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- LeclochardEmpereur
ProvençalLeGaulois a écrit:Je suis toujours sidérée par les gens qui lors de ce genre d'événement arrivent presque immédiatement à se faire une idée fixe sur ce qui s'est passé, dans le cas présent barrière ouverte ou barrière fermée, sans y avoir été le moins du monde présents.
Que ce soit ceux qui sont persuadés que personne n'est assez inconscient pour contourner les barrières d'un passage à niveau (alors que cela arrive malheureusement assez souvent) ou ceux qui sont persuadés que la conductrice est forcément en tort (alors qu'un incident mécanique de la barrière est tout à fait possible), ça me dépasse, tout simplement.
Moi, avec les éléments donnés, je n'arrive pas à me faire d'opinion. Même les personnes présentes (!) n'ont pas vu la même chose.
Question : et si on laissait les enquêteurs enquêter (confronter les différents témoignages, examiner les éléments matériels, les images prises, etc.), ce qui ne se fait pas en quelques jours, plutôt que de réclamer des réponses immédiates, voire de crier au complot parce que l'enquête ne va pas dans le sens de sa conviction première ?
C'est vrai qu'il est compliqué de se faire une opinion précise.
Les faits disent qu'elle n'a pas défoncé les barrières. Dès lors je ne vois que deux possibilités: soit elles ne sont pas descendues (faute de la SNCF), soit elle s'est engagée puis elles sont descendues.
Quand on sait qu'elle conduisait un bus, qu'il y a normalement un signal lumineux et sonore qui accompagne les barrières et qu'un certain temps s'écoule avant l'arrivée du train, c'est forcément un horrible concours de circonstances qui est à l'origine de cet accident.
- Philomène87Grand sage
Il y a quand même une chose qui m'interpelle, c'est que selon un témoin le TER aurait klaxonné 30 secondes avant, ce qui me paraît énorme, même sur une voie ferrée toute droite. De plus, le conducteur du TER aurait vu la barrière fermée, ce qui me paraît bizarre au vu de la vitesse du train. Et surtout, je pense que n'importe qui d'autre aurait été davantage préoccupé par le danger qu'il y avait devant, pour avoir loisir de regarder autour. Enfin, ce sont les réflexions que je me suis faites, mais n'ayant jamais conduit un train, peut-être que certaines choses m'échappent
- Philomène87Grand sage
Leclochard a écrit:ProvençalLeGaulois a écrit:Je suis toujours sidérée par les gens qui lors de ce genre d'événement arrivent presque immédiatement à se faire une idée fixe sur ce qui s'est passé, dans le cas présent barrière ouverte ou barrière fermée, sans y avoir été le moins du monde présents.
Que ce soit ceux qui sont persuadés que personne n'est assez inconscient pour contourner les barrières d'un passage à niveau (alors que cela arrive malheureusement assez souvent) ou ceux qui sont persuadés que la conductrice est forcément en tort (alors qu'un incident mécanique de la barrière est tout à fait possible), ça me dépasse, tout simplement.
Moi, avec les éléments donnés, je n'arrive pas à me faire d'opinion. Même les personnes présentes (!) n'ont pas vu la même chose.
Question : et si on laissait les enquêteurs enquêter (confronter les différents témoignages, examiner les éléments matériels, les images prises, etc.), ce qui ne se fait pas en quelques jours, plutôt que de réclamer des réponses immédiates, voire de crier au complot parce que l'enquête ne va pas dans le sens de sa conviction première ?
C'est vrai qu'il est compliqué de se faire une opinion précise.
Les faits disent qu'elle n'a pas défoncé les barrières. Dès lors je ne vois que deux possibilités: soit elles ne sont pas descendues (faute de la SNCF), soit elle s'est engagée puis elles sont descendues.
Quand on sait qu'elle conduisait un bus, qu'il y a normalement un signal lumineux et sonore qui accompagne les barrières et qu'un certain temps s'écoule avant l'arrivée du train, c'est forcément un horrible concours de circonstances qui est à l'origine de cet accident.
Mais même si c'était le cas, le bus aurait pu continuer de rouler, non ?
Au 20h (bon je sais ce n'est pas forcément une référence), ils montraient la possibilité que le bus se soit retrouvé prisonnier entre les deux barrières, sur les rails. Vu la longueur du bus, et la largeur des rails,
- liliepingouinÉrudit
Leclochard a écrit:ProvençalLeGaulois a écrit:Je suis toujours sidérée par les gens qui lors de ce genre d'événement arrivent presque immédiatement à se faire une idée fixe sur ce qui s'est passé, dans le cas présent barrière ouverte ou barrière fermée, sans y avoir été le moins du monde présents.
Que ce soit ceux qui sont persuadés que personne n'est assez inconscient pour contourner les barrières d'un passage à niveau (alors que cela arrive malheureusement assez souvent) ou ceux qui sont persuadés que la conductrice est forcément en tort (alors qu'un incident mécanique de la barrière est tout à fait possible), ça me dépasse, tout simplement.
