- LouisBarthasExpert
Je n'ai pas trouvé de sujet spécifique pour ce type d'ouvrages, alors j'en crée un !
Saul Leiter (1923, Pittsburgh - 2013, New-York), est considéré comme un des pionniers de la photographie couleur.
Fils de rabbin, il fit des études théologiques jusqu'au début des années 40 et eut des relations difficiles avec son père qui n'accepta jamais que son fils embrasse une carrière artistique.
Il était également peintre mais fut cependant plus réputé pour ses photographies de mode, notamment pour le célèbre magazine Harper's Bazaar.
Photographe des rues de New York, son but n'est pas d'illustrer la vie citadine, mais de rechercher les instants et les scènes fugaces. Il travaille des cadrages originaux en utilisant des vides (noirs) dans ses images. La succession des plans y superpose différentes histoires génératrices de mystère. Il aime le flou — il joue de la mise au point —, la buée et l'anonymat des passants :
« Il me semble que des choses mystérieuses peuvent prendre place dans des lieux familiers. »
(Saul Leiter)
Saul Leiter (1923, Pittsburgh - 2013, New-York), est considéré comme un des pionniers de la photographie couleur.
Fils de rabbin, il fit des études théologiques jusqu'au début des années 40 et eut des relations difficiles avec son père qui n'accepta jamais que son fils embrasse une carrière artistique.
Il était également peintre mais fut cependant plus réputé pour ses photographies de mode, notamment pour le célèbre magazine Harper's Bazaar.
Photographe des rues de New York, son but n'est pas d'illustrer la vie citadine, mais de rechercher les instants et les scènes fugaces. Il travaille des cadrages originaux en utilisant des vides (noirs) dans ses images. La succession des plans y superpose différentes histoires génératrices de mystère. Il aime le flou — il joue de la mise au point —, la buée et l'anonymat des passants :
« Il me semble que des choses mystérieuses peuvent prendre place dans des lieux familiers. »
(Saul Leiter)
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Chaque génération, sans doute, se croit vouée à refaire le monde. La mienne sait pourtant qu’elle ne le refera pas. Mais sa tâche est peut-être plus grande. Elle consiste à empêcher que le monde ne se défasse. - Albert Camus
Aller apprendre l'ignorance à l'école, c'est une histoire qui ne s'invente pas ! - Alexandre Vialatte
À quels enfants allons-nous laisser le monde ? - Jaime Semprun
Comme si, tous ceux qui n'approuvent pas les nouveaux abus étaient évidemment partisans des anciens. - Edmund Burke
Versaillais de droite et Versaillais de gauche doivent être égaux devant la haine du peuple. - Manifeste des proscrits de la Commune
- LouisBarthasExpert
La Grande Terreur en URSS 1937-1938
Tomasz Kizny, Dominique Roynette (Les Éditions Noir sur Blanc, 2013)
Alekseï Grigorievitch Jelitkov
Russe, né en 1890 dans le village de Demkino.
Études élémentaires. Quitte le VKP(b) en 1921 en signe de désaccord avec la Nouvelle politique économique (NEP) du parti.
Serrurier dans les ateliers du métro moscovite.
Domicilié à Moscou, rue Sadovaïa-Tchernogriazskaïa 3, app. 41.
Arrêté le 8 juillet 1937
Condamné à mort le 31 octobre 1937
Exécuté le jour suivant
Réhabilité en 1957
« Mon amour le plus cher. Je ne sais pas si cette lettre te parviendra, mais je sens que je t'écris pour la dernière fois. Tu te rappelles, nous en avons parlé et admis que, chez nous, on n'arrêtait pas les gens sans raison, sans qu'ils aient commis de faute. Si l'on arrêtait un homme, cela signifiait qu'il y avait quelque chose (contre lui). Visiblement, il y a quelque chose contre moi, mais je ne sais pas quoi. Tout ce que je sais, tu le sais aussi car notre vie était inséparable et harmonieuse. »
Sofia Antonova-Ovseïenko
Arrêtée le 14 octobre 1937
Condamnée à mort avec son mari le 8 février 1938
Exécutée le même jour, deux jours avant son mari
Tomasz Kizny, Dominique Roynette (Les Éditions Noir sur Blanc, 2013)
Alekseï Grigorievitch Jelitkov
Russe, né en 1890 dans le village de Demkino.
