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- LiliFranceNiveau 5
C'est bien beau de pouvoir rattraper les heures "plus tard" dans l'année mais que se passe-t-il quand l'enseignant n'est pas encore arrivé au terme de ses 384h et qu'il tombe malade "tard dans l'année" et qu'il ne reste plus aucune marge dans l'emploi du temps ou le semestre pour rattraper lesdites heures ? Dans ces cas-là, il est bien obligé d'avoir une décharge, non ? A moins qu'on lui demande de rattraper ses heures l'année suivante ?
Bref, ces histoires de "rattrapage d'heures" peuvent fonctionner pour 1 à 2 semaines d'arrêt, mais à partir de 3-4 semaines d'arrêt (pendant le semestre de 12 semaines), cela commence à être compliqué à replacer... d'autant plus que les arrêts maladie ne sont pas le seul motif d'absence/décalage de cours : un PRAG doit aussi recaser ses heures dès que lui ou un enfant de moins de 16 ans a un rendez-vous médical (et il est compliqué d'avoir un rendez-vous chez un spécialiste pile dans les créneaux sans cours) ou que ses enfants tombent malades... Au final, cela fait énormément d'heures à rattraper et on peut finir le semestre à la limite du burn out !
Bref, ces histoires de "rattrapage d'heures" peuvent fonctionner pour 1 à 2 semaines d'arrêt, mais à partir de 3-4 semaines d'arrêt (pendant le semestre de 12 semaines), cela commence à être compliqué à replacer... d'autant plus que les arrêts maladie ne sont pas le seul motif d'absence/décalage de cours : un PRAG doit aussi recaser ses heures dès que lui ou un enfant de moins de 16 ans a un rendez-vous médical (et il est compliqué d'avoir un rendez-vous chez un spécialiste pile dans les créneaux sans cours) ou que ses enfants tombent malades... Au final, cela fait énormément d'heures à rattraper et on peut finir le semestre à la limite du burn out !
- epekeina.tes.ousiasModérateur
LiliFrance a écrit:C'est bien beau de pouvoir rattraper les heures "plus tard" dans l'année mais que se passe-t-il quand l'enseignant n'est pas encore arrivé au terme de ses 384h et qu'il tombe malade "tard dans l'année" et qu'il ne reste plus aucune marge dans l'emploi du temps ou le semestre pour rattraper lesdites heures ? Dans ces cas-là, il est bien obligé d'avoir une décharge, non ? A moins qu'on lui demande de rattraper ses heures l'année suivante ?
Bref, ces histoires de "rattrapage d'heures" peuvent fonctionner pour 1 à 2 semaines d'arrêt, mais à partir de 3-4 semaines d'arrêt (pendant le semestre de 12 semaines), cela commence à être compliqué à replacer... d'autant plus que les arrêts maladie ne sont pas le seul motif d'absence/décalage de cours : un PRAG doit aussi recaser ses heures dès que lui ou un enfant de moins de 16 ans a un rendez-vous médical (et il est compliqué d'avoir un rendez-vous chez un spécialiste pile dans les créneaux sans cours) ou que ses enfants tombent malades... Au final, cela fait énormément d'heures à rattraper et on peut finir le semestre à la limite du burn out !
Non, mais c'est illégal : arrêt pour maladie = service inscrit réputé fait. Truquer le service en ne déclarant pas l'emploi du temps prévu à l'EdT (qu'il faut se le faire envoyer par mail sur la message pro) est également illégal.
- joebar69Fidèle du forum
- miscNiveau 5
LiliFrance a écrit:C'est bien beau de pouvoir rattraper les heures "plus tard" dans l'année mais que se passe-t-il quand l'enseignant n'est pas encore arrivé au terme de ses 384h et qu'il tombe malade "tard dans l'année" et qu'il ne reste plus aucune marge dans l'emploi du temps ou le semestre pour rattraper lesdites heures ? Dans ces cas-là, il est bien obligé d'avoir une décharge, non ? A moins qu'on lui demande de rattraper ses heures l'année suivante ?
Bref, ces histoires de "rattrapage d'heures" peuvent fonctionner pour 1 à 2 semaines d'arrêt, mais à partir de 3-4 semaines d'arrêt (pendant le semestre de 12 semaines), cela commence à être compliqué à replacer... d'autant plus que les arrêts maladie ne sont pas le seul motif d'absence/décalage de cours : un PRAG doit aussi recaser ses heures dès que lui ou un enfant de moins de 16 ans a un rendez-vous médical (et il est compliqué d'avoir un rendez-vous chez un spécialiste pile dans les créneaux sans cours) ou que ses enfants tombent malades... Au final, cela fait énormément d'heures à rattraper et on peut finir le semestre à la limite du burn out !
