- MaBNiveau 2
Bonsoir,
Je sollicite votre aide car pour la première année je me retrouve face à l'hostilité latente au départ et clairement visible depuis 2 semaines d'une classe de 1ère STMG. Tout part du fait qu'il ne supporte pas que j'impose un cadre trop strict. J'ai dû mal à supporter une mauvaise attitude de travail (bavardages, pas travail etc.) Du coup chaque cours étaient en partie une bataille pour les faire bosser. J'ai un caractère un peu sec au départ mais je me détends par la suite. La conséquence est que désormais j'ai la classe à dos avec deux élèves particulièrement insolentes (soutenues par leurs camardes). L'une d'elles m'a clairement dit qu'elle ne travaillerai plus dans mes cours et l'autre me répond systématiquement de manière insolente (encore ce soir où j'ai dû l'exclure). J'ai mainte fois essayer de discuter avec eux en leur faisant comprendre que je n'avais rien contre eux mais que n'acceptait pas leur attitude. Mais ils ne semblent pas comprendre et continuent à se plaindre de mon attitude mais sans se remettre en question.
Si vous avez des solutions je suis preneur
Je sollicite votre aide car pour la première année je me retrouve face à l'hostilité latente au départ et clairement visible depuis 2 semaines d'une classe de 1ère STMG. Tout part du fait qu'il ne supporte pas que j'impose un cadre trop strict. J'ai dû mal à supporter une mauvaise attitude de travail (bavardages, pas travail etc.) Du coup chaque cours étaient en partie une bataille pour les faire bosser. J'ai un caractère un peu sec au départ mais je me détends par la suite. La conséquence est que désormais j'ai la classe à dos avec deux élèves particulièrement insolentes (soutenues par leurs camardes). L'une d'elles m'a clairement dit qu'elle ne travaillerai plus dans mes cours et l'autre me répond systématiquement de manière insolente (encore ce soir où j'ai dû l'exclure). J'ai mainte fois essayer de discuter avec eux en leur faisant comprendre que je n'avais rien contre eux mais que n'acceptait pas leur attitude. Mais ils ne semblent pas comprendre et continuent à se plaindre de mon attitude mais sans se remettre en question.
Si vous avez des solutions je suis preneur
- nitescenceÉrudit
ceux qui ne veulent pas travailler, je les laisserais tranquilles tant qu'ils ne perturbent pas le cours : c'est leur problème...
en revanche, avec les bavardages et insolences, je serais impitoyable. par exemple, pour la gamine insolente que tu as exclue, j’appellerais les parents pour leur expliquer que je n'accepterai pas la gamine en cours tant qu'elle ne m'aurait pas fait des excuses publiques (après un affront public)...
en revanche, avec les bavardages et insolences, je serais impitoyable. par exemple, pour la gamine insolente que tu as exclue, j’appellerais les parents pour leur expliquer que je n'accepterai pas la gamine en cours tant qu'elle ne m'aurait pas fait des excuses publiques (après un affront public)...
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Mordre. Mordre d'abord. Mordre ensuite. Mordre en souriant et sourire en mordant. (avec l'aimable autorisation de Cripure, notre dieu à tous)
- MaBNiveau 2
J'ai eu au téléphone le père de l'élève qui refuse de travailler. Il me dit qu'il ne comprend pas car sa fille n'est pas comme ça. Il était assez remonté parlant même de harcèlement envers sa fille (je l'ai déjà collé 4 fois depuis le début de l'année pour insolence, utilisation du téléphone et bavardages). Je lui ai expliqué les faits précédents et il avait l'air de tomber des nues. Il doit prendre rendez-vous bientôt mais il est très pris par son travail. Pour l'autre élève je n'arrive pas à joindre sa mère.
- KirthNiveau 9
MaB a écrit:J'ai eu au téléphone le père de l'élève qui refuse de travailler. Il me dit qu'il ne comprend pas car sa fille n'est pas comme ça. Il était assez remonté parlant même de harcèlement envers sa fille (je l'ai déjà collé 4 fois depuis le début de l'année pour insolence, utilisation du téléphone et bavardages). Je lui ai expliqué les faits précédents et il avait l'air de tomber des nues. Il doit prendre rendez-vous bientôt mais il est très pris par son travail. Pour l'autre élève je n'arrive pas à joindre sa mère.
Tss...
- MaBNiveau 2
J'ai essayé de me concentrer sur ceux qui travaillent (il y en a quand même quelques uns qui sont vraiment biens). Mais j'ai l'impression de donner raison à ceux qui viennent juste se poser à coté du radiateur. Surtout que la plupart du temps ils discutent et se moquent.
