- ArtTeacherNiveau 6
Bonjour à tous,
je suis enseignante en région parisienne depuis 10 ans, originaire du sud-est de la France, titulaire du privé sous contrat, et j'ai quasiment toujours travaillé parallèlement à mon service "normal" qui oscille entre 19 et 21h/semaine selon les années. J'ai dispensé durant 5 ans des heures dans des écoles privées hors contrat (très nombreuses sur Paris), pour privilégier ensuite des HSE dans le supérieur d'un lycée privé sous contrat, et depuis 3 ans, j'effectue 205 heures/an en université, ceci nécessitant une autorisation de cumul après du rectorat. Bien que rémunérateur, cela me permet de vivre "correctement" à Paris, en tant que célibataire. J'ai toutefois le sentiment que ce genre de situation dérange, et que le cumul d'activités (bien que cela reste de l'enseignement ou de la formation) peut parfois être mal perçu par des enseignants ayant une vision du métier très formatée, écartant la pluralité des situations des collègues (certains professeurs, particulièrement dans le privé sous contrat, bardés de diplômes, ne se fatiguent même pas à passer leur capes, et se complaisent dans une situation précaire car ils ont leurs arrières assurés, ou un conjoint dont la rémunération dépasse largement celle d'un enseignant). Un jeune lauréat concours, affecté en région parisienne, n'ayant pas d'"attaches" sur place, est indéniablement obligé de procéder ainsi, loin de toute approche purement vénale... et d'autres titulaires ont légitimement le droit de travailler davantage pour améliorer leur train de vie, en fonction de leurs aspirations et/ou leurs besoins, mais cela ne semble pas plaire à tout le monde...
Qu'en pensez-vous ? êtes-vous dans une situation similaire ou connaissez-vous des collègues "super-actifs" ? est-ce bien perçu au sein de votre établissement, y compris par la direction ? Les rectorats refusent-ils parfois un quota d'heures excessifs ?
Merci pour vos témoignages !
je suis enseignante en région parisienne depuis 10 ans, originaire du sud-est de la France, titulaire du privé sous contrat, et j'ai quasiment toujours travaillé parallèlement à mon service "normal" qui oscille entre 19 et 21h/semaine selon les années. J'ai dispensé durant 5 ans des heures dans des écoles privées hors contrat (très nombreuses sur Paris), pour privilégier ensuite des HSE dans le supérieur d'un lycée privé sous contrat, et depuis 3 ans, j'effectue 205 heures/an en université, ceci nécessitant une autorisation de cumul après du rectorat. Bien que rémunérateur, cela me permet de vivre "correctement" à Paris, en tant que célibataire. J'ai toutefois le sentiment que ce genre de situation dérange, et que le cumul d'activités (bien que cela reste de l'enseignement ou de la formation) peut parfois être mal perçu par des enseignants ayant une vision du métier très formatée, écartant la pluralité des situations des collègues (certains professeurs, particulièrement dans le privé sous contrat, bardés de diplômes, ne se fatiguent même pas à passer leur capes, et se complaisent dans une situation précaire car ils ont leurs arrières assurés, ou un conjoint dont la rémunération dépasse largement celle d'un enseignant). Un jeune lauréat concours, affecté en région parisienne, n'ayant pas d'"attaches" sur place, est indéniablement obligé de procéder ainsi, loin de toute approche purement vénale... et d'autres titulaires ont légitimement le droit de travailler davantage pour améliorer leur train de vie, en fonction de leurs aspirations et/ou leurs besoins, mais cela ne semble pas plaire à tout le monde...
Qu'en pensez-vous ? êtes-vous dans une situation similaire ou connaissez-vous des collègues "super-actifs" ? est-ce bien perçu au sein de votre établissement, y compris par la direction ? Les rectorats refusent-ils parfois un quota d'heures excessifs ?
Merci pour vos témoignages !
- alanneFidèle du forum
J'en ai connu quelques uns. Disons que si l'on décrète que nous avons déjà un TP à 18h + 2 HSA non "refusables" , le gouvernement peut arguer que l'on peut faire beaucoup pus d'heures devant élèves. Oui , j'ai connu plusieurs collègues qui ont fait cela certains en demandant une autorisation d'autres non. Je pense qu'effectivement , chacun voit midi à sa porte.
