- RogerMartinBon génie
Je pense qu'il est urgent de consulter les rapports de concours (les liens ont déjà été donnés), et les brochures d'enseignements des universités.
Tout est disponible en ligne. Si vous voulez les programmes de la Sorbonne en LM, tout est là :
http://lettres.sorbonne-universite.fr/telechargements-3109
et pour la langue française plus spécifiquement :
http://lettres.sorbonne-universite.fr/Documents
Les descriptifs des cours de concours sont tout en bas des pages.
Bien que nous soyons, c'est très connu, les rois de la glandouille, il faut une assez grande puissance de travail pour rattraper en un an trois ans de programmes. Ce n'est pas infaisable, j'ai connu des normaliens qui le faisaient en six mois, mais c'était des physiciens qui rattrapaient en maths, ou des LV en LM et réciproquement.
Personnellement, je ne lis pas dans les boules de cristal, donc inutile de me demander ce qui serait le mieux, je n'en sais rien, sinon que le CAPES n'a jamais recruté aussi bas : si un tel projet devait aboutir, c'est en ce moment, avant que les nombres de postes ne reculent franchement (projet de supprimer 25000 postes avec la réforme du lycée, cela va inévitablement influer sur les volumes de recrutement).
Tout est disponible en ligne. Si vous voulez les programmes de la Sorbonne en LM, tout est là :
http://lettres.sorbonne-universite.fr/telechargements-3109
et pour la langue française plus spécifiquement :
http://lettres.sorbonne-universite.fr/Documents
Les descriptifs des cours de concours sont tout en bas des pages.
Bien que nous soyons, c'est très connu, les rois de la glandouille, il faut une assez grande puissance de travail pour rattraper en un an trois ans de programmes. Ce n'est pas infaisable, j'ai connu des normaliens qui le faisaient en six mois, mais c'était des physiciens qui rattrapaient en maths, ou des LV en LM et réciproquement.
Personnellement, je ne lis pas dans les boules de cristal, donc inutile de me demander ce qui serait le mieux, je n'en sais rien, sinon que le CAPES n'a jamais recruté aussi bas : si un tel projet devait aboutir, c'est en ce moment, avant que les nombres de postes ne reculent franchement (projet de supprimer 25000 postes avec la réforme du lycée, cela va inévitablement influer sur les volumes de recrutement).
- User30466Niveau 3
Fesseur Pro a écrit:+ 1DesolationRow a écrit:Non mais bon, en gros, c'est un peu n'importe quoi depuis le début du fil, quand même
Presque trop beau pour être vrai.
C'est sûr. Après, il faut un peu d'enthousiasme au départ. Quitte à être un peu dans l'excès et à redescendre ensuite. Si on est terre à terre sur tout, cynique, défaitiste ou trop réaliste... Rien n'est possible.
D'ailleurs, je pense que chaque métier a besoin de sang neuf pour relancer la machine. C'est indispensable. Mais je me lasserai aussi, c'est quasi inévitable je te rassure
- User30466Niveau 3
RogerMartin a écrit:Je pense qu'il est urgent de consulter les rapports de concours (les liens ont déjà été donnés), et les brochures d'enseignements des universités.
Tout est disponible en ligne. Si vous voulez les programmes de la Sorbonne en LM, tout est là :
http://lettres.sorbonne-universite.fr/telechargements-3109
et pour la langue française plus spécifiquement :
http://lettres.sorbonne-universite.fr/Documents
Les descriptifs des cours de concours sont tout en bas des pages.
Bien que nous soyons, c'est très connu, les rois de la glandouille, il faut une assez grande puissance de travail pour rattraper en un an trois ans de programmes. Ce n'est pas infaisable, j'ai connu des normaliens qui le faisaient en six mois, mais c'était des physiciens qui rattrapaient en maths, ou des LV en LM et réciproquement.
Personnellement, je ne lis pas dans les boules de cristal, donc inutile de me demander ce qui serait le mieux, je n'en sais rien, sinon que le CAPES n'a jamais recruté aussi bas : si un tel projet devait aboutir, c'est en ce moment, avant que les nombres de postes ne reculent franchement (projet de supprimer 25000 postes avec la réforme du lycée, cela va inévitablement influer sur les volumes de recrutement).
C'est clair que c'est le moment. Merci de votre aide De toute façon, je prends une décision en février...
- User30466Niveau 3
Inhumaine a écrit:Prends aussi en compte la spécificité de ce forum : beaucoup d'enseignants désabusés, en voie de reconversion, y transitent. D'autres sont tout simplement très exigeants et vivent mal la dégradation des conditions d'exercice.
Mais combien de profs sont satisfaits et ne le crient pas sur les toits ? Un certain nombre, je crois.
Fais-toi confiance, tente le coup (concours, année de stage, puis revenir en arrière s'il le faut). L'essentiel est là : l'envie et l'énergie sont primordiaux pour bien vivre notre métier.
