- LeclochardEmpereur
Madame_Prof a écrit:Quelle solution ?
Le retour au mouvement en un tour déjà.
On sait à quoi on s'engage ?
Oui et non. Les règles changent en cours de route : par exemple, plafonnement du voeu préférentiel.
J'ai dit que la mut sim était injuste (je dirais même discriminatoire), pas que ceux qui en profitent sont "vilains". Merci de ne pas déformer !
Verdurette, vois avec ton syndicat.
Sinon, je suis commissaire paritaire, et oui j'en vois un certain nombre de faux couples. Ou de cas où le conjoint au chômage ferait mieux de venir en région parisienne pour bosser. Mais, peut-on blâmer ceux qui passent par de faux pacs étant donné que c'est parfois la seule solution pour muter ?
Dans les priorités légales, il y a aussi les conditions d'exercice difficiles. Les tzr sont oubliés, et 5 ans en éducation prioritaire ne ramènent pas grand chose finalement...
A quoi devines-tu qu'il s'agit de faux couples ?
Il y a aussi le faux cas médical. Plus rare à mon avis que les pacs bidon. Selon les collègues de sa matière, elle prétendait souffrir de son dos afin d'obtenir la bonification. Curieux, j'ai essayé de l'interroger sur le sujet. Elle ne m'a pas répondu. Pudique ? En tout cas, bien que célibataire, elle a pu grâce aux points regagner la Bretagne.
- AustrucheerranteHabitué du forum
Madame_Prof a écrit:Quelle solution ?
J'ai dit que la mut sim était injuste (je dirais même discriminatoire), pas que ceux qui en profitent sont "vilains". Merci de ne pas déformer !
C'était de l'humour, hein
Et si je comprends tout à fait ton point de vue, je pense qu'on peut dire au moins que cette injustice est concentré davantage dans la bonification de la MS (qui est, effectivement, une bonification de "confort", si on veut) que sur la MS elle-même (c'est quand même bien de prévoir la possibilité pour les couples de muter ensemble, même sans bonification), surtout pour une première affectation.
Et sinon, pour la question de l'ensemble des mutations et des difficultés et des maux qu'elle charrie, je pense pour ma part (et je crois qu'un certain nombre de gens le pensent, au fond, aussi) que cela tient peut-être d'abord à la dévalorisation du métier : moins attractif (c'est peu de le dire), donc beaucoup moins de candidats, donc beaucoup moins de mouvements et des places beaucoup plus chères dans les académies convoitées ; en revalorisant le métier, les choses iraient mieux ; un peu comme tout quoi
Et je serais également pour revenir au mouvement à un seul tour.
- Madame_ProfEsprit sacré
Fenrir, le mouvement à un tour n'empêcherait nullement de muter des profs sur les postes non demandés. Les stagiaires et participants obligatoires seraient soumis à l'extension. Elle porterait alors directement sur les postes et non sur les académies puis sur les postes.
Valentino, un stagiaire peut avoir de la séparation. Mais, avec un conjoint chômeur, on peut avoir juste le RC (150,2 pts) mais pas de séparation (sauf s'il a travaillé 6 mois sur l'année). Par contre, attention, pour avoir le RC avec quelqu'un inscrit à Pôle Emploi, il faut surtout que ta conjointe ait déjà exercé une activité professionnelle à cet endroit... Sinon, tu n'auras rien.
Leclochard, souvent, je ne devine pas, je le sais (beaucoup ne s'en cachent pas). Quand on sait, que peut-on faire ? Rien, le rectorat ne va pas envoyer des flics chez eux pour voir s'ils sont vraiment des conjoints. Ou alors, on devine quand la situation est ubuesque (partenaire de PACS avec 50 ans d'écart : mouais, ça peut être vrai, mais enfin... ou encore, partenaires de PACS différents chaque année depuis 3 ou 4 ans, jusqu'à en avoir un dont la situation permet le RC, etc.) Et y a ceux qui espèrent obtenir des RC alors que le conjoint ne travaille pas mais n'a jamais travaillé là-bas (pas possible). Sans parler des contrats douteux, et des promesses d'embauche douteuses (d'ailleurs, cette année, le ministère demande un engagement sur l'honneur à occuper le poste, mais encore faut-il qu'il vérifie par la suite).
