- OonnayHabitué du forum
Sans vouloir dénigrer les syndicats, je trouve qu'aujourd'hui les associations sont, dans la vie quotidienne, plus visibles/audibles voire plus efficaces que les syndicats.
Dès qu'une affaire surgit, une association se monte pour défendre/charger les tenants et aboutissants de la dite affaire.
En tant que professeurs (du PE au PRAG) ne devrions-nous pas monter une association pour nous défendre ?
[Edit : Merci @LaMiss pour le titre ]
Dès qu'une affaire surgit, une association se monte pour défendre/charger les tenants et aboutissants de la dite affaire.
En tant que professeurs (du PE au PRAG) ne devrions-nous pas monter une association pour nous défendre ?
[Edit : Merci @LaMiss pour le titre ]
- LaMaisonQuiRendFouFidèle du forum
Oonnay a écrit:Sans vouloir dénigrer les syndicats, je trouve qu'aujourd'hui les associations sont, dans la vie quotidienne, plus visibles/audibles voire plus efficaces que les syndicats.
Dès qu'une affaire surgit, une association se monte pour défendre/charger les tenants et aboutissants de la dite affaire.
En tant que professeurs (du PE au PRAG) ne devrions-nous pas monter une association pour nous défendre ?
Renseigne toi sur ce que sont les syndicats professionnels et les associations avant de lancer un sujet plus qu'hasardeux.
- OonnayHabitué du forum
LaMaisonQuiRendFou a écrit:Oonnay a écrit:Sans vouloir dénigrer les syndicats, je trouve qu'aujourd'hui les associations sont, dans la vie quotidienne, plus visibles/audibles voire plus efficaces que les syndicats.
Dès qu'une affaire surgit, une association se monte pour défendre/charger les tenants et aboutissants de la dite affaire.
En tant que professeurs (du PE au PRAG) ne devrions-nous pas monter une association pour nous défendre ?
Renseigne toi sur ce que sont les syndicats professionnels et les associations avant de lancer un sujet plus qu'hasardeux.
Je connais exactement le rôle des deux. Je me pose la question de l'unité représentée. Ma question est est-ce qu'une seule association regroupant tous les professeurs ne pourrait elle pas avoir plus de visibilité que X syndicats ? Sur des sujets fédérateurs, reconnaissance du métier, salaires, etc...
- LaMaisonQuiRendFouFidèle du forum
Oonnay a écrit:LaMaisonQuiRendFou a écrit:Oonnay a écrit:Sans vouloir dénigrer les syndicats, je trouve qu'aujourd'hui les associations sont, dans la vie quotidienne, plus visibles/audibles voire plus efficaces que les syndicats.
Dès qu'une affaire surgit, une association se monte pour défendre/charger les tenants et aboutissants de la dite affaire.
En tant que professeurs (du PE au PRAG) ne devrions-nous pas monter une association pour nous défendre ?
Renseigne toi sur ce que sont les syndicats professionnels et les associations avant de lancer un sujet plus qu'hasardeux.
Je connais exactement le rôle des deux. Je me pose la question de l'unité représentée. Ma question est est-ce qu'une seule association regroupant tous les professeurs ne pourrait elle pas avoir plus de visibilité que X syndicats ? Sur des sujets fédérateurs, reconnaissance du métier, salaires, etc...
Apparemment non.
Il y a déjà des syndicats d'enseignants, et plus largement interprofessionnels.
- OonnayHabitué du forum
LaMaisonQuiRendFou a écrit:Oonnay a écrit:LaMaisonQuiRendFou a écrit:Oonnay a écrit:Sans vouloir dénigrer les syndicats, je trouve qu'aujourd'hui les associations sont, dans la vie quotidienne, plus visibles/audibles voire plus efficaces que les syndicats.
Dès qu'une affaire surgit, une association se monte pour défendre/charger les tenants et aboutissants de la dite affaire.
En tant que professeurs (du PE au PRAG) ne devrions-nous pas monter une association pour nous défendre ?
Renseigne toi sur ce que sont les syndicats professionnels et les associations avant de lancer un sujet plus qu'hasardeux.
Je connais exactement le rôle des deux. Je me pose la question de l'unité représentée. Ma question est est-ce qu'une seule association regroupant tous les professeurs ne pourrait elle pas avoir plus de visibilité que X syndicats ? Sur des sujets fédérateurs, reconnaissance du métier, salaires, etc...