Oui tu as raison. Merci. Mais il est vrai que j'ai beaucoup de mal avec le cynisme. Je dois être naïf : j'ai conscience du mauvais des humains, j'y suis confronté chaque jour. Mais j'ai du mal avec la méchanceté gratuite, la raillerie, les imprécations gratuites devant un projet noble et plein de bonne volonté. Je ne comprends pas cette attitude, essentiellement chez les adultes, et encore plus quand elle émane de gens intégrés professionnellement... Mais bon, si j'étais misanthrope, je ne songerais même pas à améliorer les jeunes en leur transmettant des savoirs...
- RendashBon génie
D'un autre côté, la "mission noble" qui consiste à "améliorer les jeunes" sur le modèle du cercle des poètes Disparus est, au mieux suspecte de naïveté, et fait au pire penser à un bon gros troll. Dans les deux cas, c'est difficile de rester sans réagir :
- soit on voit le naïf plein de bonne volonté s'effondrer complètement une fois confronté à la réalité des choses, et on s'en veut de ne pas avoir dit les choses telles qu'elles sont pour ne pas risquer de blesser un peu sur le coup
- soit on voit le gros troll se faire piquer et éjecter comme un malpropre, et on s'en veut d'avoir raté l'occasion de se payer sa fiole.
- soit on voit le naïf plein de bonne volonté s'effondrer complètement une fois confronté à la réalité des choses, et on s'en veut de ne pas avoir dit les choses telles qu'elles sont pour ne pas risquer de blesser un peu sur le coup
- soit on voit le gros troll se faire piquer et éjecter comme un malpropre, et on s'en veut d'avoir raté l'occasion de se payer sa fiole.
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- User30466Niveau 3
Rendash a écrit:D'un autre côté, la "mission noble" qui consiste à "améliorer les jeunes" sur le modèle du cercle des poètes Disparus est, au mieux suspecte de naïveté, et fait au pire penser à un bon gros troll. Dans les deux cas, c'est difficile de rester sans réagir :
- soit on voit le naïf plein de bonne volonté s'effondrer complètement une fois confronté à la réalité des choses, et on s'en veut de ne pas avoir dit les choses telles qu'elles sont pour ne pas risquer de blesser un peu sur le coup
- soit on voit le gros troll se faire piquer et éjecter comme un malpropre, et on s'en veut d'avoir raté l'occasion de se payer sa fiole.
Merci à toi de me montrer ce visage d'enseignant que j'ignorais. C'est instructif. Merci
- RendashBon génie
Jyl Kaëls a écrit:Rendash a écrit:D'un autre côté, la "mission noble" qui consiste à "améliorer les jeunes" sur le modèle du cercle des poètes Disparus est, au mieux suspecte de naïveté, et fait au pire penser à un bon gros troll. Dans les deux cas, c'est difficile de rester sans réagir :
- soit on voit le naïf plein de bonne volonté s'effondrer complètement une fois confronté à la réalité des choses, et on s'en veut de ne pas avoir dit les choses telles qu'elles sont pour ne pas risquer de blesser un peu sur le coup
- soit on voit le gros troll se faire piquer et éjecter comme un malpropre, et on s'en veut d'avoir raté l'occasion de se payer sa fiole.
Merci à toi de me montrer ce visage d'enseignant que j'ignorais. C'est instructif. Merci
Je l'ai écrit noir sur blanc quelques posts plus haut, à vrai dire.
Mais c'est éminemment sérieux : voir, comme tu sembles le faire, le boulot comme un sacerdoce et une noble mission, c'est chouette sur le papier, mais ça conduit à prendre une sacrée baffe une fois entré dans le métier. Et ça fait des ravages, on a de très nombreux exemples. C'est pourquoi la réponse ne varie guère même si tu n'es pas là pour troller et que tu es très sérieux.
Le fait est qu'on a un boulot, et une mission de service public ; mais s'imaginer qu'on va changer des choses et sauver des élèves, c'est un coup à partir en vrille en quelques années. Un peu de modestie ne nuit pas à l'efficacité du taf, c'est très sain dans notre boulot, je crois.
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- gauvain31Empereur
Jyl Kaëls a écrit:Inhumaine a écrit:Prends aussi en compte la spécificité de ce forum : beaucoup d'enseignants désabusés, en voie de reconversion, y transitent. D'autres sont tout simplement très exigeants et vivent mal la dégradation des conditions d'exercice.
Mais combien de profs sont satisfaits et ne le crient pas sur les toits ? Un certain nombre, je crois.
Fais-toi confiance, tente le coup (concours, année de stage, puis revenir en arrière s'il le faut). L'essentiel est là : l'envie et l'énergie sont primordiaux pour bien vivre notre métier.
Oui tu as raison. Merci. Mais il est vrai que j'ai beaucoup de mal avec le cynisme. Je dois être naïf : j'ai conscience du mauvais des humains, j'y suis confronté chaque jour. Mais j'ai du mal avec la méchanceté gratuite, la raillerie, les imprécations gratuites devant un projet noble et plein de bonne volonté. Je ne comprends pas cette attitude, essentiellement chez les adultes, et encore plus quand elle émane de gens intégrés professionnellement... Mais bon, si j'étais misanthrope, je ne songerais même pas à améliorer les jeunes en leur transmettant des savoirs...