- MaBNiveau 2
Autre précision qui peut avoir son importance est que mise à part en espagnol les autres professeurs ne s'en plaignent pas et bien au contraire. Ils m'ont donné comme conseil de ne pas être trop dur et de laisser passer car les stmg marchent à l'affectif.
- nitescenceÉrudit
C'est certain que les STMG marchent à l'affectif, c'est la raison pour laquelle je serais plus souple avec ceux qui ne travaillent pas, mais on ne peut accepter le sabotage du cours et les perturbateurs.
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Mordre. Mordre d'abord. Mordre ensuite. Mordre en souriant et sourire en mordant. (avec l'aimable autorisation de Cripure, notre dieu à tous)
- Philomène87Grand sage
MaB a écrit:Autre précision qui peut avoir son importance est que mise à part en espagnol les autres professeurs ne s'en plaignent pas et bien au contraire. Ils m'ont donné comme conseil de ne pas être trop dur et de laisser passer car les stmg marchent à l'affectif.
Ca m'énerve, cette expression...
- KirthNiveau 9
Ça m'énerve, parce qu'ils sont flemmards et chiants ils "marchent à l'affectif" ? J'ai entendu ça avec les STI, mais hors de question que je fasse le sympa pour les amadouer, ils ne font qu'en profiter. Bon courage, je ne sais pas quoi te dire. Un petit espoir avec le père "ma fifille d'amour ne ferait jamais ça".
- VatrouchkaNiveau 9
J'avais eu la variante "il faut que tu sois comme une maman pour les STMG."
J'en ai quelques uns qui ne veulent pas travailler et après avoir tendu la main pendant près d'un trimestre, j'ai jeté l'éponge. J'ai même proposé ouvertement qu'ils fassent autre chose, du moment que c'était silencieux et que le téléphone n'était pas sorti, pendant le cours, tout en précisant que la porte était ouverte s'ils voulaient reprendre le français. La plupart dort, certains font des coloriages, parfois ils sortent même leurs cours pour réviser un contrôle à venir.
Ce n'est pas idéal mais ça permet d'apaiser les tensions et les gros pénibles qui se prennent pour des stars n'ont plus tellement de public et au lieu d'avoir 15 élèves hostiles, il n'y en a que deux ou trois.
Pour l'élève que tu évoques, il faudrait que tu laisses des traces (ne serait-ce que des rapports pour information) pour donner du poids à ta discussion avec le père et éventuellement avoir le CPE à tes côtés.
Rappelle (encore une fois) à l'ensemble de la classe les banalités d'usage : que tu n'es pas là pour les démolir mais pour travailler avec eux, que tu es disponible pour les aider s'ils ont des difficultés et que tu es prêt à, par exemple, ralentir le cours et faire des exercices de difficultés progressives mais pour cela, ils doivent adopter une attitude propice au travail.
J'ai aussi instauré un petit rituel de fin de cours : un tableau à remplir avec ce qu'on a vu en cours. Certains suiveurs se sont pris un 0 une fois, ça ne leur a pas plu, maintenant ils font le boulot sérieusement et ils se désolidarisent des perturbateurs principaux parce que c'est une petite bonne note facile, ça ne leur arrive pas souvent en français et moi ça me prend 5mn à corriger. J'en ramasse cinq à chaque fois, le coefficient dans la moyenne est ridicule. Quelques uns m'ont dit bien aimer le procédé parce que ça les aide à organiser leurs révisions, ils pensent que j'ai fait ça pour les aider alors que c'était juste pour dompter le troupeau. :lol:
Bon courage, les vacances arrivent, tu vas pouvoir te reposer et probablement reprendre sur de meilleures bases.
J'en ai quelques uns qui ne veulent pas travailler et après avoir tendu la main pendant près d'un trimestre, j'ai jeté l'éponge. J'ai même proposé ouvertement qu'ils fassent autre chose, du moment que c'était silencieux et que le téléphone n'était pas sorti, pendant le cours, tout en précisant que la porte était ouverte s'ils voulaient reprendre le français. La plupart dort, certains font des coloriages, parfois ils sortent même leurs cours pour réviser un contrôle à venir.
Ce n'est pas idéal mais ça permet d'apaiser les tensions et les gros pénibles qui se prennent pour des stars n'ont plus tellement de public et au lieu d'avoir 15 élèves hostiles, il n'y en a que deux ou trois.
Pour l'élève que tu évoques, il faudrait que tu laisses des traces (ne serait-ce que des rapports pour information) pour donner du poids à ta discussion avec le père et éventuellement avoir le CPE à tes côtés.