Moi, avec les éléments donnés, je n'arrive pas à me faire d'opinion. Même les personnes présentes (!) n'ont pas vu la même chose.
Question : et si on laissait les enquêteurs enquêter (confronter les différents témoignages, examiner les éléments matériels, les images prises, etc.), ce qui ne se fait pas en quelques jours, plutôt que de réclamer des réponses immédiates, voire de crier au complot parce que l'enquête ne va pas dans le sens de sa conviction première ?
C'est vrai qu'il est compliqué de se faire une opinion précise.
Les faits disent qu'elle n'a pas défoncé les barrières. Dès lors je ne vois que deux possibilités: soit elles ne sont pas descendues (faute de la SNCF), soit elle s'est engagée puis elles sont descendues.
Quand on sait qu'elle conduisait un bus, qu'il y a normalement un signal lumineux et sonore qui accompagne les barrières et qu'un certain temps s'écoule avant l'arrivée du train, c'est forcément un horrible concours de circonstances qui est à l'origine de cet accident.
Le fait que les barrières n'aient pas été défoncées n'est précisément pas établi, pas plus que son contraire, à l'heure actuelle.
On spécule sur du vent.
_________________
Spheniscida qui se prend pour une Alcida.
"Laissons glouglouter les égouts." (J.Ferrat)
"Est-ce qu'on convainc jamais personne?" (R.Badinter)
Même si c'est un combat perdu d'avance, crier est important.
- Ephraïm EmmaNiveau 7
Pour le signal sonore et le signal lumineux, ce n'est pas forcément longtemps avant l'abaissement des barrières : j'habite à proximité d'un passage à niveau et je n'avais jamais vu de train passer jusqu'à lundi dernier.
J'attendais mon bus, à 50 m du passage à niveau, j'ai été très surprise d'entendre une sonnerie (pas très forte) et de voir la barrière descendre dans les secondes qui ont suivi. Un train est passé à une vitesse qui m'a paru raisonnable mais j'ai trouvé que le signal sonore n'était pas très fort et surtout que la barrière était descendue très rapidement, je n'en revenais pas, c'est super dangereux en fait ! :|
Bref, on ne peut pas savoir ce qui s'est passé sans y être et il y a tant d'enjeux que l'enquête va être difficile...
J'attendais mon bus, à 50 m du passage à niveau, j'ai été très surprise d'entendre une sonnerie (pas très forte) et de voir la barrière descendre dans les secondes qui ont suivi. Un train est passé à une vitesse qui m'a paru raisonnable mais j'ai trouvé que le signal sonore n'était pas très fort et surtout que la barrière était descendue très rapidement, je n'en revenais pas, c'est super dangereux en fait ! :|
Bref, on ne peut pas savoir ce qui s'est passé sans y être et il y a tant d'enjeux que l'enquête va être difficile...
- LeclochardEmpereur
Philomène87 a écrit:Leclochard a écrit:ProvençalLeGaulois a écrit:Je suis toujours sidérée par les gens qui lors de ce genre d'événement arrivent presque immédiatement à se faire une idée fixe sur ce qui s'est passé, dans le cas présent barrière ouverte ou barrière fermée, sans y avoir été le moins du monde présents.
Que ce soit ceux qui sont persuadés que personne n'est assez inconscient pour contourner les barrières d'un passage à niveau (alors que cela arrive malheureusement assez souvent) ou ceux qui sont persuadés que la conductrice est forcément en tort (alors qu'un incident mécanique de la barrière est tout à fait possible), ça me dépasse, tout simplement.
Moi, avec les éléments donnés, je n'arrive pas à me faire d'opinion. Même les personnes présentes (!) n'ont pas vu la même chose.
Question : et si on laissait les enquêteurs enquêter (confronter les différents témoignages, examiner les éléments matériels, les images prises, etc.), ce qui ne se fait pas en quelques jours, plutôt que de réclamer des réponses immédiates, voire de crier au complot parce que l'enquête ne va pas dans le sens de sa conviction première ?
C'est vrai qu'il est compliqué de se faire une opinion précise.
Les faits disent qu'elle n'a pas défoncé les barrières. Dès lors je ne vois que deux possibilités: soit elles ne sont pas descendues (faute de la SNCF), soit elle s'est engagée puis elles sont descendues.
Quand on sait qu'elle conduisait un bus, qu'il y a normalement un signal lumineux et sonore qui accompagne les barrières et qu'un certain temps s'écoule avant l'arrivée du train, c'est forcément un horrible concours de circonstances qui est à l'origine de cet accident.
Mais même si c'était le cas, le bus aurait pu continuer de rouler, non ?
Au 20h (bon je sais ce n'est pas forcément une référence), ils montraient la possibilité que le bus se soit retrouvé prisonnier entre les deux barrières, sur les rails. Vu la longueur du bus, et la largeur des rails,
Pas s'il y avait un véhicule devant qui l'a obligé à ralentir, voire à s'arrêter sur les voies même quelques instants.
