- sebloisNiveau 4
A lire absolument : http://www.hdf.snes.edu/spip.php?article656
Qu'on soit ou non adhérent(e) du SNES hors de France, il est réjouissant, pour le débat public, qu'un syndicat se livre à un tel travail d'analyse des discours et des rapports officiels sur l'avenir de l'enseignement français à l'étranger, et livre sa vision. C'est même salutaire à l'heure où triomphe le néolibéralisme qui déréglemente et délégitime l'Etat comme le service public, et en ces temps de grande confusion des esprits où, par ex, les établissements privés ("partenaires", certes homologués) sont mis sur le même plan que ceux de l'AEFE (en gestion directe et conventionnés), bien mieux cadrés.
Qu'on soit ou non adhérent(e) du SNES hors de France, il est réjouissant, pour le débat public, qu'un syndicat se livre à un tel travail d'analyse des discours et des rapports officiels sur l'avenir de l'enseignement français à l'étranger, et livre sa vision. C'est même salutaire à l'heure où triomphe le néolibéralisme qui déréglemente et délégitime l'Etat comme le service public, et en ces temps de grande confusion des esprits où, par ex, les établissements privés ("partenaires", certes homologués) sont mis sur le même plan que ceux de l'AEFE (en gestion directe et conventionnés), bien mieux cadrés.
- maxphaineNiveau 5
Effectivement, je trouve très salutaire la lecture que fait le SNES pour ouvrir le débat ! Je prends donc le risque de m’y engouffrer (je sens déjà la foudre s’abattre sur moi..). Qualifier les détachés mobiles « d’expatriés au rabais » n’apporte à mon sens que la division car, en poursuivant cette logique, les expatriés deviennent de facto des « résidents surpayés », faisant fi des missions bien spécifiques induites par ce contrat (les EEMCP2 apprécieront…). En ce qui concerne la mobilité des 9 ans (pour les actuels résidents), cela me semble même une nécessité de par notre statut de fonctionnaire. Contrairement aux personnels du secteur privé, la situation des fonctionnaires n’est pas régie par un contrat. Dois je rappeler que nous ne sommes pas fonctionnaires du MAE, mais uniquement en position détachement ? De surcroit, il s’agit bien d’un contrat signé avec le MAE, qu’il soit résident ou expatrié ! Par contre nous sommes bien des fonctionnaires de l’EN. Et cette dernière n’exerce son autorité que sur le territoire national. Un retour en France (y voir une contrainte me semble incohérent avec l’idée que je me fais de mon statut de fonctionnaire, mais bon…) doit donc être une réalité à intégrer pour tout fonctionnaire de l’Etat français. La durée de 9 ans me semble donc parfaitement respectable. Au passage, en dehors du « contrat » des actuels résidents, aucun fonctionnaire de l’Etat français n’a la possibilité d’effectuer la totalité de sa carrière à l’étranger. Toutefois, le rapport offre tout de même cette possibilité de faire carrière à l’étranger (contrat local détaché) et j’accueille également avec grande satisfaction le détachement pour les actuels TNR. L’actuel diversité des contrats et des statuts ne fait qu’entretenir la confusion, la frustration et la division au sein des personnels titulaires en poste à l’étranger. Quoiqu’en pensent certains, ce rapport préserve plus qu’il ne menace le statut de fonctionnaire tout en permettant la possibilité d’une résidence « permanente » sans avoir recours à la mise en disponibilité. Le rejeter sans concession risque d’aboutir à une privatisation totale du recrutement où tout le monde sera perdant…
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