Austrucheerrante, oui je me doutais, mais j'ai répondu à la va vite de mon téléphone.
Je suis tout à faire d'accord avec toi, OK pour la mut sim, mais pas bonifiée.
Valentino, un stagiaire peut avoir de la séparation. Mais, avec un conjoint chômeur, on peut avoir juste le RC (150,2 pts) mais pas de séparation (sauf s'il a travaillé 6 mois sur l'année). Par contre, attention, pour avoir le RC avec quelqu'un inscrit à Pôle Emploi, il faut surtout que ta conjointe ait déjà exercé une activité professionnelle à cet endroit... Sinon, tu n'auras rien.
Leclochard, souvent, je ne devine pas, je le sais (beaucoup ne s'en cachent pas). Quand on sait, que peut-on faire ? Rien, le rectorat ne va pas envoyer des flics chez eux pour voir s'ils sont vraiment des conjoints. Ou alors, on devine quand la situation est ubuesque (partenaire de PACS avec 50 ans d'écart : mouais, ça peut être vrai, mais enfin... ou encore, partenaires de PACS différents chaque année depuis 3 ou 4 ans, jusqu'à en avoir un dont la situation permet le RC, etc.) Et y a ceux qui espèrent obtenir des RC alors que le conjoint ne travaille pas mais n'a jamais travaillé là-bas (pas possible). Sans parler des contrats douteux, et des promesses d'embauche douteuses (d'ailleurs, cette année, le ministère demande un engagement sur l'honneur à occuper le poste, mais encore faut-il qu'il vérifie par la suite).
Austrucheerrante, oui je me doutais, mais j'ai répondu à la va vite de mon téléphone.
Je suis tout à faire d'accord avec toi, OK pour la mut sim, mais pas bonifiée.
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2017-2025 - 10ème établissement, en poste fixe ! Et, militante (encore, malgré tout...) !
2013-2017 - TZR en expérimentation au gré des établissements, et militante !
2012-2013 - Année de stage en collège
- DaphnéDemi-dieu
Fenrir a écrit:Le passage a deux tour permet l'extension sur les académies, et donc d’amener des gens à venir travailler à Créteil et Versailles.
Ce n'est peut-être pas la raison officielle hein.
Même chose à l'intra, je dirais, il permet de remplir des postes où personne ne voudrait aller sur le mouvement en un tour. ce qui se comprend d'un point de vue "gestion du déploiement des services publics" d'une certaine manière. Pour l'aspect humain en revanche il est vrai que c'est moins ça. Mais les deux aspects sont ils compatibles à l'heure actuelle ?
Le mouvement à un tour prévoyait aussi l'extension la première année après le stage, donc aucun problème pour pourvoir les académies du Nord, de l'Est et de la RP.
C'était d'ailleurs les académies les plus sympas, on se retrouvait en bandes de jeunes déracinés avec les quelques autochtones du coin, je n'ai jamais de ma vie autant fait la bamboula que ces années là !
Au point que de collègues qui arrivaient à repartir au bout de deux ou trois ans finissaient même par le regretter, ils se retrouvaient certes dans des académies plus attractives à leur demande mais avec une majorité écrasante de ce qu'on appelait les vieux embourgeoisés bien tranquilles à la maison et s'emm... tellement qu'ils remontaient régulièrement refaire la bringue avec nous pendant les petites vacances décalées ou un grand pont.
Par contre ensuite on pouvait demander ce qu'on voulait comme on le voulait, soit des académies entières, soit des départements, des communes ou même des établissements précis, on obtenait satisfaction ou on restait sur son poste : n'ayant aucun risque les collègues n'hésitaient pas à postuler chaque année, particulièrement les couples qui pouvaient vraiment sérier leurs vœux de poste double : donc il y avait des mutations, ça bougeait et ça libérait des postes. Tandis que maintenant et on les comprend, beaucoup de collègues hésitent à lâcher la proie pour l'ombre, ne veulent pas prendre le risque de se retrouver TZR dans un département qui ne leur convient pas - il y a des académies qui sont vastes - et les couples ne souhaitent pas se retrouver éloignés, il y a aussi des départements qui sont vastes !
