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- kalintaNiveau 1
Delia a écrit:Renseigne-toi avant de critiquer. C'est un professeur qui fait son cours de latin sans prononcer un mot de français et qui en trois ans amène des débutants au niveau de la licence. A l'Université de Pau.
J'ai lu l'article sur ATC, cependant le lien qui y figure mène à une page qui n'existe plus sur le site de l'université de Pau, de ce fait nous sommes redirigés vers la page d'accueil. Avez-vous un lien d'actualité? Je ne connaissais pas Claude Fiévet je suis intéressé par son manuel.
Merci.
- DeliaEsprit éclairé
Ave, collega !
En patrouillant sur le Net, j''ai trouvé ceci :
sur la page via-neolatina
http://www.via-neolatina.fr/mbFiles/documents/prochytae-acroasis.pdf
(Je n'arrive pas à copier/coller tous les liens mais ils s'ouvrent bien sur la page de via neo-latina. Vous y trouverez des documents pdf.
Vale !
En patrouillant sur le Net, j''ai trouvé ceci :
sur la page via-neolatina
http://www.via-neolatina.fr/mbFiles/documents/prochytae-acroasis.pdf
(Je n'arrive pas à copier/coller tous les liens mais ils s'ouvrent bien sur la page de via neo-latina. Vous y trouverez des documents pdf.
Vale !
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Un vieillard qui meurt, c'est une bibliothèque qui brûle.
Amadou Hampaté Ba
- kalintaNiveau 1
Delia a écrit:Ave, collega !
En patrouillant sur le Net, j''ai trouvé ceci
Un grand merci! Cette méthode me fait d'ailleurs penser à l'ouvrage (il y en a deux d'ailleurs) Lingua Latina per se Illustrata du regretté Hans Ørberg. C'est une démarche très intéressante.
PS: Je suis un futur collègue, seulement étudiant pour le moment. Mais j'aime à fréquenter le forum.
- DesolationRowEmpereur
C'est très intéressant, mais effectivement c'est à peu près à l'opposé de la manière dont je conçois et pratique l'enseignement du latin
- henrietteMédiateur
Omnibus viis Romam pervenitur
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- LeodaganFidèle du forum
Ne pas caricaturer: la fin de ces méthdes n'est pas de discuter en latin pour communiquer, mais d'acquérir le vocabulaire et de comprendre les textes sans dictionnaire ou presque, même s'il s'agit de latin classique. La méthode Orberg donne de TRES bons résultats (si je compare 3 années sans et trois années avec cette méthode).
- A reboursEsprit éclairé
yellosub a écrit:Tu n'es pas toute seule AsarteLilith ! Quand j'entends cela de la part des élèves, je simule une crise cardiaque et ça les fait bien rire. Bon, de la part des collègues, j'entends bien pire en général...
Je réagis de la même manière avec les élèves !
Avec les collègues, c'est souvent plus tendu, en particulier cette année à cause de la DGH, il paraît que le latin vole des heures à des projets plus utiles pour des élèves en difficulté... Le prof de latin est personna non grata, et par principe il a tous les défauts...
- User14996Niveau 10
Quelqu'un aurait le manuel de Fiévet ? Je ne parviens pas à le trouver...
- kalintaNiveau 1
A rebours a écrit:yellosub a écrit:Tu n'es pas toute seule AsarteLilith ! Quand j'entends cela de la part des élèves, je simule une crise cardiaque et ça les fait bien rire. Bon, de la part des collègues, j'entends bien pire en général...
Je réagis de la même manière avec les élèves !
Avec les collègues, c'est souvent plus tendu, en particulier cette année à cause de la DGH, il paraît que le latin vole des heures à des projets plus utiles pour des élèves en difficulté... Le prof de latin est personna non grata, et par principe il a tous les défauts...
Sincèrement en tant qu'étudiant de LC, lire vos expériences m'angoisse assez. Je me donne à fond dans ce que j'aime, mais je n'ai pas réellement envie d'être dénigré sous prétexte que j'ai fait le choix d'enseigner le latin...
- A reboursEsprit éclairé
Rassure-toi kalinta, avec les élèves rien de tel, la plupart aiment le latin et se sentent bien dans nos cours ! Et puis, il reste des collègues qui apprécient aussi le latin et le grec !
- AphrodissiaMonarque
Je dois dire que depuis 20 ans que je suis professeur, aucun collègue n'a jamais remis en cause mes heures de latin — en tout cas pas devant moi. Au contraire, au moment de la réforme du collège, les collègues se sont beaucoup inquiétés de l'éventuelle disparition de l'option et beaucoup me disent leur attachement à cette langue, leur curiosité face à elle ou leur regret d'avoir refusé d'en faire ou de ne pas avoir persévéré lorsqu'ils étaient eux-mêmes étudiants.