Les deux points évoqués sont différents :
1)Absolument rien n'oblige à rattraper une absence (sauf cas du sous-service).
-si les heures d'absence ont lieu avant la 384ème heure, les heures d'absence sont réputées effectuées.
-si les heures d'absence ont lieu après la 384ème heure, les heures d'absence ne sont pas réputées effectuées (elles disparaissent de l'EDT et, si l'on veut être rémunéré pour celles-ci, on doit les rattraper, ce qui parfaitement scandaleux mais c'est la loi).
2)Nous n'avons pas de jours de congés pour enfant malade. Nous disposons de 5 jours d'autorisation d'absence. Les heures de ces journées ne seront pas réputées effectuées en cas d'absence et elles doivent donc être rattrapées en cas de sous-service. Là encore, une belle escroquerie de la part de l'université.
- ZetitcheurHabitué du forum
Sans parler des heures manquées pour cause de décès d'un parent (père / mère) : soit-disant 3 jours dans mon établissement, dont il faut dans les faits rattraper les heures. Donc on n'a droit à rien. On m'a conseillé, lors du décès de mon père, de demander un arrêt à mon médecin... A ma question naïve concernant un éventuel sous-service en fin d'année, il fut répondu que dans ce cas une partie de ma prime d'Enseignement Supérieur ne serait pas versée. Tout cela suite au décès d'un ascendant, avec tout ce qu'il implique pour l'enseignant concerné. Pour mon mari, mon père n'était "que" son beau-père et pourtant il a pu bénéficier d'un vrai congé. Et ma soeur avait réussi à cumuler des journée 'parent malade' + décès.misc a écrit:LiliFrance a écrit:C'est bien beau de pouvoir rattraper les heures "plus tard" dans l'année mais que se passe-t-il quand l'enseignant n'est pas encore arrivé au terme de ses 384h et qu'il tombe malade "tard dans l'année" et qu'il ne reste plus aucune marge dans l'emploi du temps ou le semestre pour rattraper lesdites heures ? Dans ces cas-là, il est bien obligé d'avoir une décharge, non ? A moins qu'on lui demande de rattraper ses heures l'année suivante ?
Bref, ces histoires de "rattrapage d'heures" peuvent fonctionner pour 1 à 2 semaines d'arrêt, mais à partir de 3-4 semaines d'arrêt (pendant le semestre de 12 semaines), cela commence à être compliqué à replacer... d'autant plus que les arrêts maladie ne sont pas le seul motif d'absence/décalage de cours : un PRAG doit aussi recaser ses heures dès que lui ou un enfant de moins de 16 ans a un rendez-vous médical (et il est compliqué d'avoir un rendez-vous chez un spécialiste pile dans les créneaux sans cours) ou que ses enfants tombent malades... Au final, cela fait énormément d'heures à rattraper et on peut finir le semestre à la limite du burn out !
Les deux points évoqués sont différents :
1)Absolument rien n'oblige à rattraper une absence (sauf cas du sous-service).
-si les heures d'absence ont lieu avant la 384ème heure, les heures d'absence sont réputées effectuées.
-si les heures d'absence ont lieu après la 384ème heure, les heures d'absence ne sont pas réputées effectuées (elles disparaissent de l'EDT et, si l'on veut être rémunéré pour celles-ci, on doit les rattraper, ce qui parfaitement scandaleux mais c'est la loi).
2)Nous n'avons pas de jours de congés pour enfant malade. Nous disposons de 5 jours d'autorisation d'absence. Les heures de ces journées ne seront pas réputées effectuées en cas d'absence et elles doivent donc être rattrapées en cas de sous-service. Là encore, une belle escroquerie de la part de l'université.
Pour moi que dalle. Lamentable.
- KorémuseNiveau 8
epekeina.tes.ousias a écrit:LiliFrance a écrit:C'est bien beau de pouvoir rattraper les heures "plus tard" dans l'année mais que se passe-t-il quand l'enseignant n'est pas encore arrivé au terme de ses 384h et qu'il tombe malade "tard dans l'année" et qu'il ne reste plus aucune marge dans l'emploi du temps ou le semestre pour rattraper lesdites heures ? Dans ces cas-là, il est bien obligé d'avoir une décharge, non ? A moins qu'on lui demande de rattraper ses heures l'année suivante ?
