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- LaMaisonQuiRendFouFidèle du forum
Les universités devront donc émettre un avis sur les voeux réalisés, y compris dans des filières non-sélectives, pour des milliers de futurs bacheliers... Oui c'est du pipeau !
Pour moi ce sera simple (pour les filières universitaires générales) :
- Bac général : avis favorable
- Bac pro/techno : avis défavorable
Évidemment on pourra faire des exceptions pour certaines filières et proposer une évaluation du dossier "fine" et "personnalisée", par exemple pour médecine :
- Bac S : avis favorable.
- Le reste : avis défavorable.
C'est bien non ?
Encore un gouvernement qui n'a pas compris qu'à l'université nous faisons de la production de masse standardisée*.
*Edit : du moins en L1 voire durant toute la licence !
Pour moi ce sera simple (pour les filières universitaires générales) :
- Bac général : avis favorable
- Bac pro/techno : avis défavorable
Évidemment on pourra faire des exceptions pour certaines filières et proposer une évaluation du dossier "fine" et "personnalisée", par exemple pour médecine :
- Bac S : avis favorable.
- Le reste : avis défavorable.
C'est bien non ?
Encore un gouvernement qui n'a pas compris qu'à l'université nous faisons de la production de masse standardisée*.
*Edit : du moins en L1 voire durant toute la licence !
- archebocEsprit éclairé
Il est très difficile de lire entre les lignes pour décoder le projet. Vu de loin, on dirait surtout que rien ne change.
Ce qu'oublie de mentionner l'article du Parisien, c'est qu'il y a plusieurs milliers de bacheliers actuellement sur le carreau qui ambitionnent de revenir dans le système l'an prochain, et que le nombre de bacheliers du cru 2018 devrait être encore supérieur à celui du cru 2017. Il faut donc plus de place. Seule une année de propédeutique à base de MOOC et de QCM pourra donner au gouvernement ce qu'il demande, c'est-à-dire, à budget plongeant, une extension extra large du parking à futurs chômeurs. Les universités qui feront la bêtise de ne pas le comprendre se préparent une rentrée 2018 douloureuse : la rentrée 2018 n'a pas le droit de mal se passer.
Ce qu'oublie de mentionner l'article du Parisien, c'est qu'il y a plusieurs milliers de bacheliers actuellement sur le carreau qui ambitionnent de revenir dans le système l'an prochain, et que le nombre de bacheliers du cru 2018 devrait être encore supérieur à celui du cru 2017. Il faut donc plus de place. Seule une année de propédeutique à base de MOOC et de QCM pourra donner au gouvernement ce qu'il demande, c'est-à-dire, à budget plongeant, une extension extra large du parking à futurs chômeurs. Les universités qui feront la bêtise de ne pas le comprendre se préparent une rentrée 2018 douloureuse : la rentrée 2018 n'a pas le droit de mal se passer.
- CathEnchanteur
Où sont d'ailleurs passé les bacheliers qui n'avaient rien en juillet ?
- celitianSage
Le problème c'est que cela revient à fermer les filières technologiques voire pro.LaMaisonQuiRendFou a écrit:Les universités devront donc émettre un avis sur les voeux réalisés, y compris dans des filières non-sélectives, pour des milliers de futurs bacheliers... Oui c'est du pipeau !
Pour moi ce sera simple (pour les filières universitaires générales) :
- Bac général : avis favorable
- Bac pro/techno : avis défavorable
Évidemment on pourra faire des exceptions pour certaines filières et proposer une évaluation du dossier "fine" et "personnalisée", par exemple pour médecine :
- Bac S : avis favorable.
- Le reste : avis défavorable.
C'est bien non ?
Encore un gouvernement qui n'a pas compris qu'à l'université nous faisons de la production de masse standardisée*.
*Edit : du moins en L1 voire durant toute la licence !
L'orientation sur dossier, c'est dès le collège puis le lycée, car sinon tous les élèves vont vouloir aller dans les filières du bac qui permettent tous les choix.
