Le Neo-défi lecture 2018 - Ici, on papote !

Austrucheerrante a écrit:Sphinx, si ça peut te consoler, moi-même, pour ce défi, et j'hésite entre Gilgamesh et.... ..... l'Eneide (oui oui je sais prof de LC, tout ça)


Et donc, c'est bien, Gilgamesh ?

Et bien copine LC de trou culturel béant !! Je vais lire la même chose !

Pour le défi n°30 (Un roman graphique qui soit l'adaptation d'un roman) , j'ai lu Le journal d'Anne Franck (oui bon, pour un roman ...) de A. Folman et D. Polonsky. C'est une de mes élèves de 3ème qui me l'a amené : elle l'a eu à Noël, a adoré et voulait me le montrer ... c'est drôlement bien tombé. J'ai adoré, alors que je ne suis pas très BD habituellement. D'abord parce que j'y ai retrouvé l'esprit, l'atmosphère du journal, et que je n'ai pas du tout eu l'impression de "coupes", alors qu'il y en a forcément eu : l'ensemble est fluide, prenant. Ensuite, j'ai trouvé l'objet très beau : le format "cahier" est sympa et le dessin est magnifique. Enfin, j'ai adoré la variété avec laquelle les auteurs ont retranscrit le journal : il y a des planches "classiques", des planches oniriques, parfois avec un seule vignette en grand format (ça doit avoir un nom, mais en BD ...), des parodies de tableaux célèbres, des pages où le texte est repris tel quel, avec une belle police et des dessins sur le côté et en bas genre enluminures ... bref, je vous le conseille, c'est très bien fait et très beau.

Ah, merci, j'étais justement à la recherche d'un roman graphique !

Bonne lecture !

Agrippina, j'ai moi aussi adoré le Journal d'Anne Frank adapté en roman graphique! Une vraie réussite!

J'ai fini Bilbo le Hobbit pour "un auteur né dans l'empire colonial de son pays".
J'ai du mal à comprendre comment on a pu en tirer trois films, il faudra que je regarde ça.  En tout cas, ça m'a bien plu.

Pour rester dans la lignée de la fantasy, je me suis lancée dans Games of Thrones, que ma meilleure amie m'a prêté il y a euh.. longtemps. Peut-être vais-je être lapidée (ça rejoindra le bouquin de mon premier défi^^), mais je n'apprécie vraiment pas. Peut-être est-ce dû à la traduction, mais le langage actuel me dérange. Le mélange entre des tournures de phrase "médiévales" et des expressions actuelles comme "truc" (au moins deux fois), "tu serais moins chaud" (pour "volontaire"), "un essieu pète", "gosse", "archiconnu", plus certaines questions sans inversion sujet-verbe, ça ne passe pas. Sans le défi, je crois que je ne le finirais pas.
Est-ce la traduction? Je n'en suis pas totalement sûre, j'ai aussi été gênée par le passage où John Snow plaide pour adopter les petits loups garous: c'est vraiment une façon contemporaine de voir les rapports familiaux, de A à Z dans cette scène.
Pas assez médiéval pour moi donc.

Je sens arriver le bûcher, le pal et la roue.

je viens de commencer le défi 19. Un livre d'un auteur indien. bon c'est une autrice ! Le Dieu des Petits Riens, Arundhati Roy, que j'avais depuis longtemps dans ma bibliothèque ; c'est l'occasion.

Faire trois films de Bilbo est un pur scandale, preuve que P. Jackson n'a plus une once de créativité.

Babarette a écrit:J'ai fini Bilbo le Hobbit pour "un auteur né dans l'empire colonial de son pays".
J'ai du mal à comprendre comment on a pu en tirer trois films, il faudra que je regarde ça.  En tout cas, ça m'a bien plu.

En délayant, beaucoup, beaucoup.

Babarette a écrit:Pour rester dans la lignée de la fantasy, je me suis lancée dans Games of Thrones, que ma meilleure amie m'a prêté il y a euh.. longtemps. Peut-être vais-je être lapidée (ça rejoindra le bouquin de mon premier défi^^), mais je n'apprécie vraiment pas. Peut-être est-ce dû à la traduction, mais le langage actuel me dérange. Le mélange entre des tournures de phrase "médiévales" et des expressions actuelles comme "truc" (au moins deux fois), "tu serais moins chaud" (pour "volontaire"), "un essieu pète", "gosse", "archiconnu", plus certaines questions sans inversion sujet-verbe, ça ne passe pas. Sans le défi, je crois que je ne le finirais pas.
Est-ce la traduction? Je n'en suis pas totalement sûre, j'ai aussi été gênée par le passage où John Snow plaide pour adopter les petits loups garous: c'est vraiment une façon contemporaine de voir les rapports familiaux, de A à Z dans cette scène.
Pas assez médiéval pour moi donc.

