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- henrietteMédiateur
La FCPE a mis en place un conseil scientifique dont voici la présentation :
https://www.fcpe.asso.fr/ce-que-disent-les-chercheurs
La note n°5 est donc consacrée au(x) malaise(s) des enseignants.
Cet article est fort intéressant, je vous en recommande vivement la lecture.
POUR TELECHARGER LA NOTE
https://www.fcpe.asso.fr/ce-que-disent-les-chercheurs
La FCPE a écrit:
Ce que disent les chercheurs
Que disent les chercheurs sur l’école ? Lors de chaque rentrée scolaire ou au moment d’importantes échéances politiques, idées reçues et discours catastrophistes sur l'école fleurissent. La FCPE a souhaité créer un espace de débat indépendant « Le conseil scientifique de la FCPE » permettant à la fédération de nourrir ses réflexions sur l’école grâce à l’apport des recherches de sociologues, pédagogues, juristes ou psychologues. Laurent Mucchielli assure la coordination de la production et des pistes de réflexion menées par les 15 chercheurs.
La note n°5 est donc consacrée au(x) malaise(s) des enseignants.
Cet article est fort intéressant, je vous en recommande vivement la lecture.
POUR TELECHARGER LA NOTE
- Quelques extraits:
Ainsi, le relatif confort statutaire des enseignants français, pour la plupart fonctionnaires, est-il aussi contrebalancé par un travail complexe, en forte évolution, et du coup la relative modération salariale aidant (rappelons que les enseignants français sont payés en moyenne 20 % de moins que leurs collègues européens), il n’apparaît plus aujourd’hui pour certains une contrepartie suffisante. Les difficultés de recrutement actuelles, sans doute en partie aggravées par les aléas de la formation des maîtres, témoignent de cette réalité. Depuis plusieurs années, les postes mis au concours de recrutement ne sont pas tous pourvus, avec des difficultés inégales selon les disciplines.
Deux facteurs structurels peuvent être avancés pour rendre compte de l’actualité de cet inconfort professionnel plus ou moins aigu. Le premier d’entre eux est le changement de public d’élèves lié à la massification du second degré. L’élève de milieu social favorisé, censé avoir été préparé en famille à apprécier et trouver importants les savoirs de la culture scolaire, public majoritaire des collèges et lycées d’avant le collège unique de 1975, n’en représente plus qu’une part minoritaire. La massification a changé la finalité des études – il ne s’agit plus ou plus seulement de former une élite –, mais de préparer l’ensemble d’une génération à l’insertion. Les enjeux de la scolarité initiale, fortement dramatisés par les élèves, et leurs familles, mettent les enseignants au coeur d’une « pression scolaire » qui met peu ou prou la transmission des savoirs au service de la diplômation, dans un contexte fortement marqué par le chômage des jeunes.
Mais un deuxième facteur décisif d’évolution des conditions de travail, plus diffus sans doute et moins facile à cerner, doit être évoqué. Un nouveau rapport à l’enfant et à l’adolescent s’est progressivement développé, éloigné de la figure historique centrale de l’école française.
Un sentiment d’impuissance pédagogique
La première, issue de la prescription de faire réussir « tous les élèves », est un sentiment d’impuissance pédagogique très fort, bien sûr présent particulièrement dans les contextes de grande difficulté scolaire. Malgré l’accent mis par les textes sur les compétences pédagogiques de motivation, d’adaptation et de remédiation, bien des enseignants ont le sentiment d’échouer à faire réussir les élèves. Pour Larrivain et Corbier, c’est en 2005, la troisième cause citée par les enseignants, de leur malaise professionnel (Larrivain, Corbier, 2005). Cette impuissance pédagogique est parfois accentuée du sentiment d’être poussés à « évacuer vers le haut, cyniquement », comme le disait une enseignante, des élèves qui ne pourront pas, selon eux, tirer leur épingle du jeu ultérieurement, par exemple dans l’enseignement supérieur. C’est d’ailleurs ce qui fait de la question du redoublement un sujet polémique et délicat qui revient périodiquement au centre de l’actualité scolaire.
Par ailleurs, si les recherches en éducation arrivent désormais à identifier des facteurs favorisant l’efficacité d’une pratique pédagogique, ces facteurs sont très dépendants des contextes et des tâches demandées. L’enseignement dit « explicite » (structuré, avec évaluation fréquente) ne serait dit performant que pour des tâches simples, et serait plus pertinent dans des contextes de difficulté scolaire. L’enseignant efficace est caractérisé par sa bonne adaptabilité à ses élèves ; il n’en existe pas de portrait-robot.