De plus, en donnant des critères comme tu le mets, il faudrait être cohérent et donner des avis défavorables aux bacs généraux dans les BTS et la plupart des IUT.
- archebocEsprit éclairé
Cath a écrit:Où sont d'ailleurs passé les bacheliers qui n'avaient rien en juillet ?
J'aimerais connaître les chiffres entre les différentes catégories :
- ceux qui travaillent ou qui cherchent du travail, qu'ils envisagent ou non de revenir dans le circuit en 2018.
- ceux qui sont partis à l'étranger ou dans un cycle hors APB
- ceux qui sont devant leur télé et attendent l'an prochain.
- ceux qui ont forcé la porte par une décision judiciaire ou autre.
Mais on n'aura pas ces chiffres avant janvier, voire juin.
celitian a écrit:Le problème c'est que cela revient à fermer les filières technologiques voire pro.
L'orientation sur dossier, c'est dès le collège puis le lycée, car sinon tous les élèves vont vouloir aller dans les filières du bac qui permettent tous les choix.
De plus, en donnant des critères comme tu le mets, il faudrait être cohérent et donner des avis défavorables aux bacs généraux dans les BTS et la plupart des IUT.
Cela dépend comment vous concevez votre mission. Si vous cherchez à répondre à la question : "qu'est-ce qui ferait plaisir au ministère", alors il faut barrer la route des BTS et IUT aux bacs généraux. Si vous voulez envoyer en BTS et en IUT des élèves qui y réussissent, il n'y a alors aucune raison de barrer BTS et IUT aux élèves de la filière générale. En revanche, si c'est scientifique, il vaut mieux éviter d'y envoyer un élève ayant un profil non-scientifique, ou pas assez scientifique pour la filière.
Mais de toute façon, l'avis que vous donnez n'est qu'un conseil, pas une décision.
- verdurinHabitué du forum
Je suis peiné par le mépris général pour les filières techno.LaMaisonQuiRendFou a écrit:Les universités devront donc émettre un avis sur les voeux réalisés, y compris dans des filières non-sélectives, pour des milliers de futurs bacheliers... Oui c'est du pipeau !
Pour moi ce sera simple (pour les filières universitaires générales) :
- Bac général : avis favorable
- Bac pro/techno : avis défavorable
Évidemment on pourra faire des exceptions pour certaines filières et proposer une évaluation du dossier "fine" et "personnalisée", par exemple pour médecine :
- Bac S : avis favorable.
- Le reste : avis défavorable.
C'est bien non ?
Encore un gouvernement qui n'a pas compris qu'à l'université nous faisons de la production de masse standardisée*.
*Edit : du moins en L1 voire durant toute la licence !
Il y a quatre ans je fus invité à une réunion d'anciens élèves de STL BGB.
Il y avait deux professeurs de faculté, et une dizaine d'ingénieurs.
J'ai vu une élève de BTS issue d'un bac techno faire un stage au CNRS et être citée comme co-auteur dans une publication.
Et pour les STL PL le niveau en math des têtes de classes était très supérieur à celui de la moyenne des S.
En vingt ans j'en ai vu trois intégrer l'X.
Ce qui n'est pas si mal sur 600 élèves.
Certes les « bons lycées » se servent des classes techno comme poubelle. Mais il y a quand même d'autres parcours possibles.
Et il y a des élèves brillants dans les classes techno.
_________________
Contre la bêtise, les dieux eux mêmes luttent en vain.
Ni centidieux, ni centimètres.
- JPhMMDemi-dieu
Tout cela est du foutage de gueule.
En 2000 il y a eu un mini baby-boom.
La cohorte a produit des problèmes d'effectif à chaque niveau qu'elle a traversé. Ils avaient 17 ans pour anticiper le problème d'effectif qui allait frapper l'université, ils ont préféré faire comme ils ont fait lorsque le problème a traversé les niveaux du primaire puis du secondaire : la politique de l'autruche.
