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LaMaisonQuiRendFou
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Conflits sociaux étudiants de 2018 - Page 17 Empty Re: Conflits sociaux étudiants de 2018

par LaMaisonQuiRendFou Ven 18 Mai 2018 - 10:30
Zagara a écrit:@Jacq : Je trouve limite de parler d'orthographe alors qu'un collègue se fait tabasser jusqu'au sang pour raisons politiques au sein même de l'université. :|

@Zagara : quelle est votre source pour ce document ?

Edit : j'ai trouvé ça https://www.marianne.net/societe/tu-vas-payer-pour-les-etudiants-un-enseignant-de-l-ehess-affirme-avoir-ete-tabasse-par-des
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par Zagara Ven 18 Mai 2018 - 10:55
LaMaisonQuiRendFou a écrit:
Zagara a écrit:@Jacq : Je trouve limite de parler d'orthographe alors qu'un collègue se fait tabasser jusqu'au sang pour raisons politiques au sein même de l'université. :|

@Zagara : quelle est votre source pour ce document ?

Edit : j'ai trouvé ça https://www.marianne.net/societe/tu-vas-payer-pour-les-etudiants-un-enseignant-de-l-ehess-affirme-avoir-ete-tabasse-par-des
Tu peux trouver le communiqué complet ici : http://iris.ehess.fr/index.php?4007

Je ne vois d'ailleurs pas pourquoi cette question advient : on connaît tous (du moins je l'espère) la manière dont les violences policières s'expriment depuis des années dans les quartiers populaires, puis les mouvements sociaux. Ce qui change depuis quelques mois/années (depuis 2016 en fait) c'est que les violences policières s'attaquent maintenant à des classes supérieures et à des lieux symboliques, comme les universités. Ce n'est pas le premier enseignant-chercheur tabassé pour raisons politiques, je me souviens qu'il y en a eu un pendant les mouvements de 2016. Ce serait bien d'ouvrir les yeux sur cette réalité : les quartiers populaires ont été le lieu d'expérimentation d'une coercition des populations rétives par la violence qui suinte désormais dans d'autres parties, plus "protégées", du champ social.
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par DesolationRow Ven 18 Mai 2018 - 11:42
C'est inqualifiable.
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par LaMaisonQuiRendFou Ven 18 Mai 2018 - 12:21
Zagara a écrit:
LaMaisonQuiRendFou a écrit:
Zagara a écrit:@Jacq : Je trouve limite de parler d'orthographe alors qu'un collègue se fait tabasser jusqu'au sang pour raisons politiques au sein même de l'université. :|

@Zagara : quelle est votre source pour ce document ?

Edit : j'ai trouvé ça https://www.marianne.net/societe/tu-vas-payer-pour-les-etudiants-un-enseignant-de-l-ehess-affirme-avoir-ete-tabasse-par-des
Tu peux trouver le communiqué complet ici : http://iris.ehess.fr/index.php?4007

Je ne vois d'ailleurs pas pourquoi cette question advient : on connaît tous (du moins je l'espère) la manière dont les violences policières s'expriment depuis des années dans les quartiers populaires, puis les mouvements sociaux. Ce qui change depuis quelques mois/années (depuis 2016 en fait) c'est que les violences policières s'attaquent maintenant à des classes supérieures et à des lieux symboliques, comme les universités. Ce n'est pas le premier enseignant-chercheur tabassé pour raisons politiques, je me souviens qu'il y en a eu un pendant les mouvements de 2016. Ce serait bien d'ouvrir les yeux sur cette réalité : les quartiers populaires ont été le lieu d'expérimentation d'une coercition des populations rétives par la violence qui suinte désormais dans d'autres parties, plus "protégées", du champ social.

J'ai vu trop de vidéos dénonçant de prétendues violences policières (qui n'en étaient pas) tourner sur Facebook depuis le début du mouvement pour partager ton approche. C'est pourquoi je fais toujours très attention aux sources. J'ai même vu certains de mes étudiants chercher le contact dans le but de faire des vidéos... J'étais présent, c'est ce que j'ai vu.