Apparemment non.
Il y a déjà des syndicats d'enseignants, et plus largement interprofessionnels.
Bon, je vois que la discussion restera stérile, peut-être même polémique. Autant fermer le fil car ma question n'était vraiment pas posée pour cela.
Bonne journée.
- LemmyKHabitué du forum
Quand il y a un vote au conseil supérieur de l'éducation, ce sont les syndicats qui votent.
Aux élections professionnelles, ce sont les syndicats qui se présentent. Ils ne peut pas y avoir de listes de non syndiqués.
Les associations de spécialistes peuvent être reçues pour discuter de la réforme.
Je ne comprends donc pas la question(sans polémique).
Aux élections professionnelles, ce sont les syndicats qui se présentent. Ils ne peut pas y avoir de listes de non syndiqués.
Les associations de spécialistes peuvent être reçues pour discuter de la réforme.
Je ne comprends donc pas la question(sans polémique).
- GrypheMédiateur
LemmyK a écrit:
Aux élections professionnelles, ce sont les syndicats qui se présentent.
Oui c'est ce que j'allais écrire.
Syndicats et associations n'ont pas le même rôle mais ils peuvent être complémentaires sur certains dossiers.
_________________
Τί ἐστιν ἀλήθεια ;
- OonnayHabitué du forum
Je reprends, moi je voudrais un peu plus de visibilité publique. Les fils sur les agressions se multiplient et localement il y a des actions plus ou moins efficaces. Les pompiers arrivent à avoir des mouvements d'alertes nationaux quand un des leurs se fait agresser. On dirait que c'est banal d'avoir des "incivilités" dans une école. Non ! Un collègue qui se fait agresser à Marseille, moi à Lille je devrais pouvoir le soutenir.
Je n'oppose pas ou ne substitue pas une association aux syndicats.
Je n'oppose pas ou ne substitue pas une association aux syndicats.
- laMissSage
Oonnay, cette discussion est intéressante.
Si association il doit y avoir, alors disons association unitaire d'enseignants tous niveaux et toutes matières confondues, toutes régions confondues également, se rejoignant sur une certaine vision du métier (à définir) afin d'éviter les guéguerre entre matières et les guéguerre primaire / secondaire. Afin de peser vraiment. Afin d'avoir la capacité d'organiser des choses à grande échelle.
Cela nécessiterait de rédiger une charte permettant de rassembler, de définir ce à quoi sert l'association (vision du métier, objectifs, etc.).
Certes, une telle assoc ne votera pas au CSP, mais si elle prend de l'ampleur, elle peut peser dans le paysage médiatique donc peser sur certaines décisions. Elle serait donc totalement complémentaire du travail effectué par les syndicats.
Je l'appelle de mes vœux depuis fort longtemps, mais ne suis actuellement pas en capacité de faire quoi que ce soit en ce sens. Je voulais juste te dire, Oonnay, que j'y crois totalement, pleinement, absolument. Cela se fera un jour, nécessairement.
Si association il doit y avoir, alors disons association unitaire d'enseignants tous niveaux et toutes matières confondues, toutes régions confondues également, se rejoignant sur une certaine vision du métier (à définir) afin d'éviter les guéguerre entre matières et les guéguerre primaire / secondaire. Afin de peser vraiment. Afin d'avoir la capacité d'organiser des choses à grande échelle.
Cela nécessiterait de rédiger une charte permettant de rassembler, de définir ce à quoi sert l'association (vision du métier, objectifs, etc.).
Certes, une telle assoc ne votera pas au CSP, mais si elle prend de l'ampleur, elle peut peser dans le paysage médiatique donc peser sur certaines décisions. Elle serait donc totalement complémentaire du travail effectué par les syndicats.
Je l'appelle de mes vœux depuis fort longtemps, mais ne suis actuellement pas en capacité de faire quoi que ce soit en ce sens. Je voulais juste te dire, Oonnay, que j'y crois totalement, pleinement, absolument. Cela se fera un jour, nécessairement.
_________________
Si rien n'est décidé, ce sera à chacun d'entre nous de décider en conscience.
- OonnayHabitué du forum
Voilà c'est de cela que je parle. Je n'ai pas les lettres pour m'exprimer aussi bien, merci.