Alors maintenant ils nous sortent une salade selon laquelle c'est un problème d'orientation, de validation de compétences. Connerie ! Ils n'ont pas fait leur travail : il fallait anticiper l'effet qu'aurait un baby-boom 17 ans après qu'il survient.
Ce sont des ânes. Et ils nous prennent pour des demeurés.
En 2000 il y a eu un mini baby-boom.
La cohorte a produit des problèmes d'effectif à chaque niveau qu'elle a traversé. Ils avaient 17 ans pour anticiper le problème d'effectif qui allait frapper l'université, ils ont préféré faire comme ils ont fait lorsque le problème a traversé les niveaux du primaire puis du secondaire : la politique de l'autruche.
Alors maintenant ils nous sortent une salade selon laquelle c'est un problème d'orientation, de validation de compétences. Connerie ! Ils n'ont pas fait leur travail : il fallait anticiper l'effet qu'aurait un baby-boom 17 ans après qu'il survient.
Ce sont des ânes. Et ils nous prennent pour des demeurés.
_________________
Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- Ramanujan974Érudit
verdurin a écrit:
J'ai vu une élève de BTS issue d'un bac techno faire un stage au CNRS et être citée comme co-auteur dans une publication.
Et pour les STL PL le niveau en math des têtes de classes était très supérieur à celui de la moyenne des S.
En vingt ans j'en ai vu trois intégrer l'X.
Quand on a un bac techno, on fait un BTS ou une classe prépa. Le "T" de BTS est assez clair...
Aucune voie n'est bloquée, après un BTS on peut faire une prépa ATS, une licence pro, intégrer une école en 2e ou 3e année, etc..
Le fait que certains finissent à l'X ou HEC doit justement nous inciter à envoyer dans ces filières des élèves de 2de pas mauvais, au lieu de les considérer comme des rebuts.
Mais un bac techno ne doit pas aller à la fac.
Personnellement, je suis d'accord pour empêcher les bac généraux d'aller en BTS. Un S qui fait BTS compta, il pique une place à un STMG dont c'est un débouché légitime.
- e-WandererGrand sage
L'idée n'est pas mauvaise, mais la surcharge de travail me semble considérable. À moyens constants, ce n'est pas envisageable.
Au mois de mai-juin, les universitaires ont déjà les comités de sélection (recrutement des PRAG, MCF, PU), les commissions de recrutement pour les ATER et les contrats doctoraux, les copies de fin de semestre (qui arrivent par très gros paquets quand on assure un CM), et à cette période il y a beaucoup de colloques (car c'est quand même plus commode en dehors des périodes de cours). Sans parler des collègues qui siègent dans les jurys de concours (CAPES, agrégation, PE, ENS…) ou au CNU. Donc si on veut que des gens examinent sérieusement les dossiers, il faut un système de décharges pour rémunérer des collègues spécifiquement pour ce travail. Qui finance ?
Si on veut une année de propédeutique, même chose : ça fait des cours en plus, qui finance ?
Au mois de mai-juin, les universitaires ont déjà les comités de sélection (recrutement des PRAG, MCF, PU), les commissions de recrutement pour les ATER et les contrats doctoraux, les copies de fin de semestre (qui arrivent par très gros paquets quand on assure un CM), et à cette période il y a beaucoup de colloques (car c'est quand même plus commode en dehors des périodes de cours). Sans parler des collègues qui siègent dans les jurys de concours (CAPES, agrégation, PE, ENS…) ou au CNU. Donc si on veut que des gens examinent sérieusement les dossiers, il faut un système de décharges pour rémunérer des collègues spécifiquement pour ce travail. Qui finance ?
Si on veut une année de propédeutique, même chose : ça fait des cours en plus, qui finance ?
- JPhMMDemi-dieu
Finanquoi ?
:fifi2:
C'est quoi ce mot ?
:fifi2:
C'est quoi ce mot ?
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- ProtonExpert
Ça sera des cours à distance je sens ...
