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- VicomteDeValmontGrand sage
En fait, je pense que tu mélanges deux situations:
- Si tu as un arrêt maladie que tu donnes à ton établissement, tu auras forcément un jour de carence. Tu n'as bien sûr pas à rattraper les heures non effectuées pendant ton arrêt.
- Si tu ne te sens pas bien, que tu appelles ton établissement le matin et que tu reviens le lendemain sans être passé par la case médecin ; ou ton CDE te retire une journée pour service non fait, ou il te demande de rattraper les heures sans t'enlever de salaire.
- Si tu as un arrêt maladie que tu donnes à ton établissement, tu auras forcément un jour de carence. Tu n'as bien sûr pas à rattraper les heures non effectuées pendant ton arrêt.
- Si tu ne te sens pas bien, que tu appelles ton établissement le matin et que tu reviens le lendemain sans être passé par la case médecin ; ou ton CDE te retire une journée pour service non fait, ou il te demande de rattraper les heures sans t'enlever de salaire.
- polie2046Niveau 6
Effectivement, c'est la remarque que j'ai faite au secrétariat concernant la seconde option. Silence radio en guise de réponse. Je vais régler le problème, mais je ne suis pas la seule, je me suis renseignée. Merci encore.
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POLIE
- MirobolandeHabitué du forum
:Pour nous les P.E, c'est plus simple. Arrêt = jour de carence, sans aucun moyen de rattraper quoi que ce soit
- polie2046Niveau 6
Merci pour tous ces conseils précieux, qui vont être bien accueillis par nos collègues. Bon week-end et bonnes vacances, si vous en êtes !
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POLIE
- lilith888Grand sage
roxanne a écrit:Donc, tu perds ton salaire et tu travailles gratuit? Bien, bien..Et pour 15 jours d'arrêt, ça se passe comment? Sinon, il y a un truc qui s'appelle la loi, parfois, c'est bien de s'en servir. Après, si vous le faites, votre chef aurait tort de se gêner.
Pas mieux, pas moins J'y étais presque l'autre jour avec ma réponse sur le don gracieux.
- polie2046Niveau 6
On n'en est pas morts mais on ne s'y attendait pas donc on ne l'a pas anticipé. Une erreur, cela se corrige. Il suffit de se manifester::regles:
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POLIE
- roxanneOracle
Enfin, on doit quand même connaître un minimum ses droits. On n’est pas dans l’ordre du détail là. Enfin, rattraper un arrêt maladie pour lequel en plus on perd un jour de carence, on est dans du grand n’importe quoi.
- polie2046Niveau 6
D'abord on rattrape ses cours, ensuite on apprend avec stupeur l'annonce du retrait du jour de carence. Vous avez raison, c'est n'importe quoi, il faut bouger.
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POLIE
- pseudo-intelloSage
roxanne a écrit:Enfin, on doit quand même connaître un minimum ses droits. On n’est pas dans l’ordre du détail là. Enfin, rattraper un arrêt maladie pour lequel en plus on perd un jour de carence, on est dans du grand n’importe quoi.
Peut-être que les retraits pour carence sont tombés plus tard ? Maintenant, avec la fiche de paie électronique, on ne se rend pas forcément compte de tout tout de suite, surtout quand on a des décomptes de grève qui tombent et font de toutes manières baisser le net à payer... Il y a clairement malveillance de la direction.
Après, si vraiment les collègues savaient qu'ils perdraient la carence malgré le rattrapage et pensaient pour de vrai que c'était peut-être normal, c'est super grave.
Honnêtement, je pense que dans chaque salle des profs de chaque établissement, il faut au moins une personne syndiquée assez active pour siéger dans une instance (le conseil syndical, par exemple), afin d'avoir un lien réel et à peu près régulier avec un syndicat. C'est toujours plus facile et rapide quand on connaît de nom et de visu ses responsables syndicaux dans le département, et quand le responsable en question a déjà entendu parler du climat de l'établissement et du CDE.
- EnaecoVénérable
polie2046 a écrit:D'abord on rattrape ses cours, ensuite on apprend avec stupeur l'annonce du retrait du jour de carence. Vous avez raison, c'est n'importe quoi, il faut bouger.
s'il y a arrêt maladie, le jour de carence est inévitable.