_________________
Wait and see
- ArtTeacherNiveau 6
Après tout dépend du nombre de classes et/ou de niveaux que l'on a en charge...
Personnellement il m'est arrivé d'avoir 18 heures avec 13 classes avec la quasi-impossibilité d'avoir des activités connexes. Ces dernières années, j'y parviens en dispensant 21 heures...avec seulement 4 classes, ce qui change la vie !
Les enseignants de lycée professionnel & BTS sont également avantagés, dans la mesure où leurs classes partent 6 à 8 semaines en stage par an, ce qui libère du temps
Personnellement il m'est arrivé d'avoir 18 heures avec 13 classes avec la quasi-impossibilité d'avoir des activités connexes. Ces dernières années, j'y parviens en dispensant 21 heures...avec seulement 4 classes, ce qui change la vie !
Les enseignants de lycée professionnel & BTS sont également avantagés, dans la mesure où leurs classes partent 6 à 8 semaines en stage par an, ce qui libère du temps
- MalavitaÉrudit
ArtTeacher a écrit:Les enseignants de lycée professionnel & BTS sont également avantagés, dans la mesure où leurs classes partent 6 à 8 semaines en stage par an, ce qui libère du temps
Bonjour, les clichés... Certes, les élèves ont 6 à 8 semaines de PFMP, mais les enseignants ne se tournent pas les pouces pendant ce temps là... La 1e semaine, il faut gérer les élèves qui n'ont pas de stage (entre 2 et 4 par classe), faire jouer ses réseaux, appeler les lieux de stage potentiels... Sans compter que les horaires libérés ne correspondent pas forcément aux heures d'ouverture des entreprises (le lundi ou entre midi et deux). Il faut aussi s'assurer que les autres élèves soient en stage. La 2e et 3e semaine, il faut gérer les élèves qui posent problème en essayant d'aplanir les relations avec les tuteurs, se déplacer, appeler en espérant que l'élève ne se fasse pas virer, sinon, il faut de nouveau rechercher un lieu de stage... Et la 4e semaine, on court pour visiter les élèves dans les heures de trou libérées et trouver des créneaux qui conviennent à tout le monde. De plus, dans beaucoup d'établissement, on impose aux enseignants d'être dans le lycée pendant que les élèves sont en PFMP et certains rajoutent des réunions, demandent d’accueillir d'autres élèves puisque "vous êtes libérés de cours"... Donc, non, la gestion est différente, mais nous ne sommes pas avantagés !
Pour revenir au cumul, ce qui me dérange, c'est que ces heures devraient être assurées par la création de poste (dans mon monde idéal) parce que, du coup, comme certains arrivent à faire 30 h de de cours pas semaine (et j'exagère à peine avec certains collègues que je connais), pourquoi, on ne mettrait pas tout le monde au même tarif ? Par contre, je comprends aussi l'argument économique, en particulier dans les endroits où la vie est chère.
- almuixeNeoprof expérimenté
On peut rétorquer que certains sont libres de se ruiner la santé en accumulant les heures supplémentaires (même si ce n'est pas toujours une conséquence automatique). Dans mon établissement, je connais au moins 5 collègues qui ont eu 8 heures supplémentaires et un professeur en a eu 12 (je ne dit pas que cela s'est bien passé). La direction approuve, j'imagine que sinon certaines de nos classes seraient sans enseignant.
Sinon, vu comment les enseignants sont considérés par l'institution, quelle importance que cela soit mal perçu ?
Sinon, vu comment les enseignants sont considérés par l'institution, quelle importance que cela soit mal perçu ?
- ArtTeacherNiveau 6
Pour répondre à Malavita,
concernant les clichés, je parlais de manière objective et très généraliste dans la mesure où étant professeur de lycée professionnel, et également PP en terminale professionnelle, je suis particulièrement investie durant les PFMP pendant que d'autres collègues "profitent" de deux mois de vacances car les visites sont prioritairement attribuées aux enseignants de matières professionnelles et non à ceux de lettres-histoires, EPS ou maths-sciences. Et lorsque l'on a des classes de 12 élèves, le gâteau est vite partagé, les enseignants "lésés" ayant au maximum 4 visites mais certes, des réunions disciplinaires ou autres auxquelles certains collègues peuvent échapper. Les disparités existent dans tous les établissements, mais dans mon lycée, le directeur, bien que conscient de la fainéantise de certains, n'arrangerait jamais ceux qui, sous prétexte d'heures ou d'activités dispensée ailleurs, réclameraient des horaires aménagées ou EDT sur 3 jours sans remplir pleinement ses fonctions principales, ce qui est parfaitement normal.