- User18512Niveau 3
coucou à vous tous et toutes
sauriez vous me dire si le rang de sortie au concours a une influence sur le barème ou même un jour si ça joue...
merci!
sauriez vous me dire si le rang de sortie au concours a une influence sur le barème ou même un jour si ça joue...
merci!
- marjoDoyen
A vous lire, je me rends compte que la fameuse attestation sur l'honneur de faire une déclaration d'imposition commune n'est pas obligatoire (quand on est pacsés), alors que le SNALC m'a répondu "nécessaire" quand je leur ai demandé si je devais en joindre une. De toute façon, je l'ai faite, donc je la joindrai quand même au dossier : ça ne coûte rien, et c'est un vrai pacs, donc on fera la déclaration commune quoi qu'il arrive.
- EnaecoVénérable
Daphné a écrit:Fenrir a écrit:Le passage a deux tour permet l'extension sur les académies, et donc d’amener des gens à venir travailler à Créteil et Versailles.
Ce n'est peut-être pas la raison officielle hein.
Même chose à l'intra, je dirais, il permet de remplir des postes où personne ne voudrait aller sur le mouvement en un tour. ce qui se comprend d'un point de vue "gestion du déploiement des services publics" d'une certaine manière. Pour l'aspect humain en revanche il est vrai que c'est moins ça. Mais les deux aspects sont ils compatibles à l'heure actuelle ?
Le mouvement à un tour prévoyait aussi l'extension la première année après le stage, donc aucun problème pour pourvoir les académies du Nord, de l'Est et de la RP.
C'était d'ailleurs les académies les plus sympas, on se retrouvait en bandes de jeunes déracinés avec les quelques autochtones du coin, je n'ai jamais de ma vie autant fait la bamboula que ces années là !
Au point que de collègues qui arrivaient à repartir au bout de deux ou trois ans finissaient même par le regretter, ils se retrouvaient certes dans des académies plus attractives à leur demande mais avec une majorité écrasante de ce qu'on appelait les vieux embourgeoisés bien tranquilles à la maison et s'emm... tellement qu'ils remontaient régulièrement refaire la bringue avec nous pendant les petites vacances décalées ou un grand pont.
Par contre ensuite on pouvait demander ce qu'on voulait comme on le voulait, soit des académies entières, soit des départements, des communes ou même des établissements précis, on obtenait satisfaction ou on restait sur son poste : n'ayant aucun risque les collègues n'hésitaient pas à postuler chaque année, particulièrement les couples qui pouvaient vraiment sérier leurs vœux de poste double : donc il y avait des mutations, ça bougeait et ça libérait des postes. Tandis que maintenant et on les comprend, beaucoup de collègues hésitent à lâcher la proie pour l'ombre, ne veulent pas prendre le risque de se retrouver TZR dans un département qui ne leur convient pas - il y a des académies qui sont vastes - et les couples ne souhaitent pas se retrouver éloignés, il y a aussi des départements qui sont vastes !
Si l'ancien système n'avait que des avantages par rapport à l'actuel, qu'est ce qui a motivé le changement à l'époque ?
- UntitledNiveau 8
anita_mei a écrit:coucou à vous tous et toutes
sauriez vous me dire si le rang de sortie au concours a une influence sur le barème ou même un jour si ça joue...
merci!
Aucune influence sur le barème (sauf peut-être pour le rang n°1 mais je ne suis même pas sûre, si quelqu'un peut confirmer ou infirmer...).
Par contre, ça joue peut-être sur les candidatures au mouvement spécifique, au même titre que le CV, la lettre de motivation et tout le toutim !
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« Los pájaros nacidos en jaula creen que volar es una enfermedad. »
- UntitledNiveau 8
Fichtre, je viens de voir ça : https://www.snes.edu/Calculer-son-bareme.html
Du coup je ne sais pas, c'est peut-être différent selon les concours... En tous cas en tant que PLP bien classée au concours ( ), j'ai pas eu le moindre point supplémentaire...
Du coup je ne sais pas, c'est peut-être différent selon les concours... En tous cas en tant que PLP bien classée au concours ( ), j'ai pas eu le moindre point supplémentaire...
