- marc027Niveau 8
En effet... Il apparait que notre Statut baisse de plus en plus au niveau du Salaire et surtout au niveau de la reconnaissance (élèves & parents)
- ddalcatelNiveau 9
La reconnaissance est aussi la conséquence du salaire...
- marc027Niveau 8
Tout à fait...
Cependant, il faut dès maintenant avertir élèves & parents de la réalité qui les attendent !
"Travailler plus pour gagner plus" est un adage entièrement utopique !!!
Cependant, il faut dès maintenant avertir élèves & parents de la réalité qui les attendent !
"Travailler plus pour gagner plus" est un adage entièrement utopique !!!
- Stanislas RNiveau 5
marc027 a écrit:Tout à fait...
Cependant, il faut dès maintenant avertir élèves & parents de la réalité qui les attendent !
"Travailler plus pour gagner plus" est un adage entièrement utopique !!!
On peut avoir des doutes quant à des effets vu le peu de réactivité dans nos rangs.
- LefterisEsprit sacré
[quote="Vincent83"]
Rien que cet exemple montre à quel point , comme le dit Leclochard, l'unité est difficile voire impossible, du fait de visions à court terme, parcellaires ou passionnelles, liées à de la jalousie, du ressentiment. Ca sera pareil quand on s'attaquera aux agrégés, puis à tous les titulaires, qu'on jouera public contre privé, premier contre second degré , comme l'ont fait certains dans le précédent gouvernement, et ainsi de suite.
Oui, je vois que tu connais le problème. En fait, il s'agit de flinguer les classes prépas (coûteuses, élitistes, etc.) en passant par le biais du statut de leurs enseignants. Ceux qui veulent l'échelle B devront en effet réintégrer le corps des agrégés par une mesure spéciale, prévue pour la circonstance... A partir de là, tout est possible pour mettre peu à peu fin aux CGPE, dont le statut est en grande partie lié à celui de ces professeurs. Certains s'en réjouissent déjà, comme quand Peillon-Hamon avaient lancé les premières boules puantes en guise de ballon d'essai.Lefteris a écrit:
Ah bon? Encore? Les professeurs de CS (ouuuhhhh les affreux) sont déjà exclus du PPCR, "privés" de la hors-échelle B, il semblerait aussi que le calcul de leurs HSA soit "légèrement" biaisé. Ils vont aussi avoir droit aux camps de rééducation? Au pilori? Quelle voie royale pour l'enseignement privé (enfin complètement privé)
Rien que cet exemple montre à quel point , comme le dit Leclochard, l'unité est difficile voire impossible, du fait de visions à court terme, parcellaires ou passionnelles, liées à de la jalousie, du ressentiment. Ca sera pareil quand on s'attaquera aux agrégés, puis à tous les titulaires, qu'on jouera public contre privé, premier contre second degré , comme l'ont fait certains dans le précédent gouvernement, et ainsi de suite.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- Vincent83Niveau 6
Lefteris a écrit:Vincent83 a écrit:Oui, je vois que tu connais le problème. En fait, il s'agit de flinguer les classes prépas (coûteuses, élitistes, etc.) en passant par le biais du statut de leurs enseignants. Ceux qui veulent l'échelle B devront en effet réintégrer le corps des agrégés par une mesure spéciale, prévue pour la circonstance... A partir de là, tout est possible pour mettre peu à peu fin aux CGPE, dont le statut est en grande partie lié à celui de ces professeurs. Certains s'en réjouissent déjà, comme quand Peillon-Hamon avaient lancé les premières boules puantes en guise de ballon d'essai.Lefteris a écrit:
Ah bon? Encore? Les professeurs de CS (ouuuhhhh les affreux) sont déjà exclus du PPCR, "privés" de la hors-échelle B, il semblerait aussi que le calcul de leurs HSA soit "légèrement" biaisé. Ils vont aussi avoir droit aux camps de rééducation? Au pilori? Quelle voie royale pour l'enseignement privé (enfin complètement privé)
Rien que cet exemple montre à quel point , comme le dit Leclochard, l'unité est difficile voire impossible, du fait de visions à court terme, parcellaires ou passionnelles, liées à de la jalousie, du ressentiment. Ca sera pareil quand on s'attaquera aux agrégés, puis à tous les titulaires, qu'on jouera public contre privé, premier contre second degré , comme l'ont fait certains dans le précédent gouvernement, et ainsi de suite.