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Hominis mens discendo alitur et cogitando. (Cicéron)
Et puis les steaks ? Ça se rate toujours comme la tragédie. Mais à des degrés différents. (M. Duras)
- SteredDoyen
Le latin est très défendu par mes collègues, tout comme le grec. Des collègues d'HG ont même accepté de faire un EPI avec moi l'an passé juste pour empêcher mon CDE de supprimer les LCA ("pas d'EPI, pas d'enseignement de complément" Grrr).
Quand je présente l'option et qu'un 6e me dit que c'est une langue morte, je fais semblant d'être outrée et lui demande si j'ai une tête à enseigner un cadavre.
Quelques collègues ont dû dire langue morte une fois, ils ne se risquent pas à le refaire
Quand je présente l'option et qu'un 6e me dit que c'est une langue morte, je fais semblant d'être outrée et lui demande si j'ai une tête à enseigner un cadavre.
Quelques collègues ont dû dire langue morte une fois, ils ne se risquent pas à le refaire
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"Il nous faut arracher la joie aux jours qui filent." Maïakovski
- LefterisEsprit sacré
kalinta a écrit:
Sincèrement en tant qu'étudiant de LC, lire vos expériences m'angoisse assez. Je me donne à fond dans ce que j'aime, mais je n'ai pas réellement envie d'être dénigré sous prétexte que j'ai fait le choix d'enseigner le latin...
En fait, c'est pile ou face. Il y a des établissements où c'est un feu nourri contre les langues anciennes, et ouvertement : en réunions plénières, en CA etc., et même en présence de l'enseignant.Pas d'hostilité chez moi, du moins affichée, mais des collègues d'autres établissement sont parfois littéralement agressés, souvent par des ventilateurs faiseurs de "projets" pour être bien vus. Avec les élèves, idem : il y a des fournées très bien, d'autres où ils font bien sentir que les parents les ont inscrits d'office, et ça se gâte dès qu'on fait de la langue. Quoiqu'il en soit, la dégringolade est fulgurante ; jusqu'à il y a six ans, nous avions un total allant jusqu'à 19 heures de LA pour 4 classes par niveau, avec selon les années un dédoublement si nécessaire ( 2 classes de latin par niveau, une classe de grec). Ca a fondu peu à peu avec des DHG en baisse, jusqu'à la quasi disparition voulue par NVB . Après avoir dégringolé à 5 heures de latin, on "remonte" à 6 heures, et encore on tape dans la marge puisqu'elle est de nouveau en baisse.A rebours a écrit:Rassure-toi kalinta, avec les élèves rien de tel, la plupart aiment le latin et se sentent bien dans nos cours ! Et puis, il reste des collègues qui apprécient aussi le latin et le grec !
Je te laisserais volontiers ma place, si c'était une charge transmissible...
Pour ma part je ne m'énerve pas, sinon après ils le font exprès. Mais il m'arrive d'être acide et que ce soit devant les élèves où les parents, je dis calmement que cette appellation relève de la "bistrologie", des idées reçues, et que ça ne permet pas, scientifiquement, de distinguer une langue présente dans la quasi-totalité des langues européennes, même non latines, et une langue vraiment disparue totalement.Stered a écrit:Quand je présente l'option et qu'un 6e me dit que c'est une langue morte, je fais semblant d'être outrée et lui demande si j'ai une tête à enseigner un cadavre
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- DeliaEsprit éclairé
« Elle n'est pas morte, puisqu'elle s'enseigne encore ! »
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Amadou Hampaté Ba
- kalintaNiveau 1
Lefteris a écrit:
En fait, c'est pile ou face. Il y a des établissements où c'est un feu nourri contre les langues anciennes, et ouvertement : en réunions plénières, en CA etc., et même en présence de l'enseignant.Pas d'hostilité chez moi, du moins affichée, mais des collègues d'autres établissement sont parfois littéralement agressés, souvent par des ventilateurs faiseurs de "projets" pour être bien vus. Avec les élèves, idem : il y a des fournées très bien, d'autres où ils font bien sentir que les parents les ont inscrits d'office, et ça se gâte dès qu'on fait de la langue. Quoiqu'il en soit, la dégringolade est fulgurante ; jusqu'à il y a six ans, nous avions un total allant jusqu'à 19 heures de LA pour 4 classes par niveau, avec selon les années un dédoublement si nécessaire ( 2 classes de latin par niveau, une classe de grec). Ca a fondu peu à peu avec des DHG en baisse, jusqu'à la quasi disparition voulue par NVB . Après avoir dégringolé à 5 heures de latin, on "remonte" à 6 heures, et encore on tape dans la marge puisqu'elle est de nouveau en baisse.