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« Los pájaros nacidos en jaula creen que volar es una enfermedad. »
- mafalda16Modérateur
Le rang au concours joue pour l'affectation en tant que stagiaire puis ne sert plus à rien du tout. Pour l'affectation en tant que stagiaire le premier décile obtient 150 points et ensuite c'est dégressif décile par décile.
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"Si no luchas, al menos ten la decencia de respetar a quienes lo hacen", José Martí.
- DaphnéDemi-dieu
Enaeco a écrit:Daphné a écrit:Fenrir a écrit:Le passage a deux tour permet l'extension sur les académies, et donc d’amener des gens à venir travailler à Créteil et Versailles.
Ce n'est peut-être pas la raison officielle hein.
Même chose à l'intra, je dirais, il permet de remplir des postes où personne ne voudrait aller sur le mouvement en un tour. ce qui se comprend d'un point de vue "gestion du déploiement des services publics" d'une certaine manière. Pour l'aspect humain en revanche il est vrai que c'est moins ça. Mais les deux aspects sont ils compatibles à l'heure actuelle ?
Le mouvement à un tour prévoyait aussi l'extension la première année après le stage, donc aucun problème pour pourvoir les académies du Nord, de l'Est et de la RP.
C'était d'ailleurs les académies les plus sympas, on se retrouvait en bandes de jeunes déracinés avec les quelques autochtones du coin, je n'ai jamais de ma vie autant fait la bamboula que ces années là !
Au point que de collègues qui arrivaient à repartir au bout de deux ou trois ans finissaient même par le regretter, ils se retrouvaient certes dans des académies plus attractives à leur demande mais avec une majorité écrasante de ce qu'on appelait les vieux embourgeoisés bien tranquilles à la maison et s'emm... tellement qu'ils remontaient régulièrement refaire la bringue avec nous pendant les petites vacances décalées ou un grand pont.
Par contre ensuite on pouvait demander ce qu'on voulait comme on le voulait, soit des académies entières, soit des départements, des communes ou même des établissements précis, on obtenait satisfaction ou on restait sur son poste : n'ayant aucun risque les collègues n'hésitaient pas à postuler chaque année, particulièrement les couples qui pouvaient vraiment sérier leurs vœux de poste double : donc il y avait des mutations, ça bougeait et ça libérait des postes. Tandis que maintenant et on les comprend, beaucoup de collègues hésitent à lâcher la proie pour l'ombre, ne veulent pas prendre le risque de se retrouver TZR dans un département qui ne leur convient pas - il y a des académies qui sont vastes - et les couples ne souhaitent pas se retrouver éloignés, il y a aussi des départements qui sont vastes !
Si l'ancien système n'avait que des avantages par rapport à l'actuel, qu'est ce qui a motivé le changement à l'époque ?
Allègre, sa haine des enseignants et sa volonté de dégraisser le mammouth en délégant une bonne partie du travail aux académies.
Avant le mouvement national prenait plus de deux mois, et tout se faisait à Paris : remontée des candidatures avec justificatifs et vérification des barèmes. Maintenant l'inter à Paris prend 5 jours en FPMN. Tout le travail de saisie des candidatures, de vérification des justificatifs et barèmes se faisant pour l'inter aussi en académie. Puis le travail recommence pour l'intra encore en académie.
Bon OK il y a aussi le mouvement spécifique national qui se fait à Paris.
- fabienne7564Niveau 9
La double peine n'est pas que pour les célibataires mais également pour les couples dans lesquels le conjoint suit celui qui mute et tente de trouver du travail comme il peut car le couple refuse de se séparer pour cumuler des points de RC. Nous avons passé 10 ans, avec mon compagnon, à 900 kms de chez nous avant de pouvoir rentrer.Swikily a écrit:Enaeco a écrit:Éternel débat, totalement insoluble, entre les célibataires qui doivent attendre 15 à 20 ans et les pacsés qui en ont pour deux ans pour rejoindre une même académie.