Ils n'ont qu'à les fermer, ces CPGE, nous sommes à peine 6 ou 7000 à y enseigner, quand on voit comme 800 000 enseignants se font massivement en..... sans sourciller je doute que notre "effacement" soulève la moindre vaguelette ;-)
Bon évidemment il va falloir investir massivement sur l'université, sélectionner, encadrer, évaluer (souvent, très souvent...), corriger (souvent, très souvent!), accompagner, soutenir, encourager,etc... Nos doctorants vont être ravis d'apprendre qu'après avoir tant investi sur leur formation l'Etat va les employer à la mesure de leur compétence plutôt que les laisser partir.
Comment, ce n'est pas ce qui est prévu? Quel dommage...
Il est tout de même cocasse que ce type d'orientation soit prise par des personnes qui, pour la plupart, ont bénéficié (?) à plein du système!
- SulfolobusÉrudit
Vincent83 a écrit:
Ils n'ont qu'à les fermer, ces CPGE, nous sommes à peine 6 ou 7000 à y enseigner, quand on voit comme 800 000 enseignants se font massivement en..... sans sourciller je doute que notre "effacement" soulève la moindre vaguelette ;-)
Je ne parierai pas. Vous êtes les seuls à avoir résisté à une mesure de baisse de salaire grâce à votre mobilisation, celle de vos élèves et probablement celles de vos anciens. Je crois que c'est votre plus grande force : trop de gens savent ce qu'ils doivent à la prépa et veulent la même chance pour leurs enfants. Sans parler des GEs qui n'ont pas envie de vous voire disparaitre...surtout que l'université n'est clairement pas prête à prendre votre suite.
- LefterisEsprit sacré
Il n'y a que 2000 enseignants qui ont le statut de professeur de chaire supérieure, les autres effectuent des heures en CPGE. Il n'empêche qu'en supprimant le statut de ces 2000, peu à peu, on détruit le socle, l'idée même de la classe prépa, et le but est là. Si tu as une bonne mémoire des coups bas portés ces dernières années, la destruction des prépas a été présentée comme un moyen de renforcer les moyens des REP. Tu dis ça à un cheval de bois, il te file une ruade. Mais combien d'ânes mal bâtés, en chair et en os, ont gobé et applaudi, dans les rangs du secondaire ou du primaire ?Vincent83 a écrit:
Ils n'ont qu'à les fermer, ces CPGE, nous sommes à peine 6 ou 7000 à y enseigner, quand on voit comme 800 000 enseignants se font massivement en..... sans sourciller je doute que notre "effacement" soulève la moindre vaguelette ;-)
Bon évidemment il va falloir investir massivement sur l'université, sélectionner, encadrer, évaluer (souvent, très souvent...), corriger (souvent, très souvent!), accompagner, soutenir, encourager,etc... Nos doctorants vont être ravis d'apprendre qu'après avoir tant investi sur leur formation l'Etat va les employer à la mesure de leur compétence plutôt que les laisser partir.
Comment, ce n'est pas ce qui est prévu? Quel dommage...
Il est tout de même cocasse que ce type d'orientation soit prise par des personnes qui, pour la plupart, ont bénéficié (?) à plein du système!
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
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- JayKewNiveau 9
Y
Ce n’est pas tout à fait ça. Je suis affecté à temps plein en CPGE, depuis 10 ans, par arrêté ministériel suite à mutation sur poste spécifique. Donc je ne fais pas « des heures » en prépa: j’y suis en poste complet.
Mais, comme beaucoup de mes collègues en poste en CPGE, je ne suis pas Chaire Sup. Au contraire d’un Chaire Sup, si mon poste était supprimé, je serais susceptible de retourner dans le secondaire. Un Chaire Sup, en revanche, ne peut statutairement enseigner qu’en CPGE (il n’appartient d’ailleurs plus au corps des agrégés).
