en savoir plus, c'est par ici : https://www.neoprofs.org/t48247-topics-en-acces-restreint-forum-accessible-uniquement-sur-demande-edition-2021
- Isis39Enchanteur
Kimberlite a écrit:L'an dernier, notre coordinatrice était sympa: elle prenait des copies à ceux qui étaient le plus à la traîne pour les avancer! (Je me suis demandé si elle touchait quelque chose pour les paquets qu'elle faisait... si j'ai bien compris ce qui est écrit ici, elle ne touchait que dalle!).
Je faisais ça. mais il faut dire que tu ne peux partir que quand tout le monde est parti. Alors la prof qui met trois fois plus de temps que les autres, tu lui prends des copies. Même si tu n'es pas payée
- Fesseur ProGuide spirituel
Et il y a des collègues qui sont des sacrés boulets, très lents à corriger ou prenant leur temps car guère pressés de rentrer chez eux.
Pauvres coordonnateurs et trices qui n'ont pas que ça à faire !
Pauvres coordonnateurs et trices qui n'ont pas que ça à faire !
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Pourvu que ça dure...
- MalavitaÉrudit
mgb35 a écrit:Mauvaise idée. Tout le monde prendra son temps et ce sera beaucoup plus long. Et personnellement je trouverai ca tres injuste.pogonophile a écrit:Blague à part, j'ai entendu une suggestion intéressante pour le décompte des copies : considérer qu'elles sont données aux salles, pour diviser ensuite le paquet par le nombre de correcteurs, y compris le coordo. Certains en corrigeront 50, d'autres 40, tous finiront à peu près en même temps, personne n'aura de raison de bâcler, ou de se sentir obligé de le faire pour ne pas être le dernier parti.
Qu'en pensez-vous ?
Je confirme, c'est injuste : c'est ce qu'il se passe dans mon académie pour la correction du BEP et bac pro. On nous donne les copies par paquet de 10. Résultats, j'ai corrigé près d'une centaine de copies (sans compter les doubles corrections et les appréciations), mais n'ai été payée que pour guère plus de 60. Et tous les ans, c'est la même chose. Cela vient de deux choses : les deux chefs de salle ne corrigent pas mais pour être payés, il faut leur attribuer un nombre de copies (ok, je comprends), mais surtout, si je corrige à mon rythme, je ne prends pas de pause café, clope et je ne me tourne pas les pouces... Tous les ans, j'essaie de ralentir, mais au final, je me fais avoir. Finalement, j'ai trouvé l'organisation pour le brevet, avec mon tas de copies défini à l'avance beaucoup plus juste car oui, j'ai été convoquée pour le BEP, bac pro (4 jours de suite pour ces examens avec 230 copies... de l'abattage), brevet et CAP l'an dernier !
- calistaNiveau 8
A ce sujet, peut-on refuser d'être coordonnateur? Simplement dire qu'on viendra corriger mais pas coordonner. Est-ce une faute professionnelle? Merci pour votre réponse.
- Isis39Enchanteur
calista a écrit:A ce sujet, peut-on refuser d'être coordonnateur? Simplement dire qu'on viendra corriger mais pas coordonner. Est-ce une faute professionnelle? Merci pour votre réponse.
Si tu veux te mettre ton IPR à dos, tu peux le faire.
- Philomène87Grand sage
Isis39 a écrit:Kimberlite a écrit:L'an dernier, notre coordinatrice était sympa: elle prenait des copies à ceux qui étaient le plus à la traîne pour les avancer! (Je me suis demandé si elle touchait quelque chose pour les paquets qu'elle faisait... si j'ai bien compris ce qui est écrit ici, elle ne touchait que dalle!).
Je faisais ça. mais il faut dire que tu ne peux partir que quand tout le monde est parti. Alors la prof qui met trois fois plus de temps que les autres, tu lui prends des copies. Même si tu n'es pas payée
Désolée
Encore une fois, la faute vient d'un système qui nous demande de
- SphinxProphète
Après, on peut aussi s'entraider, je ne parle pas de prendre la moitié du paquet à quelqu'un, mais j'ai déjà pris deux trois copies à une collègue qui galérait à côté de moi alors que j'avais fini (j'avais des copies plus courtes, plus de copies blanches, je ne sais pas) et l'année d'avant une autre collègue avait fait la même chose pour moi ; ce n'est pas pour ça qu'on est allées pinailler sur qui avait corrigé quoi quand il a fallu rentrer le nombre de copies pour être payés (quelques dizaines de centimes de plus ou de moins, youhou). C'est d'ailleurs pour ça que je trouve d'autant plus dégoûtant que ces deux dernières années, toute mon équipe ait été convoquée au même endroit... sauf le stagiaire, qui a été envoyé tout seul ailleurs et qu'on n'a donc pas pu aider (je me suis proposée pour échanger avec lui, mais je ne sais pas si mon CDE a fait remonter). Le problème, c'est surtout quand on apprend sur ce forum que j'ai 35 copies (x3, encore une fois) tandis que dans certains centres, d'autres en ont 50. 50 copies en français, je le dis tout net, ce n'est pas gérable (et l'année où je débutais, j'en ai eu 46, je peux assurer qu'on ressort mort du cerveau - et je n'ai pris AUCUNE pause pour ne pas avoir à y retourner le lendemain, j'ai même mangé en corrigeant).