Clairement, être célibataire dans l'EN c'est la double peine... Courage à tous les collègues qui n'ont personne avec qui partager leurs joies, leurs peines, leurs doutes (...) en rentrant chez eux le soir <3
Il est évident que la séparation de conjoints n'est pas la panacée pour rentrer chez soi plus rapidement. C'est bien parce que la séparation de conjoints est difficile à vivre que nous avons refusé, avec mon compagnon, de nous séparer pour accumuler des points. Nous ne voulions pas céder à ce qui nous paraissait un sacrifice trop important voire un chantage à la séparation. Nous en avons payé le prix : nous avons mis très longtemps pour rentrer et la situation professionnelle de mon compagnon a toujours été et demeure encore précaire. Nous assumons ce choix qui nous a coûté comme a coûté à d'autres la solitude parisienne ou la séparation d'avec celui (ou celle) qu'on aime. Sans compter le cercle familial et amical qui ne résiste pas toujours à 10 ans d'éloignement.
Il est bien dommage que notre système de mutation à deux tours lèse finalement tous les gens honnêtes qui ne trichent pas avec le système en contractant des PACS de complaisance. Sont lésés les célibataires, les couples qui acceptent de se séparer, les couples qui ne l'acceptent pas. Dois-je pourtant en vouloir à ma collègue de 25 ans sympathique et sérieuse qui n'est partie "que" 2 ans en Tourraine alors que je ne suis rentrée dans ma région d'origine qu'à 39 ans ? Est-ce sa faute si le système favorise les RC (elle n'a pas contracté un faux PACS, je précise) ? Non.
Je croise les doigts pour tous ceux qui souhaitent muter.
- VerduretteModérateur
Il y a trois ans, une jeune collègue PE a conclu -de son propre aveu auprès de nous- un pacs de complaisance pour retourner dans l'Aude, qui à ma connaissance est un département demandé. Elle l'a eu du premier coup.
J'ai du mal à comprendre pourquoi c'est devenu si difficile, quelques années plus tard, alors même que notre mouvement départemental est plus simple.
Je trouve notamment aberrante la situation des personnels qui voient leur ineat dans un département accepté, leur exeat d'un autre refusé, qui demandent une disponibilité (de droit pour suivre leur conjoint) et qui au bout du compte arrivent dans un département où il y a des besoins et où ils ne peuvent, néanmoins, pas exercer ... cela confine à l'absurdité.
J'ai du mal à comprendre pourquoi c'est devenu si difficile, quelques années plus tard, alors même que notre mouvement départemental est plus simple.
Je trouve notamment aberrante la situation des personnels qui voient leur ineat dans un département accepté, leur exeat d'un autre refusé, qui demandent une disponibilité (de droit pour suivre leur conjoint) et qui au bout du compte arrivent dans un département où il y a des besoins et où ils ne peuvent, néanmoins, pas exercer ... cela confine à l'absurdité.
- stephieluckyHabitué du forum
Bonsoir
Il faudrait dans l'idéal augmenter les points d'ancienneté.
Il faudrait dans l'idéal augmenter les points d'ancienneté.
- slylanNiveau 10
fabienne7564 a écrit:La double peine n'est pas que pour les célibataires mais également pour les couples dans lesquels le conjoint suit celui qui mute et tente de trouver du travail comme il peut car le couple refuse de se séparer pour cumuler des points de RC. Nous avons passé 10 ans, avec mon compagnon, à 900 kms de chez nous avant de pouvoir rentrer.Swikily a écrit:Enaeco a écrit:Éternel débat, totalement insoluble, entre les célibataires qui doivent attendre 15 à 20 ans et les pacsés qui en ont pour deux ans pour rejoindre une même académie.
Clairement, être célibataire dans l'EN c'est la double peine... Courage à tous les collègues qui n'ont personne avec qui partager leurs joies, leurs peines, leurs doutes (...) en rentrant chez eux le soir <3
Il est évident que la séparation de conjoints n'est pas la panacée pour rentrer chez soi plus rapidement. C'est bien parce que la séparation de conjoints est difficile à vivre que nous avons refusé, avec mon compagnon, de nous séparer pour accumuler des points. Nous ne voulions pas céder à ce qui nous paraissait un sacrifice trop important voire un chantage à la séparation. Nous en avons payé le prix : nous avons mis très longtemps pour rentrer et la situation professionnelle de mon compagnon a toujours été et demeure encore précaire. Nous assumons ce choix qui nous a coûté comme a coûté à d'autres la solitude parisienne ou la séparation d'avec celui (ou celle) qu'on aime. Sans compter le cercle familial et amical qui ne résiste pas toujours à 10 ans d'éloignement.