Bref, ces histoires de "rattrapage d'heures" peuvent fonctionner pour 1 à 2 semaines d'arrêt, mais à partir de 3-4 semaines d'arrêt (pendant le semestre de 12 semaines), cela commence à être compliqué à replacer... d'autant plus que les arrêts maladie ne sont pas le seul motif d'absence/décalage de cours : un PRAG doit aussi recaser ses heures dès que lui ou un enfant de moins de 16 ans a un rendez-vous médical (et il est compliqué d'avoir un rendez-vous chez un spécialiste pile dans les créneaux sans cours) ou que ses enfants tombent malades... Au final, cela fait énormément d'heures à rattraper et on peut finir le semestre à la limite du burn out !
Non, mais c'est illégal : arrêt pour maladie = service inscrit réputé fait. Truquer le service en ne déclarant pas l'emploi du temps prévu à l'EdT (qu'il faut se le faire envoyer par mail sur la message pro) est également illégal.
Pourtant chez nous, bien que ce soit illégal, les heures manquées dès annoncées à l'administration disparaissent de l'emploi du temps prévu à l' EDT (consultable en temps réel par l'administration, les étudiants et enseignants) et sont reportées sur un autre créneau , semaine 13 ou autre. Elles ne sont en aucun cas "réputées faites". Et le discours général est toujours : "Vous devez rattraper les heures non faites" sous peine de sous-service et par crainte d'un recours au T.A par les étudiants à qui l'ont "doit" ces heures de cours.
De fait, la semaine 13 est souvent une semaine ( jadis nommée semaine"blanche" pour permettre les révisions) "noire" de cours pour les étudiants.
- joebar69Fidèle du forum
Korémuse a écrit: ... Et le discours général est toujours : "Vous devez rattraper les heures non faites" sous peine de sous-service et par crainte d'un recours au T.A par les étudiants à qui l'ont "doit" ces heures de cours ...
Pour ce passage, il y a souvent confusion entre les heures "dues" aux étudiant.e.s et celui-celle qui les réalisent.
En cas d'absence(s) réglementaire(s) de l'enseignant.e, rien n'oblige celui-celle-ci à rattraper les heures d'enseignement qu'il-elle n'a pas pu assurer.
A la charge du-de la responsable de la formation de lui trouver un.e enseignant.e de substitution (titulaire/vacataire/contractuel.le/monit.eur.rice, ...) si son désir est que les heures "dues" soient assurées.
Personnellement, sur les quelques arrêts (courts) que j'ai eu, en tant que PRAG, j'ai toujours refusé de "rattraper" ces heures "dues", au risque de surcharger mon Edt, voire celui des étudiant.e.s.
Je n'ose imaginer la situation sur un arrêt long.
- M.@Niveau 5
Korémuse a écrit:epekeina.tes.ousias a écrit:LiliFrance a écrit:C'est bien beau de pouvoir rattraper les heures "plus tard" dans l'année mais que se passe-t-il quand l'enseignant n'est pas encore arrivé au terme de ses 384h et qu'il tombe malade "tard dans l'année" et qu'il ne reste plus aucune marge dans l'emploi du temps ou le semestre pour rattraper lesdites heures ? Dans ces cas-là, il est bien obligé d'avoir une décharge, non ? A moins qu'on lui demande de rattraper ses heures l'année suivante ?
Bref, ces histoires de "rattrapage d'heures" peuvent fonctionner pour 1 à 2 semaines d'arrêt, mais à partir de 3-4 semaines d'arrêt (pendant le semestre de 12 semaines), cela commence à être compliqué à replacer... d'autant plus que les arrêts maladie ne sont pas le seul motif d'absence/décalage de cours : un PRAG doit aussi recaser ses heures dès que lui ou un enfant de moins de 16 ans a un rendez-vous médical (et il est compliqué d'avoir un rendez-vous chez un spécialiste pile dans les créneaux sans cours) ou que ses enfants tombent malades... Au final, cela fait énormément d'heures à rattraper et on peut finir le semestre à la limite du burn out !
Non, mais c'est illégal : arrêt pour maladie = service inscrit réputé fait. Truquer le service en ne déclarant pas l'emploi du temps prévu à l'EdT (qu'il faut se le faire envoyer par mail sur la message pro) est également illégal.