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An education was a bit like a communicable sexual disease. It made you unsuitable for a lot of jobs and then you had the urge to pass it on. - Terry Pratchett, Hogfather
"- Alors, Obélix, l'Helvétie c'est comment ? - Plat."
- Fesseur ProGuide spirituel
Et ce ne sera pourtant pas une faute professionnelle.Isis39 a écrit:calista a écrit:A ce sujet, peut-on refuser d'être coordonnateur? Simplement dire qu'on viendra corriger mais pas coordonner. Est-ce une faute professionnelle? Merci pour votre réponse.
Si tu veux te mettre ton IPR à dos, tu peux le faire.
On peut refuser.
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Pourvu que ça dure...
- Philomène87Grand sage
Fesseur Pro a écrit:Et ce ne sera pourtant pas une faute professionnelle.Isis39 a écrit:calista a écrit:A ce sujet, peut-on refuser d'être coordonnateur? Simplement dire qu'on viendra corriger mais pas coordonner. Est-ce une faute professionnelle? Merci pour votre réponse.
Si tu veux te mettre ton IPR à dos, tu peux le faire.
On peut refuser.
Si c'est juste histoire de se faire bien voir, effectivement...
- SteredDoyen
Ils nous ont fait le coup de distribuer les copies en deux fois (matin et aprem) : on a débraillé, appelé qui de droit et paf, on a tout eu d'un coup. C'était une lubie du CDE du centre qui trouvait qu'on allait "trop" vite !
Je fais partie de ceux qui corrigent vite (faut dire, sur Créteil, on a 24 copies en moyenne, pas 50, dans mon coin pas mal de copies indigentes), sans pour autant bâcler comme certains le sous-entendent par ci par là. Je ne prends pas de pause, je corrige d'abord toutes les questions-réécriture-dictée, puis toutes les rédac. Et puis zut, je suis rapide, c'est tout.
Du coup, je corrige aussi beaucoup plus puisque j'aide mes collègues. D'habitude, c'est 5-6 copies que je prends à chacun, mais l'an dernier, on a tous réparti les copies d'une collègue qui corrigeait pour la 1re fois et qui galérait complètement (elle a dû faire 10 copies en 5h...).
Je fais partie de ceux qui corrigent vite (faut dire, sur Créteil, on a 24 copies en moyenne, pas 50, dans mon coin pas mal de copies indigentes), sans pour autant bâcler comme certains le sous-entendent par ci par là. Je ne prends pas de pause, je corrige d'abord toutes les questions-réécriture-dictée, puis toutes les rédac. Et puis zut, je suis rapide, c'est tout.
Du coup, je corrige aussi beaucoup plus puisque j'aide mes collègues. D'habitude, c'est 5-6 copies que je prends à chacun, mais l'an dernier, on a tous réparti les copies d'une collègue qui corrigeait pour la 1re fois et qui galérait complètement (elle a dû faire 10 copies en 5h...).
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"Il nous faut arracher la joie aux jours qui filent." Maïakovski
- Thalia de GMédiateur
Stered a écrit:Ils nous ont fait le coup de distribuer les copies en deux fois (matin et aprem) : on a débraillé, appelé qui de droit et paf, on a tout eu d'un coup. C'était une lubie du CDE du centre qui trouvait qu'on allait "trop" vite !
Je fais partie de ceux qui corrigent vite (faut dire, sur Créteil, on a 24 copies en moyenne, pas 50, dans mon coin pas mal de copies indigentes), sans pour autant bâcler comme certains le sous-entendent par ci par là. Je ne prends pas de pause, je corrige d'abord toutes les questions-réécriture-dictée, puis toutes les rédac. Et puis zut, je suis rapide, c'est tout.