Il est bien dommage que notre système de mutation à deux tours lèse finalement tous les gens honnêtes qui ne trichent pas avec le système en contractant des PACS de complaisance. Sont lésés les célibataires, les couples qui acceptent de se séparer, les couples qui ne l'acceptent pas.
C'est exactement la situation dans laquelle je me trouvais. Avec ma femme, on a décidé de ne pas vivre séparés, d'autant plus qu'on souhaitait avoir un enfant (tout le monde conviendra que tenter d'avoir un enfant quand on se voit une fois par semaine ou tous les 15 jours, ce n'est pas l'idéal. D'ailleurs, alors qu'on vivait ensemble, il nous a fallu presque un an avant qu'une grossesse ne démarre).
Compte tenu des barres des cinq années précédant mon admission au CAPES, on s'est dit à ce moment-là qu'il nous faudrait tout au plus cinq ans avant de revenir dans notre région d'origine. Après cinq années en région parisienne dans des établissements difficiles, je constatais que les barres explosaient d'année en année (notamment à cause de la réforme du lycée qui a abouti a de nombreuses suppressions de postes dans ma matière, et des 200 points supplémentaires accordés pour un RC). Sans RC, il était tout simplement impossible pour nous de revenir dans notre région. Il a fallu que ma femme trouve un CDD dans une région limitrophe à celle visée pour qu'on puisse quitter la région parisienne (sur la base d'une promesse d'embauche) et se rapprocher un peu de nos familles. Là encore, je n'ai pas obtenu l'académie où ma femme allait travailler mais l'académie limitrophe avec un poste à deux heures de route de notre domicile. Je me suis donc mis en congé parental à temps complet car il était hors de question d'être séparé de ma femme et de ma fille. Pendant un an, on a vécu sur nos économies (c'était pas facile) avant d'obtenir enfin une mutation qui me permette d'avoir un poste pas trop loin de mon domicile.
Nous vivons actuellement à 2h30 de nos familles (c'est mieux que la région parisienne) mais souhaitons toujours changer d'académie et vivre dans notre région d'origine. Peut-être dans 20 ou 25 ans avec un peu de chance .
Dois-je pourtant en vouloir à ma collègue de 25 ans sympathique et sérieuse qui n'est partie "que" 2 ans en Tourraine alors que je ne suis rentrée dans ma région d'origine qu'à 39 ans ? Est-ce sa faute si le système favorise les RC (elle n'a pas contracté un faux PACS, je précise) ? Non.
Je croise les doigts pour tous ceux qui souhaitent muter.
Je n'en veux pas aux collègues qui sont vraiment en couple, bien que je maintiens l'idée qu'on ne devrait prendre en compte que les couples séparés et mariés, le mariage étant ouvert à tous les couples depuis quelques années (je sais que ça va à l'encontre de la loi actuellement mais je pense qu'on peut toujours changer les règles). Et je ne dis pas ça pour énerver qui que ce soit ou pour mettre en doute l'amour qui existe dans un couple pacsé, hein .
J'en veux seulement aux collègues qui trichent et refusent de faire ne serait-ce que quelques années loin de leur région (avant de revenir chez eux, en trichant ou pas ). J'ai connu une personne qui avait prévu son coup dès l'année ou elle a passé le CAPES pour rester dans sa région (elle disait clairement que c'était un PACS blanc). Je lis souvent qu'il n'y en a pas tant que ça : eh bien ce n'est pas la question du nombre mais de l'impact sur la possibilité de muter pour les autres. Lorsque le nombre d'entrants dans une académie est inférieure à dix (ou moins même), quelques PACS blancs peuvent enlever toute possibilité de muter aux collègues qui attendent leur tour.
- Sand10Je viens de m'inscrire !
Bonsoir,
En poste dans le Gard (limitrophe PACA), en ESPAGNOL en collège privé, je souhaite me mettre au mouvement pour la rentrée 2018 dans l'Académie de Créteil (Meaux et alentours).