- JPhMMDemi-dieu
Pour les demandes du MEDEF, il y a l'Etat.
Pour tout le reste, demandez à internet.
Pour tout le reste, demandez à internet.
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Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- lisette83Érudit
Il y avait, en quelques années la chute a été rude en techno comme en général.verdurin a écrit:Je suis peiné par le mépris général pour les filières techno.LaMaisonQuiRendFou a écrit:Les universités devront donc émettre un avis sur les voeux réalisés, y compris dans des filières non-sélectives, pour des milliers de futurs bacheliers... Oui c'est du pipeau !
Pour moi ce sera simple (pour les filières universitaires générales) :
- Bac général : avis favorable
- Bac pro/techno : avis défavorable
Évidemment on pourra faire des exceptions pour certaines filières et proposer une évaluation du dossier "fine" et "personnalisée", par exemple pour médecine :
- Bac S : avis favorable.
- Le reste : avis défavorable.
C'est bien non ?
Encore un gouvernement qui n'a pas compris qu'à l'université nous faisons de la production de masse standardisée*.
*Edit : du moins en L1 voire durant toute la licence !
Il y a quatre ans je fus invité à une réunion d'anciens élèves de STL BGB.
Il y avait deux professeurs de faculté, et une dizaine d'ingénieurs.
J'ai vu une élève de BTS issue d'un bac techno faire un stage au CNRS et être citée comme co-auteur dans une publication.
Et pour les STL PL le niveau en math des têtes de classes était très supérieur à celui de la moyenne des S.
En vingt ans j'en ai vu trois intégrer l'X.
Ce qui n'est pas si mal sur 600 élèves.
Certes les « bons lycées » se servent des classes techno comme poubelle. Mais il y a quand même d'autres parcours possibles.
Et il y a des élèves brillants dans les classes techno.
- celitianSage
Essentiellement parce que les programmes sont de moins en moins exigeants.
Mais cette baisse de niveau est aussi valable dans les filières générales, non ?
Un collègue vient de passer en lycée général et il ne voit pas de différence entre les ES et les technos qu'il avait avant, et dans notre BTS où nous avons des bacs généraux qui ont fait une année de mise à niveau après le bac (forte sélection), ces élèves sont aussi de plus en plus faibles, en math et en français.
Mais cette baisse de niveau est aussi valable dans les filières générales, non ?
Un collègue vient de passer en lycée général et il ne voit pas de différence entre les ES et les technos qu'il avait avant, et dans notre BTS où nous avons des bacs généraux qui ont fait une année de mise à niveau après le bac (forte sélection), ces élèves sont aussi de plus en plus faibles, en math et en français.
- JacqGuide spirituel
archeboc a écrit:Cath a écrit:Où sont d'ailleurs passé les bacheliers qui n'avaient rien en juillet ?
J'aimerais connaître les chiffres entre les différentes catégories :
- ceux qui travaillent ou qui cherchent du travail, qu'ils envisagent ou non de revenir dans le circuit en 2018.
- ceux qui sont partis à l'étranger ou dans un cycle hors APB
- ceux qui sont devant leur télé et attendent l'an prochain.
- ceux qui ont forcé la porte par une décision judiciaire ou autre.
Mais on n'aura pas ces chiffres avant janvier, voire juin.
[...]
Moi j'aurai aimé connaître le profil des aspirants étudiants laissés sur le carreau. Il y a une différence entre l'élève de terminale S ayant une bonne moyenne qui n'a pas pu entrer dans une filière scientifique où il avait sa place et un élève de bac pro qui n'a pas pu entrer dans la même filière qu'il avait demandée malgré les conseils de ses enseignants et où il n'avait pas sa place. Or nos admirables journalistes n'ont cessé de parler d'un chiffre global sans rien détailler.
Sur le ou les milliers sans affectation vers la fin du processus combien étaient issus d'un bac pro et avaient un "petit niveau" bac pro ne leur permettant pas de réussir dans le supérieur, y compris en BTS ?