Je te comprends aussi Jyl Kaëls: , tu n'es pas le seul, j'avais du mal, quand je me suis inscrit sur ce site, à lire certains propos ou comportements exaspérant de quelques-uns, qui ne sont pas de ma culture "paysanne et ouvrière" . Mais je ne dis rien car je sais que derrière ça et comme te le disais inhumaine, il a des collègues qui souffrent souvent. Et je sais que le mieux est de se taire. Par contre tu rencontreras aussi des gens absolument formidables, généreux, empathiques, constructifs d'une très grande clairvoyance sur ce site et avec qui c'est un réel plaisir de communiquer . Ou même ne serait-ce que lire leur réflexion sur le métier , réflexion qui peut- être parfois salvatrice. Certains membres de ce forum m'ont beaucoup aidé. Il faut accepter la diversité des parcours et piocher au bon endroit. C'est ce que font je crois la grande majorité des collègues ici
Et puis oh, ce n'est qu'un forum sur Internet après tout: faut pas te prendre la tête , mais suis un bon conseil qui t'a été donné: va faire des observations en classe : en LP et en LGT .
- RendashBon génie
gauvain31 a écrit:Jyl Kaëls a écrit:Inhumaine a écrit:Prends aussi en compte la spécificité de ce forum : beaucoup d'enseignants désabusés, en voie de reconversion, y transitent. D'autres sont tout simplement très exigeants et vivent mal la dégradation des conditions d'exercice.
Mais combien de profs sont satisfaits et ne le crient pas sur les toits ? Un certain nombre, je crois.
Fais-toi confiance, tente le coup (concours, année de stage, puis revenir en arrière s'il le faut). L'essentiel est là : l'envie et l'énergie sont primordiaux pour bien vivre notre métier.
Oui tu as raison. Merci. Mais il est vrai que j'ai beaucoup de mal avec le cynisme. Je dois être naïf : j'ai conscience du mauvais des humains, j'y suis confronté chaque jour. Mais j'ai du mal avec la méchanceté gratuite, la raillerie, les imprécations gratuites devant un projet noble et plein de bonne volonté. Je ne comprends pas cette attitude, essentiellement chez les adultes, et encore plus quand elle émane de gens intégrés professionnellement... Mais bon, si j'étais misanthrope, je ne songerais même pas à améliorer les jeunes en leur transmettant des savoirs...
Je te comprends aussi Jyl Kaëls: , tu n'es pas le seul, j'avais du mal, quand je me suis inscrit sur ce site, à lire certains propos ou comportements exaspérant de quelques-uns, qui ne sont pas de ma culture "paysanne et ouvrière" . Mais je ne dis rien car je sais que derrière ça et comme te le disais inhumaine, il a des collègues qui souffrent souvent. Et je sais que le mieux est de se taire. Par contre tu rencontreras aussi des gens absolument formidables, généreux, empathiques, constructifs d'une très grande clairvoyance sur ce site et avec qui c'est un réel plaisir de communiquer . Ou même ne serait-ce que lire leur réflexion sur le métier , réflexion qui peut- être parfois salvatrice. Certains membres de ce forum m'ont beaucoup aidé. Il faut accepter la diversité des parcours et piocher au bon endroit. C'est ce que font je crois la grande majorité des collègues ici
Et puis oh, ce n'est qu'un forum sur Internet après tout: faut pas te prendre la tête
Le problème, c'est que s'il est effectivement sérieux, il semble incapable de prendre en compte les réflexions qu'il juge "cyniques" ou "railleuses", et y voit une attaque personnelle. Or, c'est simplement une mise en garde, du genre de celles qu'on devrait adresser à tout stagiaire un peu naïvement idéaliste, du genre de ceux qui voient la liste d'admission avec des zétwâles dans les yeux, et qui finissent à deux doigts de l'HP lors de leur année de stage, tant ils ont morflé. C'est d'autant plus important que l'institution, et pas mal de formateurs de certaines ESPE, tiennent le même genre de discours sur la nécessité de sauver les élèves et l'aspect supposément sacerdotal de notre métier. Tu le sais aussi bien que moi, c'est très dangereux, à la fois pour la qualité professionnelle et pour la santé mentale des gens.
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- User30466Niveau 3
Rendash a écrit:Jyl Kaëls a écrit:Rendash a écrit:D'un autre côté, la "mission noble" qui consiste à "améliorer les jeunes" sur le modèle du cercle des poètes Disparus est, au mieux suspecte de naïveté, et fait au pire penser à un bon gros troll. Dans les deux cas, c'est difficile de rester sans réagir :
- soit on voit le naïf plein de bonne volonté s'effondrer complètement une fois confronté à la réalité des choses, et on s'en veut de ne pas avoir dit les choses telles qu'elles sont pour ne pas risquer de blesser un peu sur le coup
- soit on voit le gros troll se faire piquer et éjecter comme un malpropre, et on s'en veut d'avoir raté l'occasion de se payer sa fiole.