_________________
- Si tout va bien... :
- Je vous quitte dans :
- laMissSage
Il y a déjà eu des envies, des élans dans ce sens donc je crois que tôt ou tard cela se fera.
Après, il faut bien se renseigner sur ce qu'est une association, définir les objectifs, savoir comment fonctionner au niveau des financements, que faire, qui fait quoi comment, bref c'est un sacré challenge.
Après, il faut bien se renseigner sur ce qu'est une association, définir les objectifs, savoir comment fonctionner au niveau des financements, que faire, qui fait quoi comment, bref c'est un sacré challenge.
_________________
Si rien n'est décidé, ce sera à chacun d'entre nous de décider en conscience.
- laMissSage
Mais on pourrait peut-être ajouter un sondage, non ?
Pour ou contre une association unitaire de professeurs ?
- pour
- contre
- sans opinion
Pour ou contre une association unitaire de professeurs ?
- pour
- contre
- sans opinion
_________________
Si rien n'est décidé, ce sera à chacun d'entre nous de décider en conscience.
- pailleauquebecFidèle du forum
Le groupe qui s'est chargé du site reformeducollege.fr s'est posé cette question à la fin de l'aventure.
Nous avions constaté qu'un groupe de professeurs indépendant peut peser dans le débat, c'est certain.
Et c'est en effet la conclusion à laquelle nous étions arrivés : créer une association offrirait un autre angle d'attaque des problèmes.
Les syndicats sont utiles, leurs missions de défense des salariés, de contestation, de revendication, d'évolution du métier, les empêchent aujourd'hui d'être audible sur d'autres sujets.
Il y a plein de sujets dont une association pourrait s'occuper mieux que nos syndicats.
Un observatoire de l'école associatif serait très utile.
On a besoin d'un contre pouvoir pour informer.
Il ne faudrait pas laisser la communication officielle (forcément un peu publicitaire, on l'a vu au moment de la réforme du collège) et les syndicats (dont le registre de communication est difficilement audible) occuper seuls le terrain.
Neoprof contribue à ouvrir l'EN. C'est pour moi un lieu utile qui permet à tout internaute de mesurer les défis actuels de l'école.
Dans la même ligne un observatoire, non polémique, non politisé, indépendant, et tenu par des enseignants de terrain, permettrai de faire prendre conscience de la réalité.
Car ce qui pose problème avant tout à mon sens c'est l'ignorance de ces réalités.
Nous avions constaté qu'un groupe de professeurs indépendant peut peser dans le débat, c'est certain.
Et c'est en effet la conclusion à laquelle nous étions arrivés : créer une association offrirait un autre angle d'attaque des problèmes.
Les syndicats sont utiles, leurs missions de défense des salariés, de contestation, de revendication, d'évolution du métier, les empêchent aujourd'hui d'être audible sur d'autres sujets.
Il y a plein de sujets dont une association pourrait s'occuper mieux que nos syndicats.
Un observatoire de l'école associatif serait très utile.
On a besoin d'un contre pouvoir pour informer.
Il ne faudrait pas laisser la communication officielle (forcément un peu publicitaire, on l'a vu au moment de la réforme du collège) et les syndicats (dont le registre de communication est difficilement audible) occuper seuls le terrain.
Neoprof contribue à ouvrir l'EN. C'est pour moi un lieu utile qui permet à tout internaute de mesurer les défis actuels de l'école.
Dans la même ligne un observatoire, non polémique, non politisé, indépendant, et tenu par des enseignants de terrain, permettrai de faire prendre conscience de la réalité.
Car ce qui pose problème avant tout à mon sens c'est l'ignorance de ces réalités.
- laMissSage
pailleauquebec a écrit: Car ce qui pose problème avant tout à mon sens c'est l'ignorance de ces réalités.
+ 1000 !
_________________
Si rien n'est décidé, ce sera à chacun d'entre nous de décider en conscience.