Je sens arriver le bûcher, le pal et la roue.

Jon Snow
Je n'ai pas souvenir d'avoir été gênée par le langage utilisé en anglais, peut-être est-ce la traduction.

Bon, un petit point sur mes lectures de janvier :

- Défi n°50 (bibliothèques) : La librairie des ombres, de Mikkel Birkegaard
Au décès de son père, un avocat hérite de sa librairie qui contient une bibliothèque secrète et découvre que certaines personnes sont dotées de pouvoirs liés aux livres.
Étrange et pas très bien ficelé. Ça m'a laissé dubitative.

- Défi n°49 (sur plus de 50 ans) : Bull mountain, de Brian Panowich
L'histoire de hors-la-loi de père en fils et qui profitent de leur connaissance de la montagne et du terrain pour monter leurs trafics, jusqu'à ce que des tensions se créent entre différents membres de la famille.
Polar correct mais la fin est un petit peu téléphonée.

- Défi n°48 (déportation) : Le grand voyage, de Jorge Semprun
L'interminable trajet jusqu'au camp de Buchenwald.
Poignant, mais il faut se faire aux différents allers-retours entre le passé et le présent.

- Défi n°47 (classique russe) : Anna Karenine, de Tolstoi
Un petit pavé d'un peu moins de 1 000 pages, mais j'ai été étonnée de la facilité avec laquelle il se lit.
Une bonne surprise.

- Défi n°46 (couverture bleue) : Un monde d'azur, de Jack Vance

Un vaisseau-prison s'écrase sur une planète faite d'eau et d'îles d'algues. 13 générations plus tard, les habitants, répartis en caste de métiers, obéissent aveuglement à un monstre marin jusqu'à ce que certains se révoltent.
Très prenant, mais la fin arrive de façon un peu abrupte.

- Défi n°45 (répond à un autre livre) : L'écriture ou la vie, de Jorge Semprun.
La difficile réadaptation à la vie quotidienne après les camps et beaucoup de digressions.

- Défi n°44 (posthume) : La conjuration des imbéciles, de John Kennedy Toole
Un personnage complètement barré, complètement inadapté à la société et ses tribulations tandis que sa mère le pousse, à 30 ans passés, à trouver du travail.
Jouissif.

Je suis en train d'écouter la bibliothèque des cœurs cabossés en livre audio.
Je ne renouvellerai pas l'expérience, je n'ai peut-être pas choisi le bon livre, mais c'est surtout très long et c'est difficile d'écouter attentivement (13h d'écoute pour un livre que j'aurais très certainement pu lire en 2 heures), j'en suis à un peu plus de la moitié.

Je suis toujours en train de lire L'Histoire de Rome de Tite-Live. J'aime beaucoup mais c'est un livre qui demande de la concentration (ou alors, je suis un peu con...je ne sais pas! ) Entre tous les noms des différents protagonistes qui défilent (mine de rien, j'ai déjà lu à peu près 4 siècles d'Histoire...), le noms des différents peuples, etc. J'ai besoin d'avoir une petite feuille de papier à côté de moi pour prendre des notes et me repérer dans tout ça!
Du coup, ce n'est pas un livre que je peux lire dans les transports en commun (mon principal lieu de lecture!) et je le garde pour les rares occasions de tranquillité à la maison!
J'ai donc emprunté un autre bouquin : La vie selon Juan Salvator, palmipède d'Uruguay. Ecrit par Tom Michell. On me la vendu pour un livre rigolo, alors je verrai si je peux l'utiliser pour le défi 14, un livre qui réchauffe...A voir!

Décidément, j'ai du mal à orthographier les noms en ce moment.
La Bibliothèque des cœurs cabossés ne m'a pas laissé un souvenir impérissable, je ne l'ai même pas fini. Pour les livres audio, les "feel good" ne sont pas terribles, il vaut mieux entendre de beaux textes.

Ne t'inquiète pas pour la lenteur Koko, c'est normal avec ce que tu as choisis, d'autant plus que prendre des notes ralentit la lecture.

