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- JPhMMDemi-dieu
L'introduction d'un enseignement de l'informatique dans l'enseignement du second degré est apparue comme indispensable aux participants et ce, quelles que soient les préoccupations qui peuvent justifier cette introduction : enseignement général du second degré, enseignement économique et commercial, formation des futurs techniciens de l'informatique. Toutefois, sans méconnaître l'intérêt des autres cycles de formation, le Séminaire s'est tout spécialement intéressé à ce qui constitue le premier niveau de cet enseignement, à savoir cette introduction à la fin du premier cycle de l'enseignement secondaire.
L'accord a été général parmi les participants au Séminaire pour affirmer que ce qui était important dans cette introduction était, non pas l'ordinateur, mais bien la démarche informatique que l'on peut caractériser comme algorithmique, opérationnelle, organisationnelle. A ce titre, on peut affirmer que l'informatique et son enseignement à ce niveau est un moyen et non une fin en soi. Elle est un langage permettant de décrire et de comprendre certains des aspects du monde qui nous entoure.
1970
- dandelionVénérable
Sinon, le truc qui se vend bien par chez moi, c'est le générateur. Il faut dire que le système électrique américain est très vulnérable aux catastrophes climatiques. A Puerto-Rico, l'innovation scolaire c'est d'utiliser un tableau noir.
Quand on réalise que des coupures électriques récurrentes sont inévitables dans le futur, on se dit qu'apprendre aux enfants à lire une carte, ça pourrait être utile aussi. 42 ou pas, à vélo, c'est difficile d'atteindre la vitesse de la lumière. Leurs innovations, elles sont très vingtième-siècle.
Et Montessori c'est toujours innovant parce que peu utilisé.
Quand on réalise que des coupures électriques récurrentes sont inévitables dans le futur, on se dit qu'apprendre aux enfants à lire une carte, ça pourrait être utile aussi. 42 ou pas, à vélo, c'est difficile d'atteindre la vitesse de la lumière. Leurs innovations, elles sont très vingtième-siècle.
Et Montessori c'est toujours innovant parce que peu utilisé.
- VinZTDoyen
JPhMM a écrit:L'introduction d'un enseignement de l'informatique dans l'enseignement du second degré est apparue comme indispensable aux participants et ce, quelles que soient les préoccupations qui peuvent justifier cette introduction : enseignement général du second degré, enseignement économique et commercial, formation des futurs techniciens de l'informatique. Toutefois, sans méconnaître l'intérêt des autres cycles de formation, le Séminaire s'est tout spécialement intéressé à ce qui constitue le premier niveau de cet enseignement, à savoir cette introduction à la fin du premier cycle de l'enseignement secondaire.
L'accord a été général parmi les participants au Séminaire pour affirmer que ce qui était important dans cette introduction était, non pas l'ordinateur, mais bien la démarche informatique que l'on peut caractériser comme algorithmique, opérationnelle, organisationnelle. A ce titre, on peut affirmer que l'informatique et son enseignement à ce niveau est un moyen et non une fin en soi. Elle est un langage permettant de décrire et de comprendre certains des aspects du monde qui nous entoure.
1970
À cette époque, il s'agissait de faire comprendre que les fameux « organigrammes de programmation » (avec carrés, losanges, etc.) étaient un point essentiel et universel de l'activité informatique.
Aujourd'hui, il s'agit de faire l'apologie du « fonctionnel ».
Les modes changent, les langages aussi. À chaque fois on nous assure que si, le concept est vital à faire passer aux élèves. À chaque fois, la formation interne se situe entre rien et pas grand chose. Ah, si ! une différence avec la glorieuse époque des TO7 : c'est démerdez-vous pour vous équiper, aujourd'hui. La gabegie financière demeure mais elle est ventilée à l'échelon local donc ça se voit moins. Et puis on dit BYOD, c'est nettement plus cool.
Remarque en passant : les organigrammes ce n'était pas si mal pour comprendre les boucles, les tests, toussa. Je sais bien qu'on ne fait plus de branchements, mais enfin ça avait le mérite de la clarté.
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« Il ne faut pas croire tout ce qu'on voit sur Internet » Victor Hugo.