- polie2046Niveau 6
Oui, il y a un net décalage temporel entre le rattrapage (devenu quasi obligatoire chez nous) et le retrait vraiment inattendu, qui ne ressemble pas aux pratiques habituelles que nous connaissons. Toujours est-il que le travail est fait et achevé. Je viens d'apprendre la mauvaise nouvelle, mais j'ai été étonnée que d'autres n'en aient encore rien dit. C'est encore récent et l'affaire va sortir, cela ne saurait tarder car nous avons des représentants du personnel vraiment très dévoués et over-surbookés. Aucun autre cas de cette nature n'apparaît parmi les posts en ce moment. A suivre...
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POLIE
- Madame_ProfEsprit sacré
Tu sous-entends quoi sur les représentants du personnel ? Ils devraient quand même être au point sur ces questions tout à fait basiques.
Ton discours est confus. On ne sait pas si tu as été en arrêt ou pas. Ni de quoi tu parles pour le "rattrapage obligatoire".
Les réponses sont données plus haut pour les généralités.
Ton discours est confus. On ne sait pas si tu as été en arrêt ou pas. Ni de quoi tu parles pour le "rattrapage obligatoire".
Les réponses sont données plus haut pour les généralités.
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2017-2025 - 10ème établissement, en poste fixe ! Et, militante (encore, malgré tout...) !
2013-2017 - TZR en expérimentation au gré des établissements, et militante !
2012-2013 - Année de stage en collège
- roxanneOracle
Ça paraît tellement gros qu’une direction se permette ça et encore plus gros que tout le monde l’accepte...
- polie2046Niveau 6
Madame_Prof a écrit:Tu sous-entends quoi sur les représentants du personnel ? Ils devraient quand même être au point sur ces questions tout à fait basiques.
Ton discours est confus. On ne sait pas si tu as été en arrêt ou pas. Ni de quoi tu parles pour le "rattrapage obligatoire".
Les réponses sont données plus haut pour les généralités.
Je ne sous-entends rien car c'est très clair, les collègues donnent de bons conseils et bon week-end.
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POLIE
- mathmaxExpert spécialisé
De plus le jour de carence ne change rien au problème : il semble que dans cet établissement, depuis des années, les collègues aient « rattrapé » des heures non effectuées pour cause de maladie sans percevoir d'HSE. Si c'est bien cela, il s'agit tout simplement de travail imposé sans rémunération. Si le jour de carence les amène à en prendre enfin conscience tant mieux, mais c'est bien tard !
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« Les machines un jour pourront résoudre tous les problèmes, mais jamais aucune d'entre elles ne pourra en poser un ! »
Albert Einstein
- User17095Érudit
Un salarié qui est arrêté n'a pas le droit de travailler, et on n'a pas le droit de lui demander de rattraper, ça c'est la base.
Dans le cas du secondaire, on peut éventuellement rattraper des heures parce que l'emploi du temps le permet, c'est un concours de circonstance.
Dans un tel cas, on peut négocier à l'amiable que le jour de carence ne soit pas compté, au même titre que pour une convenance personnelle - et perso je l'encourage, je trouve anormal qu'une journée en maladie soit plus pénalisante qu'un rendez-vous chez le notaire, on n'est pas dans la même légitimité. Là, au fond, on est dans le déplacement d'heures.
En revanche, s'auto-remplacer pour se faire payer en HSE n'a jamais eu aucun sens, pas plus que d'exiger le rattrapage non rémunéré d'une journée non payée (et si on refuse il se passe quoi, on perd deux fois la journée ?!).
Cela produit des situations absurdes comme gagner plus en heures de remplacement qu'on ne perd avec la journée de carence.
Individuellement cela peut arranger mais ce n'est clairement pas l'esprit du texte, et c'est une situation d'abus.
Dans le cas du secondaire, on peut éventuellement rattraper des heures parce que l'emploi du temps le permet, c'est un concours de circonstance.
Dans un tel cas, on peut négocier à l'amiable que le jour de carence ne soit pas compté, au même titre que pour une convenance personnelle - et perso je l'encourage, je trouve anormal qu'une journée en maladie soit plus pénalisante qu'un rendez-vous chez le notaire, on n'est pas dans la même légitimité. Là, au fond, on est dans le déplacement d'heures.