Merci à toi de me montrer ce visage d'enseignant que j'ignorais. C'est instructif. Merci
Je l'ai écrit noir sur blanc quelques posts plus haut, à vrai dire.
Mais c'est éminemment sérieux : voir, comme tu sembles le faire, le boulot comme un sacerdoce et une noble mission, c'est chouette sur le papier, mais ça conduit à prendre une sacrée baffe une fois entré dans le métier. Et ça fait des ravages, on a de très nombreux exemples. C'est pourquoi la réponse ne varie guère même si tu n'es pas là pour troller et que tu es très sérieux.
Je préfère ce ton plus pédagogue, même si tu ne m'enseignes rien. Je ne suis pas un lapin de 6 semaines, et j'ai une grosse expérience de vie professionnelle dans un métier TRES difficile (brigade des mineurs, centre de rétention, transfert de prisonniers, police secours et j'en passe).
Tu as raison de me prévenir. Mais à dire vrai, et moi aussi je l'ai écrit noir sur blanc plus haut au cas où tu l'aurais loupé, je n'ai pas d'illusions ni de fantasmes. Mais tout projet part d'une ambition, d'un rêve, d'une utopie. L'abolition de l'esclavage était perçue comme une utopie, le vote des femmes aussi, le mariage pour tous aussi... et pourtant ça existe. Si comme moi, tu avais rencontré quelques personnes rayonnantes d'altruisme, d'exemplarité et d'incarnation totale de leurs messages, alors tu comprendrais pourquoi je veux mettre en conformité mes idéaux et mes actes. Je ne cherche pas le confort. L'être humain n'est biologiquement pas programmé pour le confort, mais pour relever des défis. Je veux relever ce défi de devenir enseignant.
Là où je te donne raison, c'est que j'aurai forcément quelque déception une fois dans le métier. Et comme beaucoup, une lassitude surviendra. Vite ou non, je ne sais pas. Mais vivre, c'est aussi prendre des risques (mesurés). C'est bien pour cela que commencer tard dans le métier, armé d'une grosse expérience connexe, me semble super. Et cela donne sens à ma vie que d'aider le système (je ne valide pas tous ses aspects). J'en ai croisé des gens, commentateurs de la politique, de la société, de l'état du monde, assis bien confortablement derrière leur cappuccino à la terrasse chauffée d'un café, c'est facile comme position... Moi je suis dans l'action, je l'ai prouvé, j'ai fait plein de choses dans la police sans attente d'une médaille, mais par altruisme pur. L’égoïsme est ce qui tue le monde. Et jamais je n'ai été aussi heureux de donner à mon prochain, de me déconstruire, de m'oublier un peu. Il ne s'agit pas d'être dans une euphorie altruiste, j'ai moi aussi des préoccupations matérielles (loisirs, être bien logé, m'amuser, etc). Mais voilà, je veux donner et aider. Ce sont les utopies qui ont changé le monde.
Alors traite moi de naïf, ce n'est pas grave. Je ne le suis pas. Je suis juste tourné vers le positif et le progrès. Je ne nie pas le négatif en toute chose, mais se focaliser sur le négatif fait-il avancer? Chacun son choix. Moi j'ai décidé de retrousser mes manches et de composer avec le négatif de la société. Je t'invite à relire l'histoire du monde, hormis l'écologie, l'humanité est bien plus pacifique et en paix qu'il y a à peine cent ans... C'est la focalisation permanente des médias sur la violence qui fait croire le contraire...
Merci quand même de ton retour. Non je suis pas un troll, j'ignorais le mot d'ailleurs....
- RendashBon génie
Certes, tes expériences précédentes, et le fait d'avoir un peu de bouteille, ça peut aider dans le métier d'enseignant comme dans n'importe quel autre. Mais bien connaître un métier, fût-il difficile, ne préjuge en rien de la capacité à en exercer un autre, je pense. Et c'est à tes propos, ou à certains d'entre eux, que je réagis, et qui font penser soit à une grande naïveté (fréquente chez des gens qui souhaitent devenir enseignants sans trop savoir de quoi il retourne) soit à un troll.
Comparer le boulot de professeur à la lutte pour des droits civiques, quels qu'ils soient, c'est un exemple de grande naïveté, du genre qui peut conduire à déprimer complètement une fois qu'on se rend compte à quel point on est loin de tout ça face aux élèves. On peut prétendre leur enseigner deux ou trois choses, dont ils retiendront une partie ; on peut éventuellement en marquer quelques-uns dans une carrière ; mais changer leur vie/la société/le monde, certes non. L'idéalisme, les convictions, c'est aussi ce qui fait que beaucoup de collègues en bavent dans le métier. Pas nécessairement face aux élèves, d'ailleurs ; l'institution elle-même est championne pour ce qui est de maltraiter ses agents, y compris (surtout ?) les très bons. Il y a pas mal d'exemples ici de collègues très compétents et efficaces qui se défoncent pour enseigner des choses à leurs élèves, et qui doivent en plus lutter contre la malveillance de leur hiérarchie.