Dans l’optique de supprimer les CPGE, il faudrait donc préalablement supprimer le corps des Chaire Sup, dont on ne saurait que faire s’ils étaient encore là... Comment procéder? Inciter les Chaire Sup à réintégrer le corps des agrégés (à la Hors Classe), en leur faisant miroiter la promotion à la Classe Exceptionnelle, à laquelle ils n’ont pas droit en tant que Chaire Sup... Ou en allongeant le temps de passage d’un échelon à l’autre par rapport à la Hors Classe des agrégés (pourtant la même grille indiciaire). Sans doute qu’à terme, les avantages dont bénéficient les Chaire Sup en termes d’heures supplémentaires (mieux payées) seront rabotés. Il n’y aura alors plus aucun intérêt à être Chaire Sup. Et quand les quelques-uns restant (qui n’auront pas réintégré le corps des agrégés pour bénéficier de la CE) seront partis à la retraite, on pourra tout simplement dire ciao aux prépa. Ça se fera dans les 5-10 ans qui viennent.
Lefteris a écrit:Il n'y a que 2000 enseignants qui ont le statut de professeur de chaire supérieure, les autres effectuent des heures en CPGE.
Ce n’est pas tout à fait ça. Je suis affecté à temps plein en CPGE, depuis 10 ans, par arrêté ministériel suite à mutation sur poste spécifique. Donc je ne fais pas « des heures » en prépa: j’y suis en poste complet.
Mais, comme beaucoup de mes collègues en poste en CPGE, je ne suis pas Chaire Sup. Au contraire d’un Chaire Sup, si mon poste était supprimé, je serais susceptible de retourner dans le secondaire. Un Chaire Sup, en revanche, ne peut statutairement enseigner qu’en CPGE (il n’appartient d’ailleurs plus au corps des agrégés).
Dans l’optique de supprimer les CPGE, il faudrait donc préalablement supprimer le corps des Chaire Sup, dont on ne saurait que faire s’ils étaient encore là... Comment procéder? Inciter les Chaire Sup à réintégrer le corps des agrégés (à la Hors Classe), en leur faisant miroiter la promotion à la Classe Exceptionnelle, à laquelle ils n’ont pas droit en tant que Chaire Sup... Ou en allongeant le temps de passage d’un échelon à l’autre par rapport à la Hors Classe des agrégés (pourtant la même grille indiciaire). Sans doute qu’à terme, les avantages dont bénéficient les Chaire Sup en termes d’heures supplémentaires (mieux payées) seront rabotés. Il n’y aura alors plus aucun intérêt à être Chaire Sup. Et quand les quelques-uns restant (qui n’auront pas réintégré le corps des agrégés pour bénéficier de la CE) seront partis à la retraite, on pourra tout simplement dire ciao aux prépa. Ça se fera dans les 5-10 ans qui viennent.
- LefterisEsprit sacré
Oui, c'est ce qui est prévu : inciter les professeurs de chaire sup à réintégrer le corps des agrégés pour obtenir la classe exceptionnelle. Ceci ajouté au rabotage des HS ou à l alourdissement des services devrait aboutir à l'extinction des CPGE.JayKew a écrit:Y
Dans l’optique de supprimer les CPGE, il faudrait donc préalablement supprimer le corps des Chaire Sup, dont on ne saurait que faire s’ils étaient encore là... Comment procéder? Inciter les Chaire Sup à réintégrer le corps des agrégés (à la Hors Classe), en leur faisant miroiter la promotion à la Classe Exceptionnelle, à laquelle ils n’ont pas droit en tant que Chaire Sup... Ou en allongeant le temps de passage d’un échelon à l’autre par rapport à la Hors Classe des agrégés (pourtant la même grille indiciaire). Sans doute qu’à terme, les avantages dont bénéficient les Chaire Sup en termes d’heures supplémentaires (mieux payées) seront rabotés. Il n’y aura alors plus aucun intérêt à être Chaire Sup. Et quand les quelques-uns restant (qui n’auront pas réintégré le corps des agrégés pour bénéficier de la CE) seront partis à la retraite, on pourra tout simplement dire ciao aux prépa. Ça se fera dans les 5-10 ans qui viennent.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- LaMaisonQuiRendFouFidèle du forum
JayKew a écrit:YLefteris a écrit:Il n'y a que 2000 enseignants qui ont le statut de professeur de chaire supérieure, les autres effectuent des heures en CPGE.
Ce n’est pas tout à fait ça. Je suis affecté à temps plein en CPGE, depuis 10 ans, par arrêté ministériel suite à mutation sur poste spécifique. Donc je ne fais pas « des heures » en prépa: j’y suis en poste complet.
Mais, comme beaucoup de mes collègues en poste en CPGE, je ne suis pas Chaire Sup. Au contraire d’un Chaire Sup, si mon poste était supprimé, je serais susceptible de retourner dans le secondaire. Un Chaire Sup, en revanche, ne peut statutairement enseigner qu’en CPGE (il n’appartient d’ailleurs plus au corps des agrégés).