Je revois souvent mes élèves de terminale bac pro de l'année dernière. Certains ont accédé au BTS, les plus méritants, y ont leur place et peuvent y réussir (mais cela va être très dur). D'autres ont été pris en BTS et n'ont aucune chance de réussir. Les BTS voisins de mon établissement ont recruté des profils plutôt faibles, entre autre le BTS du lycée privé catho voisin qui recrute vraiment très très bas (en ont-ils conscience ou font-ils juste cela pour prendre le chèque en début d'année ). Et puis je revois les élèves qui n'ont rien obtenu. Mais ces élèves là n'avaient aucune chance de réussir en BTS ou ailleurs. Ces derniers cas sont-ils comptés dans les sans affectations ? Dernier cas : les élèves admis en faculté et qui n'ont aucune chance de réussir. Pour l'instant ils sont contents. Dans quelques temps ils auront abandonné.
- muonNiveau 6
Jacq a écrit:archeboc a écrit:Cath a écrit:Où sont d'ailleurs passé les bacheliers qui n'avaient rien en juillet ?
J'aimerais connaître les chiffres entre les différentes catégories :
- ceux qui travaillent ou qui cherchent du travail, qu'ils envisagent ou non de revenir dans le circuit en 2018.
- ceux qui sont partis à l'étranger ou dans un cycle hors APB
- ceux qui sont devant leur télé et attendent l'an prochain.
- ceux qui ont forcé la porte par une décision judiciaire ou autre.
Mais on n'aura pas ces chiffres avant janvier, voire juin.
[...]
Moi j'aurai aimé connaître le profil des aspirants étudiants laissés sur le carreau. Il y a une différence entre l'élève de terminale S ayant une bonne moyenne qui n'a pas pu entrer dans une filière scientifique où il avait sa place et un élève de bac pro qui n'a pas pu entrer dans la même filière qu'il avait demandée malgré les conseils de ses enseignants et où il n'avait pas sa place. Or nos admirables journalistes n'ont cessé de parler d'un chiffre global sans rien détailler.
Sur le ou les milliers sans affectation vers la fin du processus combien étaient issus d'un bac pro et avaient un "petit niveau" bac pro ne leur permettant pas de réussir dans le supérieur, y compris en BTS ?
Je revois souvent mes élèves de terminale bac pro de l'année dernière. Certains ont accédé au BTS, les plus méritants, y ont leur place et peuvent y réussir (mais cela va être très dur). D'autres ont été pris en BTS et n'ont aucune chance de réussir. Les BTS voisins de mon établissement ont recruté des profils plutôt faibles, entre autre le BTS du lycée privé catho voisin qui recrute vraiment très très bas (en ont-ils conscience ou font-ils juste cela pour prendre le chèque en début d'année ). Et puis je revois les élèves qui n'ont rien obtenu. Mais ces élèves là n'avaient aucune chance de réussir en BTS ou ailleurs. Ces derniers cas sont-ils comptés dans les sans affectations ? Dernier cas : les élèves admis en faculté et qui n'ont aucune chance de réussir. Pour l'instant ils sont contents. Dans quelques temps ils auront abandonné.
Selon l'Express du 14/09/2017 sur les quelques 3000 bacheliers sans affectation à cette date, il y avait 100 bacheliers généraux, et.... environ 3000 bacheliers technologiques et professionnels.
Avec des collègues, on trouve injuste le lynchage médiatique qui s'est abattu sur APB et qui permettait d'orienter de façon plutôt efficace et selon leurs voeux l'immense majorité des bacheliers et des étudiants en réorientation ,soit plusieurs centaines de milliers de personnes.
Quel que soit le système on trouvera toujours des élèves qui diront que c'est injuste, qu'ils n'ont pas eu le voeu qu'ils voulaient, ou qu'ils ont eu un voeu qu'ils avaient demandé mais qu'ils ne voulaient pas vraiment...etc...etc
- JacqGuide spirituel
Ramanujan974 a écrit: [...]
