- Hoa MaiNiveau 8
Calypso64 a écrit:Mcready1 a écrit:Au passage. Ma collègue d'espagnol m'a dit un truc très bizarre hier. D'après son inspectrice, il n'y aurait pas que le rendez-vous carrière. Vraisemblablement, une deuxième IPR viendrait d'arriver dans l'académie en renfort. Une se chargerait du rendez-vous et l'autre, des inspections entre ces rendez-vous.
Très étonné, je lui ai demandé ce que cela signifiait, puisqu'il me semblait qu'on ne verrait plus nos inspecteurs qu'à ces deux ou trois occasions. Son IPR lui aurait dit qu'elle viendrait entre ces rendez-vous pour inspecter. :missT2:
Vous avez eu des retours de ce genre ?
Oui, c'est ce qu'ils appellent des "visites-conseils" qui elles peuvent être faites par des chargés de mission. Concrètement, un IPR fait une inspection d'un collègue en RDV de carrière et puisqu'il est dans l'établissement il peut visiter les autres collègues. Apparemment cela peut être aussi à la demande du chef d'établissement.... Bref le stress d'une inspection sans gain financier possible en retour. après je pense que cette année les IPR vont avoir assez à faire avec les rdv de carrière
je ne suis plus concerné par le RDV de carrière because fin de 10è échelon mais à mes yeux il est moins anxiogène de savoir quand tombe un RDV de carrière que de se dire tous les ans que l'inspecteur peut potentiellement venir cette année à n'importe quel moment.
J'y ai eu droit au retour des vacances de la Toussaint. 10e échelon depuis deux ans. Pas concernée par le rv de carrière donc. Mas mon ipr me l'a dit durant les 2h45 d'entretien qui ont suivi le cours observé (ma sixième heure de cours de la journée, je vous laisse imaginer dans quel état de fatigue j'étais le soir en rentrant chez moi , tout le bénéfice des vàcances envolé en ce jour de reprise !) : "Madame Hoa Mai, je ne suis pas venue vous voir depuis six ans. RV de carrière ou pas, j'ai décidé de continuer mon rythme d'inspection comme je l'ai toujours fait."
Voilà voilà. Rien à y gagner donc. Mais aussi rien à y perdre. J'ai fait mon cours comme prévu sans rien changer. Il y'a plein de trucs qui ne lui conviennent pas car pas assez numérique, compétences etc.etc.etc mais à mon âge on ne se refait pas et je suis incapable de faire des choses auxquelles je ne crois pas.
J'espère juste être tranquille pour les six ans à venir maintenant.
- Sophie38Fidèle du forum
Tout est passé pour moi : IPR et CDE et seulement retour sur la feuille à remplir, pas un seul mot sur la séance, mon investissement au sein du clg, juste la feuille et ce que je veux pour les 25 ans à venir. Avec le CDE, j'ai eu l'impression d'être chez un psy ...
Attente des "résultats" maintenant, mais l'IPR m'a dit qu'il avait besoin "'étalonnage" donc pas avant la fin d'année ...
Attente des "résultats" maintenant, mais l'IPR m'a dit qu'il avait besoin "'étalonnage" donc pas avant la fin d'année ...
- IrisseNiveau 6
Gag : aujourd'hui l'inspectrice est arrivée en retard d'une demi-heure donc elle n'a pas voulu me déranger. Elle et le principal sont arrivés à la fin de mon cours en me demandant si elle ne pouvait pas assister à mon cours suivant (qui était annulé du fait que je devais avoir un entretien avec elle) : je ne devais pas faire cours et les élèves n'avaient pas leurs affaires... Cela n'avait pas l'air de les gêner. Devant ma tête, elle m'a proposé de revenir la semaine prochaine. On y retourne ! Mais pourquoi n'est-elle pas venue sur la demi-heure restante, s'ils en ont rien à faire ? Et comment ont-ils pu me proposer de venir dans un cours qui n'était pas prévu ? Cela aurait été parfaitement inéquitable voire hors cadre par rapport aux textes qui régissent le RDV. On voit qu'ils n'en ont rien à faire.... Je pense faire un cours sans plus la prochaine fois, j'ai plus envie de m'investir.... :jems:
- IrisseNiveau 6
Je viens de manger une boîte de Pyrénéens au citron :helips2: tellement c'est anxiogène... Dire qu'il y a des collègues à l'échelon 10 qui semblaient m'envier et trouver anormal qu'eux n'aient rien...
- artemis71Niveau 6
Rabelais a écrit:Oh, moi non plus, je me fiche comme de l'an trente de ma carrière et de ma retraite, même si je comprends le gain de la HC, c'est certain. ( mais j'ai commencé trop vieille, je devrais aller jusqu'à + de 63 ans pour avoir un reliquat correct , bref).celinesud a écrit:Quelle pression ont-ils vraiment ?