Pour répondre à Malavita et Almuixe
Bien que je trouve légitime qu'un enseignant exerce une autre activité (pour des raisons parfois autres que pécuniaires) dès lors que cela ne nuit pas à ses fonctions principales, je trouve aberrant que certains chefs d'établissements tolèrent des services de 25 h en gelant les créations de postes. Dans mon lycée, l'ancienne direction bloquait toute tentative d'arrivée extérieure (demande de mutation, candidatures de maitres auxiliaires...) pour garantir des services surchargés d'heures supplémentaires à des enseignants qui voulaient le beurre et l'agent du beurre (postes protégés, même sans concours, avec un maximum d'heures sup' sur place, ce qui évite d'aller chercher ailleurs). Le nouveau directeur a imposé une nouvelle politique : tout le monde à 21-22h maximum, les CAFEPIENS (CAPES privé) ou autres titulaires venant de l'extérieur, enfin acceptés, bien que "grignotant" légalement sur les heures sup' des collègues, et pour les enseignants qui souhaitent en faire davantage, libre à eux de se débrouiller pour trouver des compléments externes. Cela a enfin mis fin aux interminables discussions de fin d'année au sein des équipes....."tu es célibataire sans enfant, tu peux te contenter de 18h....moi j'ai un T3 dans Paris et 3 animaux de compagnie, je dois faire 25h....le directeur est un c******, il ne m'a donné que 20h, c'est la première fois que je n'ai que 2h supplémentaires en 10 ans (véridique)".....et j'en passe !!! pathétique !!! mais j'ai l'impression que cela concerne davantage le privé sous contrat que le public
concernant les clichés, je parlais de manière objective et très généraliste dans la mesure où étant professeur de lycée professionnel, et également PP en terminale professionnelle, je suis particulièrement investie durant les PFMP pendant que d'autres collègues "profitent" de deux mois de vacances car les visites sont prioritairement attribuées aux enseignants de matières professionnelles et non à ceux de lettres-histoires, EPS ou maths-sciences. Et lorsque l'on a des classes de 12 élèves, le gâteau est vite partagé, les enseignants "lésés" ayant au maximum 4 visites mais certes, des réunions disciplinaires ou autres auxquelles certains collègues peuvent échapper. Les disparités existent dans tous les établissements, mais dans mon lycée, le directeur, bien que conscient de la fainéantise de certains, n'arrangerait jamais ceux qui, sous prétexte d'heures ou d'activités dispensée ailleurs, réclameraient des horaires aménagées ou EDT sur 3 jours sans remplir pleinement ses fonctions principales, ce qui est parfaitement normal.
Pour répondre à Malavita et Almuixe
Bien que je trouve légitime qu'un enseignant exerce une autre activité (pour des raisons parfois autres que pécuniaires) dès lors que cela ne nuit pas à ses fonctions principales, je trouve aberrant que certains chefs d'établissements tolèrent des services de 25 h en gelant les créations de postes. Dans mon lycée, l'ancienne direction bloquait toute tentative d'arrivée extérieure (demande de mutation, candidatures de maitres auxiliaires...) pour garantir des services surchargés d'heures supplémentaires à des enseignants qui voulaient le beurre et l'agent du beurre (postes protégés, même sans concours, avec un maximum d'heures sup' sur place, ce qui évite d'aller chercher ailleurs). Le nouveau directeur a imposé une nouvelle politique : tout le monde à 21-22h maximum, les CAFEPIENS (CAPES privé) ou autres titulaires venant de l'extérieur, enfin acceptés, bien que "grignotant" légalement sur les heures sup' des collègues, et pour les enseignants qui souhaitent en faire davantage, libre à eux de se débrouiller pour trouver des compléments externes. Cela a enfin mis fin aux interminables discussions de fin d'année au sein des équipes....."tu es célibataire sans enfant, tu peux te contenter de 18h....moi j'ai un T3 dans Paris et 3 animaux de compagnie, je dois faire 25h....le directeur est un c******, il ne m'a donné que 20h, c'est la première fois que je n'ai que 2h supplémentaires en 10 ans (véridique)".....et j'en passe !!! pathétique !!! mais j'ai l'impression que cela concerne davantage le privé sous contrat que le public
- scot69Modérateur
Parfois, c'est aussi simplement qu'on se retrouve avec des postes non pourvus et l'impossibilité de trouver quelqu'un. Donc les autres profs sont "obligés" de prendre des heures sup pour combler. C'est le cas chez nous en maths (aucun maître aux dispo).