Loin de moins l'idée d'approuver les violences policières lorsqu'elles sont avérées, mais la manipulation et le mensonge sont aussi la marque de fabrique de certains extrémistes du mouvement actuel (rappelez-vous l'épisode du blessé grave de Tolbiac).
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par Zagara Ven 18 Mai 2018 - 12:30
Ha donc tu présupposes que je ne suis pas capable de faire un travail basique de vérification des sources. Smile La confiance entre collègues c'est pas mal non plus.
Enfin bon peu importe, ça ne doit pas occulter la réalité, qui est l'extension des violences policières au sein des universités.

En parlant de blessés graves, il y en a eu un à Toulouse pendant l'évacuation de l'université Jean Jaurès. Pour le moment on ne sait pas trop ce qu'il s'est passé (l'IGPN est saisie), mais l'étudiant a été blessé par une grenade policière et a des lésions pulmonaires.

Vous pouvez trouver son témoignage ici (qui au passage contredit la version des policiers) : https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/haute-garonne/toulouse/toulouse-guilhem-etudiant-blesse-explosion-grenade-desencerclement-temoigne-1473779.html


Dernière édition par Zagara le Ven 18 Mai 2018 - 12:36, édité 2 fois
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par Fesseur Pro Ven 18 Mai 2018 - 12:35
Zagara a écrit:Je trouve limite de parler d'orthographe alors qu'un collègue se fait tabasser jusqu'au sang pour raisons politiques au sein même de l'université. :|
+ 1
Faute de frappe aurait été plus approprié dans ce cas là.

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Pourvu que ça dure... professeur
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par LaMaisonQuiRendFou Ven 18 Mai 2018 - 12:38
Zagara a écrit:Ha donc tu présupposes que je ne suis pas capable de faire un travail basique de vérification des sources. Smile La confiance entre collègues c'est pas mal non plus.
Enfin bon peu importe, ça ne doit pas occulter la réalité, qui est l'extension des violences policières au sein des universités.

Désolé, mais mes collègues de SUD-Solidaires, du SNESUP et de la CGT m'ont trop déçu durant ce mouvement, d'où ma méfiance actuelle. Par ailleurs il n'y avait pas de lien avec ton article.
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par Zagara Ven 18 Mai 2018 - 12:43
Tu as raison, j'aurais dû mettre le lien dès le départ.
Mais que penses-tu de cette information ?
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par LaMaisonQuiRendFou Ven 18 Mai 2018 - 13:03
Zagara a écrit:Tu as raison, j'aurais dû mettre le lien dès le départ.
Mais que penses-tu de cette information ?

Si c'est bien comme cela que ça s'est passé, c'est scandaleux. Je vois mal un enseignant-chercheur qui sort de son école attaquer des policiers et mériter la bastonnade... De toute façon cette affaire de l'EHESS n'est pas nette.

Pour en revenir au mouvement, certains présidents d'université ont laissé s'installer un pourrissement. Ils ont également probablement peur des conséquences de violences sur leur avenir professionnel...

Un collègue administratif m'a montré une photo du 1er jour du blocage (je n'étais pas présent) : une table mise en travers de la porte du bâtiment des bureaux des administratifs, et trois chaises dessus... Ordre de la présidence : ne rien faire, surtout ne rien toucher... Y avait-il des piquets de grève sur le campus ? Même pas, il aurait pu enlever les tables et chaises et aller à son bureau, au moins pour prendre des affaires et ressortir, mais non... Il a attendu plusieurs semaines pour cela...

Le plus décevant c'est l'attitude des étudiants : à 90% ils n'en ont rien à foutre. C'est vraiment l'expression qui convient : ni pour, ni contre, juste pas concernés. Le comble de la mobilisation pour certains c'est d'écrire un message sur leur groupe Facebook d'étudiants (dont je fais parti, c'est très pratique) : quel engagement ! Des "vieux" collègues m'ont confirmé n'avoir jamais connu un tel mouvement : à la fois si violent et suscitant en même temps une telle indifférence...

Ce chiffre de 90% d'indifférents (de "rien à foutre") je le calcule par rapport à l'AG qui a mobilisé le plus d'étudiants : environ 10% des inscrits de mon université. J'étais présent et je ne peux même pas vous confirmer qu'il n'y avait que des étudiants de mon université à cette AG...
Sylvain de Saint-Sylvain
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par Sylvain de Saint-Sylvain Ven 18 Mai 2018 - 13:59
e-Wanderer a écrit:C'est marrant, mais le seul exemple que je connaisse de collègue qui fasse sciemment n'importe quoi avec ses étudiants le fait précisément au nom des "pédagogies innovantes".