Je ne vais pas faire des choses auxquelles je ne crois pas juste pour avoir la hc.
Non, ce qui m'effraie vraiment dans ces inspections est ce qui est arrivé à deux de mes collègues dans deux ETB, des collègues tout à fait normaux et humains, mais pas nouvelles tendances : inspection catastrophique puis mise sous tutelle.
L'horreur, se retrouver avec un collègue qui vous tutore, je ne pourrais pas.
Tu imagines le truc ? Les prises de pouvoir dans l'équipe ? La gestion de la classe ? L'humiliation publique ?
Qu'on puisse demander à etre tutoré est une chose, sans doute très positive, mais qu'on te mette sous tutelle ??????
Je crois que le jour où l'EN essaye de me mettre sous tutelle sera le jour où je pose ma démission.
De toute manière, une mise sous tutelle est probablement justement un moyen pour pousser un fonctionnaire à démissionner plutôt qu'un véritable dispositif d'aide ou de remédiation puisqu'un licenciement est une procédure longue et sutout plus coûteuse pour l'administration.
- gauvain31Empereur
micaschiste a écrit:Rabelais a écrit:Si, si.celinesud a écrit:Je vois.
Je n'avais pas pensé à ça. Mais bon, je ne crois pas qu' on puisse être tutoré juste pour non conformité aux idées en vogue !
C'est justement ce qui est relaté dans les inspections: pas d'ilôts, pas de rythme et de changement d'activité tout au long de l'heure, textes trop exigeants, élèves qui ne créent pas tout seul leur savoir, manque de projets d'équipe, notes.
A charge, ça donne : le professeur entretient un cours monotone auto centré où les élèves passifs peinent à s'exprimer. Le niveau des textes présenté n'est pas adapté au public et la disposition frontale ne permet pas la création par les élèves de leur savoir. De plus, il n'est présenté aucune activité permettant à ceux-ci d'exprimer leurs compétences, lesquelles ne sont pas évaluées, en contradiction avec les préconisations de 2006.
Nous recommandons un soutien pour M.X et souhaitons que Mme Y, sa collègue, réalise un tutorat conseil jusqu'à la fin de l'année scolaire.
Le CDE, lui, a dit aux parents en conseil de classe que le collegue etait " mis sous tutelle", c'est pourquoi il y aurait souvent la présence en classe de Mme Y.
Voilà, l'est pas belle, la vie dans l'EN ?
Pour ma seconde collègue, je ne sais pas, elle ne s'est pas étendue .
C'est ignoble pour le collègue tutoré.
Et surtout comment peut-on être tutoré pour ce motif?? Le choix du frontal relève de la liberté pédagogique. Il faut refuser, avec plus de force lorsque le CDE s'amuse à humilier ce même collègue devant les parents.C'est révoltant
- stanleymilgramNiveau 9
C'est honteux et ignoble !
- BalthazaardVénérable
artemis71 a écrit:Rabelais a écrit:Oh, moi non plus, je me fiche comme de l'an trente de ma carrière et de ma retraite, même si je comprends le gain de la HC, c'est certain. ( mais j'ai commencé trop vieille, je devrais aller jusqu'à + de 63 ans pour avoir un reliquat correct , bref).celinesud a écrit:Quelle pression ont-ils vraiment ?
Je ne vais pas faire des choses auxquelles je ne crois pas juste pour avoir la hc.
Non, ce qui m'effraie vraiment dans ces inspections est ce qui est arrivé à deux de mes collègues dans deux ETB, des collègues tout à fait normaux et humains, mais pas nouvelles tendances : inspection catastrophique puis mise sous tutelle.
L'horreur, se retrouver avec un collègue qui vous tutore, je ne pourrais pas.
Tu imagines le truc ? Les prises de pouvoir dans l'équipe ? La gestion de la classe ? L'humiliation publique ?
Qu'on puisse demander à etre tutoré est une chose, sans doute très positive, mais qu'on te mette sous tutelle ??????
Je crois que le jour où l'EN essaye de me mettre sous tutelle sera le jour où je pose ma démission.
De toute manière, une mise sous tutelle est probablement justement un moyen pour pousser un fonctionnaire à démissionner plutôt qu'un véritable dispositif d'aide ou de remédiation puisqu'un licenciement est une procédure longue et sutout plus coûteuse pour l'administration.
Surtout pas la démission, si cela m'arrivait je plaindrais le collègue qui devra me faire la démonstration de l'auto apprentissage devant les élèves et des bonnes pratiques, je ne sais pas quelle indemnité il toucherait mais elle serait 10 fois méritée.