Je voulais lire La Conjuration des Imbéciles moi aussi, mais sous le défi "un livre qui a obtenu le prix Pullitzer". Mais ce sera pour plus tard, en ce moment, je lis En un combat douteux, de Steinbeck, pour le défi "un livre dont le personnage principal est ouvrier ou paysan". J'ai lu tous les Rongon-Macquart l'an dernier, pour ne pas en relire un si vite, j'ai changé de continent. Je suis amoureuse de Steinbeck, alors forcément, j'aime énormément ce livre, qui raconte l'histoire d'une grève. C'est moins beau que Les Raisins de la colère, mais c'est quand même poignant. Je vous le recommande!
Je vais me forcer à finir Games of Thrones, mais c'est bien parce que je veux faire le défi sans tricher hein.  

Autre lecture, pour le défi Un livre écrit l'année de vos vingts ans: L'Objet livre, exemplaire de la revue Terrain, donc à plusieurs auteurs. Il s'agit d'un recueil de travaux d'anthropologues qui ont travaillé sur le livre comme objet. Il est en très grande partie question des livres sacrés et de leurs ornements. C'est une revue publiée en 2012, l'année où j'ai eu vingt ans donc. Je me permets de la compter comme livre parce qu'elle est assez épaisse. En tout cas, ça m'a bien plu, je lirais sûrement d'autres numéros: il y en a un sur la mort par exemple, ça me fait saliver livresquement.

4. Un texte qui parle de religion ou de spiritualité.

J'ai lu Les nourritures terrestres d'André Gide. Un livre que je vais placer dans mon bureau pour en relire des passages (à haute voix) et l'annoter.

12. Un livre dont le titre contient un verbe à l'impératif.
L'année dernière, j'avais bien aimé lire un San Antonio pour le défi (item langage familier). J'en ai trouvé un autre intitulé Votez Béru !  et l'ai lu pendant les deux heures à tuer en salle d'attente chez le médecin cet après-midi.
San Antonio travaille sur trois morts suspectes, trois candidats aux législatives dans un même canton. L'enquête piétinant, Bérurier, l'éternel second et comparse ivrogne de San-A., se porte volontaire pour servir d'appât et "candide" aux élections.
C'est cousu de fil blanc, gros comme une maison mais plutôt drôle - et ça passe le temps.

Enfin un défi achevé.

Défi 46: Un livre à la couverture bleue

Paris est une fête, Hemingway.Les jeunes années d'Hemingway à Paris, son couple, son jeune enfant, les rencontres de la " génération perdue"... J'ai trouvé cela délicieux. C'est le seul adjectif qui me vienne pour l'instant.

J'ai commencé 4321 de Paul Auster. Il ne rentre pas dans le défi mais j'alterne avec Sepulveda, Le vieux qui lisait des romans d'amour pour le défi 31 ( au moins).

Défi 19 (un livre d'un auteur indien) relevé, avec Chârulatâ, de Tagore. Très beau roman qui parle de l'écriture.
Il va falloir que je retourne à Games of Thrones, mais j'aime très pô du tout.

J'ai l'intention, pour le défi "un livre lu par un autre participant du défi", de me lancer dans Les Bourgeois, d'Alice Ferney, mais pour l'instant, il est indisponible sur tout le réseau de bibliothèques.

Je ne savais pas que Chârulatâ était au départ un livre ! Je te conseille le très beau film de Satyajit Ray, si tu ne l'as pas déjà vu, Babarette.

Oh, merci pour le conseil Miettes ! Je vais le regarder alors.

ça y est! J'ai fini mon premier défi! Enfin, 2 défis pour être exact (je n'arrive pas à me dégager beaucoup de temps pour lire et je ne lis pas vite, donc je vais commencer par faire des lectures qui répondent à plusieurs défis et si j'avance bien, je comblerai les trous!)
J'ai écouté (livre audio, défi 43) Le Journal d'Hélène Berr (déportation, défis 48). J'ai eu un peu de mal. D'une part du fait que ce soit un livre audio (un peu plus de mal à rentrer dans l'histoire, à me souvenir des noms (mémoire visuelle!) besoin d'un silence total à côté de moi) et d'autre part du fait du sujet (pas que je renie notre Histoire, mais je suis plutôt à la recherche de sujets gais en ces temps maussades!)
Mais je ne regrette pas de l'avoir écouté! ça change du Journal d'Anne Franck. La protagoniste à une vingtaine d'année et une vision très réfléchie voire philosophique de la situation.