Rappelle (encore une fois) à l'ensemble de la classe les banalités d'usage : que tu n'es pas là pour les démolir mais pour travailler avec eux, que tu es disponible pour les aider s'ils ont des difficultés et que tu es prêt à, par exemple, ralentir le cours et faire des exercices de difficultés progressives mais pour cela, ils doivent adopter une attitude propice au travail.
J'ai aussi instauré un petit rituel de fin de cours : un tableau à remplir avec ce qu'on a vu en cours. Certains suiveurs se sont pris un 0 une fois, ça ne leur a pas plu, maintenant ils font le boulot sérieusement et ils se désolidarisent des perturbateurs principaux parce que c'est une petite bonne note facile, ça ne leur arrive pas souvent en français et moi ça me prend 5mn à corriger. J'en ramasse cinq à chaque fois, le coefficient dans la moyenne est ridicule. Quelques uns m'ont dit bien aimer le procédé parce que ça les aide à organiser leurs révisions, ils pensent que j'ai fait ça pour les aider alors que c'était juste pour dompter le troupeau. :lol:
Bon courage, les vacances arrivent, tu vas pouvoir te reposer et probablement reprendre sur de meilleures bases.
- MaBNiveau 2
Merci beaucoup pour vos conseils. Effectivement je suis partagé entre baisser les bras et ne m'occuper que de ceux qui en veulent ou continuer à me battre pour les faire tous travailler dans de bonnes conditions. Parfois je me dis qu'ils ne sont tellement pas rationnels dans leurs attitudes ou leurs réponses que ça ne sert à rien de m'épuiser à leur faire comprendre que mon rôle n'est pas de les sanctionner mais de les aider. Mardi matin je vais tenter une énième discussion avec eux en début d'heure en leur demandant ce qu'ils attendent de moi exactement. Je sens que l'année va être longue
- LaMaisonQuiRendFouFidèle du forum
Philomène87 a écrit:MaB a écrit:Autre précision qui peut avoir son importance est que mise à part en espagnol les autres professeurs ne s'en plaignent pas et bien au contraire. Ils m'ont donné comme conseil de ne pas être trop dur et de laisser passer car les stmg marchent à l'affectif.
Ca m'énerve, cette expression...
J'ai fait mon année de stage avec des 1ère STMG. C'est vrai qu'ils "marchent à l'affectif". Ils sont souvent très immatures, c'est des "bébés" qui sont perdus rapidement. D'ailleurs dans le sup' c'est un peu pareil, on repère vite les technos en licence, ils sont souvent beaucoup moins autonomes, y compris en L2 voire en L3 (notamment ceux qui arrivent directement de BTS).
Personnellement, quand ils étaient trop casse-pieds je leur dictait le cours en leur disant qu'ils auraient un contrôle la semaine suivante.
Globalement les sanctions pour les problèmes mineurs (bavardages, se lever en cours sans permission, ne pas faire le travail), ça ne marchait pas trop avec eux... Appeler les parents était la seule action efficace.
- PointàlaligneExpert
MaB a écrit:Merci beaucoup pour vos conseils. Effectivement je suis partagé entre baisser les bras et ne m'occuper que de ceux qui en veulent ou continuer à me battre pour les faire tous travailler dans de bonnes conditions. Parfois je me dis qu'ils ne sont tellement pas rationnels dans leurs attitudes ou leurs réponses que ça ne sert à rien de m'épuiser à leur faire comprendre que mon rôle n'est pas de les sanctionner mais de les aider. Mardi matin je vais tenter une énième discussion avec eux en début d'heure en leur demandant ce qu'ils attendent de moi exactement. Je sens que l'année va être longue
Ton attitude est la bonne, tiens bon. Les matières "générales" - ou à petit coefficient !- ont traditionnellement du mal en stmg. Ils sont à traiter comme des 3e montés en graine...
Tu as raison de punir en cas d'insolence et de mettre à la porte ceux qui cherchent le conflit, inutile de perdre du temps à cela.
Ce que tu peux faire pour avoir quelque chose qui pourra passer pour de l'affectif sans être de la démagogie ou du maternage, c'est leur dire que tu as cherché à faire un cours qui leur soit plus adapté et le leur proposer sous une forme différente. Peu importe laquelle, tant qu'elle marque une rupture avec la forme que tu utilisais jusqu'à présent, et qu'elle leur donne la possibilité de sentir un progrès.
Exemple :
- des power point si tu n'en faisais pas avec bcp d'illustrations, d'extraits vidéo (très courts), et beaucoup à copier ;
- des textes à trous à remplir pendant que tu dictes (cela oblige à la concentration, et ceux qui jouent n'auront pas le cours complet) ;
- annoncer en début d'heure que la fois suivante il y a un mini-test de 5 minutes noté sur 5 sur le cours du jour, et qu'au bout de 4 ça fait une note sur 20...
bon courage !
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