Ah oui ? Moi j'en connais un qui faisait cours de façon très classique, mais seulement pendant une heure et demi. Parce qu'il arrivait très en retard, nous accordait une pause énorme et nous faisait partir fort en avance.
J'avais aussi un professeur qui nous répartissait en groupes, nous donnait un sujet et des livres, pour préparer des exposés. Ensuite on présentait nos exposés, et on obtenait tous de très bonnes notes (alors que la plupart étaient indigents).
Bref, le grand n'importe quoi et la paresse existent aussi dans le supérieur et prend des formes variées. L'avantage, à Paris 8, c'est qu'on peut choisir ses cours et repérer les professeurs chez qui on n'ira plus jamais.

Tout ça pour ne rien dire, puisque je ne suis pas d'accord avec Tristana : demander la mise en place d'une inspection dans le supérieur (comme s'il n'y avait rien de plus urgent à financer) serait éloigner considérablement la perspective déjà hors système solaire de voir la nôtre disparaître. Parlons-en le jour où les nuisibles auront été mis à l'écart et où les inspecteurs auront tous retrouvé le rôle qui est normalement le leur, et qui se réduit à vérifier qu'on applique bien le programme.
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par LaMaisonQuiRendFou Ven 18 Mai 2018 - 15:48
Sylvain de Saint-Sylvain a écrit:Ah oui ? Moi j'en connais un qui faisait cours de façon très classique, mais seulement pendant une heure et demi. Parce qu'il arrivait très en retard, nous accordait une pause énorme et nous faisait partir fort en avance.
J'avais aussi un professeur qui nous répartissait en groupes, nous donnait un sujet et des livres, pour préparer des exposés. Ensuite on présentait nos exposés, et on obtenait tous de très bonnes notes (alors que la plupart étaient indigents).
Bref, le grand n'importe quoi et la paresse existent aussi dans le supérieur et prend des formes variées. L'avantage, à Paris 8, c'est qu'on peut choisir ses cours et repérer les professeurs chez qui on n'ira plus jamais.

Tout ça pour ne rien dire, puisque je ne suis pas d'accord avec Tristana : demander la mise en place d'une inspection dans le supérieur (comme s'il n'y avait rien de plus urgent à financer) serait éloigner considérablement la perspective déjà hors système solaire de voir la nôtre disparaître. Parlons-en le jour où les nuisibles auront été mis à l'écart et où les inspecteurs auront tous retrouvé le rôle qui est normalement le leur, et qui se réduit à vérifier qu'on applique bien le programme.

Je confirme toutes ces pratiques.

Concernant une supposée inspection du supérieur, je rappelle que l'enseignement c'est peanuts niveau progression de carrière. D'ailleurs chez moi les PR n'en ont strictement rien à faire de l'enseignement (sauf cycles spécifiques type MBA). Par ailleurs, il n'y a pas de programme dans le supérieur (il y a bien de vagues "compétences" à acquérir selon les cours), et cela serait une profonde remise en cause du statut d'enseignant-chercheur (quid de l'indépendance du chercheur si celui-ci doit rendre des comptes sur ses enseignements, il y aurait là un moyen de pression). L'idée de moduler le nombre d'heures de service en termes d'enseignement en fonction de l'activité de recherche m'apparaît être une meilleure idée. Je connais des EC qui ne cherchent plus rien du tout depuis bien longtemps, alors même qu'ils n'ont pas de charge administrative importante (qui justifierait une mise en sommeil de leur activité de recherche). Enfin, l'indépendance des EC est l'un des rares avantages du métier en France, et j'ai d'ailleurs un collègue qui joue tout là-dessus pour inciter des étrangers à venir enseigner en France.
Jacq
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par Jacq Ven 18 Mai 2018 - 19:16
Zagara a écrit:Parcoursup est déjà un échec technique : 270.000 personnes (1/3 des inscrits) vont être sans affectation le 22 mai contre 110.000 avec APB l'année dernière.

http://etudiant.aujourdhui.fr/etudiant/info/parcoursup-les-derniers-ajustements-de-la-plateforme-avant-les-premieres-reponses-le-22-mai.html#xtor=AD-1481423553

Ainsi, selon le ministère de l’enseignement supérieur, environ deux tiers des candidats inscrits sur Parcoursup auront reçu au moins une proposition d’affectation avant le début des épreuves écrites du bac, le 18 juin - ce qui sous-entend qu’environ 270 000 jeunes vont devoir attendre au minimum un mois avant de recevoir un ‘oui’ ou un ‘oui si’ sur l’une de leurs demandes d’orientation. Une situation présentée comme “normale” par le cabinet de la ministre, qui rappelle que Parcoursup est un système “progressif et en continu”, et que “tout ne va pas se jouer le 22 mai”.