Koko a écrit:Je suis toujours en train de lire L'Histoire de Rome de Tite-Live. J'aime beaucoup mais c'est un livre qui demande de la concentration (ou alors, je suis un peu con...je ne sais pas! ) Entre tous les noms des différents protagonistes qui défilent (mine de rien, j'ai déjà lu à peu près 4 siècles d'Histoire...), le noms des différents peuples, etc. J'ai besoin d'avoir une petite feuille de papier à côté de moi pour prendre des notes et me repérer dans tout ça!
Du coup, ce n'est pas un livre que je peux lire dans les transports en commun (mon principal lieu de lecture!) et je le garde pour les rares occasions de tranquillité à la maison!
J'ai donc emprunté un autre bouquin : La vie selon Juan Salvator, palmipède d'Uruguay. Ecrit par Tom Michell. On me la vendu pour un livre rigolo, alors je verrai si je peux l'utiliser pour le défi 14, un livre qui réchauffe...A voir!

Non, tu lis juste un livre très ancien, venu d'une époque où les manières d'écrire, de penser et de lire étaient très différentes d'aujourd'hui.

Je plussoie, et j'ajoute même que ça fait partie du plaisir, de (re-)découvrir ces vieilles langues - une sorte d'exotisme temporel, pourrait-on dire.

Sinon, pour le défi n°16, un livre qui évoque la liberté, je viens de finir Mourir de Penser de Pascal Quignard - livre qui traite notamment de la liberté de pensée de l'individu, notamment dans ses rapports (ou plutôt ses non-rapports) au groupe (avec l'idée que la philosophie est toujours destinée à autrui, donc liée aux relations sociales, donc politique, donc soumission).

On retrouve, dans ce tome IX de Dernier Royaume, les qualités habituelles de Quignard (sens de l'image et de la formule, vaste érudition, anecdotes insolites, pensée tranquille) et ses défauts habituels aussi (parfois une certaine complaisance à se regarder écrire, certaines obsessions rebattues notamment sur la procréation, etc.).
Néanmoins on peut noter que par rapport aux tomes précédents l'auteur a 1) laissé tomber les passages autobiographiques lourdingues et 2) resserré et recondensé le propos, les fragments prenant le plus souvent l'allure de vrais chapitres. De mon point de vue, ce sont de bonnes choses, et ça fait de Mourir de penser un Quignard de bonne qualité, et un des meilleurs de la série.

J'ai une question bête de classement : je me demandais si je pouvais mettre La Servante écarlate dans la catégorie SF.
Je m'aperçois que le roman a été finaliste du prix Nebula en 1986, donc oui!!

Compte-rendu de mes premiers défis :
34. La terre - Kazuo Ishiguro - Les vestiges du jour
James Stevens, majordome, se remémore sa carrière auprès de Lord Darlington, lors d'un périple dans la campagne anglaise, d'où le lien avec la terre. Au cours de ce road trip, on découvre que Lord Darlington était proche des nazis... Belle écriture, mais je trouve le roman un peu lent à mon goût, je pense que je lirai un autre livre de K. Ishiguro quand même.

46. Un livre dont la couverture est bleue ou rouge - Chimamanda Ngozi Adichie - Nous sommes tous des féministes
Texte court, suivi d'une nouvelle, d'Adichie sur le féminisme. Je suis un peu restée sur ma faim...


23. Un livre qui n'a pas été adapté au cinéma ni à la télévision - Anna Hope - Le chagrin des vivants
Coup de coeur à nouveau pour ce livre d'Anna Hope, qui nous narre cinq journées de 1920, qui s'achèvent par une cérémonie en hommage au soldat inconnu à Londres. Cinq jours pendant lesquels on suit trois femmes, marquées d'une manière ou d'une autre par le conflit : Ada, qui a perdu son fils à la guerre, le voit partout et ne parvient pas à reprendre une vie normale. Elle est hantée par le manque d'informations, elle ne sait pas où son fils est enterré ni comment il est mort et ne parvient pas à faire son deuil, délaissant son mari. Evelyn travaille au bureau des pensions, son fiancé a été tué par un obus lors du conflit, son frère est revenu en vie, mais ils se sont éloignés depuis son retour et elle pressent qu'il lui cache quelque chose. Et enfin Hettie, danseuse de compagnie au Palais, a pour cavaliers d'anciens combattants en échange de 6 pence la danse. Son maigre salaire sert à faire vivre sa famille depuis la disparition de son père et le retour de son frère, incapable de travailler depuis son retour de la guerre.
Un superbe roman sur l'absence et la difficulté à faire son deuil, sur la difficulté du "retour à la normale" après le conflit. La salle de bal du même auteur m'avait beaucoup émue l'an dernier, j'attends avec impatience son 3e roman.