Mais un bac techno ne doit pas aller à la fac.
Personnellement, je suis d'accord pour empêcher les bac généraux d'aller en BTS. Un S qui fait BTS compta, il pique une place à un STMG dont c'est un débouché légitime.
Cela dépend, c'est ça le problème. J'ai un bac techno et je suis prof d'histoire maintenant. Mon meilleur ami, qui sortait de la même classe de techno, a obtenu son doctorat en histoire et travaille à un haut poste dans un musée français. Et j'avais une collègue à l'IUFM qui est partie d'un CAP pour terminer prof d'histoire, elle aussi. Alors la question est : comment distinguer les exceptions venant d'un bac techno ou même d'une filière pro qui peuvent réussir de la majorité ou quasi totalité pour les pro qui ne peut pas réussir ?
Le dossier scolaire ? Mon dossier scolaire ne m'aurait pas permis d'être pris en fac alors que j'avais toutes les capacités pour réussir.
Les avis de mes enseignants de terminale ? Ils auraient été négatifs vu mon peu de travail en terminale.
Les seuls indices qui auraient pu permettre de voir que je pouvais réussir en fac d'histoire étaient mes moyennes en français, en philo, ma moyenne en histoire et mes notes obtenues au bac dans ces matières... sauf qu'en histoire pas de note car c'était une option seulement.
Inversement, je ne suis pas vraiment d'accord pour une interdiction des filières générales ou scientifiques pour aller en BTS.
- JacqGuide spirituel
muon a écrit:Jacq a écrit: [...]
Moi j'aurai aimé connaître le profil des aspirants étudiants laissés sur le carreau. Il y a une différence entre l'élève de terminale S ayant une bonne moyenne qui n'a pas pu entrer dans une filière scientifique où il avait sa place et un élève de bac pro qui n'a pas pu entrer dans la même filière qu'il avait demandée malgré les conseils de ses enseignants et où il n'avait pas sa place. Or nos admirables journalistes n'ont cessé de parler d'un chiffre global sans rien détailler.
[...]
Selon l'Express du 14/09/2017 sur les quelques 3000 bacheliers sans affectation à cette date, il y avait 100 bacheliers généraux, et.... environ 3000 bacheliers technologiques et professionnels.
Avec des collègues, on trouve injuste le lynchage médiatique qui s'est abattu sur APB et qui permettait d'orienter de façon plutôt efficace et selon leurs voeux l'immense majorité des bacheliers et des étudiants en réorientation ,soit plusieurs centaines de milliers de personnes.
Quel que soit le système on trouvera toujours des élèves qui diront que c'est injuste, qu'ils n'ont pas eu le voeu qu'ils voulaient, ou qu'ils ont eu un voeu qu'ils avaient demandé mais qu'ils ne voulaient pas vraiment...etc...etc
Merci de cette précision, de ces chiffres qui confirment ce que j'imaginais mais qui ne se dit pas trop.
Lorsque nous entendons les médias ou les associations/syndicats étudiants nous avons l'impression qu'un bac équivaut à l'obtention systématique d'une place dans le supérieur, un droit. Or il y a des élèves qui n'ont pas leur place dans le supérieur et n'ont aucune chance surtout depuis que nous sommes passés en bac pro trois ans, multipliant les élèves obtenant un bac. Ces élèves, avant, s'arrêtaient au BEP et ne venaient pas gonfler les chiffres des postulants aux études supérieures.
- Ramanujan974Érudit
Jacq a écrit:
Inversement, je ne suis pas vraiment d'accord pour une interdiction des filières générales ou scientifiques pour aller en BTS.
OK, mais alors on établit des priorités.
Tu as un bac S et tu veux faire BTS Compta, ok s'il reste des places mais les STMG te passent devant.
On peut faire pareil à la fac avec les bacs techno et pro.
Il y a 100 places en L1 STAPS, priorité aux bacs généraux.