Dans l’optique de supprimer les CPGE, il faudrait donc préalablement supprimer le corps des Chaire Sup, dont on ne saurait que faire s’ils étaient encore là... Comment procéder? Inciter les Chaire Sup à réintégrer le corps des agrégés (à la Hors Classe), en leur faisant miroiter la promotion à la Classe Exceptionnelle, à laquelle ils n’ont pas droit en tant que Chaire Sup... Ou en allongeant le temps de passage d’un échelon à l’autre par rapport à la Hors Classe des agrégés (pourtant la même grille indiciaire). Sans doute qu’à terme, les avantages dont bénéficient les Chaire Sup en termes d’heures supplémentaires (mieux payées) seront rabotés. Il n’y aura alors plus aucun intérêt à être Chaire Sup. Et quand les quelques-uns restant (qui n’auront pas réintégré le corps des agrégés pour bénéficier de la CE) seront partis à la retraite, on pourra tout simplement dire ciao aux prépa. Ça se fera dans les 5-10 ans qui viennent.
Et moi qui vient de faire une demande pour intégrer une CPGE !
Lefteris a écrit:Mes motivations ? Entre autres, de gros problème administratifs (le déclencheur), la perte de mon poste, l'épuisement face à l'administration ; un concours que je pouvais avoir de suite sans préparer grand chose (j'avais déjà eu le capes dans le passé, sans donner suite) ; le fait de ne rien savoir faire d'autre ; la certitude d'avoir un poste à côté par reclassement avec les 1000 points ; le fait d'être dans les langues anciennes (mauvaise pioche avec le recul, après ce qu'on vient de nous faire) ; un métier moins prenant en compensation d'un intérêt moindre ; l'espoir d'avoir l'agreg pour compenser cette Bérésina...LaMaisonQuiRendFou a écrit:
Lefteris, puis-je te demander pourquoi tu avais décidé de rejoindre l'enseignement ? Et à quel niveau enseignes-tu à présent ?
Donc j'ai fait un compromis, comme il n'y a pas que le fric dans la vie, et que j'avais réussi à me loger. Par rapport à beaucoup de gens , il y a des points positifs (affectation proche par exemple ; métier moins intéressant mais moins prenant, j'étais très très disponible sans bosser forcément plus en volume) ce qui fait que ça reste acceptable, et que de toute manière on ne m'enterrera pas avec de l'or comme Toutankhamon . Pendant plusieurs années, j'ai enseigné surtout les langues anciennes, dans une proportion logique ( il m'est arrivé d'avoir plusieurs classes de latin, une de grec, et une seule de français). Mais j'avoue que si j'avais pu prévoir le sort de ma discipline, j'aurais serré les dents quelques années, j'aurais persévéré devant la justice administrative...
Maintenant, quand on retire les points positifs (ou non ) qui sont spécifiques à ma situation, je ne vois pas trop ce qui peut amener un jeune à faire ce boulot , puisque désormais la matière est morte, le traitement est de la daube, les affectations seront pourries, les conditions de travail seront dégradées et ne compenseront plus le reste.S'embarquer pour plus de quarante ans là-dedans est un risque certain, quand on voit la galère de ceux qui partent, l'effort inhumain que ça représente parfois , une fois installé, avec une famille, etc.
Merci de votre réponse.
- Jacques92Je viens de m'inscrire !
Bonsoir.
Je ne voudrais pas être désagréable avec les professeurs, mais les professeurs ne savent jamais combien ils gagnent par mois...
Il paraît que c'est trop compliqué (bac+ 4 en maths ou en économie !) et que cela dépend -non, cela ne dépend pas: chaque enseignant de collège ou de lycée sait combien il a gagné cette année.
Pourquoi aucun professeur assidu de ce forum n'accepte-il de répondre (au-delà des grilles de revenus comparatives) ?
C'est pourtant votre métier au quotidien de savoir répondre avec précision et c'est le sujet de la dispute. Avez-vous peur qu'on vous accuse de quelque-chose si vous informez le public ?
Pas un seul professeur n'accepte de dire honnêtement combien son employeur (l'Etat) lui a versé d'argent (tout compris) pour son activité professionnelle en un an (l'art de noyer le poisson quand il s'agit de soi-même).