- GastonLagaffeNiveau 5
Les maîtres auxiliaires n'existent plus...
- scot69Modérateur
Oui, les DR!
- ElaïnaDevin
Depuis 6 ans que j'enseigne dans le secondaire, j'ai toujours eu un complément d'activité : colles en prépa (parfois deux AM par semaine), cours dans un institut du supérieur, correction de copies pour concours.
Je n'ai jamais eu le moindre problème pour avoir une autorisation de cumul sachant que je suis une bonne fille, je ne refuse pas d'être PP et par ailleurs je laisse volontiers les HSA aux collègues qui en veulent (certains en ont besoin c'est un fait).
C'est fatigant, oui clairement. Les mois où je fais deux AM de colles par semaine, je suis sur les rotules. Mais j'ai le soutien de mon mari qui peut dans ces cas gérer les enfants les soirs de grosse fatigue.
Par contre le cliché à déconstruire, c'est de croire que ça rend pété de thunes. J'en ai déjà parlé sur un autre fil : en gros, les colles, c'est chouette sur le papier, mais je dois en déduire le transport, la garde des enfants, etc. De l'affaire il est rare que ça me rapporte plus de 20 euros de l'heure. Des HSA au lycée me rapporteraient plus, sans parler de cours particuliers (j'ai une connaissance qui donne des cours particuliers en maths, son tarif c'est 50 euros de l'heure et les gens se battent pour l'avoir...). Mais ça m'offre un changement d'herbage qui réjouit les veaux, ce qui n'est pas négligeable.
Beaucoup de mes collègues, dans mon lycée assez huppé, ont des colles, des cours à la fac, font de la formation etc. Ce n'est pas du tout mal vu. Et j'ai envie de dire que les envieux, ma foi, OSEF. Personne n'a à te juger, ni sur ton emploi du temps, ni sur ton temps libre, ni sur l'aspect de ton portefeuille. C'est pas eux qui paient tes factures.
Je n'ai jamais eu le moindre problème pour avoir une autorisation de cumul sachant que je suis une bonne fille, je ne refuse pas d'être PP et par ailleurs je laisse volontiers les HSA aux collègues qui en veulent (certains en ont besoin c'est un fait).
C'est fatigant, oui clairement. Les mois où je fais deux AM de colles par semaine, je suis sur les rotules. Mais j'ai le soutien de mon mari qui peut dans ces cas gérer les enfants les soirs de grosse fatigue.
Par contre le cliché à déconstruire, c'est de croire que ça rend pété de thunes. J'en ai déjà parlé sur un autre fil : en gros, les colles, c'est chouette sur le papier, mais je dois en déduire le transport, la garde des enfants, etc. De l'affaire il est rare que ça me rapporte plus de 20 euros de l'heure. Des HSA au lycée me rapporteraient plus, sans parler de cours particuliers (j'ai une connaissance qui donne des cours particuliers en maths, son tarif c'est 50 euros de l'heure et les gens se battent pour l'avoir...). Mais ça m'offre un changement d'herbage qui réjouit les veaux, ce qui n'est pas négligeable.
Beaucoup de mes collègues, dans mon lycée assez huppé, ont des colles, des cours à la fac, font de la formation etc. Ce n'est pas du tout mal vu. Et j'ai envie de dire que les envieux, ma foi, OSEF. Personne n'a à te juger, ni sur ton emploi du temps, ni sur ton temps libre, ni sur l'aspect de ton portefeuille. C'est pas eux qui paient tes factures.
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It took me forty years to realize this. But for guys like us... our lives aren't really our own. There's always someone new to help. Someone we need to protect. These past few years, I fought that fate with all I had. But I'm done fighting. It's time I accept the hand I was dealt. Too many people depend on us. Their dreams depend on us.