Là encore, c'est soit très naïf, soit très trollesque :lol: Une grande phrase toute faite dans ce genre ne fait pas toujours illusion, on est assez loin de la réflexion sérieuse.
Et très accessoirement, enseigner est un métier, difficile, pas un "défi" ni un sacerdoce, n'en déplaise à deux ou trois illuminés qui sévissent sur Truiteur mais foutent le camp de leur établissement dès qu'ils peuvent décrocher une prébende au CSE ou une décharge syndicale totale. Considérer ça comme un métier, c'est déjà commencer à faire preuve de professionnalisme.
Comparer le boulot de professeur à la lutte pour des droits civiques, quels qu'ils soient, c'est un exemple de grande naïveté, du genre qui peut conduire à déprimer complètement une fois qu'on se rend compte à quel point on est loin de tout ça face aux élèves. On peut prétendre leur enseigner deux ou trois choses, dont ils retiendront une partie ; on peut éventuellement en marquer quelques-uns dans une carrière ; mais changer leur vie/la société/le monde, certes non. L'idéalisme, les convictions, c'est aussi ce qui fait que beaucoup de collègues en bavent dans le métier. Pas nécessairement face aux élèves, d'ailleurs ; l'institution elle-même est championne pour ce qui est de maltraiter ses agents, y compris (surtout ?) les très bons. Il y a pas mal d'exemples ici de collègues très compétents et efficaces qui se défoncent pour enseigner des choses à leurs élèves, et qui doivent en plus lutter contre la malveillance de leur hiérarchie.
L'être humain n'est biologiquement pas programmé pour le confort, mais pour relever des défis.
Là encore, c'est soit très naïf, soit très trollesque :lol: Une grande phrase toute faite dans ce genre ne fait pas toujours illusion, on est assez loin de la réflexion sérieuse.
Et très accessoirement, enseigner est un métier, difficile, pas un "défi" ni un sacerdoce, n'en déplaise à deux ou trois illuminés qui sévissent sur Truiteur mais foutent le camp de leur établissement dès qu'ils peuvent décrocher une prébende au CSE ou une décharge syndicale totale. Considérer ça comme un métier, c'est déjà commencer à faire preuve de professionnalisme.
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- User30466Niveau 3
Rendash a écrit:Certes, tes expériences précédentes, et le fait d'avoir un peu de bouteille, ça peut aider dans le métier d'enseignant comme dans n'importe quel autre. Mais bien connaître un métier, fût-il difficile, ne préjuge en rien de la capacité à en exercer un autre, je pense. Et c'est à tes propos, ou à certains d'entre eux, que je réagis, et qui font penser soit à une grande naïveté (fréquente chez des gens qui souhaitent devenir enseignants sans trop savoir de quoi il retourne) soit à un troll.
Comparer le boulot de professeur à la lutte pour des droits civiques, quels qu'ils soient, c'est un exemple de grande naïveté, du genre qui peut conduire à déprimer complètement une fois qu'on se rend compte à quel point on est loin de tout ça face aux élèves. On peut prétendre leur enseigner deux ou trois choses, dont ils retiendront une partie ; on peut éventuellement en marquer quelques-uns dans une carrière ; mais changer leur vie/la société/le monde, certes non. L'idéalisme, les convictions, c'est aussi ce qui fait que beaucoup de collègues en bavent dans le métier. Pas nécessairement face aux élèves, d'ailleurs ; l'institution elle-même est championne pour ce qui est de maltraiter ses agents, y compris (surtout ?) les très bons. Il y a pas mal d'exemples ici de collègues très compétents et efficaces qui se défoncent pour enseigner des choses à leurs élèves, et qui doivent en plus lutter contre la malveillance de leur hiérarchie.
L'être humain n'est biologiquement pas programmé pour le confort, mais pour relever des défis.
Là encore, c'est soit très naïf, soit très trollesque :lol: Une grande phrase toute faite dans ce genre ne fait pas toujours illusion, on est assez loin de la réflexion sérieuse.
Et très accessoirement, enseigner est un métier, difficile, pas un "défi" ni un sacerdoce, n'en déplaise à deux ou trois illuminés qui sévissent sur Truiteur mais foutent le camp de leur établissement dès qu'ils peuvent décrocher une prébende au CSE ou une décharge syndicale totale. Considérer ça comme un métier, c'est déjà commencer à faire preuve de professionnalisme.
Quoi qu'il en soit, ton retour a des vertus. Merci (je le dis sans ironie).
- gauvain31Empereur
Rendash a écrit:gauvain31 a écrit:Jyl Kaëls a écrit:Inhumaine a écrit:Prends aussi en compte la spécificité de ce forum : beaucoup d'enseignants désabusés, en voie de reconversion, y transitent. D'autres sont tout simplement très exigeants et vivent mal la dégradation des conditions d'exercice.