Ce que l'on comprend c'est qu'en gros un prof sans activité universitaire (collège-lycée) gagne entre 2 000 et 3 500 euros nets/mois tout au long de sa carrière. Mais comme ils ont l'air de mentir, majorons d'environ 500 euros/mois.
Je ne voudrais pas être désagréable avec les professeurs, mais les professeurs ne savent jamais combien ils gagnent par mois...
Il paraît que c'est trop compliqué (bac+ 4 en maths ou en économie !) et que cela dépend -non, cela ne dépend pas: chaque enseignant de collège ou de lycée sait combien il a gagné cette année.
Pourquoi aucun professeur assidu de ce forum n'accepte-il de répondre (au-delà des grilles de revenus comparatives) ?
C'est pourtant votre métier au quotidien de savoir répondre avec précision et c'est le sujet de la dispute. Avez-vous peur qu'on vous accuse de quelque-chose si vous informez le public ?
Pas un seul professeur n'accepte de dire honnêtement combien son employeur (l'Etat) lui a versé d'argent (tout compris) pour son activité professionnelle en un an (l'art de noyer le poisson quand il s'agit de soi-même).
Ce que l'on comprend c'est qu'en gros un prof sans activité universitaire (collège-lycée) gagne entre 2 000 et 3 500 euros nets/mois tout au long de sa carrière. Mais comme ils ont l'air de mentir, majorons d'environ 500 euros/mois.
- User28419Niveau 8
Si moi je le dis sans complexe: 2060 euros net
- HélipsProphète
Jacques92 : deux possibilités et deux seulement,
1) vous êtes enseignant et vous savez combien vous gagnez, vous le postez.
2) vous n'êtes pas enseignant, et vous n'aviez rien à faire ici.
Alors ?
1) vous êtes enseignant et vous savez combien vous gagnez, vous le postez.
2) vous n'êtes pas enseignant, et vous n'aviez rien à faire ici.
Alors ?
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Un jour, je serai prof, comme ça je serai toujours en vacances.
- RogerMartinBon génie
Je ne comprends pas trop le post du coucou à roulette : les grilles salariales et indiciaires des enseignants titulaires, ainsi que la rémunération des ISOE et des heures supplémentaires éventuelles sont trouvables en deux clics (trois si on est un peu neuneu) sur les sites de tous les syndicats, et en clair...
Il veut que des enseignants lui envoient leur feuille de paie ? Pourquoi faire ?
Il veut que des enseignants lui envoient leur feuille de paie ? Pourquoi faire ?
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Yo, salut ma bande ! disait toujours le Samouraï.
I User5899.
User 17706 s'est retiré à Helsingør.
Strange how paranoia can link up with reality now and then.
- BoubouleDoyen
JayKew a écrit:YLefteris a écrit:Il n'y a que 2000 enseignants qui ont le statut de professeur de chaire supérieure, les autres effectuent des heures en CPGE.
Ce n’est pas tout à fait ça. Je suis affecté à temps plein en CPGE, depuis 10 ans, par arrêté ministériel suite à mutation sur poste spécifique. Donc je ne fais pas « des heures » en prépa: j’y suis en poste complet.
Mais, comme beaucoup de mes collègues en poste en CPGE, je ne suis pas Chaire Sup. Au contraire d’un Chaire Sup, si mon poste était supprimé, je serais susceptible de retourner dans le secondaire. Un Chaire Sup, en revanche, ne peut statutairement enseigner qu’en CPGE (il n’appartient d’ailleurs plus au corps des agrégés).
Dans l’optique de supprimer les CPGE, il faudrait donc préalablement supprimer le corps des Chaire Sup, dont on ne saurait que faire s’ils étaient encore là... Comment procéder? Inciter les Chaire Sup à réintégrer le corps des agrégés (à la Hors Classe), en leur faisant miroiter la promotion à la Classe Exceptionnelle, à laquelle ils n’ont pas droit en tant que Chaire Sup... Ou en allongeant le temps de passage d’un échelon à l’autre par rapport à la Hors Classe des agrégés (pourtant la même grille indiciaire). Sans doute qu’à terme, les avantages dont bénéficient les Chaire Sup en termes d’heures supplémentaires (mieux payées) seront rabotés. Il n’y aura alors plus aucun intérêt à être Chaire Sup. Et quand les quelques-uns restant (qui n’auront pas réintégré le corps des agrégés pour bénéficier de la CE) seront partis à la retraite, on pourra tout simplement dire ciao aux prépa. Ça se fera dans les 5-10 ans qui viennent.