Du coup, je corrige aussi beaucoup plus puisque j'aide mes collègues. D'habitude, c'est 5-6 copies que je prends à chacun, mais l'an dernier, on a tous réparti les copies d'une collègue qui corrigeait pour la 1re fois et qui galérait complètement (elle a dû faire 10 copies en 5h...).
On devrait enfermer les correcteurs et n'autoriser à en sortir aucun tant que toutes les copies du centre ne sont pas corrigées.
Pas taper, je corrige moyennement vite et il m'est arrivé de dépanner en prenant quelques copies en plus.
Cela dit, 24 copies cela se fait dans une matinée et l'organisation que tu as subie est débile.
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- LMVénérable
Honnêtement, le jour J, après la route, l'attente pour les consignes avec les coordonnateurs, l'installation dans les salles et la pression "je dois corriger à fond mais bien pour ne pas être encore là à 18H", j'ai déjà quasiment le cerveau à zéro. Donc après 30 copies x3 et le secrétariat pour les notes (l'an dernier, c'était l'horreur des notes et des bordereaux, j'en avais presque une dizaine car j'ai dû corriger des petits tas de copies de différents collèges), mon cerveau était mort.
Je ne sais pas si on se rend compte à quel point c'est lessivant ce genre de boulot de Robocop!
Et encore, j'ai pris des copies de collègues pour les avancer.
J'ajoute que nous devons mettre une annotation pour justifier la note afin d'éviter d'éventuels futurs soucis avec le candidat.
Je ne sais pas si on se rend compte à quel point c'est lessivant ce genre de boulot de Robocop!
Et encore, j'ai pris des copies de collègues pour les avancer.
J'ajoute que nous devons mettre une annotation pour justifier la note afin d'éviter d'éventuels futurs soucis avec le candidat.
- roxanneOracle
Enfin 10 copies en 5 heures, il y a quand même des questions à se poser. On est tous profs, on en corrige toute l'année des copies, on sait ce qu'est une copie de brevet. J'étais toujours étonnée des questions lors de la petite réunion avant la correction, je me demandais parois si ces gens-là avaient déjà corrigé une copie dans leur vie. D'ailleurs, la dernière fois, le coordinateur a gentiment mais fermement coupé court en rappelant qu'on était tous profs et qu'il fallait se faire confiance un peu. Parce que pinailler une heure avant les corrections pour savoir si on valorise telle ineptie plutôt qu'une autre me rendait folle.
- LMVénérable
roxanne a écrit:Enfin 10 copies en 5 heures, il y a quand même des questions à se poser. On est tous profs, on en corrige toute l'année des copies, on sait ce qu'est une copie de brevet. J'étais toujours étonnée des questions lors de la petite réunion avant la correction, je me demandais parois si ces gens-là avaient déjà corrigé une copie dans leur vie. D'ailleurs, la dernière fois, le coordinateur a gentiment mais fermement coupé court en rappelant qu'on était tous profs et qu'il fallait se faire confiance un peu. Parce que pinailler une heure avant les corrections pour savoir si on valorise telle ineptie plutôt qu'une autre me rendait folle.
Idem. Et on commence à s'installer hyper tard du coup! On perd un temps de folie!!!
- Philomène87Grand sage
roxanne a écrit:Enfin 10 copies en 5 heures, il y a quand même des questions à se poser. On est tous profs, on en corrige toute l'année des copies, on sait ce qu'est une copie de brevet. J'étais toujours étonnée des questions lors de la petite réunion avant la correction, je me demandais parois si ces gens-là avaient déjà corrigé une copie dans leur vie. D'ailleurs, la dernière fois, le coordinateur a gentiment mais fermement coupé court en rappelant qu'on était tous profs et qu'il fallait se faire confiance un peu. Parce que pinailler une heure avant les corrections pour savoir si on valorise telle ineptie plutôt qu'une autre me rendait folle.
C'est assez paradoxal d'encadrer les correcteurs par un coordinateur pour leur dire comment corriger, et de se moquer d'eux ensuite parce que leurs questions trahissent un manque de confiance en eux.
Si l'institution pouvait déjà faire confiance à ses correcteurs en ne leur donnant pas des consignes aussi infantilisantes que "il faut pas mettre zéro au développement construit s'il y a 10 lignes entièrement hors sujet, car l'élève a fait l'effort blablabla", en effet on gagnerait du temps à chaque session de correction car on n'aurait pas besoin de cette "petite réunion" qui rogne quand même pas mal sur le temps de correction d'une neuneu comme moi qui ne parviens pas à torcher son paquet avant 18h faisant *** du même coup le coordinateur qui voudrait bien rentrer chez lui.
Par ailleurs, je ne vois pas bien le rapport entre la lenteur et le fait de ne pas savoir corriger.