En revanche, s'auto-remplacer pour se faire payer en HSE n'a jamais eu aucun sens, pas plus que d'exiger le rattrapage non rémunéré d'une journée non payée (et si on refuse il se passe quoi, on perd deux fois la journée ?!).
Cela produit des situations absurdes comme gagner plus en heures de remplacement qu'on ne perd avec la journée de carence.
Individuellement cela peut arranger mais ce n'est clairement pas l'esprit du texte, et c'est une situation d'abus.
- polie2046Niveau 6
Merci pour tous ces éclairages. Je suis arrivée dans cet établissement il n'y a pas si longtemps et je découvre tout au fur et à mesure, donc je ne peux en dire davantage car je ne connais pas l'historique avec précision. En tout cas, "Something seems rotten..." vous connaissez la suite, Shakespeare !
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POLIE
- mathmaxExpert spécialisé
pogonophile a écrit:Un salarié qui est arrêté n'a pas le droit de travailler, et on n'a pas le droit de lui demander de rattraper, ça c'est la base.
Dans le cas du secondaire, on peut éventuellement rattraper des heures parce que l'emploi du temps le permet, c'est un concours de circonstance.
Dans un tel cas, on peut négocier à l'amiable que le jour de carence ne soit pas compté, au même titre que pour une convenance personnelle - et perso je l'encourage, je trouve anormal qu'une journée en maladie soit plus pénalisante qu'un rendez-vous chez le notaire, on n'est pas dans la même légitimité. Là, au fond, on est dans le déplacement d'heures.
En revanche, s'auto-remplacer pour se faire payer en HSE n'a jamais eu aucun sens, pas plus que d'exiger le rattrapage non rémunéré d'une journée non payée (et si on refuse il se passe quoi, on perd deux fois la journée ?!).
Cela produit des situations absurdes comme gagner plus en heures de remplacement qu'on ne perd avec la journée de carence.
Individuellement cela peut arranger mais ce n'est clairement pas l'esprit du texte, et c'est une situation d'abus.
S'auto-remplacer pour se faire payer en HSE n'a peut-être aucun sens pour toi, mais il en va tout autrement pour le salarié qui a perdu un jour de salaire parce qu'il a eu la malchance de tomber malade !
La situation absurde que tu cites ensuite ne fait que souligner l'absurdité et l'injustice de retirer un trentième dès qu'on est absent une journée, ou même une partie seulement d'une journée. Alors, oui, celui qui a été absent une « grosse » journée va gagner à rattraper des heures en HSE. Mais celui qui a été absent une seule heure va être perdant. C'est cette affaire de trentième qu'il faudrait revoir. Dans la situation actuelle beaucoup perdent, et certains sont «gagnants». Ce sont les premiers qui me posent problème ; quant à ceux qui arrivent à tirer un petit bénéfice d'une situation absurde créée par une administration rigide et peu inspirée, ma foi, c'est de bonne guerre.
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Albert Einstein
- *Ombre*Grand sage
Et puis le sens du rattrapage, c'est aussi les cours dispensés aux élèves. À moins que l'on trouve ça accessoire (ce qui est de plus en plus l'impression que me donne l'institution).
J'ai la chance d'être rarement malade, et je n'ai encore aucune absence cette année. Mais je ne compte plus le nombre d'heures de cours qui ont sauté pour toutes sortes d'actions, allant de formations (que je n'avais pas demandées) à des sorties en passant par de la prévention à la sécurité routière, la présentation de l'allemand, l'opération petit déjeuner et j'en passe. Enfin si, je compte : j'ai perdu avec une 6e l'équivalent de 3 semaines de cours. Je trouve ça colossal. Alors quand je peux, je rattrape, y compris quand je suis malade (et j'ai bien dit "quand je peux" : je ne fais la leçon à personne, même pas à moi-même). Mais dans la mesure où ces heures sont assurées en plus, me les faire payer en HSE me paraît la moindre des choses.
J'ai la chance d'être rarement malade, et je n'ai encore aucune absence cette année. Mais je ne compte plus le nombre d'heures de cours qui ont sauté pour toutes sortes d'actions, allant de formations (que je n'avais pas demandées) à des sorties en passant par de la prévention à la sécurité routière, la présentation de l'allemand, l'opération petit déjeuner et j'en passe. Enfin si, je compte : j'ai perdu avec une 6e l'équivalent de 3 semaines de cours. Je trouve ça colossal. Alors quand je peux, je rattrape, y compris quand je suis malade (et j'ai bien dit "quand je peux" : je ne fais la leçon à personne, même pas à moi-même). Mais dans la mesure où ces heures sont assurées en plus, me les faire payer en HSE me paraît la moindre des choses.