- Graisse-BoulonsNiveau 10
Très bien ! Une association unitaire des professeurs ! Bonne idée. Et à ceux qui pensent que ça ne sert à rien, pensez donc à la fcpe par exemple, je viens de vérifier les statuts : c'est une asso. Certes les parents fcpe ou autres ne décident pas, lors des conseils, de ce qui relève de la pédagogie, mais on leurs donne la parole lors du tour de table, et je reste persuadé qu'en leur présence, des choses sont dites ou ne sont pas dites par les profs...ils influencent donc dans une certaine mesure le déroulement des choses...Tout comme ma présence d'un représentant de l'association unitaire des professeurs influencerait certainement, au moins dans le discours, certaines instances, certains médias. Cette association aurait un visage très différent de celui des syndicats pour le publique qui n'entend parler d'eux que lors des grèves et avec la "présentation des choses qui va bien" par les journalistes...une asso, ça donne moins de prise pour les journaleux...je suis sûr que cette idée de notre collègue à encore d'autres points positifs à mettre en avant...Bravo !...ça progresse, ça progresse...
- Ramanujan974Érudit
En gros, il faudra quelque chose comme l'APMEP, l'UPS, l'UPHG, etc.. mais sans connotation disciplinaire.
- Fesseur ProGuide spirituel
Il me semble bien compliqué de créer un mouvement unitaire.
Nous sommes de plus en plus individualistes et il est déjà bien compliqué de s'entendre dans un même établissement.
Nous ne sommes pas forcément des mêmes sensibilités politiques ou autres.
Nous avons des statuts différents les uns des autres.
Selon les endroits où l'on travaille, on ne fait pas tous le même métier et les conditions varient énormément.
...
Bref, bonne idée sur le principe mais difficile à mettre en place.
Nous sommes de plus en plus individualistes et il est déjà bien compliqué de s'entendre dans un même établissement.
Nous ne sommes pas forcément des mêmes sensibilités politiques ou autres.
Nous avons des statuts différents les uns des autres.
Selon les endroits où l'on travaille, on ne fait pas tous le même métier et les conditions varient énormément.
...
Bref, bonne idée sur le principe mais difficile à mettre en place.
_________________
Pourvu que ça dure...
- archebocEsprit éclairé
La FCPE fonctionne sur deux choses :
1- un statut reconnu par l'Etat, avec les avantages qui vont avec, en particulier la représentativité dans les instances de concertation à tous les niveaux.
2- une multitude d'acteurs locaux, pas toujours en accord avec la ligne nationale, avec la ligne départementale, ni avec "l'union locale", mais qui trouvent dans la FCPE un foyer de sociabilité et de notabilité à l'échelle de l'école.
Je reprends ces deux points :
1- sur la représentativité, on peut noter que la FCPE fonctionne exactement comme un syndicat. Se posent alors plusieurs questions :
* les parents d'élèves ont-ils une plus grande place que les enseignants au niveau nationale ? et surtout, même question aux niveaux intermédiaires ? Par exemple, dans la commission d'appel des conseils de discipline, au niveau du rectorat, quelle est la place comparée des représentant des parents et des représentants des enseignants ?
* Les parents sont-ils plus représentés par leurs syndicats ? Quels sont les taux de participation comparés aux élections professionnelles et aux élections des parents délégués ? Une différence d'implication entre parents et enseignants, mesurable par la participation aux élections et par le taux de syndiqués, expliquerait pour partie l'influence de la FCPE.
* Je ne connais pas les chiffres, mais une chose me semble sûr : de même que lorsque les enseignants étaient représentés par la FEN, syndicat hégémonique, ce dernier assurait un rôle de cogestion avec le ministère, de même sa petite fille la FCPE doit-elle pour partie à sa forte hégémonie sur la représentation parentale la cogestion qu'elle assure aujourd'hui avec le ministère. La fragmentation syndicale n'est pas une bonne chose pour les enseignants.
2- La vitalité de la FCPE s'explique par la cellule de sociabilité, d'entraide, de notabilité et de militance que représente l'association de parents d'élève au niveau micro-local.
* sociabilité, entraide, notabilité, militance : il faudrait pouvoir développer ces différentes fonctions. Limitons nous à constater que les enseignants, hors période de crise interne à l'établissement, ne manifestent généralement pas le besoin de ce type d'organisation.
* c'est un lieu commun de la sociologie de l'éducation que la structure du travail enseignant (adulte seul en classe, et faible présence dans l'établissement) incite à l'individualisme, et freine les prises de consciences collectives.
Conclusion : la FCPE a toutes les caractéristiques d'un syndicat de masse. Si les syndicats enseignants ne donnent pas satisfaction, il ne faut pas espérer qu'une association non-syndicale donnera de meilleurs résultats en tant que mouvement de masse.