Peut-être que l'EN s'est trompée en me recrutant, ça ça les regarde, en tout cas mon extrême lenteur n'a pas été vue à la visite médicale de titularisation alors c'est qu'ils doivent s'en foutre aussi et je m'en tamponne pas mal.
Je suis rentable dans d'autres domaines du métier et cette lenteur de corrections ne m'empêche pas de faire plus d'évaluations par trimestre que certains de mes collègues, alors je ne pense pas avoir de comptes à rendre... J'aime le travail bien fait, pas le travail torché, et ça prend le temps que ça prend.
Quant à mes brevets blancs, je maintiens que pour moi c'est 30 mn par copie, il y a des annotations partout, des conseils et des encouragements sur chacune des 11 pages. Et les remarques de collègues qui ne me connaissent même pas, comment dire...
- Manu7Expert spécialisé
Matière : math
- commentaires sur chaque copies
- une marque sur chaque page
- pause déjeuner obligatoire 1 h avec remise des copies et fermeture des salles
- on rentre les notes
- on rentre un bilan de compétences (je pensais que c'était national ce bilan de compétences)
Je dois être un boulet car je suis lent à corriger. Pourtant je ne perd pas de temps, je suis souvent dans les 5 derniers. Mais je finis toujours dans les temps. J'avoue que j'ai du mal à comprendre cette volonté de partir le plus tôt possible ? Ce n'est pas une course. Comme je suis lent au début, on me proposait de me corriger 4 ou 5 copies sur 40 ou 45. Mais maintenant je refuse, en effet, la dernière fois qu'un coordinateur m'a corrigé des copies, il en a corrigé 5, finalement comme je suis rapide en fin de paquet j'étais alors très en avance et j'ai vérifié la correction, il y a avait des grosses erreurs à chaque copie. J'ai corrigé, et je me suis rendu compte que le coordinateur avait fait 2 erreurs de barème assez importantes, les bonnes copies perdaient 5 pts sur 40... Au début, je ne voulais pas faire de remarque mais quand j'ai compris les erreurs, j'ai préféré lui signaler, il a compris son erreur, et il a fait remarquer qu'il l'avait fait partout, mais il n'a pas cherché à corriger les autres copies.
Depuis j'essaie de corriger plus vite, mais dès que je vois des erreurs c'est plus fort que moi je vais moins vite jusqu'à maîtriser totalement le barème. Je sais qu'en discutant à table, certains vont bien plus vite que moi... Les méthodes sont simples : on ne lit pas les phrases, on regarde uniquement le résultat, on n'hésite pas, on ne vérifie pas les totaux, et on part du principe que l'on donne le DNB à tous les élèves alors 28/40 ou 31/40 c'est pareil...
Ils n'ont pas tort, mais j'ai une vision différente, quand je constate une erreur de correction, je revérifie tout le paquet... C'est dans ma nature, je calcules aussi les totaux dans les deux sens. Je ressors avec la tête en ébullition, mais bon, c'est la fin de l'année... Par contre je ne comprends pas pourquoi on a plein de copies à corriger très vite ???
Je me demandes aussi, pourquoi on est payé pour corriger les copies, en dehors des frais de transport, il me semble que ce jour-là on est déjà payé, je ne sais même pas combien on reçoit pour le DNB ??? C'est une somme dérisoire, mais elle explique sans doute le principe : "plein de copies, peu de temps, peu de profs"
Il serait préférable que tous les profs des matières corrigent. Surtout que les rouages de l'administration étant obscures, certains profs ne corrigent pas le DNB pendant 5 ou 6 ans, je suppose qu'il y a plein de raisons, dont la plus simple, on reprend les mêmes listes...
Pour moi cela fait partie du boulot comme les conseils, les réunions, et aussi les brevets blancs... Dans certains établissements les brevets blancs sont corrigés en équipe même si on n'a pas de 3ème. Mais pour d'autres ce principe est une hérésie passible du bûcher... Si bien que des établissements font un seul brevet blanc et d'autres 3 dont 1 en fin de 4ème...
Là aussi les pratiques sur les brevets blancs sont bien différentes d'un établissement à l'autre avec cette impression que c'est obligatoire...
- commentaires sur chaque copies
- une marque sur chaque page
- pause déjeuner obligatoire 1 h avec remise des copies et fermeture des salles
- on rentre les notes
- on rentre un bilan de compétences (je pensais que c'était national ce bilan de compétences)
Et il y a des collègues qui sont des sacrés boulets, très lents à corriger ou prenant leur temps car guère pressés de rentrer chez eux.
