Le Neo-défi lecture 2018 - Ici, on papote !

Non, il a fait son apprentissage dans la marine marchande française.

Babarette, pour le défi 6 tu as orthographié l'auteur comme Homer Simpson...

Lecture du week-end :
31. Un livre écrit (à l'origine) en espagnol. Aux cinq rues, Lima de Mario Vargas Llosa. L'auteur s'amuse, le lecteur passe un bon moment de détente mais on est très, très loin de la qualité de ses oeuvres précédentes comme Tours et détours de la vilaine fille et surtout Le Paradis - un peu plus loin. Si vous ne connaissez pas cet auteur, ne commencez pas par les Cinq rues.

J'avais lu Dons d'U Le Guin pour "un livre de fantasy" (n°1) et je continuais donc ce cycle Chronique des Rivages de l'Ouest en parallèle du défi. Or les derniers tomes, Voix et Pouvoirs, sont bien des " livres qui parlent de bibliothèques" (n° 50), de la transmission, des livres interdits, du rôle de la parole dans l'accès à la liberté... (Ils peuvent se lire indépendamment, mais c'est dommage).
Encore un auteur découvert grâce au Néo-Défi

Daria a écrit:Lecture du week-end :
31. Un livre écrit (à l'origine) en espagnol. Aux cinq rues, Lima de Mario Vargas Llosa. L'auteur s'amuse, le lecteur passe un bon moment de détente mais on est très, très loin de la qualité de ses oeuvres précédentes comme Tours et détours de la vilaine fille et surtout Le Paradis - un peu plus loin. Si vous ne connaissez pas cet auteur, ne commencez pas par les Cinq rues.

Ah, dommage, c'est ce que j'ai fait ... et, effectivement, j'ai trouvé ce roman agréable, divertissant, mais sans plus (voir avis plus développé supra). Je note les deux titres que tu donnes, je vais essayer de les trouver en médiathèque. Merci !

J'ai lu La clef : la confession impudique, de Junichirô Tanizaki, que j'ai attribué au défi "livre qui réchauffe", même si par certains aspects ce livre refroidit aussi !
Ce roman est constitué du croisement de deux journaux intimes, ceux de deux époux. Pour pouvoir satisfaire sa femme à la libido exigeante mais peu fantasque, un honorable professeur d'université entraîne sa femme à le rendre jaloux, stimulant exceptionnel pour lui. Le rôle joué par la fille du couple est d'une perversité réjouissante.

Jenny a écrit:Non, il a fait son apprentissage dans la marine marchande française.

D'accord, merci pour les précisions.
Je viens de lire Au cœur des ténèbres...
Ça y est j'ai retrouvé ! c'est pour le défi agreg (n°22) en fait !

J'ai une petite question à vous soumettre : où puis-je trouver une liste des livres de la session 2018 de l'agrégation pour pouvoir répondre au défi 22, SVP?
Merci!

http://www.devenirenseignant.gouv.fr/cid98492/les-programmes-des-concours-enseignants-second-degre-session-2018.html

Nickel! Merci!

Frisouille a écrit:Babarette, pour le défi 6 tu as orthographié l'auteur comme Homer Simpson...

Ah, flûte!
Pour une (ex) prof de français, salefétropa.

Je viens de relever mon 4e défi : un livre qui donne froid. J'ai lu Étranges rivages d'Arnaldur Indridason.
Il s'agit d'une nouvelle enquête du commissaire Erlendur. La spécificité de celle-ci est qu'il s'agit d'une disparition d'une jeune femme dans le blizzard islandais soixante ans plus tôt. En parallèle, Erlendur essaye d'avancer sur la disparition de son jeune frère, lors d'une intense tempête, durant leur enfance.

J'ai beaucoup aimé ce livre, un peu différent des autres enquêtes de la même série, plus mélancolique, parfois presque surnaturel . Le va-et-vient entre les souvenirs d'Erlendur et l'enquête sur la disparition de Mattildur rend le livre dense et passionnant. L'atmosphère islandaise, la description de la nature, du climat, me font toujours rêver.

Babarette a écrit:

Frisouille a écrit:Babarette, pour le défi 6 tu as orthographié l'auteur comme Homer Simpson...

Ah, flûte!
Pour une (ex) prof de français, salefétropa.

Errare humanum est.

Défi 46

Une trentenaire qui porte un lourd secret depuis son adolescence se voit dans le même temps quittée par son mari, chargée de la garde d'un enfant de quatre ans et par deux fois gagnante à une tombola; elle décide de partir à l'autre bout de l'Islande pour faire le point.
Un roman sympathique mais qui reste à distance des différents sujets abordés.