@Jacq : Je trouve limite de parler d'orthographe alors qu'un collègue se fait tabasser jusqu'au sang pour raisons politiques au sein même de l'université. :|

Nous n'en sommes plus à une intervention "limite" ou non.
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par Tristana Sam 19 Mai 2018 - 14:19
LaMaisonQuiRendFou a écrit:
Sylvain de Saint-Sylvain a écrit:Ah oui ? Moi j'en connais un qui faisait cours de façon très classique, mais seulement pendant une heure et demi. Parce qu'il arrivait très en retard, nous accordait une pause énorme et nous faisait partir fort en avance.
J'avais aussi un professeur qui nous répartissait en groupes, nous donnait un sujet et des livres, pour préparer des exposés. Ensuite on présentait nos exposés, et on obtenait tous de très bonnes notes (alors que la plupart étaient indigents).
Bref, le grand n'importe quoi et la paresse existent aussi dans le supérieur et prend des formes variées. L'avantage, à Paris 8, c'est qu'on peut choisir ses cours et repérer les professeurs chez qui on n'ira plus jamais.

Tout ça pour ne rien dire, puisque je ne suis pas d'accord avec Tristana : demander la mise en place d'une inspection dans le supérieur (comme s'il n'y avait rien de plus urgent à financer) serait éloigner considérablement la perspective déjà hors système solaire de voir la nôtre disparaître. Parlons-en le jour où les nuisibles auront été mis à l'écart et où les inspecteurs auront tous retrouvé le rôle qui est normalement le leur, et qui se réduit à vérifier qu'on applique bien le programme.

Je confirme toutes ces pratiques.

Concernant une supposée inspection du supérieur, je rappelle que l'enseignement c'est peanuts niveau progression de carrière. D'ailleurs chez moi les PR n'en ont strictement rien à faire de l'enseignement (sauf cycles spécifiques type MBA). Par ailleurs, il n'y a pas de programme dans le supérieur (il y a bien de vagues "compétences" à acquérir selon les cours), et cela serait une profonde remise en cause du statut d'enseignant-chercheur (quid de l'indépendance du chercheur si celui-ci doit rendre des comptes sur ses enseignements, il y aurait là un moyen de pression). L'idée de moduler le nombre d'heures de service en termes d'enseignement en fonction de l'activité de recherche m'apparaît être une meilleure idée. Je connais des EC qui ne cherchent plus rien du tout depuis bien longtemps, alors même qu'ils n'ont pas de charge administrative importante (qui justifierait une mise en sommeil de leur activité de recherche). Enfin, l'indépendance des EC est l'un des rares avantages du métier en France, et j'ai d'ailleurs un collègue qui joue tout là-dessus pour inciter des étrangers à venir enseigner en France.

Mais pourquoi justement l'enseignement ne serait pas considéré comme à valoriser pour une progression de carrière ?
Y'a pas une sorte de hic là-dedans ? Faire de l'enseignement et de la recherche sont quand même deux métiers différents ; on a bien souvent le sentiment qu'il faut penser à "sa carrière", donc faire de la recherche, et puis on sacrifie l'enseignement : tout le monde s'en fout, sauf les étudiants qui subissent de mauvais cours, de mauvaises formations, etc.
J'ai vu des enseignants monter, en formation continue (là où on peut faire tout ce qu'on veut en fait) des formations à base de cours à distance, cours la semaine, le weekend, parce que EUX ça les arrangeait. Sans de demander une seule minute ce qui allait pouvoir arranger les futurs élèves.
L'enseignement, on a l'impression que c'est le caillou dans la chaussure des EC : faut le faire mais ça fait ch*er quand même.
Y'a que moi qui pense que c'est un vrai métier, et que c'est important de le faire bien ?