Je connais des Chaires Sup qui ont perdu leur poste (fermeture de CPGE) et qui enseignent dans le secondaire.
- User28419Niveau 8
Vous pensez vraiment que les classes prépa vont disparaitre? Je n'y crois pas. Par contre il faudrait que le lycée s'aligne sur la LMD et propose des formations niveau licence (faire sauter le BTS en deux ans). De même, on va avoir une densification dans le supérieur dans les années à venir (Baby boom des années 2000). La fac va devoir intégrer des agrégés en heures supplémentaires. Je pense au contraire que les agrégés ont encore du boulot!!!
- wilfried12Habitué du forum
1750 euros par mois, certains peuvent ne pas vouloir le dire, mais c'est une information publique.
- cunégondeNiveau 10
Difficile de croire que jacques92 soit enseignant : aucun prof ne débute à 2000 euros. Pour un certifié, on va de 1440 à 1490 selon la zone et un agrégé, lui, commence à 1660 ou 1720 toujours selon la zone.Hélips a écrit:Jacques92 : deux possibilités et deux seulement,
1) vous êtes enseignant et vous savez combien vous gagnez, vous le postez.
2) vous n'êtes pas enseignant, et vous n'aviez rien à faire ici.
Alors ?
- User28419Niveau 8
Moi je suis agrégé et je débute à 2060 euros! il faut rajouter les primes!
- ErgoDevin
Et on ne peut pas dire que ça crée des postes pour la rentrée prochaine pour l'instant...jérémiemarseille a écrit: De même, on va avoir une densification dans le supérieur dans les années à venir (Baby boom des années 2000).
_________________
"You went to a long-dead octopus for advice, and you're going to blame *me* for your problems?" -- Once Upon a Time
"The gull was your ordinary gull." -- Wittgenstein's Mistress
« Cède, cède, cède, je le veux ! » écrivait Ronin, le samouraï. (Si vous cherchez un stulo-plyme, de l'encre, récap de juillet 2024)
- User21929Expert
Jacques92 a écrit:
Ce que l'on comprend c'est qu'en gros un prof sans activité universitaire (collège-lycée) gagne entre 2 000 et 3 500 euros nets/mois tout au long de sa carrière. Mais comme ils ont l'air de mentir, majorons d'environ 500 euros/mois.
T'es mignon toi.
Je vais jouer le jeu et te donner ce que j'ai touché en net en 29 ans et 4 mois : 700 009,41€
Je n'arrive même pas au minimum que tu annonces.
C'est assez clair ?
- User17706Bon génie
Si on veut connaître le salaire détaillé d'un prof, on va sur le blog de Julien Delmas qui est très précis.
http://blog.juliendelmas.com/?calculer-son-salaire-de-prof typiquement.
http://blog.juliendelmas.com/?calculer-son-salaire-de-prof typiquement.
- InvitéInvité
Jacques92 a écrit:
Ce que l'on comprend c'est qu'en gros un prof sans activité universitaire (collège-lycée) gagne entre 2 000 et 3 500 euros nets/mois tout au long de sa carrière. Mais comme ils ont l'air de mentir, majorons d'environ 500 euros/mois.
Stagiaire en 2008, titulaire en 2009, je gagne actuellement 1900 et des brouettes. Je suis certifiée. Je précise que je ne fais pas d'heure supplémentaire et que je refuse toujours d'être PP. J'ai été reclassée échelon 6 en septembre dernier et mon rendez-vous de carrière aura lieu en mars prochain. Je ne comprends pas d'où vous tenez vos chiffres mirobolants...
- User28419Niveau 8
Oui mais il faut rajouter les primes. Etablissement sensible, IFF etc. La base est juste sinon oui.
- User28419Niveau 8
En même temps 2000 euros net c'est pas un gros salaire non plus. Mais dans la situation actuelle, il est vrai que ça reste correct. On a des petits salaires avec la crise. Tout est devenu petit... petite maison, petits cadis, petits salaires...
C'est la criiiiiise comme ils disent!
https://www.youtube.com/watch?v=7xhb5chrJ9U
C'est la criiiiiise comme ils disent!
https://www.youtube.com/watch?v=7xhb5chrJ9U
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