Kiryu Kazuma inYakuza 4 Remastered
Ma page Facebook https://www.facebook.com/Lire-le-Japon-106902051582639
- ArtTeacherNiveau 6
Oui, dans le privé sous contrat, ils sont appelés « délégués auxiliaires »
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- scot69Modérateur
Au temps pour moi!
Entre nous on dit toujours maître aux!
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- Blan6ineÉrudit
Elaïna a écrit: Et j'ai envie de dire que les envieux, ma foi, OSEF. Personne n'a à te juger, ni sur ton emploi du temps, ni sur ton temps libre, ni sur l'aspect de ton portefeuille. C'est pas eux qui paient tes factures.
:serge:
- ArtTeacherNiveau 6
Exactement
Le pire ce sont les bobos proprios parisiens (grâce à la famille et non aux heures sup’) qui jugent les enseignants super actifs...qualifiés d’immondes droitistes, alors qu’ils assument pleinement leurs crédits/loyers/impôts, sans doute pour se déculpabiliser de vivre sur un patrimoine qu’ils n’ont pas fait l’effort de constituer !
....un jour j’aurai un loft à Montmartre et je serai prof à temps partiel ...je ne mangerai que du Bio de Monop’ et je ne comprendrai plus les collègues qui donnent des cours particuliers ou acceptent les heures sup’ (quart d’heure de plaisanterie)
Autre utopie : notre gouvernement nous alignera peut-être un jour sur nos confrères européens en nous revalorisant réellement, même sous conditions (suivi des élèves plus soutenu, présence des enseignants lors des PMFP etc...)
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Le pire ce sont les bobos proprios parisiens (grâce à la famille et non aux heures sup’) qui jugent les enseignants super actifs...qualifiés d’immondes droitistes, alors qu’ils assument pleinement leurs crédits/loyers/impôts, sans doute pour se déculpabiliser de vivre sur un patrimoine qu’ils n’ont pas fait l’effort de constituer !
....un jour j’aurai un loft à Montmartre et je serai prof à temps partiel ...je ne mangerai que du Bio de Monop’ et je ne comprendrai plus les collègues qui donnent des cours particuliers ou acceptent les heures sup’ (quart d’heure de plaisanterie)
Autre utopie : notre gouvernement nous alignera peut-être un jour sur nos confrères européens en nous revalorisant réellement, même sous conditions (suivi des élèves plus soutenu, présence des enseignants lors des PMFP etc...)
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- MalavitaÉrudit
ArtTeacher a écrit:Pour répondre à Malavita,
concernant les clichés, je parlais de manière objective et très généraliste dans la mesure où étant professeur de lycée professionnel, et également PP en terminale professionnelle, je suis particulièrement investie durant les PFMP pendant que d'autres collègues "profitent" de deux mois de vacances car les visites sont prioritairement attribuées aux enseignants de matières professionnelles et non à ceux de lettres-histoires, EPS ou maths-sciences.
C'est effectivement très généraliste... Cela ne se passe pas comme cela partout... Dans tous les lycées que je connais, tous les enseignants participent aux visites de PFMP, quelque soit la matière et au prorata des heures de cours et du nombre d'élèves (il y a un texte précis, là-dessus...) quand la classe n'est pas certificative (mais cela ne concerne pas toutes les classes et tous les niveaux), auquel cas, les professeurs d'enseignement général peuvent avoir plus d'élèves sur les classes non certificatives. Mais j'ai aussi déjà réalisé des visites certificatives (et je ne suis pas la seule) car certains collègues se gardent bien de te le dire, mais surtout parce que j'ai dépanné : collègues en arrêt, impossibilité matérielle de voir tous les élèves... Il m'arrive également d'avoir moins d'élèves à visiter car j'accepte d'aller à l'autre bout de l'académie... Par ailleurs, je rappelle que matière pro ou pas, un enseignant ne peut pas suivre plus de 16 élèves dans l'année.
Quant aux collègues qui prennent pléthores d'HSA au détriment des postes, cela existe aussi dans le public...
- La réalité du métier d'enseignant (très souvent en ce qui me concernait)
- Affectation des TZR pour la rentrée 2013 : il faudra très souvent attendre la fin août.
- autorisation de cumul pour un stagiaire
- Pour vous quelles sont les qualités pour être un bon enseignant ?
- Conseil de discipline pour cumul de faits
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