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par celitian Sam 19 Mai 2018 - 14:34
Jacq a écrit:A priori chez nous pourrait ouvrir une "mention complémentaire" (totalement farfelue d'ailleurs pour notre établissement de je ne sais trop quoi animation sportive) pour des recalés de Parcoursup. Pour ce cas là ce serait peut-être pour les recalés de STAPS. Je ne vois vraiment ce que cela vient faire dans notre établissement.
Dans un lycée proche, des places ont été ajoutées en BTS en alternance pour des étudiants mais en formation initiale donc le début des publics mixtes.
Le rectorat vient de se rendre compte qu'imposer 1/4 de bac pro va empêcher certains bacheliers de rentrer en BTS alors qu'ils ont peu d'autres possibilités (filière spécifique sans iut ou fac) donc on ouvre des places en urgence hors parcours sup.
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par Jacq Sam 19 Mai 2018 - 14:35
Tristana a écrit:
LaMaisonQuiRendFou a écrit:
Sylvain de Saint-Sylvain a écrit:Ah oui ? Moi j'en connais un qui faisait cours de façon très classique, mais seulement pendant une heure et demi. Parce qu'il arrivait très en retard, nous accordait une pause énorme et nous faisait partir fort en avance.
J'avais aussi un professeur qui nous répartissait en groupes, nous donnait un sujet et des livres, pour préparer des exposés. Ensuite on présentait nos exposés, et on obtenait tous de très bonnes notes (alors que la plupart étaient indigents).
Bref, le grand n'importe quoi et la paresse existent aussi dans le supérieur et prend des formes variées. L'avantage, à Paris 8, c'est qu'on peut choisir ses cours et repérer les professeurs chez qui on n'ira plus jamais.

Tout ça pour ne rien dire, puisque je ne suis pas d'accord avec Tristana : demander la mise en place d'une inspection dans le supérieur (comme s'il n'y avait rien de plus urgent à financer) serait éloigner considérablement la perspective déjà hors système solaire de voir la nôtre disparaître. Parlons-en le jour où les nuisibles auront été mis à l'écart et où les inspecteurs auront tous retrouvé le rôle qui est normalement le leur, et qui se réduit à vérifier qu'on applique bien le programme.

Je confirme toutes ces pratiques.

Concernant une supposée inspection du supérieur, je rappelle que l'enseignement c'est peanuts niveau progression de carrière. D'ailleurs chez moi les PR n'en ont strictement rien à faire de l'enseignement (sauf cycles spécifiques type MBA). Par ailleurs, il n'y a pas de programme dans le supérieur (il y a bien de vagues "compétences" à acquérir selon les cours), et cela serait une profonde remise en cause du statut d'enseignant-chercheur (quid de l'indépendance du chercheur si celui-ci doit rendre des comptes sur ses enseignements, il y aurait là un moyen de pression). L'idée de moduler le nombre d'heures de service en termes d'enseignement en fonction de l'activité de recherche m'apparaît être une meilleure idée. Je connais des EC qui ne cherchent plus rien du tout depuis bien longtemps, alors même qu'ils n'ont pas de charge administrative importante (qui justifierait une mise en sommeil de leur activité de recherche). Enfin, l'indépendance des EC est l'un des rares avantages du métier en France, et j'ai d'ailleurs un collègue qui joue tout là-dessus pour inciter des étrangers à venir enseigner en France.

Mais pourquoi justement l'enseignement ne serait pas considéré comme à valoriser pour une progression de carrière ?
Y'a pas une sorte de hic là-dedans ? Faire de l'enseignement et de la recherche sont quand même deux métiers différents ; on a bien souvent le sentiment qu'il faut penser à "sa carrière", donc faire de la recherche, et puis on sacrifie l'enseignement : tout le monde s'en fout, sauf les étudiants qui subissent de mauvais cours, de mauvaises formations, etc.
J'ai vu des enseignants monter, en formation continue (là où on peut faire tout ce qu'on veut en fait) des formations à base de cours à distance, cours la semaine, le weekend, parce que EUX ça les arrangeait. Sans de demander une seule minute ce qui allait pouvoir arranger les futurs élèves.
L'enseignement, on a l'impression que c'est le caillou dans la chaussure des EC : faut le faire mais ça fait ch*er quand même.
Y'a que moi qui pense que c'est un vrai métier, et que c'est important de le faire bien ?