Je poste ce message pour savoir si parmi vous, certains envisagent la mutation en sens inverse!... à tout hasard...
Vous pouvez me contacter en message privé.
Merci.
En poste dans le Gard (limitrophe PACA), en ESPAGNOL en collège privé, je souhaite me mettre au mouvement pour la rentrée 2018 dans l'Académie de Créteil (Meaux et alentours).
Je poste ce message pour savoir si parmi vous, certains envisagent la mutation en sens inverse!... à tout hasard...
Vous pouvez me contacter en message privé.
Merci.
- DerborenceModérateur
Sujets fusionnés.
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"La volonté permet de grimper sur les cimes ; sans volonté on reste au pied de la montagne." Proverbe chinois
"Derborence, le mot chante triste et doux dans la tête pendant qu’on se penche sur le vide, où il n’y a plus rien, et on voit qu’il n’y a plus rien."
Charles-Ferdinand Ramuz, Derborence
- mafalda16Modérateur
@ Slylan,
Je crois que personne ne dira le contraire de ton dernier message. On peut toujours chipoter un peu sur pacs / mariage, mais pour le reste je te trouve très juste.
Je vous souhaite de pouvoir rejoindre au plus vite la région qui vous tient à cœur.
Je crois que personne ne dira le contraire de ton dernier message. On peut toujours chipoter un peu sur pacs / mariage, mais pour le reste je te trouve très juste.
Je vous souhaite de pouvoir rejoindre au plus vite la région qui vous tient à cœur.
- slylanNiveau 10
mafalda16 a écrit:@ Slylan,
Je crois que personne ne dira le contraire de ton dernier message. On peut toujours chipoter un peu sur pacs / mariage, mais pour le reste je te trouve très juste.
Je vous souhaite de pouvoir rejoindre au plus vite la région qui vous tient à cœur.
Merci !
- OcelotNiveau 7
Fenrir a écrit:En même temps, tu sais comment ça fonctionne en passant le concours.
On sait comment ça se passe au moment où on passe le concours, mais on ne peut pas prévoir ce qui va se passer les années qui suivent (réforme du lycée et donc les profs reclassés en collège, réforme de l'éducation prioritaire, suppression de postes,...)
Je suis parti en Guyane en pensant y faire 5 ou 6 ans (la barre vers ma région d'origine était à moins de 300 points) et j'y suis depuis 9 ans (et maintenant la barre est à 750 points).
Fenrir a écrit:Le passage a deux tour permet l'extension sur les académies, et donc d’amener des gens à venir travailler à Créteil et Versailles.
Il devrait y avoir un bonus après plusieurs années effectuées dans les académies les plus déficitaires et le plus difficiles. (Pour la Guyane, il y en aura un de 100 points après 5 ans de service, mais seulement à partir de l'an prochain malheureusement.)
- AustrucheerranteHabitué du forum
Voeux faits hier sur iprof, désormais plus qu'à croiser les doigts.
J'ai encore une question, en fait deux même, concernant les pièces justificatives :
1) Pour la mutation simultanée, sauf erreur de ma part, rien n'est exigé dans le b.o., ce qui me paraît louche ; j'ai transmis sur le dossier iprof l'enregistrement du pacs, peut-être aussi faudrait-il l'avis d'imposition en commun ?
2) Le cas échéant, comment et quand transmet-on ces pièces ? Sur internet ? Par courrier (si oui, où ? dans le rectorat actuel (celui du stage pour moi) ?) ? Impérativement avant la fin du mouvement ou non ? Va-t-on nous envoyer quelque chose qui nous demande de, ou devons-nous prendre les devant ? Qui a tué Kennedy ?
J'ai encore une question, en fait deux même, concernant les pièces justificatives :
1) Pour la mutation simultanée, sauf erreur de ma part, rien n'est exigé dans le b.o., ce qui me paraît louche ; j'ai transmis sur le dossier iprof l'enregistrement du pacs, peut-être aussi faudrait-il l'avis d'imposition en commun ?