Je te laisserais volontiers ma place, si c'était une charge transmissible...
Voilà c'est ce genre d'expérience qui m'angoisse au plus haut point. Je suis un ancien ingénieur informatique, certes encore assez jeune, j'ai 28 ans et je me redirige vers les lettres classiques, car elles me passionnent. Je sais bien que parfois gérer les élèves n'est pas chose facile, j'ai moi-même été jeune évidemment. Cependant je ne veux pas avoir la boule au ventre en allant travailler du fait des élèves, MAIS aussi des collègues qui potentiellement s'amusent à m'agresser sur un plan psychologique. J'aime transmettre mon savoir, mais je ne veux pas forcément en souffrir, j'ai déjà bien trop subi dans ma vie. Peut-être ne suis-je tout simplement pas fait pour ce job, car je n'ai pas les épaules assez solides... Disons que la vision que je me faisais de la chose semble différente de la réalité.
- LefterisEsprit sacré
Je crois qu'il ne faut surtout pas se faire d'illusions, et je te dis ça en connaissance de cause, car je suis moi-même reconverti. Ce n'était pas parfait, je le savais et ne suis pas arrivé dans l'EN la fleur au fusil, pas par une vocation venue du ciel par une langue de feu. Je m'en suis accommodé quelque temps, car j'y trouvais certaines contreparties, notamment le volume d'heures de langues anciennes (qui se payait quand même par des emplois du temps bien "mités"). Mais il faut bien dire que nous vivons depuis quelques années une dégradation fulgurante de nos conditions d'enseignement : baisse des horaires en langues anciennes, disparition du grec, baisse des horaires en français ce qui amène à multiplier les classes. Le comportement des élèves s'aggrave très vite aussi, avec l'avènement de la "bienveillance" dans la phraséologie officielle. Franchement, je serais prêt à partir demain sans un regard en arrière, mais faut bien bosser. Il faut aussi savoir prendre du recul, et se désengager du boulot à proportion de l'aggravation des conditions de travail.kalinta a écrit:
Voilà c'est ce genre d'expérience qui m'angoisse au plus haut point. Je suis un ancien ingénieur informatique, certes encore assez jeune, j'ai 28 ans et je me redirige vers les lettres classiques, car elles me passionnent. Je sais bien que parfois gérer les élèves n'est pas chose facile, j'ai moi-même été jeune évidemment. Cependant je ne veux pas avoir la boule au ventre en allant travailler du fait des élèves, MAIS aussi des collègues qui potentiellement s'amusent à m'agresser sur un plan psychologique. J'aime transmettre mon savoir, mais je ne veux pas forcément en souffrir, j'ai déjà bien trop subi dans ma vie. Peut-être ne suis-je tout simplement pas fait pour ce job, car je n'ai pas les épaules assez solides... Disons que la vision que je me faisais de la chose semble différente de la réalité.
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- kalintaNiveau 1
Quel triste constat, ça remet en question beaucoup de choses de mon côté...
- A reboursEsprit éclairé
Je ne pense qu'il faille pour autant remettre en question une vocation. J'enseigne dans deux bahuts, et dans l'un des deux, s'il y a des opposants au latin, les collègues y sont très majoritairement favorables.
Selon moi, la remise en question reposerait plutôt sur le fait que tu n'aies pas envie de transmettre ton savoir ou de te retrouver devant les élèves. Pour moi, c'est ce qui prime, et pour cela, je ne regrette pas mon choix de l'enseignement des lettres classiques, ni l'enseignement tout court, et je n'y renoncerais pour rien au monde ! J'aime être avec mes élèves !
Selon moi, la remise en question reposerait plutôt sur le fait que tu n'aies pas envie de transmettre ton savoir ou de te retrouver devant les élèves. Pour moi, c'est ce qui prime, et pour cela, je ne regrette pas mon choix de l'enseignement des lettres classiques, ni l'enseignement tout court, et je n'y renoncerais pour rien au monde ! J'aime être avec mes élèves !