Pourquoi maintenant les cours dans ma faculté se déroulent-ils très souvent jusqu'à 21h alors que nous n'avions jamais terminé après 19h (et de façon fort rare, une heure semaine, en licence) et une fois 20h (prépa Capes-Agreg, un jour dans la semaine seulement) ? On se demande bien ce qui a pu changer pour produire ces emplois du temps à la carte, à la carte pour qui ? Je passe sur la répartition des heures dans l'année qui oblige à construire et construire encore et encore des bâtiments qui sont remplis à craquer une partie de l'année et totalement vides ensuite...  Un bâtiment récent de mon université, construit soit disant pour les étudiants en +4+5 était vide quasiment toute l'année. L'autonomie c'est bien, surtout lorsqu'elle est confiée à des incapables.


Dernière édition par Jacq le Sam 19 Mai 2018 - 15:48, édité 1 fois
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par Jacq Sam 19 Mai 2018 - 15:13
celitian a écrit:
Jacq a écrit:A priori chez nous pourrait ouvrir une "mention complémentaire" (totalement farfelue d'ailleurs pour notre établissement de je ne sais trop quoi animation sportive) pour des recalés de Parcoursup. Pour ce cas là ce serait peut-être pour les recalés de STAPS. Je ne vois vraiment ce que cela vient faire dans notre établissement.
Dans un lycée proche, des places ont été ajoutées en BTS en alternance pour des étudiants mais en formation initiale donc le début des publics mixtes.
Le rectorat vient de se rendre compte qu'imposer 1/4 de bac pro va empêcher certains bacheliers de rentrer en BTS alors qu'ils ont peu d'autres possibilités (filière spécifique sans iut ou fac) donc on ouvre des places en urgence hors parcours sup.

Ils sont clairement en train de s'affoler. Et le mieux c'est de voir l’hypocrisie de la chose : "à la rentrée on va nous dire X % des bacheliers est sans solution". Ben oui, au bout d'un moment il faut être clair : ou on met en place du forme de sélectivité(1) qui consiste à dire à un bachelier qu'il n'a pas sa place en enseignement supérieur (et il y en, entre autre en LP) ou on ne le fait pas !  Ca c'est comme dire "je ne suis ni de droite ni de gauche mais je suis quand même de gauche même si je fais une politique de droite" (voir autre fil à ce sujet). Ben si mon gars, tu es de droite, ben si mon gars tu vas dire que "tu n'as pas ta place dans l'enseignement supérieur car tu n'as pas les capacités", donc tu vas bosser puisque c'est ce à quoi ton bac pro te prépare (oups, pardon : est supposé t'avoir préparé malgré les réformes prises sous Sarko, Chatel et donc Blanquer).  Faut assumer au bout d'un moment ! Le "nouveau monde" n'assume pas du tout ses décisions ! Le "nouveau monde" n'assume rien !

Donc là, ils sont en train de nous préparer (je n'ai rien d'officiel - juste une discussion non officielle avec un membre de la direction) des "mentions complémentaires" qui ne correspondent à rien. Mention en une année ce qui fait qu'ensuite, "dehors", mais ils pourront claironner qu'un bachelier n'a été sans solution après le bac (un an après, par contre, tout le monde s'en fichera, on pourra les mettre à la porte après une année qui ne correspond à rien sur le marché du travail).

Le pire c'est qu'il existe des mentions complémentaires en un an qui correspondent aux bac pro que nous avons dans notre établissement ! Mais non  ! On nous refilerait un "truc" sans aucun rapport avec nos formations et donc avec nos élèves ! Aucun de nos élèves ne postulera sur cette formation complémentaire qui est sans rapport avec nos bac pro, alors que dans les LP voisins, certainement ! Et on nous la collerait à nous ! Et ils vont faire quoi dans les autres LP ? Une mention complémentaire soins de la peau dans un LP industriel ? Nous sommes dans le grand n'importe quoi.

La "sélectivité" c'est de dire à mon Angélique (faux prénom) de bac pro commerce qui a été prise par tirage au sort en fac d'histoire l'année dernière (avec 9 de moyenne en histoire en LP et 9.5 en français !!!!! cherchez la logique) après avoir été logiquement refusée dans tous les BTS : "vous allez travailler" ! Ou "vous allez faire une mention complémentaire en commerce/vente" en une année, mais dans un domaine logique qui vous correspond" ! Ben non, c'était trop simple. Au fait mon Angélique risque de passer en deuxième année puisque, en raison des blocages dans son université par quelques "intellectuels éclairés" qui en sont à leur Xiième première année de toutes les fac, les prof ("éclairés" eux aussi) risquent de mettre 12 à tout le monde. C'est logique, n'est-il point, d'avoir 9 de moyenne en histoire en bac pro (en redoublant, en plus, elle avait réussi à échouer une première fois alors qu'il faut faire très fort pour échouer) et 12 en faculté ?