Pauvres coordonnateurs et trices qui n'ont pas que ça à faire !
Je dois être un boulet car je suis lent à corriger. Pourtant je ne perd pas de temps, je suis souvent dans les 5 derniers. Mais je finis toujours dans les temps. J'avoue que j'ai du mal à comprendre cette volonté de partir le plus tôt possible ? Ce n'est pas une course. Comme je suis lent au début, on me proposait de me corriger 4 ou 5 copies sur 40 ou 45. Mais maintenant je refuse, en effet, la dernière fois qu'un coordinateur m'a corrigé des copies, il en a corrigé 5, finalement comme je suis rapide en fin de paquet j'étais alors très en avance et j'ai vérifié la correction, il y a avait des grosses erreurs à chaque copie. J'ai corrigé, et je me suis rendu compte que le coordinateur avait fait 2 erreurs de barème assez importantes, les bonnes copies perdaient 5 pts sur 40... Au début, je ne voulais pas faire de remarque mais quand j'ai compris les erreurs, j'ai préféré lui signaler, il a compris son erreur, et il a fait remarquer qu'il l'avait fait partout, mais il n'a pas cherché à corriger les autres copies.
Depuis j'essaie de corriger plus vite, mais dès que je vois des erreurs c'est plus fort que moi je vais moins vite jusqu'à maîtriser totalement le barème. Je sais qu'en discutant à table, certains vont bien plus vite que moi... Les méthodes sont simples : on ne lit pas les phrases, on regarde uniquement le résultat, on n'hésite pas, on ne vérifie pas les totaux, et on part du principe que l'on donne le DNB à tous les élèves alors 28/40 ou 31/40 c'est pareil...
Ils n'ont pas tort, mais j'ai une vision différente, quand je constate une erreur de correction, je revérifie tout le paquet... C'est dans ma nature, je calcules aussi les totaux dans les deux sens. Je ressors avec la tête en ébullition, mais bon, c'est la fin de l'année... Par contre je ne comprends pas pourquoi on a plein de copies à corriger très vite ???
Je me demandes aussi, pourquoi on est payé pour corriger les copies, en dehors des frais de transport, il me semble que ce jour-là on est déjà payé, je ne sais même pas combien on reçoit pour le DNB ??? C'est une somme dérisoire, mais elle explique sans doute le principe : "plein de copies, peu de temps, peu de profs"
Il serait préférable que tous les profs des matières corrigent. Surtout que les rouages de l'administration étant obscures, certains profs ne corrigent pas le DNB pendant 5 ou 6 ans, je suppose qu'il y a plein de raisons, dont la plus simple, on reprend les mêmes listes...
Pour moi cela fait partie du boulot comme les conseils, les réunions, et aussi les brevets blancs... Dans certains établissements les brevets blancs sont corrigés en équipe même si on n'a pas de 3ème. Mais pour d'autres ce principe est une hérésie passible du bûcher... Si bien que des établissements font un seul brevet blanc et d'autres 3 dont 1 en fin de 4ème...
Là aussi les pratiques sur les brevets blancs sont bien différentes d'un établissement à l'autre avec cette impression que c'est obligatoire...
- Thalia de GMédiateur
J'en ai connu qui n'avaient jamais eu de 3e de leur vie et qui étaient mal à l'aise. Mais c'est rare, j'en conviens.roxanne a écrit: On est tous profs, on en corrige toute l'année des copies, on sait ce qu'est une copie de brevet. J'étais toujours étonnée des questions lors de la petite réunion avant la correction, je me demandais parois si ces gens-là avaient déjà corrigé une copie dans leur vie.
Une fois j'ai même échangé mes rédacs avec les questions d'une collègue qui justement n'avait jamais enseigné en 3e. J'aime pas les rédacs, elle était mal à l'aise avec les questions. Je pense que ce n'est pas tout à fait légal ce que nous avons fait, je ne pense pas être convoquée demain au commissariat pour rendre compte de ce méfait.
Les deux dernières années je n'ai pas eu de 3e et comme les attendus avaient changé pour les questions, je me sentais moins efficace.
100% d'accord avec ça. Les critères pour les rédacs m'ont toujours gênée, c'est une perte de temps pour ceux qui ne fonctionnent pas ainsi. On a le compas dans l'œil, il suffit de ramener la note sur 20 à une note sur 15.D'ailleurs, la dernière fois, le coordinateur a gentiment mais fermement coupé court en rappelant qu'on était tous profs et qu'il fallait se faire confiance un peu. Parce que pinailler une heure avant les corrections pour savoir si on valorise telle ineptie plutôt qu'une autre me rendait folle.
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
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