- User17095Érudit
Tout le raisonnement est dû à une décision (l'instauration du jour de carence) qui n'aurait jamais dû être prise, mais quand il conduit à dire "on gagne ou on perd selon qu'on tombe malade une grosse journée ou une petite, parce qu'on va se faire payer plus ou moins d'heures", c'est vicié et ça ne peut pas passer pour de la normalité.
Moi j'appelle ça un abus, et le fait que ce soit pour compenser une situation inique ne me fait pas changer de terme.
Moi j'appelle ça un abus, et le fait que ce soit pour compenser une situation inique ne me fait pas changer de terme.
- mathmaxExpert spécialisé
On s'est bien compris, l'abus c'est le retrait d'un trentième dès la première minute d'absence ?
Et ce qui est « vicié », et même vicieux c'est le jour de carence ?
Édit : j'espère que j'ai bien compris, parce que sinon, traiter de « vicié » ou « abusif » le comportement d'un travailleur qui, entre deux modes de rémunération également légaux, choisit celui qui lui est le plus avantageux, comment dire ? Tu cherches toujours à travailler le plus possible en gagnant le moins possible ?
Et ce qui est « vicié », et même vicieux c'est le jour de carence ?
Édit : j'espère que j'ai bien compris, parce que sinon, traiter de « vicié » ou « abusif » le comportement d'un travailleur qui, entre deux modes de rémunération également légaux, choisit celui qui lui est le plus avantageux, comment dire ? Tu cherches toujours à travailler le plus possible en gagnant le moins possible ?
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- LagomorpheFidèle du forum
pogonophile a écrit:Tout le raisonnement est dû à une décision (l'instauration du jour de carence) qui n'aurait jamais dû être prise, mais quand il conduit à dire "on gagne ou on perd selon qu'on tombe malade une grosse journée ou une petite, parce qu'on va se faire payer plus ou moins d'heures", c'est vicié et ça ne peut pas passer pour de la normalité.
Moi j'appelle ça un abus, et le fait que ce soit pour compenser une situation inique ne me fait pas changer de terme.
Il y a un élément que j'ignore: le rattrapage des heures manquées à cause d'un arrêt maladie, en auto remplacement et payé en HSE, est-il de droit ?
J'en doute fort vu les contraintes d'emploi du temps. Auquel cas il appartient au CDE de refuser cet "abus", s'il le considère comme tel. Et d'assumer ensuite face aux parents qui se plaindraient éventuellement des absences non remplacées d'un professeur.
- User17095Érudit
@mathmax
C'est le jour de carence qui est vicieux, et le raisonnement qui est vicié.
@Lagomorphe
Je n'avais même pas entendu parler d'une pratique pareille jusqu'à présent, ça sent plutôt la dérive due à un concours de circonstance (l'emploi du temps dans le secondaire). Le principe des remplacements Robien n'était certainement pas celui-là.
Tout ce qui transforme les enseignants et les chefs en épiciers m'horripile. Dans un fonctionnement sain de mon point de vue, l'enseignant est cadre, parfois il fait une heure en plus, parfois il en fait une en moins : quand il s'absente c'est pour une bonne raison et c'est idiot de sortir le calepin pour compter, quand il veut rattraper parce que ça fait des heures perdues pour les élèves il demande un créneau et il le fait sans rien solliciter de plus.
La réalité est forcément plus compliquée, et cette histoire de jour de carence n'a rien arrangé.
C'est le jour de carence qui est vicieux, et le raisonnement qui est vicié.
@Lagomorphe
Je n'avais même pas entendu parler d'une pratique pareille jusqu'à présent, ça sent plutôt la dérive due à un concours de circonstance (l'emploi du temps dans le secondaire). Le principe des remplacements Robien n'était certainement pas celui-là.