- IrisseNiveau 6
Le principal ce matin : "Alors vous êtes prête pour demain ?" Il s'agit de ma "vraie inspection" après la fausse de la semaine passée. Je réponds : "J'étais prête la semaine dernière. Elle prendra ce qu'elle trouvera". En effet, je me la joue "cool", no stress, pas comme la semaine dernière où j'ai eu l'impression d'être une femme qui se serait préparée pour le rendez-vous de sa vie, qui a attendu une heure une inspectrice qui finalement n'est jamais venue : "J'avais une demi-heure de retard, je n'ai pas voulu vous déranger.", m'a-t-elle dit... Demain, je serai dans toute la vérité de ma nature, je n'ai rien préparé de plus qu'à l'ordinaire, je serai nue "dans toute la vérité de ma nature" comme dirait l'autre... M'enfin !
Je suis de toute façon certaine de ne pas faire partie des 30% promus à la HC...
Je suis de toute façon certaine de ne pas faire partie des 30% promus à la HC...
- RendashBon génie
Rabelais a écrit:Oh, moi non plus, je me fiche comme de l'an trente de ma carrière et de ma retraite, même si je comprends le gain de la HC, c'est certain. ( mais j'ai commencé trop vieille, je devrais aller jusqu'à + de 63 ans pour avoir un reliquat correct , bref).celinesud a écrit:Quelle pression ont-ils vraiment ?
Je ne vais pas faire des choses auxquelles je ne crois pas juste pour avoir la hc.
Non, ce qui m'effraie vraiment dans ces inspections est ce qui est arrivé à deux de mes collègues dans deux ETB, des collègues tout à fait normaux et humains, mais pas nouvelles tendances : inspection catastrophique puis mise sous tutelle.
L'horreur, se retrouver avec un collègue qui vous tutore, je ne pourrais pas.
Tu imagines le truc ? Les prises de pouvoir dans l'équipe ? La gestion de la classe ? L'humiliation publique ?
Qu'on puisse demander à etre tutoré est une chose, sans doute très positive, mais qu'on te mette sous tutelle ??????
En outre, comment un collègue peut-il accepter de se prêter à cette mascarade ?
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- meevadeborahNiveau 8
Irisse a écrit:Le principal ce matin : "Alors vous êtes prête pour demain ?" Il s'agit de ma "vraie inspection" après la fausse de la semaine passée. Je réponds : "J'étais prête la semaine dernière. Elle prendra ce qu'elle trouvera". En effet, je me la joue "cool", no stress, pas comme la semaine dernière où j'ai eu l'impression d'être une femme qui se serait préparée pour le rendez-vous de sa vie, qui a attendu une heure une inspectrice qui finalement n'est jamais venue : "J'avais une demi-heure de retard, je n'ai pas voulu vous déranger.", m'a-t-elle dit... Demain, je serai dans toute la vérité de ma nature, je n'ai rien préparé de plus qu'à l'ordinaire, je serai nue "dans toute la vérité de ma nature" comme dirait l'autre... M'enfin !
Je suis de toute façon certaine de ne pas faire partie des 30% promus à la HC...
Eh bien bon courage en tout cas !
- IrisseNiveau 6
Merci. Cela s'est bien passé. Je suis surtout soulagée. Je souhaitais surtout qu'on ne me décourage pas. L'obtention de la HC c'est une autre histoire ! Et je ne me réveille pas tous les jours en y pensant !
- IsMatNiveau 3
Bonjour à tous,
Je suis à l'échelon 9 depuis Mars 2017 et j'ai eu droit à mon 3ième rdv de carrière qui est en fait mon premier dans le cadre du PPCR. J'ai été inspecté en Octobre 2015 (un peu trop tard pour le changement d'échelon puisque j'étais promouvable au GC en 2015/2016 mais que la note obtenue compte pour l'année suivante). Je suis donc passé au C le 1 Mars 2017 à l'échelon 9 avec une note me permettant d'envisager un passage au grand choix pour le 10 ième, oui mais c'était sans compter sur le PPCR.
Je l'ai d'abord regarder de loin puis j'ai reçu un mail via i-prof en Juillet 2017 m'expliquant que j'étais éligible au 3ième rdv de carrière. Dubitatif dans un premier temps, pensant même ne pas être concerné puisque j'avais (mal) lu qu'il fallait avoir atteint 2 années dans l'échelon 9. L'année débute, je suis inspecté en ISN pour validation et le soir de mon inspection je reçois un mail de mon proviseur avec les dates du troisième rdv de carrière (l'avant veille des vacances de la Toussaint). Il a pris soin d'attendre l'inspection ISN avant d'envoyer les dates de la suivante.
Je trouve étonnant d'être inspecté si rapidement puis à lire les forums, je comprends qu'en fait il est tout à fait normal que je le sois puisque j'atteindrai 2 ans en Mars 2019 avant la CAPN de passage à la HC.
Mon proviseur assiste au cours, RAS, les élèves sont très coopératifs puis l'heure de l'entretien arrive et là ... ce fut plus délicat.
Je n'avais pas lu l'échelle descriptive permettant l'évaluation via la nouvelle feuille de compétences. Mon inspectrice m'a bien précisé que j'avais été destinataire de celle-ci. J'avais simplement regarder de loin les fameuses compétences avec les 4 items d'évaluation associés : à consolider ; satisfaisant ; très satisfaisant ; excellent.
A posteriori je me dis que j'ai bien fait car j'aurais été plus stressé. C'est une folie douce cette grille. Je remplis à peine "satisfaisant" dans bien des domaines et l'inspectrice de me préciser que "très satisfaisant", c'est très exigeant et donc "excellent", je n'ose imaginer à qui on peut le réserver. D'ailleurs il n'y a pas de critères dans l'échelle descriptive (ils n'ont peut-être pas réussi à en trouver tellement il y en avait pour "très satisfaisant" ?).
L'entretien débute sans parler de la séance (un petit retour très bref). Des questions sur mon projet de "carrière" : j'ai rempli (non sans mal) avec honnêteté le document préalable à l'entretien dans lequel j'avais répondu aux questions qui m'ont été posées. Je ne veux pas passer le concours de CE, l'inspection c'est pire et je ne vois pas comment je pourrais aller expliquer à des collègues comment faire via une grille et des méthodes que je ne valide pas. Deux portes se ferment.
Depuis 3 ans je m'investis dans l'ISN qui a été mis en place et j'ai demandé de la formation dans ce domaine. L'inspectrice me fait remarquer que je n'ai pas suivi de formation didactique depuis longtemps et je précise que je n'ai rien trouvé qui m'intéressait : mauvaise pioche, elle est responsable de cette partie ... J'avais zappé. En même temps j'ai lu le PAF en début d'année et les intitulés ne m'inspiraient pas en didactique.
Arrive donc le moment des questions didactiques : comment dosez-vous les compétences quand vous préparez un DS ? Et là ... grand moment de solitude car je ne travaille pas du tout par compétence et d'ailleurs c'est le cas de tous mes collègues au moins dans ma matière. J'ai un programme avec des contenus et des capacités attendus. Elle me précise donc qu'il va falloir que je m'y mette. Je sens monter en moi une colère. Je fais beaucoup de choses dans mes classes qui ne sont pas formalisées dans une grille de compétences et que j'ajuste au quotidien en fonction du public. Il m'aurait fallu beaucoup plus de temps qu'un pauvre entretien de 45 min pour faire un retour sur mes pratiques. Bref, colère, frustration d'une situation qui m'échappe, d'une direction qu'on veut m'imposer et dont je ne vois pas l'intérêt.
En Octobre 2015, il m'a été "reproché" de faire trop de calculs (j'enseigne les maths) ce qui est difficilement quantifiable et de plus complètement aberrant quand on sait à quel point l'intelligence de calculs est fondamentale dans notre discipline. Rebelote, l'inspectrice me précise qu'il m'a déjà été précisé que je faisais trop de calculs. Je lui précise que dans le cadre de la formation scientifique de mes élèves c'est fondamental et qu'on ne peut peut tout déléguer aux machines (bientôt on va faire les additions à la calculatrice). Non seulement je ne valide pas cette remarque mais je suis intimement convaincu que les vraies motivations sont ailleurs. J'ai fourni tous mes documents (DS, DM cours, activités, progression etc ...) sur une clé et c'est sur ces documents que l'IPR est allée piocher pour analyser ma pratique et surtout scruter si j'étais dans les clous par rapport à la réforme du collège (ce qui est le cas car j'ai passé du temps cet été à m'investir sur Python nouveau logiciel, préparer des td et fournir tout cela à mes collègues). Bref j'avais l'impression d'être dans les clous mais évidemment je ne me suis pas investis SEUL dans les compétences et j'ai abordé (car j'ai une très bonne classe de seconde) des notions en dm pour les faire réfléchir. J'oubliais ! Les problèmes ouverts ... grande marotte de l'inspection : je n'en fais pas suffisamment ! J'ai la désagréable sensation que ce que je fais depuis que j'enseigne est subitement à jeter et qu'il faut impérativement suivre des directives qui sont fondées sur les mauvais résultats aux tests internationaux : PISA ; PIRLS etc ... Une refondation est nécessaire mais vouloir appliquer ce qui marche ailleurs avec notre système me semble une hérésie.
Bilan : elle me demande "si vous deviez retenir deux choses de cet entretien, qu'est-ce que ce serait ?". J'ai bien retenu la leçon comme un enfant pris en faute : les compétences et les problèmes ouverts ! Infantilisant au possible...
Mon dernier rapport et la note n'étaient pas mal (je suis passé de 50 à 54), c'est le grand paradoxe pour moi. Au début de l'entretien j'ai demandé à quoi servait cette note : à rien !! Ce qui signifie que les appréciations de l'IPR et du CE seules seront déterminantes ? Comment "classer" les collègues ? Il y a une grande opacité dans ce protocole et d'autre part je ne vois pas comment attribuer l'item "excellent" à moins qu'il soit réservé à une caste de privilégiés.
L'entretien avec le CE se déroule 3 semaines plus tard : les mêmes questions. Je ne peux rien en dire, il m'a laissé parler, m'a écouté mais n'en savait pas plus que moi sur le PPCR. Il a posé les questions qu'on lui demande de poser : que faites-vous avec les parents ? J'ai détaillé ma pratique quotidienne, les mails, les rdv ... La routine.
On verra la suite avec parcoursSup.
J'arrête là, et je vous souhaite à tous une excellente année 2018.
Je suis à l'échelon 9 depuis Mars 2017 et j'ai eu droit à mon 3ième rdv de carrière qui est en fait mon premier dans le cadre du PPCR. J'ai été inspecté en Octobre 2015 (un peu trop tard pour le changement d'échelon puisque j'étais promouvable au GC en 2015/2016 mais que la note obtenue compte pour l'année suivante). Je suis donc passé au C le 1 Mars 2017 à l'échelon 9 avec une note me permettant d'envisager un passage au grand choix pour le 10 ième, oui mais c'était sans compter sur le PPCR.
Je l'ai d'abord regarder de loin puis j'ai reçu un mail via i-prof en Juillet 2017 m'expliquant que j'étais éligible au 3ième rdv de carrière. Dubitatif dans un premier temps, pensant même ne pas être concerné puisque j'avais (mal) lu qu'il fallait avoir atteint 2 années dans l'échelon 9. L'année débute, je suis inspecté en ISN pour validation et le soir de mon inspection je reçois un mail de mon proviseur avec les dates du troisième rdv de carrière (l'avant veille des vacances de la Toussaint). Il a pris soin d'attendre l'inspection ISN avant d'envoyer les dates de la suivante.
Je trouve étonnant d'être inspecté si rapidement puis à lire les forums, je comprends qu'en fait il est tout à fait normal que je le sois puisque j'atteindrai 2 ans en Mars 2019 avant la CAPN de passage à la HC.
Mon proviseur assiste au cours, RAS, les élèves sont très coopératifs puis l'heure de l'entretien arrive et là ... ce fut plus délicat.
Je n'avais pas lu l'échelle descriptive permettant l'évaluation via la nouvelle feuille de compétences. Mon inspectrice m'a bien précisé que j'avais été destinataire de celle-ci. J'avais simplement regarder de loin les fameuses compétences avec les 4 items d'évaluation associés : à consolider ; satisfaisant ; très satisfaisant ; excellent.
A posteriori je me dis que j'ai bien fait car j'aurais été plus stressé. C'est une folie douce cette grille. Je remplis à peine "satisfaisant" dans bien des domaines et l'inspectrice de me préciser que "très satisfaisant", c'est très exigeant et donc "excellent", je n'ose imaginer à qui on peut le réserver. D'ailleurs il n'y a pas de critères dans l'échelle descriptive (ils n'ont peut-être pas réussi à en trouver tellement il y en avait pour "très satisfaisant" ?).
L'entretien débute sans parler de la séance (un petit retour très bref). Des questions sur mon projet de "carrière" : j'ai rempli (non sans mal) avec honnêteté le document préalable à l'entretien dans lequel j'avais répondu aux questions qui m'ont été posées. Je ne veux pas passer le concours de CE, l'inspection c'est pire et je ne vois pas comment je pourrais aller expliquer à des collègues comment faire via une grille et des méthodes que je ne valide pas. Deux portes se ferment.
Depuis 3 ans je m'investis dans l'ISN qui a été mis en place et j'ai demandé de la formation dans ce domaine. L'inspectrice me fait remarquer que je n'ai pas suivi de formation didactique depuis longtemps et je précise que je n'ai rien trouvé qui m'intéressait : mauvaise pioche, elle est responsable de cette partie ... J'avais zappé. En même temps j'ai lu le PAF en début d'année et les intitulés ne m'inspiraient pas en didactique.
Arrive donc le moment des questions didactiques : comment dosez-vous les compétences quand vous préparez un DS ? Et là ... grand moment de solitude car je ne travaille pas du tout par compétence et d'ailleurs c'est le cas de tous mes collègues au moins dans ma matière. J'ai un programme avec des contenus et des capacités attendus. Elle me précise donc qu'il va falloir que je m'y mette. Je sens monter en moi une colère. Je fais beaucoup de choses dans mes classes qui ne sont pas formalisées dans une grille de compétences et que j'ajuste au quotidien en fonction du public. Il m'aurait fallu beaucoup plus de temps qu'un pauvre entretien de 45 min pour faire un retour sur mes pratiques. Bref, colère, frustration d'une situation qui m'échappe, d'une direction qu'on veut m'imposer et dont je ne vois pas l'intérêt.
En Octobre 2015, il m'a été "reproché" de faire trop de calculs (j'enseigne les maths) ce qui est difficilement quantifiable et de plus complètement aberrant quand on sait à quel point l'intelligence de calculs est fondamentale dans notre discipline. Rebelote, l'inspectrice me précise qu'il m'a déjà été précisé que je faisais trop de calculs. Je lui précise que dans le cadre de la formation scientifique de mes élèves c'est fondamental et qu'on ne peut peut tout déléguer aux machines (bientôt on va faire les additions à la calculatrice). Non seulement je ne valide pas cette remarque mais je suis intimement convaincu que les vraies motivations sont ailleurs. J'ai fourni tous mes documents (DS, DM cours, activités, progression etc ...) sur une clé et c'est sur ces documents que l'IPR est allée piocher pour analyser ma pratique et surtout scruter si j'étais dans les clous par rapport à la réforme du collège (ce qui est le cas car j'ai passé du temps cet été à m'investir sur Python nouveau logiciel, préparer des td et fournir tout cela à mes collègues). Bref j'avais l'impression d'être dans les clous mais évidemment je ne me suis pas investis SEUL dans les compétences et j'ai abordé (car j'ai une très bonne classe de seconde) des notions en dm pour les faire réfléchir. J'oubliais ! Les problèmes ouverts ... grande marotte de l'inspection : je n'en fais pas suffisamment ! J'ai la désagréable sensation que ce que je fais depuis que j'enseigne est subitement à jeter et qu'il faut impérativement suivre des directives qui sont fondées sur les mauvais résultats aux tests internationaux : PISA ; PIRLS etc ... Une refondation est nécessaire mais vouloir appliquer ce qui marche ailleurs avec notre système me semble une hérésie.
Bilan : elle me demande "si vous deviez retenir deux choses de cet entretien, qu'est-ce que ce serait ?". J'ai bien retenu la leçon comme un enfant pris en faute : les compétences et les problèmes ouverts ! Infantilisant au possible...
Mon dernier rapport et la note n'étaient pas mal (je suis passé de 50 à 54), c'est le grand paradoxe pour moi. Au début de l'entretien j'ai demandé à quoi servait cette note : à rien !! Ce qui signifie que les appréciations de l'IPR et du CE seules seront déterminantes ? Comment "classer" les collègues ? Il y a une grande opacité dans ce protocole et d'autre part je ne vois pas comment attribuer l'item "excellent" à moins qu'il soit réservé à une caste de privilégiés.
L'entretien avec le CE se déroule 3 semaines plus tard : les mêmes questions. Je ne peux rien en dire, il m'a laissé parler, m'a écouté mais n'en savait pas plus que moi sur le PPCR. Il a posé les questions qu'on lui demande de poser : que faites-vous avec les parents ? J'ai détaillé ma pratique quotidienne, les mails, les rdv ... La routine.
On verra la suite avec parcoursSup.
J'arrête là, et je vous souhaite à tous une excellente année 2018.
- virgereNeoprof expérimenté
J'y suis passée aussi, en novembre. Une horreur.
Inspection "normale". Entretien avec l'IPR où on n'a quasi pas parlé de ma séance, un peu de didactique, un peu de moi.
Entretien avec la chef où je me suis fait dézinguer. Pendant 1h30. Même pas eu la présence d'esprit de partir. Mes cours sont supers mais incompréhensibles, ma personnalité est étouffante, je parle trop fort je suis contre la réforme, j'ai pas compris qu'on enseigne plus comme il y a 25 ans, etc. Sauf qu'elle a rien à dire normalement sur la pédagogie, curieuse de lire le rapport. Je manque de loyauté, je suis puérile, j'entraîne mes collègues derrière moi contre elle, les mails où je lui demande les textes quand elle veut nous imposer quelque chose sont insupportables : ne lui fais-je donc pas confiance ? Elle m'a aussi ressorti tout ce que j'ai pu dire depuis l'an passé. Un règlement de compte. M'enfin, comme elle me l'a dit en fin d'entretien : heureusement que ma carrière ne se joue pas sur cet entretien...
Il me tarde encore plus d'autonomie aux établissements et à leurs chefs, ça va être tellement bien et surtout, tellement "national" !
Inspection "normale". Entretien avec l'IPR où on n'a quasi pas parlé de ma séance, un peu de didactique, un peu de moi.
Entretien avec la chef où je me suis fait dézinguer. Pendant 1h30. Même pas eu la présence d'esprit de partir. Mes cours sont supers mais incompréhensibles, ma personnalité est étouffante, je parle trop fort je suis contre la réforme, j'ai pas compris qu'on enseigne plus comme il y a 25 ans, etc. Sauf qu'elle a rien à dire normalement sur la pédagogie, curieuse de lire le rapport. Je manque de loyauté, je suis puérile, j'entraîne mes collègues derrière moi contre elle, les mails où je lui demande les textes quand elle veut nous imposer quelque chose sont insupportables : ne lui fais-je donc pas confiance ? Elle m'a aussi ressorti tout ce que j'ai pu dire depuis l'an passé. Un règlement de compte. M'enfin, comme elle me l'a dit en fin d'entretien : heureusement que ma carrière ne se joue pas sur cet entretien...
Il me tarde encore plus d'autonomie aux établissements et à leurs chefs, ça va être tellement bien et surtout, tellement "national" !
- Panta RheiExpert
Quelle horreur, ces récits... Le pire est que vous n'êtes pas des cas uniques! Partout sur les groupes pro de Facebook, lit-on les mêmes choses. La séance observée devient anecdotique. Je ne voudrais pas débuter dans ces conditions!
_________________
- Signature:
- 'Don't you find yourself getting bored?' she asked of her sister. 'Don't you find, that things fail to materialise? NOTHING MATERIALISES! Everything withers in the bud.'
'What withers in the bud?' asked Ursula.
'Oh, everything—oneself—things in general.'First Page of Women in Love, D. H. Lawrence
- InvitéInvité
Je suis également sidérée par tout ce que je lis. Mon rendez-vous aura lieu dans deux mois, et je commence à m'inquiéter sérieusement. Cela va être un bain de sang !!!
- LMVénérable
On peut demander à être accompagné par un représentant du personnel pour le rendez-vous avec le CDE?
- virgereNeoprof expérimenté
Il ne me semble pas.LM a écrit:On peut demander à être accompagné par un représentant du personnel pour le rendez-vous avec le CDE?
- MelanieSLBDoyen
Dans mon académie, lors de la "formation" PPCR (les guillemets sont clairement nécessaires), on nous a dit et redit que les entretiens se déroulaient en individuels: un "évaluateur primaire" (CDE ou inspecteur) et l'enseignant, c'est tout.
_________________
La réforme du collège en clair : www.reformeducollege.fr .
Et pour ceux qui voudraient en comprendre quelques fondements idéologiques:
De l’école, Jean-Claude Milner, visionnaire en 1984 (ça ne s'invente pas!) de ce qui nous arrive: "On ne dira pas que les enseignants sont l'appendice inutile d'une institution dangereuse et presque criminelle; on dira seulement qu'ils doivent devenir Autres: animateurs, éducateurs, grands frères, nourrices, etc. La liste est variable. Que, par là, les enseignants cessent d’être ce qu'ils doivent être, c'est encore une fois sortir de la question. On ne dira pas que les enseignants n'ont pas à exister, mais qu'ils ont à exister Autrement. Que cette Autre existence consiste à renoncer à soi-même pour disparaître dans la nuit éducative et s'y frotter, tous corps et tous esprits confondus, avec les partenaires de l'acte éducatif - manutentionnaires, parents, élèves, etc. -, seul un méchant pourrait en prendre ombrage." (page 24)
- Roumégueur IerÉrudit
Tiens, encore des témoignages qui ont tendance à confirmer tout le mal que l'on pensait de ces rendez-vous carrière : peu de pédagogique, dogme des compétences, critères d'évaluation des enseignants totalement flous, niveau 'excellent' fermé au commun des mortels, règlement de compte avec un enseignant 'dissident', mise au point pédagogique avec un cde (qui n'en a aucunement les prérogatives), infantilisation du professeur qui doit faire amende honorable et s'auto-flageller en promettant de se mettre aux compétences et de faire moins de calcul en math avec ses élèves, cde qui ne connaissent pas grand chose au PPCR, disparition du grand choix qui aurait permis à des collègues de monter un échelon plus vite... et tout ça pour avoir la chance d'obtenir (pour 30%) une accélération d'un an sur l'échelon ou l'accès à la hos-classe (mais là, échelon 9, vous pouvez toujours rêver).
Mais certains continueront de défendre ce système si merveilleux et tellement plus égalitaire.
[EDIT] J'oubliais, le côté 'positif' du PPCR est gelé (les sous!), la partie managériale a pris tout de suite effet, ça vous parle?
Mais certains continueront de défendre ce système si merveilleux et tellement plus égalitaire.
[EDIT] J'oubliais, le côté 'positif' du PPCR est gelé (les sous!), la partie managériale a pris tout de suite effet, ça vous parle?