« Le con ne perd jamais son temps. Il perd celui des autres. » Frédéric Dard
« Ne jamais faire le jour même ce que tu peux faire faire le lendemain par quelqu'un d'autre » Pierre Dac
« Je n'ai jamais lâché prise !» Claude François
« Un économiste est un expert qui saura demain pourquoi ce qu'il avait prédit hier ne s'est pas produit aujourd'hui. » Laurence J. Peter
- JPhMMDemi-dieu
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- JPhMMDemi-dieu
J'ai adoré faire des organigrammes de programmation.VinZT a écrit:JPhMM a écrit:L'introduction d'un enseignement de l'informatique dans l'enseignement du second degré est apparue comme indispensable aux participants et ce, quelles que soient les préoccupations qui peuvent justifier cette introduction : enseignement général du second degré, enseignement économique et commercial, formation des futurs techniciens de l'informatique. Toutefois, sans méconnaître l'intérêt des autres cycles de formation, le Séminaire s'est tout spécialement intéressé à ce qui constitue le premier niveau de cet enseignement, à savoir cette introduction à la fin du premier cycle de l'enseignement secondaire.
L'accord a été général parmi les participants au Séminaire pour affirmer que ce qui était important dans cette introduction était, non pas l'ordinateur, mais bien la démarche informatique que l'on peut caractériser comme algorithmique, opérationnelle, organisationnelle. A ce titre, on peut affirmer que l'informatique et son enseignement à ce niveau est un moyen et non une fin en soi. Elle est un langage permettant de décrire et de comprendre certains des aspects du monde qui nous entoure.
1970
À cette époque, il s'agissait de faire comprendre que les fameux « organigrammes de programmation » (avec carrés, losanges, etc.) étaient un point essentiel et universel de l'activité informatique.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- ZagaraGuide spirituel
C'était beaucoup plus malin d'apprendre aux élèves à coder et à faire des algorithmes plutôt que de fantasmer sur l' "IA".
Un des problèmes des technologies actuelles : chacun a un smartphone entre les mains, mais personne ne sait coder dessus, ou même ce qu'il y a dedans. Bref ce sont des objets de consommations non appropriés. Pas des usagers, mais de simples consommateurs.
C'est marrant d'ailleurs : apprendre à coder parie sur l'amélioration de l'intelligence humaine, alors que s'en remettre à des IA (dont par définition on ne comprend pas les fonctionnements internes) parie sur la diminution de l'intelligence humaine. Plutôt que d'enseigner des outils, on offre une béquille.
Un des problèmes des technologies actuelles : chacun a un smartphone entre les mains, mais personne ne sait coder dessus, ou même ce qu'il y a dedans. Bref ce sont des objets de consommations non appropriés. Pas des usagers, mais de simples consommateurs.
C'est marrant d'ailleurs : apprendre à coder parie sur l'amélioration de l'intelligence humaine, alors que s'en remettre à des IA (dont par définition on ne comprend pas les fonctionnements internes) parie sur la diminution de l'intelligence humaine. Plutôt que d'enseigner des outils, on offre une béquille.
- JPhMMDemi-dieu
En effet.
D'où mon post sur le descendant du Logo.
C'était en 1985 (de mémoire), et nous faisions bouger une tortue sur un écran en écrivant du code. C'était magique.
D'où mon post sur le descendant du Logo.
C'était en 1985 (de mémoire), et nous faisions bouger une tortue sur un écran en écrivant du code. C'était magique.
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Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- ZagaraGuide spirituel
Oui j'ai entendu parler de la petite tortue. J'aurais bien aimé faire ça à l'école.
- JPhMMDemi-dieu
Maintenant on fait du Scratch. C'est pareil, sauf que c'est un chat, et surtout qu'on ne code plus.
Perso, je préférais Locomotive Basic d'Amstrad, on pouvait faire tellement plus de choses.
Perso, je préférais Locomotive Basic d'Amstrad, on pouvait faire tellement plus de choses.
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- William FosterExpert
Bah la plupart des exemples d'utilisations de Scratch qu'on m'a proposés en formation, c'était soit du geotortue en moins bien, soit du tableur en moins bien. Ou alors des jeux sans enjeu.JPhMM a écrit:Maintenant on fait du Scratch. C'est pareil, sauf que c'est un chat, et surtout qu'on ne code plus.
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Tout le monde me dit que je ne peux pas faire l'unanimité.
"Opinions are like orgasms : mine matters most and I really don't care if you have one." Sylvia Plath
Vérificateur de miroir est un métier que je me verrais bien faire, un jour.
- JPhMMDemi-dieu
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