(1) Je n'utilise pas le terme de sélection car c'est autre chose si l'on pense à ce qui était prévu avant.
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Conflits sociaux étudiants de 2018 - Page 17 Empty Re: Conflits sociaux étudiants de 2018

par LaMaisonQuiRendFou Sam 19 Mai 2018 - 16:03
Tristana a écrit:
LaMaisonQuiRendFou a écrit:
Sylvain de Saint-Sylvain a écrit:Ah oui ? Moi j'en connais un qui faisait cours de façon très classique, mais seulement pendant une heure et demi. Parce qu'il arrivait très en retard, nous accordait une pause énorme et nous faisait partir fort en avance.
J'avais aussi un professeur qui nous répartissait en groupes, nous donnait un sujet et des livres, pour préparer des exposés. Ensuite on présentait nos exposés, et on obtenait tous de très bonnes notes (alors que la plupart étaient indigents).
Bref, le grand n'importe quoi et la paresse existent aussi dans le supérieur et prend des formes variées. L'avantage, à Paris 8, c'est qu'on peut choisir ses cours et repérer les professeurs chez qui on n'ira plus jamais.

Tout ça pour ne rien dire, puisque je ne suis pas d'accord avec Tristana : demander la mise en place d'une inspection dans le supérieur (comme s'il n'y avait rien de plus urgent à financer) serait éloigner considérablement la perspective déjà hors système solaire de voir la nôtre disparaître. Parlons-en le jour où les nuisibles auront été mis à l'écart et où les inspecteurs auront tous retrouvé le rôle qui est normalement le leur, et qui se réduit à vérifier qu'on applique bien le programme.

Je confirme toutes ces pratiques.

Concernant une supposée inspection du supérieur, je rappelle que l'enseignement c'est peanuts niveau progression de carrière. D'ailleurs chez moi les PR n'en ont strictement rien à faire de l'enseignement (sauf cycles spécifiques type MBA). Par ailleurs, il n'y a pas de programme dans le supérieur (il y a bien de vagues "compétences" à acquérir selon les cours), et cela serait une profonde remise en cause du statut d'enseignant-chercheur (quid de l'indépendance du chercheur si celui-ci doit rendre des comptes sur ses enseignements, il y aurait là un moyen de pression). L'idée de moduler le nombre d'heures de service en termes d'enseignement en fonction de l'activité de recherche m'apparaît être une meilleure idée. Je connais des EC qui ne cherchent plus rien du tout depuis bien longtemps, alors même qu'ils n'ont pas de charge administrative importante (qui justifierait une mise en sommeil de leur activité de recherche). Enfin, l'indépendance des EC est l'un des rares avantages du métier en France, et j'ai d'ailleurs un collègue qui joue tout là-dessus pour inciter des étrangers à venir enseigner en France.

Mais pourquoi justement l'enseignement ne serait pas considéré comme à valoriser pour une progression de carrière ?
Y'a pas une sorte de hic là-dedans ? Faire de l'enseignement et de la recherche sont quand même deux métiers différents ; on a bien souvent le sentiment qu'il faut penser à "sa carrière", donc faire de la recherche, et puis on sacrifie l'enseignement : tout le monde s'en fout, sauf les étudiants qui subissent de mauvais cours, de mauvaises formations, etc.
J'ai vu des enseignants monter, en formation continue (là où on peut faire tout ce qu'on veut en fait) des formations à base de cours à distance, cours la semaine, le weekend, parce que EUX ça les arrangeait. Sans de demander une seule minute ce qui allait pouvoir arranger les futurs élèves.
L'enseignement, on a l'impression que c'est le caillou dans la chaussure des EC : faut le faire mais ça fait ch*er quand même.
Y'a que moi qui pense que c'est un vrai métier, et que c'est important de le faire bien ?

Mais je suis d'accord sur ce dernier point, néanmoins la réalité du métier d'enseignant-chercheur c'est que l'enseignement c'est paeanuts niveau progression de carrière.