Tout ce qui transforme les enseignants et les chefs en épiciers m'horripile. Dans un fonctionnement sain de mon point de vue, l'enseignant est cadre, parfois il fait une heure en plus, parfois il en fait une en moins : quand il s'absente c'est pour une bonne raison et c'est idiot de sortir le calepin pour compter, quand il veut rattraper parce que ça fait des heures perdues pour les élèves il demande un créneau et il le fait sans rien solliciter de plus.
La réalité est forcément plus compliquée, et cette histoire de jour de carence n'a rien arrangé.
- *Ombre*Grand sage
pogonophile a écrit:
Tout ce qui transforme les enseignants et les chefs en épiciers m'horripile. Dans un fonctionnement sain de mon point de vue, l'enseignant est cadre, parfois il fait une heure en plus, parfois il en fait une en moins : quand il s'absente c'est pour une bonne raison et c'est idiot de sortir le calepin pour compter, quand il veut rattraper parce que ça fait des heures perdues pour les élèves il demande un créneau et il le fait sans rien solliciter de plus.
Je suis parfaitement d'accord avec la partie de tes propos que je cite. Cela étant dit, dans la mesure où, justement, cela ne fonctionne pas ainsi et où, quand je suis malade, je perds 1/30e, si je décide de rattraper des heures, il me paraît normal qu'elles me soient payées. Ce n'est sans doute pas l'esprit des remplacements Robien, mais ceux-ci laissent néanmoins cette possibilité.
En tout cas, le jour où on me dit : "Mme Ombre, pas de problème, si vous voulez rattraper vos heures, ce dans l'intérêt de vos élèves, vous pouvez, mais vous n'aurez pas un centime pour cela", je jette l'éponge. Je suis brave, travailleuse, dévouée à mes élèves, mais quand on me prend trop ouvertement pour une andouille, je dis stop. Et l'EN a un art consommé de faire des économies sur le dos des profs, au mépris de la qualité de leur travail.
- ShajarVénérable
La différence entre un professeur et un cadre, c'est que le premier a un emploi du temps fixe à respecter, il ne peut pas se permettre de dire à ses élèves qu'il les prend la semaine prochaine deux fois plus.pogonophile a écrit:@mathmax
C'est le jour de carence qui est vicieux, et le raisonnement qui est vicié.
@Lagomorphe
Je n'avais même pas entendu parler d'une pratique pareille jusqu'à présent, ça sent plutôt la dérive due à un concours de circonstance (l'emploi du temps dans le secondaire). Le principe des remplacements Robien n'était certainement pas celui-là.
Tout ce qui transforme les enseignants et les chefs en épiciers m'horripile. Dans un fonctionnement sain de mon point de vue, l'enseignant est cadre, parfois il fait une heure en plus, parfois il en fait une en moins : quand il s'absente c'est pour une bonne raison et c'est idiot de sortir le calepin pour compter, quand il veut rattraper parce que ça fait des heures perdues pour les élèves il demande un créneau et il le fait sans rien solliciter de plus.
La réalité est forcément plus compliquée, et cette histoire de jour de carence n'a rien arrangé.
- Cléopatra2Guide spirituel
pogonophile a écrit:@mathmax
C'est le jour de carence qui est vicieux, et le raisonnement qui est vicié.
@Lagomorphe
Je n'avais même pas entendu parler d'une pratique pareille jusqu'à présent, ça sent plutôt la dérive due à un concours de circonstance (l'emploi du temps dans le secondaire). Le principe des remplacements Robien n'était certainement pas celui-là.
Tout ce qui transforme les enseignants et les chefs en épiciers m'horripile. Dans un fonctionnement sain de mon point de vue, l'enseignant est cadre, parfois il fait une heure en plus, parfois il en fait une en moins : quand il s'absente c'est pour une bonne raison et c'est idiot de sortir le calepin pour compter, quand il veut
rattraper parce que ça fait des heures perdues pour les élèves il demande un créneau et il le fait sans rien solliciter de plus.
La réalité est forcément plus compliquée, et cette histoire de jour de carence n'a rien arrangé.
Mais en revanche il faut surveiller les examens blancs pile poil le bon nombre d'heures etc.
Sinon, est-ce de l'abus de rattraper plusieurs semaines plus tard? Et est-ce de l'abus de rattraper des heures perdues pour cause de demandes institutionnelles indépendantes de notre volonté? On arrive vite à plusieurs semaines ratées.
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