Les risques de la relation
La seconde transformation structurelle a généralisé les contours de l’épreuve liée à la classe elle-même, les satisfactions y alternant avec les difficultés dont certaines deviennent des blessures relationnelles amplifiées encore par la dimension « intime » des problèmes d’autorité quotidiens. Une même classe peut se métamorphoser d’un jour sur l’autre, de même que les formes et méformes de l’enseignant peuvent se traduire par des conséquences difficiles à anticiper, les élèves étant plus ou moins prêts à « s’engouffrer dans la brèche ». Cette « cyclothymie de la relation » favorise des climats de classe variables qui sont les véritables conditions de travail des enseignants, dont ils peuvent avoir le sentiment de ne jamais vraiment les maîtriser totalement, même si bien sûr ils s’y efforcent et si les plus expérimentés ont construit, pour ce faire, des compétences relationnelles remarquables.
Les réformes : solutions ou problèmes ?
Mais ces deux évolutions, en elles-mêmes causes de difficultés, le sont aussi par leur absence de prise en compte par les prescriptions et l’encadrement du travail enseignant. Pour Larrivain et Corbier, la première cause du malaise enseignant est pour 66 % des répondants l’absence de prise en compte des difficultés réelles du métier (Larrivain, Corbier, 2005). C’est ainsi que les enseignants, souvent décrits à tort comme résistants globalement à des « réformes » de petite et moyenne portée qui se succèdent quelle que soit la couleur politique des ministères, font face à des propositions de changements qui ne constituent pas forcément, loin s’en faut, des ressources face aux deux premières épreuves du métier.
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- BalthazaardVénérable
Qu'attendre de [modéré] sinon une n+1 ième variation sur le thème du pompier pyromane.
J'ai parcouru le texte et comme prévu, pas de déception. Une production épouvantablement verbeuse, abusant des conditionnels (très facile pour dire une chose sans la dire..) , faisant relation à des travaux de "spécialistes", vantant bien sur la "professionnalisation" du métier à la sauce ESPE..
Bref, rien de nouveau, un texte qui est visiblement fait pour tous sauf les enseignants , et surtout pour ceux dont les idées sont déjà faites.
J'ai parcouru le texte et comme prévu, pas de déception. Une production épouvantablement verbeuse, abusant des conditionnels (très facile pour dire une chose sans la dire..) , faisant relation à des travaux de "spécialistes", vantant bien sur la "professionnalisation" du métier à la sauce ESPE..
Bref, rien de nouveau, un texte qui est visiblement fait pour tous sauf les enseignants , et surtout pour ceux dont les idées sont déjà faites.
- henrietteMédiateur
L'objectif de ce post n'est pas de déverser des insultes sur la FCPE.
Lis donc le texte au lieu de le parcourir.
Lis donc le texte au lieu de le parcourir.
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- BalthazaardVénérable
Lu comme je l'ai dit! Si ce que je dis est faux, contredis moi argument et citations à la clef. J'attends sereinement.
- henrietteMédiateur
Je faisais allusion à ce que tu dis toi-même.Balthazaard a écrit:
J'ai parcouru le texte et comme prévu, pas de déception. Une production épouvantablement verbeuse, abusant des conditionnels (très facile pour dire une chose sans la dire..) , faisant relation à des travaux de "spécialistes", vantant bien sur la "professionnalisation" du métier à la sauce ESPE..
Bref, rien de nouveau, un texte qui est visiblement fait pour tous sauf les enseignants , et surtout pour ceux dont les idées sont déjà faites.
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- BalthazaardVénérable
Parcouru, en effet "lire" suppose déjà un certain contenu, je pense qu'il pourrait être réduit d'un bon quart tant il est ampoulé et creux. Le verbiage et les statistiques n'ont jamais constitué une production scientifique.... :|
- RabelaisVénérable
Et bien, je ne pensais pas de bien de la FCPE, mais cet article est, à mon sens, très juste.
J'espère qu'il sera entendu.
J'espère qu'il sera entendu.
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Le temps ne fait rien à l'affaire, quand on est c., on est c.
- henrietteMédiateur
Même avis que toi, Rabelais. Les passages que j'ai mis en spoiler m'ont semblé particulièrement pertinents en effet, et j'ai été extrêmement surprise de trouver cela sur le site de la FCPE.
Comme quoi..
Comme quoi..
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- RabelaisVénérable
Tout à fait.