Défi 41: Ouragan de Laurent Gaudé, l'histoire de quatre destins durant l'ouragan Katrina; j'ai adoré lire les voix de ces différents protagonistes et mettre des images sur ce cataclysme, sur le visage de la Louisiane, avant et après.

https://www.neoprofs.org/t115438-neo-defi-lecture-2018-listes-des-participants#4310137

17. Un livre de moins de 80 pages.  Maupassant  Les dimanches d’un bourgeois de Paris
68 pages.
Je ne l’avais jamais lu, c’est tout à fait divertissant, (mais le chapitre deux reprend une nouvelle publiée ailleurs).
Le héros, clin d’œil aux Néos anciens, s’appelle Patissot.

13. Un livre qui donne froid.   Yves Gauthier  Souvenez-vous du gelé
Aperçue sur le présentoir de la bibliothèque,  la couverture, -des soldats luttant dans la neige contre le vent de Russie-, correspond à cet item.
C’est l’histoire d’un grognard qui ne repasse pas la Bérézina et survit comme il le peut ; il attire l’attention en 1885, quand son grand âge est repéré, on s’empare de son histoire, il meurt en 1894.
L’auteur retrace sa vie, puis attire l’attention sur les incohérences et expose ses recherches pour identifier avec certitude cet homme qui n'est certes pas mort à 124 ans comme on le racontait, mais à 102 ans quand même  ! J'ai beaucoup aimé cette partie de  reconstitution, qui me rappelle mes propres recherches d'histoire familiale.
Nota : Ce livre conviendrait aussi pour le défi 49.

https://www.neoprofs.org/t115438-neo-defi-lecture-2018-listes-des-participants#4310658

Je ne participe pas au défi mais je me permets quand même de conseiller La main gauche de la nuit d'Ursula Le Guin ( qui vient de mourir (cf le fil qui lui est consacré). Un livre de science-fiction qui se passe sur une planète en pleine ère glaciaire, il y fait donc très froid.

PS: Jenny, tu as un tout petit peu spoilé la fin des Vestiges du Jour mais je te conseille quand même la lecture des oeuvres complètes d'Ishiguro, un écrivain que j'adore.

Pour le défi 16, un livre qui évoque la liberté : L’enfant des ténèbres d’Anne-Marie Garat, 2008 (917 pages).
Suite de Dans la main du diable qui m’avait passionnée et s’achevait en août 1914, ce 2e opus débute en septembre 1933 et on y retrouve des personnages du premier tome ou leur descendance, principalement Camille Galay, la petite Millie… Le roman nous fait parcourir toute l’Europe dans cette période troublée où les individus se retrouvent aux prises avec des forces et des mouvements qui les dépassent – mais contre lesquels ils luttent. Les chapitres sont centrés tour à tour sur tel ou tel personnage, et ils sont nombreux ! La lecture se doit donc d’être attentive, pas trop rapide, pour resituer les uns et les autres, surtout au début. Mais Anne-Marie Garat, dans ce roman dense, sait donner une épaisseur et une profondeur à chacun. On se prend à ce puzzle sociétal (la gestion d’une entreprise, les manœuvres des services de renseignements) et sentimental (qui explore les relations familiales, amicales, amoureuses…), où le traumatisme encore frais de la Première guerre mondiale n’évitera pas une autre rencontre avec le Mal. Mais les héros de cette fresque ont de la personnalité, ils se veulent libres et forts ; malgré (ou à cause de) leurs blessures intimes, ils prennent leur vie en main. J’ai apprécié aussi la manière dont les fils de l’histoire se croisent puis convergent à la fin. Il existe un 3e tome qui nous projette en 1963, une amie m’en a dit le plus grand bien.

Caspar a écrit:PS: Jenny, tu as un tout petit peu spoilé la fin des Vestiges du Jour mais je te conseille quand même la lecture des oeuvres complètes d'Ishiguro, un écrivain que j'adore.

Tu as raison, j’ai édité. Je vais retenter avec un autre livre. Le thème du livre ne me tentait pas plus que ça en fait.