La seule alternative que je vois, c'est l'organisation en "fer de lance", la petite minorité activiste. Par exemple si une vingtaine d'enseignants manifestent, dans le couloir du rectorat devant la salle où se tient la séance d'appel des conseils de discipline, cela peut avoir un impact sur les résultats du dit conseil. Cela peut avoir aussi un impact sur la façon dont la hiérarchie va respecter la profession. Le problème, c'est que les organisations de ce type, pour élargir leur audience, pensons à Femen, ou Aids, n'ont généralement pas d'autre moyen que de s'offrir des incursions du côté illégal de la ligne jaune. Les enseignants, représentants de l'Etat et incarnation du bien commun, répugnent à cela.
1- un statut reconnu par l'Etat, avec les avantages qui vont avec, en particulier la représentativité dans les instances de concertation à tous les niveaux.
2- une multitude d'acteurs locaux, pas toujours en accord avec la ligne nationale, avec la ligne départementale, ni avec "l'union locale", mais qui trouvent dans la FCPE un foyer de sociabilité et de notabilité à l'échelle de l'école.
Je reprends ces deux points :
1- sur la représentativité, on peut noter que la FCPE fonctionne exactement comme un syndicat. Se posent alors plusieurs questions :
* les parents d'élèves ont-ils une plus grande place que les enseignants au niveau nationale ? et surtout, même question aux niveaux intermédiaires ? Par exemple, dans la commission d'appel des conseils de discipline, au niveau du rectorat, quelle est la place comparée des représentant des parents et des représentants des enseignants ?
* Les parents sont-ils plus représentés par leurs syndicats ? Quels sont les taux de participation comparés aux élections professionnelles et aux élections des parents délégués ? Une différence d'implication entre parents et enseignants, mesurable par la participation aux élections et par le taux de syndiqués, expliquerait pour partie l'influence de la FCPE.
* Je ne connais pas les chiffres, mais une chose me semble sûr : de même que lorsque les enseignants étaient représentés par la FEN, syndicat hégémonique, ce dernier assurait un rôle de cogestion avec le ministère, de même sa petite fille la FCPE doit-elle pour partie à sa forte hégémonie sur la représentation parentale la cogestion qu'elle assure aujourd'hui avec le ministère. La fragmentation syndicale n'est pas une bonne chose pour les enseignants.
2- La vitalité de la FCPE s'explique par la cellule de sociabilité, d'entraide, de notabilité et de militance que représente l'association de parents d'élève au niveau micro-local.
* sociabilité, entraide, notabilité, militance : il faudrait pouvoir développer ces différentes fonctions. Limitons nous à constater que les enseignants, hors période de crise interne à l'établissement, ne manifestent généralement pas le besoin de ce type d'organisation.
* c'est un lieu commun de la sociologie de l'éducation que la structure du travail enseignant (adulte seul en classe, et faible présence dans l'établissement) incite à l'individualisme, et freine les prises de consciences collectives.
Conclusion : la FCPE a toutes les caractéristiques d'un syndicat de masse. Si les syndicats enseignants ne donnent pas satisfaction, il ne faut pas espérer qu'une association non-syndicale donnera de meilleurs résultats en tant que mouvement de masse.
La seule alternative que je vois, c'est l'organisation en "fer de lance", la petite minorité activiste. Par exemple si une vingtaine d'enseignants manifestent, dans le couloir du rectorat devant la salle où se tient la séance d'appel des conseils de discipline, cela peut avoir un impact sur les résultats du dit conseil. Cela peut avoir aussi un impact sur la façon dont la hiérarchie va respecter la profession. Le problème, c'est que les organisations de ce type, pour élargir leur audience, pensons à Femen, ou Aids, n'ont généralement pas d'autre moyen que de s'offrir des incursions du côté illégal de la ligne jaune. Les enseignants, représentants de l'Etat et incarnation du bien commun, répugnent à cela.
- LefterisEsprit sacré
Il faudrait tout simplement que les syndicats militants et non co-gestionnaires puissent agir. Et pour cela que les enseignants les rejoignent ou au moins votent pour eux . Mais les enseignants ne peuvent payer une cotisation (pourcentage dérisoire de syndiqués) , ne vont pas voter ( 40% aux dernières élections pro, donc corps plus crédible) , et dans ce qui reste de votants, 20 % vont aux organisations émanant de l'administration et allant dans le sens de ses desiderata.