Pourtant chez nous, bien que ce soit illégal, les heures manquées dès annoncées à l'administration disparaissent de l'emploi du temps prévu à l' EDT (consultable en temps réel par l'administration, les étudiants et enseignants) et sont reportées sur un autre créneau , semaine 13 ou autre. Elles ne sont en aucun cas "réputées faites". Et le discours général est toujours : "Vous devez rattraper les heures non faites" sous peine de sous-service et par crainte d'un recours au T.A par les étudiants à qui l'ont "doit" ces heures de cours.
De fait, la semaine 13 est souvent une semaine ( jadis nommée semaine"blanche" pour permettre les révisions) "noire" de cours pour les étudiants.
Chez nous il y a un recalcul du service en cas d’arrêt maladie. Ce qui entraine que l'on doit moins de 384 h dans ce cas là. Les heures sont alors rattrapées pour que les étudiants aient les cours mais c'est payé en heures supplémentaires.
- epekeina.tes.ousiasModérateur
M.@ a écrit:Chez nous il y a un recalcul du service en cas d’arrêt maladie. Ce qui entraine que l'on doit moins de 384 h dans ce cas là. Les heures sont alors rattrapées pour que les étudiants aient les cours mais c'est payé en heures supplémentaires.
Là, d'accord, ça, c'est la règle.
Sinon, on connaît “l'explication” : les facs sont financièrement étranglées, alors…………
- LiliFranceNiveau 5
misc a écrit:2)Nous n'avons pas de jours de congés pour enfant malade. Nous disposons de 5 jours d'autorisation d'absence. Les heures de ces journées ne seront pas réputées effectuées en cas d'absence et elles doivent donc être rattrapées en cas de sous-service. Là encore, une belle escroquerie de la part de l'université.
Un collègue MCF m'a dit avoir droit à des jours "enfants malades" sans rattrapage... Est-ce possible que ce congé soit accordé aux enseignants-chercheurs et pas aux enseignants du second degré ?
Ici [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] il est pourtant bien mentionné que tout agent public a droit à des autorisations d'absence rémunérées pour soigner son enfant de moins de 16 ans...
- joebar69Fidèle du forum
LiliFrance a écrit:misc a écrit:2)Nous n'avons pas de jours de congés pour enfant malade. Nous disposons de 5 jours d'autorisation d'absence. Les heures de ces journées ne seront pas réputées effectuées en cas d'absence et elles doivent donc être rattrapées en cas de sous-service. Là encore, une belle escroquerie de la part de l'université.
Un collègue MCF m'a dit avoir droit à des jours "enfants malades" sans rattrapage... Est-ce possible que ce congé soit accordé aux enseignants-chercheurs et pas aux enseignants du second degré ?
Ici [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] il est pourtant bien mentionné que tout agent public a droit à des autorisations d'absence rémunérées pour soigner son enfant de moins de 16 ans...
Pour la réponse à la question graissée : Non, il y a équité pour les deux corps.
Il y a 2 ans, ma collègue PRAG, a eu du mal à faire comprendre cela à la direction de mon École.
Elle s'est retournée vers son syndicat qui a contacté directement le service RH de l'U. de rattachement.
Affaire réglée (absence autorisée, sans obligation de rattrapage (ou alors payée en H.C.), ni retenue salariale).
PS : Pour éviter toute dérive et manipulation de mon TDS, à mon insu, je réalise mon TDS prévisionnel en début d'année universitaire, que je fais valider/signer par la direction puis que j'adresse au service RH.
- marieleblancNiveau 1
Bonjour,
Si vous avez un arrêt de travail (ou si vous demandez un congé paternité ou toute autre réduction de service légalement autorisée) votre service minimum est recalculé sur la base des 384 moins le nombre d'heures que vous autorise l'arrêt. Si vous faites plus d'heures que ce nouveau calcul à la fin de l'année ce seront des heures sup.
Dans certaines université l'usage veut que l'on rattrape ses heures mais ce n'est pas obligatoire (juste un service que vous rendez à vos étudiants) et si vous choisissez de faire valoir vos droits à l'arrêt elles devraient alors être payées en plus.
En espérant avoir été claire
Si vous avez un arrêt de travail (ou si vous demandez un congé paternité ou toute autre réduction de service légalement autorisée) votre service minimum est recalculé sur la base des 384 moins le nombre d'heures que vous autorise l'arrêt. Si vous faites plus d'heures que ce nouveau calcul à la fin de l'année ce seront des heures sup.
Dans certaines université l'usage veut que l'on rattrape ses heures mais ce n'est pas obligatoire (juste un service que vous rendez à vos étudiants) et si vous choisissez de faire valoir vos droits à l'arrêt elles devraient alors être payées en plus.
En espérant avoir été claire
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