Le prendre en compte aurait pour conséquece de séparer encore plus les universitaires français du reste du monde... Par exemple, en gestion le marché des enseignants-chercheurs est totalement mondialisé et seules les publications (si possible en anglais dans des revues bien classées) comptent. Même les conférences c'est peanuts...
LaMaisonQuiRendFou
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par LaMaisonQuiRendFou Sam 19 Mai 2018 - 16:08
Jacq a écrit:C'est logique, n'est-il point, d'avoir 9 de moyenne en histoire en bac pro (en redoublant, en plus, elle avait réussi à échouer une première fois alors qu'il faut faire très fort pour échouer) et 12 en faculté ?

Evidemment, c'est le fruit d'une année de travail en fac d'histoire...
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Cath
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Conflits sociaux étudiants de 2018 - Page 17 Empty Re: Conflits sociaux étudiants de 2018

par Cath Sam 19 Mai 2018 - 16:31
Jacq, chez nous, je n'ai entendu parler de rien question MC...
Juste d'un élève de Tle indus éminemment mauvais (selon ses profs) et qui serait accepté dans un DUT pas-tout-à-fait en rapport avec son bac car ce DUT est peu sélectif...
DesolationRow
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par DesolationRow Sam 19 Mai 2018 - 16:34
C'est marrant, mais je ne crois pas un instant que l'enseignement et la recherche soient "deux métiers différents". Chez moi en tout cas, c'est extrêmement lié.
Par ailleurs, j'ai fait un certain nombre de cours ces dernières années dont je me demande bien qui aurait pu les évaluer, et sur quels critères, ça m'aurait vraiment fait bien rire de voir des inspecteurs débarquer dans mes cours sur auteur ou de thème d'agrégation, quelle bonne blague.
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Invité
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par Invité Sam 19 Mai 2018 - 16:35
C'est pourtant simple, il suffit de trouver des inspecteurs en avance sur les chercheurs Razz
Zagara
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Conflits sociaux étudiants de 2018 - Page 17 Empty Re: Conflits sociaux étudiants de 2018

par Zagara Sam 19 Mai 2018 - 16:36
Idée mauvaise et inapplicable de vouloir inspecter dans le supérieur.
Rendash
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par Rendash Sam 19 Mai 2018 - 16:40
DesolationRow a écrit:C'est marrant, mais je ne crois pas un instant que l'enseignement et la recherche soient "deux métiers différents". Chez moi en tout cas, c'est extrêmement lié.
Par ailleurs, j'ai fait un certain nombre de cours ces dernières années dont je me demande bien qui aurait pu les évaluer, et sur quels critères, ça m'aurait vraiment fait bien rire de voir des inspecteurs débarquer dans mes cours sur auteur ou de thème d'agrégation, quelle bonne blague.

T'as fait du numérique et des compétences, au moins ? Des projets ? Du collabocoopératif ? Conflits sociaux étudiants de 2018 - Page 17 1665347707

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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
Rendash
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par Rendash Sam 19 Mai 2018 - 16:41
DesolationRow a écrit:C'est marrant, mais je ne crois pas un instant que l'enseignement et la recherche soient "deux métiers différents". Chez moi en tout cas, c'est extrêmement lié.
Par ailleurs, j'ai fait un certain nombre de cours ces dernières années dont je me demande bien qui aurait pu les évaluer, et sur quels critères, ça m'aurait vraiment fait bien rire de voir des inspecteurs débarquer dans mes cours sur auteur ou de thème d'agrégation, quelle bonne blague.

T'as fait du numérique et des compétences, au moins ? Des projets ? Du collabocoopératif ? Conflits sociaux étudiants de 2018 - Page 17 1665347707

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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
Zagara
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par Zagara Sam 19 Mai 2018 - 16:41
L'inspecteur pourrait regarder les cahiers des étudiants et noter leur tenue. :flower:
Rendash
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Bon génie

Conflits sociaux étudiants de 2018 - Page 17 Empty Re: Conflits sociaux étudiants de 2018

par Rendash Sam 19 Mai 2018 - 16:41
Tamerlan a écrit:C'est pourtant simple, il suffit de trouver des inspecteurs en avance sur les chercheurs Razz

Owi, des zinovan bounce yesyes bounce

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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
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