J'en étais arrivée aux mêmes conclusions, changement de public massification des attentes et surtout "
Mais un deuxième facteur décisif d’évolution des conditions de travail, plus diffus sans doute et moins facile à cerner, doit être évoqué. Un nouveau rapport à l’enfant et à l’adolescent s’est progressivement développé, éloigné de la figure historique centrale de l’école française."
J'aimerais bien que des solutions soient cherchées... mais c'est déjà positif que la FCPE reconnaisse les faits, sans se voiler la face.
J'en étais arrivée aux mêmes conclusions, changement de public massification des attentes et surtout "
Mais un deuxième facteur décisif d’évolution des conditions de travail, plus diffus sans doute et moins facile à cerner, doit être évoqué. Un nouveau rapport à l’enfant et à l’adolescent s’est progressivement développé, éloigné de la figure historique centrale de l’école française."
J'aimerais bien que des solutions soient cherchées... mais c'est déjà positif que la FCPE reconnaisse les faits, sans se voiler la face.
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- CathEnchanteur
Oui, ça change...
- BalthazaardVénérable
Je ne trouve pas...c'est depuis toujours le discours de la fcpe, faisant suite à son cheval de bataille, l'orientation choisie.
Lisez le texte, si nous somme malheureux, c'est que nous ne savons pas nous adapter au nouveau public. D'où la référence à la formation trop disciplinaire (y a t-il une personne ici qui le croie?) et pas assez professionnalisante.
Maintenant les opinions sont libres et vous pouvez le penser. Voyez vous quelque part une allusion à notre inutilité, notre parole bafouée face à celle de "l'enfant", l'état déplorable des connaissances de nos élèves suite aux passages abusifs.?
moi pas...
Si vous pensez qu'une surplus de formation en espe va résoudre le malaise, alors ce texte est effectivement fait pour vous
Lisez le texte, si nous somme malheureux, c'est que nous ne savons pas nous adapter au nouveau public. D'où la référence à la formation trop disciplinaire (y a t-il une personne ici qui le croie?) et pas assez professionnalisante.
Maintenant les opinions sont libres et vous pouvez le penser. Voyez vous quelque part une allusion à notre inutilité, notre parole bafouée face à celle de "l'enfant", l'état déplorable des connaissances de nos élèves suite aux passages abusifs.?
moi pas...
Si vous pensez qu'une surplus de formation en espe va résoudre le malaise, alors ce texte est effectivement fait pour vous
- sandGuide spirituel
Le récent soutien de la FCPE à la réforme du collège, donc à l'amoindrissement des horaires, me fait douter de la sincérité de la démarche. Désolée Henriette...
- BalthazaardVénérable
Elle est sincère, ce texte n'exprime aucun revirement, la réforme du collège va dans le sens d'une adaptation de l'école au nouveau public. A nous de nous adapter si nous voulons être heureux.
Comme on dit , gardez moi de mes amis, mes ennemis, je m'en charge.
Comme on dit , gardez moi de mes amis, mes ennemis, je m'en charge.
- RabelaisVénérable
Bien, justement, oui, c'est ce qui m'a plu dans ce texte.Balthazaard a écrit:Je ne trouve pas...c'est depuis toujours le discours de la fcpe, faisant suite à son cheval de bataille, l'orientation choisie.
Lisez le texte, si nous somme malheureux, c'est que nous ne savons pas nous adapter au nouveau public. D'où la référence à la formation trop disciplinaire (y a t-il une personne ici qui le croie?) et pas assez professionnalisante.
Maintenant les opinions sont libres et vous pouvez le penser. Voyez vous quelque part une allusion à notre inutilité, notre parole bafouée face à celle de "l'enfant", l'état déplorable des connaissances de nos élèves suite aux passages abusifs.?
moi pas...
Si vous pensez qu'une surplus de formation en espe va résoudre le malaise, alors ce texte est effectivement fait pour vous
MAIS
Je confirme qu'effectivement, il n'y a pas de solutions proposées ( ou pas de solutions qui ne nécessitent pas un retour en arrière impossible étant données la victimisation actuelle et la dictature du mot " discrimination sociale", où on préférera toujours la fuite en avant quitte à perdre toute une génération plutôt que de porter le constat que tout le genre humain n'est pas doté des mêmes capacités intellectuelles et sociales, mais c'est mal de dire cela, à notre époque, tout le monde il est égal, tout le monde y doit avoir le bac, tout le monde y doit être au chômage ensuite parce que non, on ne fera pas revivre l'artisanat ni le petit commerce ni le tissu professionnel français, c'est ça, la,mondialisation , monsieur'")
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- User21929Expert
Demain en cours, j'aboie, j'urine à chaque pied de table, je bouffe les copies, ... Je serai juste en avance d'une génération ! Et Heureux.Balthazaard a écrit:Elle est sincère, ce texte n'exprime aucun revirement, la réforme du collège va dans le sens d'une adaptation de l'école au nouveau public. A nous de nous adapter si nous voulons être heureux.