- ernyaFidèle du forum
@kalinka : tu ne vas pas remettre en question tes choix parce que trois collègues aiment vanner quand même ? Sinon, il va effectivement falloir te blinder parce que durant tes premiers postes, tu risques d'être confronté à un public assez difficile... (en compensation tu peux, par contre, avoir des super collègues). Franchement, les vannes entre collègues, ce n'est pas si important. Les prises de bec pour les IMP et compagnie, c'est chiant mais ça n'arrive que durant un temps très limité dans l'année. Ne te fais pas une montagne de ça, il n'y a pas d'"agression psychologique" des collègues de LC. Ca arrive même moins que les vannes sur les "profs de ballon".
- DeliaEsprit éclairé
Vous avez un magnifique atout : être ingénieur informatique. C'est vers vous que les collègues se tourneront quand Pronotes ou autre leur jouera des tours.
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- ProvenceEnchanteur
ernya a écrit:@kalinka : tu ne vas pas remettre en question tes choix parce que trois collègues aiment vanner quand même ?
Le problème, ce ne sont pas les "vannes", le problème c'est que notre enseignement n'a plus d’horaire dédié, que les heures de langues anciennes sont prises sur la marge, que certains collègues les croqueraient bien pour leurs propres projets, et que c'est épuisant de devoir se battre, toujours, tout le temps, encore et encore, sur tous les fronts.
- pseudo-intelloSage
Comme l'a souligné Lefteris, c'est tout l'un ou tout l'autre : nous sommes deux LC à la maison (l'endogamie dans l'éducation nationale...), et depuis la réforme j'ai plus d'heures LC et assimilées qu'avant, car mes 8 heures de latin du passé sont devenues 5 + 3 (latin + grec), et que j'ai raclé deux heures d'Epi un peu foutraque, mais bon... une partie des collègues a beaucoup de considération pour les langues anciennes, et l'autre partie est ok, pas tellement par égard pour le latin / grec, mais pour sauver mon poste (c'est la priorité, dans notre salle des profs).
Mon mari, lui, a vu ses heures ratiboisées au minimum du minimum, au détriment des PPRE et projets fumeux menés par des lécheurs en quête de reconnaissance du chef...
[quote="kalinta"Je suis un ancien ingénieur informatique[/quote]
Ça me rappelle une chanson.
(Désolée).
Mon mari, lui, a vu ses heures ratiboisées au minimum du minimum, au détriment des PPRE et projets fumeux menés par des lécheurs en quête de reconnaissance du chef...
[quote="kalinta"Je suis un ancien ingénieur informatique[/quote]
Ça me rappelle une chanson.
(Désolée).
- kalintaNiveau 1
Provence a écrit:ernya a écrit:@kalinka : tu ne vas pas remettre en question tes choix parce que trois collègues aiment vanner quand même ?
Le problème, ce ne sont pas les "vannes", le problème c'est que notre enseignement n'a plus d’horaire dédié, que les heures de langues anciennes sont prises sur la marge, que certains collègues les croqueraient bien pour leurs propres projets, et que c'est épuisant de devoir se battre, toujours, tout le temps, encore et encore, sur tous les fronts.
C'est bien ces problèmes, entre autres, qui me bloquent et me font douter quant à ma capacité et volonté de poursuivre mon cursus en LC.
Quant aux 'vannes', peut importe, là n'est pas le soucis.
- henrietteMédiateur
Les collègues, ma foi, c'est une chose. Par contre là où cela devient dur, c'est lorsque l'administration est contre les LCA. Cela m'est arrivé 3 ou 4 fois, avec élèves désinscrits d'office pendant l'été, groupes "oubliés", latinistes mis dans des classes sans latin, et "ah oui mais tant pis maintenant c'est trop tard pour changer". C'est ça le pire.
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- LefterisEsprit sacré
Voilà, c'est à ça que je pense, pas à la vanne d'un crétin que je mettrais dans les cordes immédiatement. Quand je suis devenu enseignant, j'avais comme certifié parfois deux bons tiers de mon service en langues anciennes, et j'aurais même pu avoir la totalité une année. Désormais,j'ai un tiers au plus, et comme agrégé. Et en plus je pourrais très bien avoir moins ou ne rien avoir, ce qui est arrivé à d'autres. Ceci dit, je refuse de me battre comme si je tenais une boutique perso, du moins au niveau local, jamais je ne m'abaisserais à entrer dans ce jeu. Je fais cependant remarquer que c'est l'établissement, plus que moi, qui perd son latin.Provence a écrit:
Le problème, ce ne sont pas les "vannes", le problème c'est que notre enseignement n'a plus d’horaire dédié, que les heures de langues anciennes sont prises sur la marge, que certains collègues les croqueraient bien pour leurs propres projets, et que c'est épuisant de devoir se battre, toujours, tout le temps, encore et encore, sur tous les fronts.
En attendant, ça démotive inévitablement.
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Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
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