Mais combien de profs sont satisfaits et ne le crient pas sur les toits ? Un certain nombre, je crois.
Fais-toi confiance, tente le coup (concours, année de stage, puis revenir en arrière s'il le faut). L'essentiel est là : l'envie et l'énergie sont primordiaux pour bien vivre notre métier.
Oui tu as raison. Merci. Mais il est vrai que j'ai beaucoup de mal avec le cynisme. Je dois être naïf : j'ai conscience du mauvais des humains, j'y suis confronté chaque jour. Mais j'ai du mal avec la méchanceté gratuite, la raillerie, les imprécations gratuites devant un projet noble et plein de bonne volonté. Je ne comprends pas cette attitude, essentiellement chez les adultes, et encore plus quand elle émane de gens intégrés professionnellement... Mais bon, si j'étais misanthrope, je ne songerais même pas à améliorer les jeunes en leur transmettant des savoirs...
Je te comprends aussi Jyl Kaëls: , tu n'es pas le seul, j'avais du mal, quand je me suis inscrit sur ce site, à lire certains propos ou comportements exaspérant de quelques-uns, qui ne sont pas de ma culture "paysanne et ouvrière" . Mais je ne dis rien car je sais que derrière ça et comme te le disais inhumaine, il a des collègues qui souffrent souvent. Et je sais que le mieux est de se taire. Par contre tu rencontreras aussi des gens absolument formidables, généreux, empathiques, constructifs d'une très grande clairvoyance sur ce site et avec qui c'est un réel plaisir de communiquer . Ou même ne serait-ce que lire leur réflexion sur le métier , réflexion qui peut- être parfois salvatrice. Certains membres de ce forum m'ont beaucoup aidé. Il faut accepter la diversité des parcours et piocher au bon endroit. C'est ce que font je crois la grande majorité des collègues ici
Et puis oh, ce n'est qu'un forum sur Internet après tout: faut pas te prendre la tête
Le problème, c'est que s'il est effectivement sérieux, il semble incapable de prendre en compte les réflexions qu'il juge "cyniques" ou "railleuses", et y voit une attaque personnelle. Or, c'est simplement une mise en garde, du genre de celles qu'on devrait adresser à tout stagiaire un peu naïvement idéaliste, du genre de ceux qui voient la liste d'admission avec des zétwâles dans les yeux, et qui finissent à deux doigts de l'HP lors de leur année de stage, tant ils ont morflé. C'est d'autant plus important que l'institution, et pas mal de formateurs de certaines ESPE, tiennent le même genre de discours sur la nécessité de sauver les élèves et l'aspect supposément sacerdotal de notre métier. Tu le sais aussi bien que moi, c'est très dangereux, à la fois pour la qualité professionnelle et pour la santé mentale des gens.
Bien évidemment Rendash, j'ai du reprendre vivement une collègue enseignante à l'ESPE au labo de SVT devant d'autres collègues quand elle disait de façon la plus naturelle du monde qu'il "fallait aimer les élèves". C'est du même acabit.
Après je pense aussi pour en revenir à la perception de certains messages par notre futur collègue, le problème de la communication sur Internet et le fait qu'effectivement il y a parfois de la part de certains des difficultés à distinguer la taquinerie, de la raillerie ou du cynisme. Y compris ceux qui l'autre jour ont enlevé des messages que j'avais écrits en expliquant que c'était malveillant. C'est le problème de tout le monde (moi y compris) et pas seulement de Jyl Kaëls .
- RendashBon génie
C'est parce qu'il y a des gens, qui font rien qu'à dire des trucs méchants à des autres, et qui feraient mieux d'aller dans leur chambre réfléchir à leur comportement
edit : ha, ouais, "aimer les élèves". On oscille entre le totalement débile et le franchement tordu.
edit : ha, ouais, "aimer les élèves". On oscille entre le totalement débile et le franchement tordu.
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- henrietteMédiateur
Rendash a écrit:C'est parce qu'il y a des gens, qui font rien qu'à dire des trucs méchants à des autres, et qui feraient mieux d'aller dans leur chambre réfléchir à leur comportement
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- User30466Niveau 3
gauvain31 a écrit:Rendash a écrit:gauvain31 a écrit:Jyl Kaëls a écrit:
Oui tu as raison. Merci. Mais il est vrai que j'ai beaucoup de mal avec le cynisme. Je dois être naïf : j'ai conscience du mauvais des humains, j'y suis confronté chaque jour. Mais j'ai du mal avec la méchanceté gratuite, la raillerie, les imprécations gratuites devant un projet noble et plein de bonne volonté. Je ne comprends pas cette attitude, essentiellement chez les adultes, et encore plus quand elle émane de gens intégrés professionnellement... Mais bon, si j'étais misanthrope, je ne songerais même pas à améliorer les jeunes en leur transmettant des savoirs...