Comme on dit , gardez moi de mes amis, mes ennemis, je m'en charge.
- BalthazaardVénérable
La fcpe véhicule depuis toujours une vision de l'enseignant "fonctionnarisé" à l’extrême. Nous avons tous une vision très fusionnelle de notre métier et de notre matière, pour la fcpe cela n'a pas à être, nous sommes là pour appliquer les décisions même si nous les ressentons en dépit de ce que nous devons transmettre. L'ineffable Raoult l'avait très bien exprimé, on avait pris cela pour une provocation mais c'était et c'est toujours (le texte le prouve) le crédo de la fcpe "l'enseignant est au service de l'élève comme la caissière au service du client". j'ai la main lourde sur la fcpe mais ce qu'elle dit est très juste; attend t-on d'une caissière qu'elle conseille les clients sur leurs achats? Si en tant que caissière vous commencez à dire "n'achetez pas ça c'est bourré de graisse/sucre...etc "vous êtes en dehors de votre rôle et à terme vous déprimerez voyant les gens se goinfrer de junk food.
La fcpe conforme à elle même nous voit comme cela , à partir de ses points de vue l'analyse est sincère...exacte c'est une autre histoire.
La fcpe conforme à elle même nous voit comme cela , à partir de ses points de vue l'analyse est sincère...exacte c'est une autre histoire.
- BalthazaardVénérable
Whypee a écrit:Demain en cours, j'aboie, j'urine à chaque pied de table, je bouffe les copies, ... Je serai juste en avance d'une génération ! Et Heureux.Balthazaard a écrit:Elle est sincère, ce texte n'exprime aucun revirement, la réforme du collège va dans le sens d'une adaptation de l'école au nouveau public. A nous de nous adapter si nous voulons être heureux.
Comme on dit , gardez moi de mes amis, mes ennemis, je m'en charge.
Si un pouvoir socialiste dit qu'il faut faire cela, la fcpe applaudira
- henrietteMédiateur
Je me demande si nous lisons le même texte, vraiment.
J'ai l'impression que votre haine (je ne vois pas comment qualifier autrement ce qui suinte de vos messages et me met extrêmement mal à l'aise à vous lire) à l'égard de la FCPE altère quelque peu votre jugement, à dire vrai.
L'auteur de la note en question, Anne Barrère, est une universitaire, sociologue, ancienne agrégée de Lettres, et n'a rien à voir avec la FCPE.
Son constat me semble très juste. Oui, elle ne propose pas de solution, mais ce n'est pas non plus le sujet de cette note. Il s'agit d'expliquer avant tout. Je partage l'essentiel de ce qu'elle écrit sur l'origine du malaise des enseignants.
J'ai l'impression que votre haine (je ne vois pas comment qualifier autrement ce qui suinte de vos messages et me met extrêmement mal à l'aise à vous lire) à l'égard de la FCPE altère quelque peu votre jugement, à dire vrai.
L'auteur de la note en question, Anne Barrère, est une universitaire, sociologue, ancienne agrégée de Lettres, et n'a rien à voir avec la FCPE.
Son constat me semble très juste. Oui, elle ne propose pas de solution, mais ce n'est pas non plus le sujet de cette note. Il s'agit d'expliquer avant tout. Je partage l'essentiel de ce qu'elle écrit sur l'origine du malaise des enseignants.
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- ycombeMonarque
La réforme du collège ne va pas dans le sens d'une adaptation de l'école au nouveau public, puisqu'il n'y a pas de nouveau public au collège. Le collège scolarise tout le monde depuis 30 ans.Balthazaard a écrit:Elle est sincère, ce texte n'exprime aucun revirement, la réforme du collège va dans le sens d'une adaptation de l'école au nouveau public. A nous de nous adapter si nous voulons être heureux.
Comme on dit , gardez moi de mes amis, mes ennemis, je m'en charge.
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Assurbanipal: "Passant, mange, bois, divertis-toi ; tout le reste n’est rien".
Franck Ramus : "Les sciences de l'éducation à la française se font fort de produire un discours savant sur l'éducation, mais ce serait visiblement trop leur demander que de mettre leur discours à l'épreuve des faits".