Études élémentaires. Quitte le VKP(b) en 1921 en signe de désaccord avec la Nouvelle politique économique (NEP) du parti.
Serrurier dans les ateliers du métro moscovite.
Domicilié à Moscou, rue Sadovaïa-Tchernogriazskaïa 3, app. 41.
Arrêté le 8 juillet 1937
Condamné à mort le 31 octobre 1937
Exécuté le jour suivant
Réhabilité en 1957
« Mon amour le plus cher. Je ne sais pas si cette lettre te parviendra, mais je sens que je t'écris pour la dernière fois. Tu te rappelles, nous en avons parlé et admis que, chez nous, on n'arrêtait pas les gens sans raison, sans qu'ils aient commis de faute. Si l'on arrêtait un homme, cela signifiait qu'il y avait quelque chose (contre lui). Visiblement, il y a quelque chose contre moi, mais je ne sais pas quoi. Tout ce que je sais, tu le sais aussi car notre vie était inséparable et harmonieuse. »
Sofia Antonova-Ovseïenko
Arrêtée le 14 octobre 1937
Condamnée à mort avec son mari le 8 février 1938
Exécutée le même jour, deux jours avant son mari
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Chaque génération, sans doute, se croit vouée à refaire le monde. La mienne sait pourtant qu’elle ne le refera pas. Mais sa tâche est peut-être plus grande. Elle consiste à empêcher que le monde ne se défasse. - Albert Camus
Aller apprendre l'ignorance à l'école, c'est une histoire qui ne s'invente pas ! - Alexandre Vialatte
À quels enfants allons-nous laisser le monde ? - Jaime Semprun
Comme si, tous ceux qui n'approuvent pas les nouveaux abus étaient évidemment partisans des anciens. - Edmund Burke
Versaillais de droite et Versaillais de gauche doivent être égaux devant la haine du peuple. - Manifeste des proscrits de la Commune
- NadejdaGrand sage
L'autre somme de Tomasz Kizny, Mémoires du Goulag, est tout aussi bouleversante.
- LouisBarthasExpert
Watabe Yukichi, A Criminal Investigation (Éditions Xavier Barral et Le Bal)
Watabe Yukichi A CRIMINAL INVESTIGATION
Rémi Coignet a écrit:14 janvier 1958. Lac Sembako, préfecture d’Ibaraki, Japon. Un cadavre défiguré, rongé à l’acide et émasculé est découvert. Malgré ces mutilations visant à le rendre méconnaissable, l’Identité judiciaire parvient à déterminer qu’il s’agit du corps de Sato Tadashi, un travailleur journalier. La police de Tokyo dépêche deux inspecteurs en renfort des équipes locales. À titre exceptionnel, le photographe Watabe Yukichi est autorisé à suivre l’enquête. Les photos qu’il ramène, sont quasi cinématographiques, et le livre dans lequel on les découvre à plus de 50 ans de distance les met en scène avec brio. En adéquation avec le sujet, les images semblent des photogrammes sortis d’un film noir. Watabe est grandement aidé par son personnage principal, l’un des deux inspecteurs. D’une beauté virile saisissante, il a le look de l’emploi : imper mastic à la Bogart, casquette anglaise écrasée sur la tête et clope au bec. Dans un registre et un style différent, A Criminal Investigation évoque le Country Doctor (1948) de Eugene Smith. Ici comme là, des anonymes sont transmués en acteurs de leur vie. Si Smith était Frank Capra, Watabe serait John Huston.
Watabe Yukichi A CRIMINAL INVESTIGATION
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Chaque génération, sans doute, se croit vouée à refaire le monde. La mienne sait pourtant qu’elle ne le refera pas. Mais sa tâche est peut-être plus grande. Elle consiste à empêcher que le monde ne se défasse. - Albert Camus
Aller apprendre l'ignorance à l'école, c'est une histoire qui ne s'invente pas ! - Alexandre Vialatte
À quels enfants allons-nous laisser le monde ? - Jaime Semprun
Comme si, tous ceux qui n'approuvent pas les nouveaux abus étaient évidemment partisans des anciens. - Edmund Burke
Versaillais de droite et Versaillais de gauche doivent être égaux devant la haine du peuple. - Manifeste des proscrits de la Commune
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