Tout me semble dit avec ces chiffres. Je ne vois pas les 60% d'enseignants qui dorment actuellement se réveiller pour une association n'ayant aucun pouvoir légal, lui donner de l'argent et du temps pour la faire vivre.
En 2018, les élections quadriennales vont avoir lieu. Comme aucun geste de mécontentement ne transparaîtra, comme d'habitude, qu'on reconduira tranquillement avec un faible taux de participation ceux qui ont voté le PPCR et autre, le gouvernement aura quatre ans tranquille , encore plus les coudées franches jusqu'à la fin de son mandat pour tout casser.
On ne voit pas ce qu'une association, si virulente soit-elle, mais non validée par les élections pros, sans pouvoir juridique, pourrait changer à cet état de fait. Ca serait au mieux une voix parfois entendue dans les médias, mais qui devrait se censurer, car hors syndicat, la parole d'un fonctionnaire n'est pas libre.
Tout me semble dit avec ces chiffres. Je ne vois pas les 60% d'enseignants qui dorment actuellement se réveiller pour une association n'ayant aucun pouvoir légal, lui donner de l'argent et du temps pour la faire vivre.
En 2018, les élections quadriennales vont avoir lieu. Comme aucun geste de mécontentement ne transparaîtra, comme d'habitude, qu'on reconduira tranquillement avec un faible taux de participation ceux qui ont voté le PPCR et autre, le gouvernement aura quatre ans tranquille , encore plus les coudées franches jusqu'à la fin de son mandat pour tout casser.
On ne voit pas ce qu'une association, si virulente soit-elle, mais non validée par les élections pros, sans pouvoir juridique, pourrait changer à cet état de fait. Ca serait au mieux une voix parfois entendue dans les médias, mais qui devrait se censurer, car hors syndicat, la parole d'un fonctionnaire n'est pas libre.
_________________
"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- DaphnéDemi-dieu
Lefteris a écrit:Il faudrait tout simplement que les syndicats militants et non co-gestionnaires puissent agir. Et pour cela que les enseignants les rejoignent ou au moins votent pour eux . Mais les enseignants ne peuvent payer une cotisation (pourcentage dérisoire de syndiqués) , ne vont pas voter ( 40% aux dernières élections pro, donc corps plus crédible) , et dans ce qui reste de votants, 20 % vont aux organisations émanant de l'administration et allant dans le sens de ses desiderata.
Tout me semble dit avec ces chiffres. Je ne vois pas les 60% d'enseignants qui dorment actuellement se réveiller pour une association n'ayant aucun pouvoir légal, lui donner de l'argent et du temps pour la faire vivre.
En 2018, les élections quadriennales vont avoir lieu. Comme aucun geste de mécontentement ne transparaîtra, comme d'habitude, qu'on reconduira tranquillement avec un faible taux de participation ceux qui ont voté le PPCR et autre, le gouvernement aura quatre ans tranquille , encore plus les coudées franches jusqu'à la fin de son mandat pour tout casser.
On ne voit pas ce qu'une association, si virulente soit-elle, mais non validée par les élections pros, sans pouvoir juridique, pourrait changer à cet état de fait. Ca serait au mieux une voix parfois entendue dans les médias, mais qui devrait se censurer, car hors syndicat, la parole d'un fonctionnaire n'est pas libre.
CQFD : tout est dit.
Que les professeurs commencent par se prendre en main et par voter massivement après avoir pris connaissance des programmes et des votes passés des différents syndicats, ça serait déjà pas mal.
C'est quand même ahurissant de voir des collègues syndiqués ne pas être au courant des positions de leur syndicat et de hurler sur des mesures qu'ils ont votées !
Tous les syndicats ont des sites, on peut faire ça tranquillement de chez soi en surfant sur le net. Beaucoup le font pour des fringues, des recettes de cuisine, des vacances... mais pas une minute pour sa profession alors qu'elle est en danger et que ça ne va pas s'arranger
Ensuite payer une cotisation, je peux comprendre que certains hésitent, mais se renseigner et voter c'est gratuit donc là aucune excuse.
- [APL] Appel de l'Association des Professeurs de Lettres au président de la République pour l'avenir des langues anciennes et de l'école
- Association des Professeurs de Langues Vivantes
- Association des professeurs de langues vivantes
- L'Association des professeurs de lettres reçue au ministère
- communiqué de l'association des professeurs de physique sur la réforme
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum