- Luigi_BGrand Maître
Donnons le pouvoir aux héros de l’école : les innovateurs @FrancoisTaddei @ProfLeluherne @NSadirac pic.twitter.com/OY8jBap3ie
— Laurent Alexandre (@dr_l_alexandre) 18 octobre 2017
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LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- Luigi_BGrand Maître
"libérer", "innovateurs" : voilà un lexique qui fleure bon la disruption libérale.L'Education doit libérer ses innovateurs
Heureusement l'intelligence naturelle de Laurent Alexandre, penseur averti et sérieux de l'école*, pallie cette grave faillite. L'urgence ("il reste bien peu de temps") constitue - curieusement - une injonction à NE PAS penser.Le système éducatif n'a pas pris une seconde pour penser sérieusement à sa modernisation, alors qu'il reste bien peu de temps avant le déferlement de l'intelligence artificielle (IA).
* Laurent Alexandre vient de publier La Guerre des intelligences (2017) : "comment l'éducation doit faire sa révolution". On comprend mieux pourquoi le transhumanisme occupe moins ses dernières chroniques dans "L'Express" (la dernière fustigeait par exemple le "conservatisme des enseignants [….] archaïque" dont les syndicats étaient comparés à l'inquisition de Torquemada). Il s'agit donc d'une légitime entreprise publicitaire qui n'a évidemment rien de répréhensible dans le cadre d'une honorable activité journalistique.
Le ton de la chronique devient prophétique, et même apocalyptique ("des hordes de naufragés"). À la menace s'ajoute l'injonction d'égalité et de démocratie (contre une "société injuste") : qui donc pourrait s'y opposer ?Les méthodes d'enseignement doivent faire leur révolution, en laissant une large place aux expérimentations. Sinon, nous aurons une société injuste, avec une aristocratie de l'intelligence qui pilotera l'IA et des hordes de naufragés du numérique.
Reste que le raisonnement, appuyé sur un postulat non démontré (en l'état de l'école, l'intelligence artificielle menacerait l'intelligence humaine) est malheureusement difficile à suivre tant il est vague. Il s'agit en effet de promouvoir des "méthodes d'enseignement" révolutionnaires à l'école (mais lesquelles ?) pour faire naître une nouvelle forme d'intelligence (mais laquelle ?) qui permettra à tous de "piloter l'intelligence artificielle" (mais comment ?). Comme on le voit, le tableau est quelque peu brumeux. On ne sait pas même de quelle école il parle : primaire, secondaire, supérieure ?
En admettant le postulat de Laurent Alexandre sur la menace de l'intelligence artificielle, si l'École retrouvait une certaine efficacité à instruire, qui dit qu'elle n'assurerait pas - au contraire - parfaitement sa mission dans un monde en évolution ?
Mais quel "projet" pour quelle "modernisation" ? Tous ces mots ne veulent pour l'instant rien dire.La modernisation de l'école ne se réglera pas en distribuant quelques iPad au collège : il faut penser le projet avant l'outil.
Curieux car, comme nous le verrons, Laurent Alexandre cite comme "héros de l'école" des personnages qui s'apparentent davantage à des idéologues hors sol qu'à des praticiens pragmatiques.L'ère de l'idéologie de la pédagogie prendra fin, pour laisser place à la preuve statistique du learning analytic.
L'Histoire nous l'enseigne : les pires idéologies aiment, au nom de la science, à se présenter comme des anti-idéologies.
L'objectivité scientifique voudrait que l'on se dispense de tout prospectivisme hasardeux et que l'on observe par exemple que les neurosciences, encore balbutiantes, ont bien peu fait jusqu'à maintenant la démonstration de leur pertinence et a fortiori de leur efficacité.L'apprentissage devient une véritable science fondée sur l'observation objective de la structure du cerveau et de ses modes de réponse. Le système va sortir de l'âge du bricolage pour devenir une technologie.
Il est passionnant de constate que, derrière le mépris évident de Laurent Alexandre pour la tradition scolaire ("l'âge du bricolage"), son scientisme appelle à la transformation d'une simple technique (que certains appellent déjà "sciences de l'éducation") en une "technologie" de l'ère industrielle, avec cette confusion qui suppose que toute technologie, puisqu'elle est issue des progrès de la science et de la technique, est nécessairement un progrès par elle-même. De ce point de vue il est amusant de relire toute la chronique de Laurent Alexandre en remplaçant les termes "éducation", "école" ou "enseignement" par "agriculture" ou "alimentation".
On se demande bien, puisqu'il y a analogie entre éducation et NASA, sur quoi elle se fonde. Quel rapport entre un système éducatif et une agence spatiale ?Pour réussir cette mutation, l'Education nationale doit évoluer comme la Nasa : l'agence spatiale américaine considère que son vrai rôle est désormais d'être une plateforme d'aide et de promotion des innovateurs spatiaux.
A vrai dire, les "innovateur spatiaux" prestataires privés de la NASA ne sont que deux : ils permettent à la NASA de réduire certains coûts de développement. Rappelons d'ailleurs que c'est la NASA qui a sauvé "Space X" de la faillite à plusieurs reprises (voir ce billet d'Eric Berger (en anglais) rappelant les échecs de lancement et les multiples déboires financiers de "Space X").Comprenant qu'elle ne peut pas tout faire, elle est devenue un incubateur au service des start-up innovantes. Elle a d'ailleurs massivement soutenu Elon Musk et sa fusée SpaceX.
Précisément, en France, plusieurs millions d'euros publics viennent d'être investis pour permettre à des entreprises et à des startup EdTech d'expérimenter l'intelligence artificielle pour l'apprentissage de la lecture en début de primaire (avec "pré-industrialisation" en 2019). Un investissement sans risque, donc. Sauf pour l'État et les élèves.
Pour gagner de l'argent et envoyer des touristes fortunés dans l'espace comme rêve Elon Musk ?C'est ce modèle que l'école doit choisir : devenir la matrice de tous les innovateurs internes et externes.
On se demande bien comment Laurent Alexandre choisit ses "innovateurs de terrain" : certains n'ont jamais enseigné dans le primaire ou le secondaire (François Taddei, Nicolas Sadirac) ou n'enseignent plus (Nicolas Le Luherne, François Lamoureux) : il faut croire que c'est ce qui fait d'eux des "héros"...Et la France ne manque pas de talents dans cet univers. A côté de François Taddei ou de Nicolas Sadirac, le visionnaire qui dirige l'école 42, il y a une myriade d'innovateurs de terrain comme Nicolas Le Luherne, François Lamoureux, Marie Soulié, Eric Hitier et les membres des collectifs enseignants Inversons la classe.
Rappelons que "le visionnaire qui dirige l'école 42", cette école informatique sans professeur, sans programme, sans cursus et sans diplôme (mais avec une brutale sélection à l'entrée), est aussi celui qui vient de déclarer récemment : "Apprendre ne sert à rien, c’est dangereux et ça rend idiot". Xavier Niel, qui a fondé et financé cette école avec sa fondation, a également déclaré en 2016 : "l'École 42, c'est un piratage du système. C'est prendre l'éducation et dire : On n'a plus besoin de profs, c'est appliquer l'économie collaborative à l'éducation... On est les premiers à le faire au monde, et c'est une forme de hacking. Parce que l'État n'a plus d'argent, mais, moi, j'en ai, je pense qu'investir dans un truc comme l'École 42, c'est en faire bon usage."
Quant à François Taddei, il est membre d'une organisation américaine, Ashoka, qui aspire à réformer notre école selon une philosophie bien particulière (voir mon analyse sur le documentaire Une Idée folle).
A noter que les professeurs "de terrain" se sont pour certains (Marie Soulié, Eric Hitier) félicité de la reconnaissance de Laurent Alexandre, même si une responsable du SE-Unsa, Stéphanie de Vanssay, a pu protester qu'ils faisaient l'objet d'une récupération. Reste qu'on a ici, avec ces noms, une idée un peu plus précise des pédagogies révolutionnaires que Laurent Alexandre appelle de ses vœux : le bon vieux constructivisme scolaire, le même d'ailleurs qui est promu par l'institution.
Précaution oratoire : "aucune pédagogie miracle" mais, malgré tout, des méthodes qui doivent "faire leur révolution".Il n'y aura aucune pédagogie miracle parce que les interactions entre instruction, structure et fonctionnement du cerveau sont innombrables et d'une incroyable complexité.
La "complexité" du fonctionnement du cerveau explique en effet la prudence des scientifiques à ce sujet. Mais Laurent Alexandre ne s'embarrasse pas de ces scrupules d'un autre âge puisque, selon lui, l'apprentissage - d'ores et déjà ! - "devient une véritable science".
Quelle chance : le fondateur de "42" est également celui de la "station F", cet incubateur de startup qui vient d'ouvrir à Paris et qui abrite Ashoka !Pour balayer tout le champ des neurosciences appliquées à l'éducation, il va falloir des centaines de start-up. C'est tout un écosystème d'Edtechs (educational technologies) qu'il faut développer autour des « innovateurs enseignants de terrain ».
"bousculer l'enseignement" : encore le lexique du management brutal.Il faut par ailleurs des esprits neufs venant d'autres horizons pour bousculer l'enseignement.
Ces esprits neufs sont tout trouvés : il suffit de ne rien connaître à l'école pour en parler : Laurent Alexandre en est le meilleur exemple et avec lui bien d'autres entrepreneurs soucieux de l'avenir de l'école publique. Les "innovateurs" n'étant pas tout à fait "de terrain", ils feront également parfaitement l'affaire.
Sans cette "fibre entrepreneuriale", comment résister en effet ?Devenir une pépinière de start-up innovantes permettra de faire venir des gens d'horizons nouveaux ayant une fibre entrepreneuriale et psychologiquement capables de résister à la bureaucratie.
Curieux pour le reste car François Taddei, Nicolas Le Luherne, Marie Soulié ou les membres de "Inversons la classe" représentent ou ont reçu le soutien public de l'institution.
Ce qui signifie, en termes logiques, que les autres ne doivent pas l'être. On comprend en effet pourquoi cela constitue un "tabou"...Cela permettra aussi de contourner le tabou ultime de l'Education nationale : les innovateurs doivent être payés correctement.
La perspective de mieux rémunérer ceux qui innovent (en n'enseignant plus !) entre bien dans les vues de l'institution scolaire également. Ce discours en apparence iconoclaste n'est pas si loin du discours des majorités successives et la promotion de l'innovation dans l'éducation.
L'urgence et l’absence de choix.Si nous n'agissons pas rapidement, nous sacrifierons l'avenir de nos enfants et nous aurons une instruction made in Californie en 2040.
Curieux car le techno-constructivisme fait précisément le jeu des grands groupes technologiques : "inversons la classe" avec YouTube et en utilisant des produits Microsoft, Google ou Apple.
Heureusement les startup françaises (en cheville avec ces groupes) vont nous en libérer et les "enregistreurs cérébraux non invasifs" seront français.L'émergence d'enregistreurs cérébraux non invasifs très peu coûteux capables de mesurer de nombreuses constantes en permanence va permettre de corréler ces données à nos caractéristiques cognitives pour optimiser l'enseignement. Les géants du numérique, qui ont une connaissance de plus en plus fine des caractéristiques cognitives de nos enfants grâce aux smartphones, qui savent tout de notre cerveau, auront un avantage considérable.
Ce serait si dommage que l'enseignement personnalisé ne soit pas la meilleure solution, compte tenu de toutes les données personnelles accumulées par Facebook (et d'autres).L'IA des géants du numérique permettra demain de déterminer très précisément les meilleures méthodes pédagogiques pour chaque enfant. Le patron de Facebook a d'ailleurs déclaré : « Nous savons que l'enseignement personnalisé est la meilleure solution. »
Mais voilà qui est étonnant : après nous avoir mis en garde contre une "instruction made in Californie", Laurent Alexandre nous enjoint donc d'en suivre la marche en citant Mark Zuckerberg ou en donnant l'exemple d'Elon Musk.
Il manquait des points d'exclamation à ce ton oraculaire et menaçant. La direction d'ateliers Canopé (après une courte carrière dans l'enseignement), rien de mieux pour rapprocher du "terrain" en effet...L'Education nationale doit encourager ses innovateurs et donner plus d'autonomies à tous les hommes de terrain comme Nicolas Le Luherne et faire pousser des centaines de start-up en son sein. Sinon, elle deviendra la prochaine sidérurgie !
L'éducation est de nouveau comparée à une industrie (et les élèves à des produits industriels ?), ce qui est assez étrange : la sidérurgie a disparu en France non pas pour des raisons de modernisation, mais de rentabilité...
Voilà qui fait réfléchir à la notion de progrès...
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LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- VinZTDoyen
wikipédia a écrit:
Compagnon de route d'Alain Madelin, il est aussi le fondateur du site web Doctissimo.
Accessoirement, envisage-t-il d'appliquer toutes ces belles paroles aux études de médecine ?
(exemple choisi totalement au hasard, vous l'aurez compris)
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« Il ne faut pas croire tout ce qu'on voit sur Internet » Victor Hugo.
« Le con ne perd jamais son temps. Il perd celui des autres. » Frédéric Dard
« Ne jamais faire le jour même ce que tu peux faire faire le lendemain par quelqu'un d'autre » Pierre Dac
« Je n'ai jamais lâché prise !» Claude François
« Un économiste est un expert qui saura demain pourquoi ce qu'il avait prédit hier ne s'est pas produit aujourd'hui. » Laurence J. Peter
- OrlandaFidèle du forum
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"Nous vivons à une époque où l'ignorance n'a plus honte d'elle-même". Robert Musil
- ZagaraGuide spirituel
Je crois que la diffusion médiatique et sociale des "neurosciences" dans les années 2010 sera très plaisante à étudier pour les historiens du futur.
- LefterisEsprit sacré
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- WildeNiveau 8
https://www.france.tv/france-5/c-a-dire/saison-11/290077-c-a-dire.html
https://www.youtube.com/watch?v=lbxb4jkdcjI
Le ton est très alarmiste mais au sujet de l'école, il semble dire qu'il est essentiel de faire beaucoup lire les élèves, de renforcer les humanités...
- MoonchildSage
- OlympiasProphète
Toutafé http://www.dnavision.com/ Voilà ce qu'on trouve sur son compte Twitter.Lefteris a écrit:Comme d'habitude, avant de se lancer dans une longue étude de tout ça, pour trouver la clef, le fil directeur, il faut chercher le marchand qui est derrière...
- OlympiasProphète
- PrezboGrand Maître
VinZT a écrit:La phrase qui tue, sur Wikipédia:wikipédia a écrit:
Compagnon de route d'Alain Madelin, il est aussi le fondateur du site web Doctissimo.
:
Si j'en crois l'excellente "Revue Dessinée", Laurent Alexandre est aussi un des tenant en France du transhumanisme (en gros, l'amélioration de l'espèce humaine par la technologie), connu pour avoir affirmé que l'homme qui vivra jusqu'à mille ans était probablement déjà né. Un prophète, quoi.
(Achetez la Revue Dessinée. Quand on vous accusera de lire encore des BD, vous pourrez répondre "Oui, mais là c'est une revue de reportages sérieux".)
Pour le texte initial, j'avoue ne pas même pas comprendre comment on peut écrire une telle densité de bêtises. Il y a très exactement une platitude et une idée fausse (enfin, une idée qui est fausse parce que c'est un platitude) par phrase.
Quelques hypothèses.
A) Laurent Alexandre n'écrit pas ses textes lui-même. Il donne quelques idées générales et fait rédiger par un sous-fifre sous-payé. Le sous-fifre pisse de la copie, puisqu'il est mal payé.
B) C'est une stratégie de communication cynique. Laurent Alexandre se dit que plus c'est simpliste, plus ça peut séduire largement.
C) C'est un paris, un énorme canular pince-sans-rire au huitième degré.
D) Laurent Alexandre vient de découvrir l'usage de la drogue.
Un vrai mystère, en tout cas.
- Luigi_BGrand Maître
Ce qui est totalement contradictoire avec le reste de ses propos.Wilde a écrit:Le ton est très alarmiste mais au sujet de l'école, il semble dire qu'il est essentiel de faire beaucoup lire les élèves, de renforcer les humanités...
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- JPhMMDemi-dieu
- Spoiler:
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- DalvaVénérable
J'espère que l'origine de cet article est l'une des possibilités listées par Prezbo, mais ne nous faisons pas d'illusion : il y a tout de même un gros bouquin derrière, ça fait un pari démesuré...
Sinon, je ne m'inquiète pas trop :
Certes, mais seront-ils capables de résister aux élèves ?capables de résister à la bureaucratie.
Il a quand même drôlement l'air d'oublier une donnée essentielle dans ses élucubrations.
- CeladonDemi-dieu
En attendant, j'ai l'impression que chaque chapitre si on peut appeler ainsi sa présentation a été écrit par une personne différente, tant les répétitions se font lourdes, ce qui n'incite pas à l'indulgence.
Je crains que l'eugénisme à venir ne lui fasse pas trop peur, même si toutes les précautions oratoires sont prises.
- JPhMMDemi-dieu
Quelle idée ! :aaq:Celadon a écrit:J'ai acheté le bouquin
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- ZagaraGuide spirituel
Ils n'en ont pas encore les moyens techniques, mais d'ici quelques dizaines d'années on verra peut-être des Chinois upper class gattaca style.
- OlympiasProphète
C'est justement le problèmeLuigi_B a écrit:Ce qui est totalement contradictoire avec le reste de ses propos.Wilde a écrit:Le ton est très alarmiste mais au sujet de l'école, il semble dire qu'il est essentiel de faire beaucoup lire les élèves, de renforcer les humanités...
- Luigi_BGrand Maître
"Des têtes doivent sauter à @EducationFrance qui vivent plus près de 1965 que de 2030" @dr_l_alexandre #ForumIA pic.twitter.com/SyMWm1RQ3t
— Soazig Le Nevé (@soazigleneve) 14 novembre 2017
Ça fait plus penser à un discours de 1793 que de 2017. :lol:
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LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- Luigi_BGrand Maître
"Il est urgent d'inventer le Montessori du 21 siècle avec l'intelligence artificielle "
— Philippe METAYER (@philippemetayer) 14 novembre 2017
"Il faut violer le mammouth éducatif"
dixit le @dr_l_alexandre #ForumIA #AI #IA #education pic.twitter.com/Zptzd6Gtba
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- William FosterExpert
Luigi_B a écrit:"Il est urgent d'inventer le Montessori du 21 siècle avec l'intelligence artificielle "
— Philippe METAYER (@philippemetayer) 14 novembre 2017
"Il faut violer le mammouth éducatif"
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Le gars veut vraiment violer un animal mort ? Une sorte d'appel au crime zoo-nécrophile ?
Ce genre de gars, qui sort du système scolaire actuel, est vraiment le meilleur argument possible pour une rénovation du système scolaire actuel
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Tout le monde me dit que je ne peux pas faire l'unanimité.
"Opinions are like orgasms : mine matters most and I really don't care if you have one." Sylvia Plath
Vérificateur de miroir est un métier que je me verrais bien faire, un jour.
- VinZTDoyen
Violer des mammouths en coupant des têtes, ces gens ont des perversions originales en tout cas.
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- William FosterExpert
Tu ne connais rien au bon goût moderne, tu es trop... 1965.VinZT a écrit:J'espère qu'il est bien outillé
Violer des mammouths en coupant des têtes, ces gens ont des perversions originales en tout cas.
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Vérificateur de miroir est un métier que je me verrais bien faire, un jour.
- VinZTDoyen
Année lunaire et érotique, s'il en est.
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- JPhMMDemi-dieu
L'introduction d'un enseignement de l'informatique dans l'enseignement du second degré est apparue comme indispensable aux participants et ce, quelles que soient les préoccupations qui peuvent justifier cette introduction : enseignement général du second degré, enseignement économique et commercial, formation des futurs techniciens de l'informatique. Toutefois, sans méconnaître l'intérêt des autres cycles de formation, le Séminaire s'est tout spécialement intéressé à ce qui constitue le premier niveau de cet enseignement, à savoir cette introduction à la fin du premier cycle de l'enseignement secondaire.
L'accord a été général parmi les participants au Séminaire pour affirmer que ce qui était important dans cette introduction était, non pas l'ordinateur, mais bien la démarche informatique que l'on peut caractériser comme algorithmique, opérationnelle, organisationnelle. A ce titre, on peut affirmer que l'informatique et son enseignement à ce niveau est un moyen et non une fin en soi. Elle est un langage permettant de décrire et de comprendre certains des aspects du monde qui nous entoure.
1970
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- Les nouveaux programmes selon Luc Ferry : "Scandaleux, débiles, nuisibles, partisans et je pèse mes mots..."
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