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Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- LeclochardEmpereur
liliepingouin a écrit:Leclochard a écrit:ProvençalLeGaulois a écrit:Je suis toujours sidérée par les gens qui lors de ce genre d'événement arrivent presque immédiatement à se faire une idée fixe sur ce qui s'est passé, dans le cas présent barrière ouverte ou barrière fermée, sans y avoir été le moins du monde présents.
Que ce soit ceux qui sont persuadés que personne n'est assez inconscient pour contourner les barrières d'un passage à niveau (alors que cela arrive malheureusement assez souvent) ou ceux qui sont persuadés que la conductrice est forcément en tort (alors qu'un incident mécanique de la barrière est tout à fait possible), ça me dépasse, tout simplement.
Moi, avec les éléments donnés, je n'arrive pas à me faire d'opinion. Même les personnes présentes (!) n'ont pas vu la même chose.
Question : et si on laissait les enquêteurs enquêter (confronter les différents témoignages, examiner les éléments matériels, les images prises, etc.), ce qui ne se fait pas en quelques jours, plutôt que de réclamer des réponses immédiates, voire de crier au complot parce que l'enquête ne va pas dans le sens de sa conviction première ?
C'est vrai qu'il est compliqué de se faire une opinion précise.
Les faits disent qu'elle n'a pas défoncé les barrières. Dès lors je ne vois que deux possibilités: soit elles ne sont pas descendues (faute de la SNCF), soit elle s'est engagée puis elles sont descendues.
Quand on sait qu'elle conduisait un bus, qu'il y a normalement un signal lumineux et sonore qui accompagne les barrières et qu'un certain temps s'écoule avant l'arrivée du train, c'est forcément un horrible concours de circonstances qui est à l'origine de cet accident.
Le fait que les barrières n'aient pas été défoncées n'est précisément pas établi, pas plus que son contraire, à l'heure actuelle.
On spécule sur du vent.
Je n'ai pas trouvé un article qui disait qu'elles étaient défoncées. L'une des deux a été prise en photo en position relevée. S'agit-il de la même ? une autre a été abîmée. C'est tout ce que j'ai lu.
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Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- liliepingouinÉrudit
Voici un exemple d'article indiquant que la barrière est très dégradée et en cours d'analyse.
http://www.lemonde.fr/police-justice/article/2017/12/19/accident-de-millas-la-conductrice-du-car-a-nouveau-placee-en-garde-a-vue_5232005_1653578.html
Mais vu que l'enquête est en cours et que les enquêteurs ont mieux à faire que répondre à une horde de journalistes à l'affût, la plus grande prudence s'impose. Nous ne connaissons pas les faits et n'avons aucun moyen de les établir. Il peut être sage de s'abstenir de polémiquer à partir de rumeurs.
http://www.lemonde.fr/police-justice/article/2017/12/19/accident-de-millas-la-conductrice-du-car-a-nouveau-placee-en-garde-a-vue_5232005_1653578.html
Mais vu que l'enquête est en cours et que les enquêteurs ont mieux à faire que répondre à une horde de journalistes à l'affût, la plus grande prudence s'impose. Nous ne connaissons pas les faits et n'avons aucun moyen de les établir. Il peut être sage de s'abstenir de polémiquer à partir de rumeurs.
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Spheniscida qui se prend pour une Alcida.
"Laissons glouglouter les égouts." (J.Ferrat)
"Est-ce qu'on convainc jamais personne?" (R.Badinter)
Même si c'est un combat perdu d'avance, crier est important.
- LeclochardEmpereur
liliepingouin a écrit:Voici un exemple d'article indiquant que la barrière est très dégradée et en cours d'analyse.
http://www.lemonde.fr/police-justice/article/2017/12/19/accident-de-millas-la-conductrice-du-car-a-nouveau-placee-en-garde-a-vue_5232005_1653578.html
Mais vu que l'enquête est en cours et que les enquêteurs ont mieux à faire que répondre à une horde de journalistes à l'affût, la plus grande prudence s'impose. Nous ne connaissons pas les faits et n'avons aucun moyen de les établir. Il peut être sage de s'abstenir de polémiquer à partir de rumeurs.
"Très dégradée à cause de la violence du choc"
Je ne cherche pas à polémiquer, ni à accabler la conductrice.
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Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
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- [Mouvement INTRA 2018] - Académie de Montpellier
- Drome : un tracteur percute violemment un bus scolaire.
- Pyrénées Orientales : un lycéen de Carcassonne décède lors d'une sortie au ski.
- Pyrénées-Orientales : pas de transports scolaires le 1er décembre (mais les collèges restent ouverts)
- Excédé par le chahut, un chauffeur scolaire fait descendre tous les élèves à plusieurs kilomètres de leur collège.
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