Je te comprends aussi Jyl Kaëls: , tu n'es pas le seul, j'avais du mal, quand je me suis inscrit sur ce site, à lire certains propos ou comportements exaspérant de quelques-uns, qui ne sont pas de ma culture "paysanne et ouvrière" . Mais je ne dis rien car je sais que derrière ça et comme te le disais inhumaine, il a des collègues qui souffrent souvent. Et je sais que le mieux est de se taire. Par contre tu rencontreras aussi des gens absolument formidables, généreux, empathiques, constructifs d'une très grande clairvoyance sur ce site et avec qui c'est un réel plaisir de communiquer . Ou même ne serait-ce que lire leur réflexion sur le métier , réflexion qui peut- être parfois salvatrice. Certains membres de ce forum m'ont beaucoup aidé. Il faut accepter la diversité des parcours et piocher au bon endroit. C'est ce que font je crois la grande majorité des collègues ici
Et puis oh, ce n'est qu'un forum sur Internet après tout: faut pas te prendre la tête
Le problème, c'est que s'il est effectivement sérieux, il semble incapable de prendre en compte les réflexions qu'il juge "cyniques" ou "railleuses", et y voit une attaque personnelle. Or, c'est simplement une mise en garde, du genre de celles qu'on devrait adresser à tout stagiaire un peu naïvement idéaliste, du genre de ceux qui voient la liste d'admission avec des zétwâles dans les yeux, et qui finissent à deux doigts de l'HP lors de leur année de stage, tant ils ont morflé. C'est d'autant plus important que l'institution, et pas mal de formateurs de certaines ESPE, tiennent le même genre de discours sur la nécessité de sauver les élèves et l'aspect supposément sacerdotal de notre métier. Tu le sais aussi bien que moi, c'est très dangereux, à la fois pour la qualité professionnelle et pour la santé mentale des gens.
Bien évidemment Rendash, j'ai du reprendre vivement une collègue enseignante à l'ESPE au labo de SVT devant d'autres collègues quand elle disait de façon la plus naturelle du monde qu'il "fallait aimer les élèves". C'est du même acabit.
Après je pense aussi pour en revenir à la perception de certains messages par notre futur collègue, le problème de la communication sur Internet et le fait qu'effectivement il y a parfois de la part de certains des difficultés à distinguer la taquinerie, de la raillerie ou du cynisme. Y compris ceux qui l'autre jour ont enlevé des messages que j'avais écrits en expliquant que c'était malveillant. C'est le problème de tout le monde (moi y compris) et pas seulement de Jyl Kaëls .
C'est très juste ce que tu dis. Je pense que chacun est bienveillant et dans l'échange ici. Après, chacun sa façon de le formuler. Puis il est vrai que malgré mon optimisme, je constate tellement de malveillance au quotidien, comme beaucoup de gens je pense, que ça peut me mettre rapidement sur mes gardes. Ce qui est certain, c'est que beaucoup de policiers le deviennent à cause du cinéma ou de la télévision, c'est un tort immense. Quant à moi, je parlais du Cercle des poètes disparus sur un ton un peu humoristique à dire vrai. J'ai bien conscience que c'est du fantasme absolu. Mais j'aime le message de liberté du film et suis un peu inspiré par ça malgré moi (dans ma vie, pas que pour devenir prof). Et j'apprendrai de façon empirique, en me cassant les dents, toute expérience est comme ça. Je ne connaîtrai le quotidien d'un prof qu'en l'expérimentant...
- gauvain31Empereur
Rendash a écrit:C'est parce qu'il y a des gens, qui font rien qu'à dire des trucs méchants à des autres, et qui feraient mieux d'aller dans leur chambre réfléchir à leur comportement
edit : ha, ouais, "aimer les élèves". On oscille entre le totalement débile et le franchement tordu.
Pour moi c'est plus grave que ça : c'est une erreur de positionnement vis-à-vis de l'élève. Pour une formatrice ESPE comme elle , c'est problématique
- HermionyGuide spirituel
Gauvain, cette expression, tu la trouves aussi dans la bouche de certains CDE...
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"Soyons subversifs. Révoltons-nous contre l'ignorance, l'indifférence, la cruauté, qui d'ailleurs ne s'exerce si souvent contre l'homme que parce qu'elles se sont fait la main sur les animaux. Il y aurait moins d'enfants martyrs s'il y avait moins d'animaux torturés".
Marguerite Yourcenar
« La vraie bonté de l’homme ne peut se manifester en toute pureté et en toute liberté qu’à l’égard de ceux qui ne représentent aucune force. » «Le véritable test moral de l’humanité, ce sont ses relations avec ceux qui sont à sa merci : les animaux. » Kundera, L’Insoutenable Légèreté de l’être
- CasparProphète
Tout dépend ce qu'on entend par "aimer".
- gauvain31Empereur
Hermiony a écrit:Gauvain, cette expression, tu la trouves aussi dans la bouche de certains CDE...
