Problème absence/arrêt de travail

Juste pour donner des nouvelles. Finalement on m'a reproché de ne pas avoir prévenu sur la boîte mail du lycée et sur celle des proviseurs. Perso je pensais que ce genre d'infos devait passer par la secrétaire car ça fonctionnait comme ça dans mon lycée l'an passé, le proviseur ne voulait pas qu'on le contacte pour ça... Bref c'était un mauvais moment à passer mais sans conséquences et la proviseur adjointe reste bienveillante à mon encontre car elle a bien vu que je n'allais pas très bien au moment où je me suis mis en arrêt.
Depuis aucun soucis/absence/retard sauf hier. J'ai eu des problèmes de santé sur le trajet (petit malaise sûrement car j'ai eu la mauvaise idée d'arrêter mon traitement avant la date prévue) Je n'ai pu prévenir qu'à 10h40 (cours à 10h30) car avant ça je pensais que ça allait passer, mais j'ai dû descendre du train et me poser dans un café le temps que ça passe.
J'ai reçu un mail dans l'aprèm de la proviseur adjointe qui m'a dit que je n'avais pas prévenu, alors que j'ai appelé le lycée qui a libéré les élèves, qui avaient de toute façon cours de 8h30-10h30 donc pour eux ça n'a rien changé si ce n'est 10min d'attente dans le hall de 10h30 à 40. Je comptais bien évidemment proposer de rattraper le cours dès cette semaine (jeudi la classe en question a 2h de trou), ce que j'ai fait dans ma réponse par mail.
Même question que la dernière fois donc : est-ce que je risque quelque chose ? C'est ma première absence hors arrêt maladie et donc non justifiée. La dernière remonte à novembre à cause de problèmes SNCF mais comme quasiment la moitié des profs/élèves avait aussi été concernée, il n'y a eu aucunes conséquences/justificatifs à fournir, même si j'ai toujours le papier SNCF au cas où.

mais non, tu ne risques rien... si ce n'est des réflexions...

mais tu n'as pas compris qu'il fallait prévenir d'abord les chefs et non pas la vie scolaire... élèves libérés alors que les chefs n'étaient pas au courant
prévenir la personne de l'accueil n'est pas suffisant non plus, il faut lui demander de te passer la direction...

Oui j'avoue qu'elles m'avaient dit ça mais j'ai complètement oublié sur le moment... Je vais dire que c'est parce que je pensais pouvoir venir (ce qui est vrai honnêtement).

colombane a écrit:mais non, tu ne risques rien... si ce n'est des réflexions...

mais tu n'as pas compris qu'il fallait prévenir d'abord les chefs et non pas la vie scolaire...  élèves libérés alors que les chefs n'étaient pas au courant  
prévenir la personne de l'accueil n'est pas suffisant non plus, il faut lui demander de te passer la direction...

En effet, cela semble être la façon dont le CDE veut procéder.

Cela étant, je trouve qu'il y a un problème de communication dans cet etb. La seule fois où j'ai eu un arrêt (5 jours pour une grippe), j'ai appelé le lundi matin et ai informé la dame de l'accueil que je ne viendrai pas au collège. J'ai rappelé l'après-midi pour lui dire que j'étais arrêté toute la semaine. Cela n'a jamais posé de problème, l'information a circulé jusqu'aux oreilles des chefs.

J'ai l'impression aussi. L'année dernière j'étais dans un établissement qui procédait différemment. Le proviseur/son adjoint ne voulaient pas trop être contactés pour des questions de cet ordre là. Donc tout passait par la vie scolaire. Mais il est vrai qu'on m'a signifié la dernière fois qu'il fallait absolument contacter la proviseur adjointe... Le truc c'est que j'ai toujours pensé que l'administration était fermée le samedi aussi. Le lycée est quasiment vide ce jour là en général.

Dans les différents établissements où j'ai enseigné, on informait la personne de l'accueil qui transmettait l'info au secrétariat et/ou au cde.

Il me semble qu'on doit, en cas de maladie, transmettre le certificat à l'employeur dans un délai de 48 heures. Prévenir l'établissement le plus tôt possible est un geste de bonne volonté qui témoigne de notre conscience professionnelle. Alors, venir chipoter parce qu'on n'a pas procédé exactement comme l'aurait souhaité tel ou tel c'est vraiment gonflé ! On devrait plutôt nous remercier d'avoir pris la peine de téléphoner, que ce soit à l'accueil, au secrétariat, à la vie scolaire ou à un collègue.

Bonsoir Jben,
Ces reproches semblent effectivement hors de propos.
Peut-être pourrais-tu rencontrer la CDE afin de clarifier la situation relativement à tes soucis médicaux en ce moment, cette personne n'aurait alors plus aucune raison de te solliciter en termes d'autorité. Tu peux aussi être accompagné par un représentant du personnel, ou tout simplement lui en parler, et il transmettra.

Bon rétablissement.

Le pire c'est que j'ai plus vraiment de soucis de santé, j'ai juste fait n'importe quoi avec mon traitement + hygiène de vie pendant deux ou trois jours...
Je vais suivre vos conseils sinon. Le soucis c'est que quand je suis face à elle(s) j'ai beaucoup plus de mal à me défendre.

ici j'appelle la secrétaire du proviseur, si elle n'est pas disponible c'est la personne de la loge qui prend le message et lui transmets.
j'évite de passer par la vie scolaire car c'est effectivement délicat de libérer les élèves si l'administration n'est pas au courant : c'est la secrétaire qui prévient la VS.

pour ta deuxième question (ton malaise) ça m'est arrivé en début d'année scolaire, j'ai raté plusieurs heures de cours car ma voiture est tombée en panne sur le trajet du lycée et j'ai eu du mal à faire venir un dépanneur... quand je suis revenue au lycée, j'ai fait une régularisation d'absence (c'est un document interne au bahut j'imagine que chaque établissement a des documents plus ou moins semblables) auprès de la secrétaire, avec proposition de rattrapage des heures manquées (il y a un emplacement pour indiquer date et heure) et mon CdE a validé. Absence justifiée et avec traitement du coup puisque j'ai pu faire mes heures.

Bonsoir, si vous êtes malade et avez un un certificat et une ordonnance justifiant de votre état, vous êtes couverte et un licenciement ne passerait pas au regard de la loi. Au lieu de comprendre votre situation, on essaie de vous mettre la pression avec de l'autorité mal placée, c'est déprimant. Si vous êtes malade et le justifiez, ne culpabilisez pas et arrêtez-vous, ne tiez pas sur la corde, vous êtes dans votre droit. Ne dit-on pas la santé d'abord ? Bon courage.