2) Le cas échéant, comment et quand transmet-on ces pièces ? Sur internet ? Par courrier (si oui, où ? dans le rectorat actuel (celui du stage pour moi) ?) ? Impérativement avant la fin du mouvement ou non ? Va-t-on nous envoyer quelque chose qui nous demande de, ou devons-nous prendre les devant ? Qui a tué Kennedy ?
- HeisenbergHabitué du forum
1) L'avis d'imposition commun n'est pas demandé donc tu n'as pas à le fournir. Il n'est plus exigé pour le rapprochement de conjoint donc pourquoi le serait-il pour une mutation simultanée ?
Par contre, il faut bien que tu donne une copie du pacs pour prouver que vous êtes conjoint, vu que c'est une mutation simultanée entre conjoints (pour avoir les points).
2) À la fin de la période de saisie des vœux, donc vers le 06 ou 07.12, tu vas recevoir dans ton établissement une confirmation de demande de mutation, à signer, et à corriger/compléter si besoin. Tu rends cette confirmation, accompagnée des justificatifs donc ton pacs, au secrétariat qui se charge de transmettre au rectorat.
Pour la dernière question, je n'ai pas le droit de le révéler.
Par contre, il faut bien que tu donne une copie du pacs pour prouver que vous êtes conjoint, vu que c'est une mutation simultanée entre conjoints (pour avoir les points).
2) À la fin de la période de saisie des vœux, donc vers le 06 ou 07.12, tu vas recevoir dans ton établissement une confirmation de demande de mutation, à signer, et à corriger/compléter si besoin. Tu rends cette confirmation, accompagnée des justificatifs donc ton pacs, au secrétariat qui se charge de transmettre au rectorat.
Pour la dernière question, je n'ai pas le droit de le révéler.
_________________
- AustrucheerranteHabitué du forum
Merci Heisenberg !
Mon établissement actuel étant une université, je ne sais s'ils ont trop l'habitude. Va falloir guetter.
Mon établissement actuel étant une université, je ne sais s'ils ont trop l'habitude. Va falloir guetter.
- mojraeNiveau 4
Bonjour,
J'ai fait mes vœux sur iprof, mais je ne sais toujours pas quel sera mon échelon à l'issue de reclassement. Le rectorat précise que le reclassement est en cours et il sera effectif dans les semaines à venir... En attendant je ne pourrais même pas envoyer les pièces justificatives (l’arrêté de reclassement) ni corriger ma situation sur la confirmation. Auriez-vous un conseil à me donner? Je ne voudrais pas le faire au doigt mouillé, c'est assez important tout de même.
Merci
J'ai fait mes vœux sur iprof, mais je ne sais toujours pas quel sera mon échelon à l'issue de reclassement. Le rectorat précise que le reclassement est en cours et il sera effectif dans les semaines à venir... En attendant je ne pourrais même pas envoyer les pièces justificatives (l’arrêté de reclassement) ni corriger ma situation sur la confirmation. Auriez-vous un conseil à me donner? Je ne voudrais pas le faire au doigt mouillé, c'est assez important tout de même.
Merci
- HeisenbergHabitué du forum
Tu n'as pas besoin de fournir un arrêté de reclassement en principe. Le gestionnaire au rectorat qui va vérifier ton barème a de fortes chances d'être le même qui fait ton reclassement. On peut donc espérer qu'il ne se trompe pas dans l'échelon retenu.
Et sinon, fais suivre ton dossier par un syndicat pour qu'arrivé au groupe de travail sur les barèmes, il puisse vérifier que tout est OK.
Et sinon, fais suivre ton dossier par un syndicat pour qu'arrivé au groupe de travail sur les barèmes, il puisse vérifier que tout est OK.
_________________
- mojraeNiveau 4
Merci beaucoup Heisenberg,
Dis-moi que dois-je renseigner dans la partie concernant l'échelon? J'écris 3 et ils vont se débrouiller avec ça ou rien du tout, vu que je ne sais pas? Est-ce que ça peut me pénaliser si l'échelon retenu finalement est le 4?
Dis-moi que dois-je renseigner dans la partie concernant l'échelon? J'écris 3 et ils vont se débrouiller avec ça ou rien du tout, vu que je ne sais pas? Est-ce que ça peut me pénaliser si l'échelon retenu finalement est le 4?
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