Venant de la bouche de certains CDE c'est encore plus problématique puisqu'ils ont encore plus de pouvoir. Sur la trentaine de CDE et leurs adjoints que j'ai côtoyés durant ma carrière aucun n'a tenu ce type de discours : c'est bien pour cela que les propos de ma collègue formatrice m'ont heurtés. C'est qu'ils n'ont compris ni leur mission, ni l'éducation d'un enfant/adolescent. Ce sont des personnes qui ne sont pas à leur place dans l'EN ou qui mériterait un bon stage en ITEP...
- gauvain31Empereur
Caspar a écrit:Tout dépend ce qu'on entend par "aimer".
Ah, un admirateur du prince Charles
- CasparProphète
gauvain31 a écrit:Caspar a écrit:Tout dépend ce qu'on entend par "aimer".
Ah, un admirateur du prince Charles
Je ne vois pas à quoi tu fais allusion..."Aimer" les élèves peut vouloir dire "apprécier le contact avec les élèves ou une classe ", ou ça peut être une formule creuse voulant dire qu'il.vaut être "bienveillant".
Sinon pour revenir au sujet du fil: il me semble qu'il faut un soupçon d'idéalisme pour devenir prof mais surtout être pragmatique et ne pas oublier que c'est avant tout un métier, pas un moyen se sauver le monde.
- ErgoDevin
Et les élèves n'ont pas le droit de monter sur les tables.
:dehors2:
:dehors2:
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"You went to a long-dead octopus for advice, and you're going to blame *me* for your problems?" -- Once Upon a Time
"The gull was your ordinary gull." -- Wittgenstein's Mistress
« Cède, cède, cède, je le veux ! » écrivait Ronin, le samouraï. (Si vous cherchez un stulo-plyme, de l'encre, récap de juillet 2024)
- gauvain31Empereur
Caspar a écrit:gauvain31 a écrit:Caspar a écrit:Tout dépend ce qu'on entend par "aimer".
Ah, un admirateur du prince Charles
Je ne vois pas à quoi tu fais allusion..."Aimer" les élèves peut vouloir dire "apprécier le contact avec les élèves ou une classe ", ou ça peut être une formule creuse voulant dire qu'il.vaut être "bienveillant".
Sinon pour revenir au sujet du fil: il.me.semble au.fzut in soupçon d'idéalisme pour devenir prof mais surtout être pragmatique et ne pas oublier que c'est avant tout un métier, pas un moyen se sauver le monde.
Désolé, mais les mots ont un sens : "amour" et "bienveillance" "goût du contact humain" ne sont pas la même chose.
Dre qu'il faut "sauver" les élèves est aussi gravissime que de parler "d'amour ": dans les deux cas on y met de l'affect. On ne peut pas travailler correctement dans ce métier en mettant de l'affect pour des élèves.
Le seul amour qui vaille lui avais-je alors répondu à l'époque, c'est l'amour de ta matière pour laquelle tu as travaillé pendant des années à l'université. Cela peut être un moteur (combiné avec la passion) pour avancer et faire ce métier efficacement et honnêtement dans la durée.
- User30466Niveau 3
Caspar a écrit:gauvain31 a écrit:Caspar a écrit:Tout dépend ce qu'on entend par "aimer".
Ah, un admirateur du prince Charles
Je ne vois pas à quoi tu fais allusion..."Aimer" les élèves peut vouloir dire "apprécier le contact avec les élèves ou une classe ", ou ça peut être une formule creuse voulant dire qu'il.vaut être "bienveillant".
Sinon pour revenir au sujet du fil: il.me.semble au.fzut in soupçon d'idéalisme pour devenir prof mais surtout être pragmatique et ne pas oublier que c'est avant tout un métier, pas un moyen se sauver le monde.
Désolé de te dire ça, mais c'est de l'argumentation un peu caricaturale. Qui a parlé de "sauver le monde"?
C'est l'addition de milliards d'attitudes qui fait un monde. Moi, prof, ça ne changera pas la face du monde, mais pour les élèves, quelques-uns d'entre eux, ça changera peut-être quelque chose? Alors rien que ça, ça vaut le coup... Cela me fait penser aux sdf dont je m'occupe : "ça sert à rien", "il y a trop de social en France", "ça arrêtera pas la misère".... En attendant, pour le sdf dont je m'occupe, OUI ça change quelque chose, rien que pour lui. Et rien que ça, ça vaut le coup.
Caricaturer ma démarche en disant que je veux sauver le monde, c'est un sophisme. Cela semble juste mais ça ne l'est pas. Je ne veux pas sauver le monde, mais faire MA part pour améliorer les choses. Et tant pis je n'y arrive pas, mais comment le mesurer? Aucun instrument n'existe pour mesurer ton impact sur les gens... Je sais juste que pour être heureux, j'ai besoin d'y croire. Finalement, peu importe le résultat, c'est le chemin qui compte. D'autre part, "métier", c'est une catégorie, une étiquette. Prof, comme n'importe quel métier, c'est un fragment de vecteur pour exprimer une part de ce que l'on est. Aucun métier n'exprime totalement ce qu'est un individu.
- CasparProphète
Je ne parlais pas de toi en particulier, je répondais aux posts précédents. Bon courage et bonne chance.
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