- LeodaganFidèle du forum
C'était aussi fou qu'un passage à la station service sur une aire d'autoroute en hiver, avec la voix de l'automate qui passe en boucle, pas de place pour se garer et machine à café en panne. Désolé si l'inspiration n'est pas au rendez-vous.
- Vautrin84Niveau 10
Panta Rhei a écrit:Quelle horreur, ces récits... Le pire est que vous n'êtes pas des cas uniques! Partout sur les groupes pro de Facebook, lit-on les mêmes choses. La séance observée devient anecdotique. Je ne voudrais pas débuter dans ces conditions!
C'est exactement ça ! Bon, je n'ai pas à me plaindre de mon rendez-vous de carrière qui s'est bien passé, mais j'ai quand même été déstabilisé par l'absence totale de retour sur la séance observée de la part de l'inspecteur...
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15e année dans l'EN !
- Spoiler:
- - 2023/2024 (T12) : 1 6e + 2 3e + section Histoire des Arts 6e/5e/4e/3e [+ 1 stagiaire]
- 2022/2023 (T11) : 1 groupe de 6e + 2 3e (PP) + section Histoire des Arts 6e/5e/4e/3e [+ 1 stagiaire]
- 2021/2022 (T10) : 1 4e (PP) + 2 3e + section Histoire des Arts 6e/5e/4e [+ 2 étudiants stagiaires]
- 2020/2021 (T9) : 1 5e + 2 3e (PP) + section Histoire des Arts 6e & 5e [+ 1 stagiaire]
- 2019/2020 (T8) : 2 groupes de 6e (PP) + 2 4e + section Histoire des Arts 6e [+ 1 stagiaire]
- 2018/2019 (T7) : 2 groupes de 6e + 2 3e (PP) + UPE2A
- 2017/2018 (T6) : 1 5e + 2 4e + 1 3e (PP)
- 2016/2017 (T5) : 2 5e + 2 3e (PP) [+ 1 EAP]
- 2015/2016 (T4) : 1 6e + 1 4e + 2 3e (PP) [+ 1 EAP]
- 2014/2015 (T3) : 1 6e + 1 5e + 2 3e (PP) [+ 1 EAP]
- 2013/2014 (T2) : 1 6e (PP) + 2 4e + 1 3e
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Virgere et Ismath, rien à ajouter à ce qu'ont dit les autres, si ce n'est
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"As-tu donc oublié que ton libérateur,
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- LeclochardEmpereur
Panta Rhei a écrit:Quelle horreur, ces récits... Le pire est que vous n'êtes pas des cas uniques! Partout sur les groupes pro de Facebook, lit-on les mêmes choses. La séance observée devient anecdotique. Je ne voudrais pas débuter dans ces conditions!
C'est ce que m'a confirmé une collègue qui a été inspecté. Avant, 90% de l'entretien portait sur la séance. Désormais, entre la discussion sur son implication dans l'établissement avec le chef et ses pratiques, ses "besoins" pédagogiques avec l'inspecteur, on peut affirmer que l'appréciation se fonde essentiellement sur autre chose que le cours observé.
La bonne nouvelle, c'est que je ne m'épuiserai pas comme l'an dernier à préparer tout un tas de documents. Ma séance sera plus simple. Je mettrai en avant mes "petits" projets (collège au cinéma par ex) sans illusion et sans prise de tête puisqu'au mieux, on gagne un an d'avancement.
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Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- GravityNiveau 5
Panta Rhei a écrit:Quelle horreur, ces récits... Le pire est que vous n'êtes pas des cas uniques! Partout sur les groupes pro de Facebook, lit-on les mêmes choses. La séance observée devient anecdotique. Je ne voudrais pas débuter dans ces conditions!
As-tu un lien pour les groupe pro sur facebook stp ?
- InvitéInvité
Leclochard a écrit:Panta Rhei a écrit:Quelle horreur, ces récits... Le pire est que vous n'êtes pas des cas uniques! Partout sur les groupes pro de Facebook, lit-on les mêmes choses. La séance observée devient anecdotique. Je ne voudrais pas débuter dans ces conditions!
C'est ce que m'a confirmé une collègue qui a été inspecté. Avant, 90% de l'entretien portait sur la séance. Désormais, entre la discussion sur son implication dans l'établissement avec le chef et ses pratiques, ses "besoins" pédagogiques avec l'inspecteur, on peut affirmer que l'appréciation se fonde essentiellement sur autre chose que le cours observé.
La bonne nouvelle, c'est que je ne m'épuiserai pas comme l'an dernier à préparer tout un tas de documents. Ma séance sera plus simple. Je mettrai en avant mes "petits" projets (collège au cinéma par ex) sans illusion et sans prise de tête puisqu'au mieux, on gagne un an d'avancement.
C'est quand même ce que les collègues demandaient depuis des années en se plaignant de tout jouer sur une seule séance.
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