- BalthazaardVénérable
Tu joues sur les mots, par nouveau public on sous entend nouvelle attitude des élèves et si organiquement les élèves que j'ai devant moi sont indiscernables de ceux d'il y a 20 ans il est pour moi très clair que ce n'est pas le même public...du tout, ni la même attitude devant le travail....tu peux penser le contraire.
- BalthazaardVénérable
henriette a écrit:Je me demande si nous lisons le même texte, vraiment.
J'ai l'impression que votre haine (je ne vois pas comment qualifier autrement ce qui suinte de vos messages et me met extrêmement mal à l'aise à vous lire) à l'égard de la FCPE altère quelque peu votre jugement, à dire vrai.
L'auteur de la note en question, Anne Barrère, est une universitaire, sociologue, ancienne agrégée de Lettres, et n'a rien à voir avec la FCPE.
Son constat me semble très juste. Oui, elle ne propose pas de solution, mais ce n'est pas non plus le sujet de cette note. Il s'agit d'expliquer avant tout. Je partage l'essentiel de ce qu'elle écrit sur l'origine du malaise des enseignants.
Donc tu adhères à ce constat
"La seule réponse sensée à ce sentiment d’impuissance paraît être l’élévation du degré d’expertise pédagogique, par le biais de la formation, une élévation qui reste aléatoire aujourd’hui, malgré les ESPE1, en raison de la courte durée de la formation initiale réellement professionnelle (c’est-à-dire non centrée sur les épreuves disciplinaires de concours), et de la faiblesse de la formation continue."
c'est la seule proposition de tout ce texte!!! Renforcer le "degré d'expertise pédagogique"....bon si tu le penses.
Pour la haine, oui je pense que cette organisation à un part importante dans la situation d'aujourd'hui et le malaise enseignant
Quant à l'auteur de ce texte ,elle peut avoir tout les titres du monde, elle est à côté de la plaque (cf supra)
Pour un constat lucide sur le désastre d'aujourd'hui je préfère mille fois les réflexions de jean Pierre Demailly qui ne parle certes pas du "malaise enseignant" mais qui en dénonçant la vacuité des programmes et l'abandon de toute ambition sur le plan éducatif me semble mille fois plus au centre de la question.
- henrietteMédiateur
Je pense effectivement que la courte durée de la formation initiale est en partie responsable du mal-être des enseignants, particulièrement des jeunes enseignants. Bien sûr, l'ESPE tel qu'il est conçu n'est pas la solution.
En fait, tu relèves deux lignes pour rejeter tout le constat : je ne souscris pas à cette façon de voir les choses, à cette façon de procéder qui me dérange intellectuellement parlant. Tu donnes l'impression que ton opinion était faite avant même de lire le texte, parce qu'il y avait un logo FCPE. Ce genre d'attitude me semble dogmatique, et pas très intéressante, désolée.
Mais chacun est libre de voir midi à sa porte.
En fait, tu relèves deux lignes pour rejeter tout le constat : je ne souscris pas à cette façon de voir les choses, à cette façon de procéder qui me dérange intellectuellement parlant. Tu donnes l'impression que ton opinion était faite avant même de lire le texte, parce qu'il y avait un logo FCPE. Ce genre d'attitude me semble dogmatique, et pas très intéressante, désolée.
Mais chacun est libre de voir midi à sa porte.
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- User21929Expert
Balthazaard a écrit:Tu joues sur les mots, par nouveau public on sous entend nouvelle attitude des élèves et si organiquement les élèves que j'ai devant moi sont indiscernables de ceux d'il y a 20 ans il est pour moi très clair que ce n'est pas le même public...du tout, ni la même attitude devant le travail....tu peux penser le contraire.
Je vis le même phénomène. Mais cette année on dirait que je me suis pris 10 ans d'un coup. C'est surréaliste : élèves, parents et IPR compris.
- BalthazaardVénérable
Mais qu'y a t-il dans le constat? Peux tu me pointer une autre ligne (une seule) porteuse d'information et je me tairait, je trouve ce texte infiniment verbeux et destiné à ceux qui (finalement comme moi mais dans l'autre sens) sont déjà acquis à la conclusion que j'ai citée
- User21929Expert
Que la FCPE s'occupe des parents et nous laisse nous occuper des enfants !
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- Ivar Ekeland, ancien président du conseil scientifique de l'ENS, demande à Polytechnique de ne pas collaborer avec la recherche scientifique et militaire israélienne.
- Un des enseignants d'un élève qui passe en conseil de discipline peut-il siéger à ce conseil ?
- La FCPE contre les notes, les devoirs et les redoublements
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