43. Un livre au format audio: L’amie de madame Maigret, Simenon
J'ai eu beaucoup de plaisir à (re)plonger dans l'ambiance des enquêtes du commissaire Maigret, le format audio s'y prêtant particulièrement bien avec un habillage sonore vraiment intéressant (le bruit caractéristique de la pipe par exemple !).

Pour le défi 12, un livre dont le titre contient un verbe à l'impératif, j'ai lu Méfiez-vous des enfants sages, de Cécile Coulon. J'aime décidément bien cet auteur. Je suis restée un peu sur ma faim, quand même, le roman se termine très vite. Mais les deux personnages féminins me touchent.
J'ajoute, pour le 17, un livre de moins de 80 pages, j'ajoute Mateo Falcone de Mérimée que je dois relire aujourd'hui...

Pointàlaligne a écrit:J'avais lu Dons d'U Le Guin pour "un livre de fantasy" (n°1) et je continuais donc ce cycle Chronique des Rivages de l'Ouest en parallèle du défi. Or les derniers tomes, Voix et Pouvoirs, sont bien des " livres qui parlent de bibliothèques" (n° 50), de la transmission, des livres interdits, du rôle de la parole dans l'accès à la liberté... (Ils peuvent se lire indépendamment, mais c'est dommage).
Encore un auteur  découvert grâce au Néo-Défi

Pour le défi 11 (livre édité par une petite maison) : Ma reine de Jean-Baptiste Andrea, 2017 (éditions L’iconoclaste, 213 pages).
« Shell », un garçon de douze ans dont le retard mental lui a fait quitter l’école et rester aider son père à la station service, fugue lorsqu’il apprend que ses parents veulent l’envoyer vivre chez sa sœur, loin. Il décide de partir à la guerre pour leur prouver qu’il est un homme. Mais sur le plateau voisin, il rencontre une jeune fille envoûtante, Viviane... Raconté à la première personne, c'est un roman touchant où le simple et le compliqué ne sont pas toujours où on les attend.

Et voilà, je viens de terminer le défi lecture avec le critère "Un livre lu par un autre participant du défi et dont vous ignoriez l'existence" par le biais de Les Bourgeois, d'Alice Ferney. Ce livre est un petit bijou, je suis ravie de l'avoir découvert. Je dirais que c'est les Rougon-Macquart en un volume et aux XXe et XXIe siècle.

Bravo !

Merci.

J'ai gagné une statue en or à mon image?

Spoiler:

C'est Alice Ferney, le nom de l'auteur, Babarette.

Décidément, je n'aime pas écrire les noms correctement.

Bravo Babarette!
Je suis moins élogieuse que toi sur Les Bourgeois que j'avais pourtant hâte de lire. Toute la première partie m'a semblé osciller entre leçons d'histoire et descriptions de photos de famille jaunies, le tout parsemé de réflexions consensuelles sur le temps qui passe et la vanité de l'existence, bref un brin ennuyeux; et puis la deuxième partie m'a davantage plu, sûrement parce que la narration s'intéresse plus à un des dix enfants, Claude. Enfin loin de moi de comparer ce récit aux Rougon-Macquart!!

Dans la même catégorie, j'ai emprunté à une amie le livre Americanah de Chimamanda Ngozie Adichie, écrivain du Nigéria dont j'avais déjà lu L'Hibiscus pourpre il y a quelques années, sans grand emballement, je dois dire. J'ai dévoré les 680 pages d'Americanah que j'ai trouvé vraiment intéressant. Le terme Americanah désigne les Nigérians partis tenter leur chance aux Etats-Unis et quand le livre commence, Ifemelu, l'héroïne qui tient un blog intitulé "Comprendre l'Amérique pour les noirs non américains", s'apprête à regagner le Nigéria après des années passées aux Etats-Unis.

Bon, c'est vrai, ça ne vaut pas mon cher Zola, mais ça m'y faisait penser. C'est un des meilleurs que j'ai lus pour le défi.
Ma préférence pour ce défi va à L'Amour et les forêts.

Amaliah a écrit:Dans la même catégorie, j'ai emprunté à une amie le livre Americanah de Chimamanda Ngozie Adichie, écrivain du Nigéria dont j'avais déjà lu L'Hibiscus pourpre il y a quelques années, sans grand emballement, je dois dire. J'ai dévoré les 680 pages d'Americanah que j'ai trouvé vraiment intéressant. Le terme Americanah désigne les Nigérians partis tenter leur chance aux Etats-Unis et quand le livre commence, Ifemelu, l'héroïne qui tient un blog intitulé "Comprendre l'Amérique pour les noirs non américains", s'apprête à regagner le Nigéria après des années passées aux Etats-Unis.

Très beau livre.

Félicitations, Babarette !