S'il reste des places, on complète.
- JacqGuide spirituel
muon a écrit: [...]
Selon l'Express du 14/09/2017 sur les quelques 3000 bacheliers sans affectation à cette date, il y avait 100 bacheliers généraux, et.... environ 3000 bacheliers technologiques et professionnels.
Avec des collègues, on trouve injuste le lynchage médiatique qui s'est abattu sur APB et qui permettait d'orienter de façon plutôt efficace et selon leurs voeux l'immense majorité des bacheliers et des étudiants en réorientation ,soit plusieurs centaines de milliers de personnes.
Quel que soit le système on trouvera toujours des élèves qui diront que c'est injuste, qu'ils n'ont pas eu le voeu qu'ils voulaient, ou qu'ils ont eu un voeu qu'ils avaient demandé mais qu'ils ne voulaient pas vraiment...etc...etc
Avec des propos parfois totalement délirants. Des amis à moi hurlaient au scandale car leur fils n'avait pas été pris dans la filière non sélective mais sous tension qu'il souhaitait obtenir et scandaient qu'il fallait une sélection à l'entrée de la fac. Sauf que leur fils avait 10.5 de moyenne en terminale générale et des appréciations plus que mitigées (finalement, comme mon profil de terminale, décrit plus haut) et donc, en cas de sélection à l'entrée de la fac, n'aurait pas été pris ! Finalement, fin août, il a été pris dans la filière souhaitée.
- celitianSage
Le truc c'est qu'entre le bac techno que tu as passé et celui d'aujourd'hui, il y a un monde ; car même si tu avais eu moins de cours dans les matières générales, ton niveau en français et en maths te permettait de récupérer ce que tu n'avais pas fait.Jacq a écrit:Ramanujan974 a écrit: [...]
Mais un bac techno ne doit pas aller à la fac.
Personnellement, je suis d'accord pour empêcher les bac généraux d'aller en BTS. Un S qui fait BTS compta, il pique une place à un STMG dont c'est un débouché légitime.
Cela dépend, c'est ça le problème. J'ai un bac techno et je suis prof d'histoire maintenant. Mon meilleur ami, qui sortait de la même classe de techno, a obtenu son doctorat en histoire et travaille à un haut poste dans un musée français. Et j'avais une collègue à l'IUFM qui est partie d'un CAP pour terminer prof d'histoire, elle aussi. Alors la question est : comment distinguer les exceptions venant d'un bac techno ou même d'une filière pro qui peut réussir de la majorité ou quasi totalité pour les pro qui ne peut pas réussir ?
Le dossier scolaire ? Mon dossier scolaire ne m'aurait pas permis d'être pris en fac alors que j'avais toutes les capacités pour réussir.
Les avis de mes enseignants de terminale ? Ils auraient été négatifs vu mon peu de travail en terminal.
Les seuls indices qui auraient pu permettre de voir que je pouvais réussir en fac d'histoire étaient mes moyennes en français, en philo, ma moyenne en histoire et mes notes obtenues au bac dans ces matières... sauf qu'en histoire pas de note car c'était une option seulement.
Inversement, je ne suis pas vraiment d'accord pour un interdiction des filières générales ou scientifiques pour aller en BTS.
Actuellement ce n'est plus le cas en techno quant au bac pro 3 ans...
Et pour l'interdiction des bacs généraux en BTS, ne pas le faire reviendrait encore à dire que les seuls nuls sont les bacs technos et pros et que les autres peuvent aller partout, comme je le disais hier autant fermer tout de suite les sections technos que nous avons déjà beaucoup de mal à remplir.
- Ramanujan974Érudit
celitian a écrit:
Et pour l'interdiction des bacs généraux en BTS, ne pas le faire reviendrait encore à dire que les seuls nuls sont les bacs technos et pros et que les autres peuvent aller partout, comme je le disais hier autant fermer tout de suite les sections technos que nous avons déjà beaucoup de mal à remplir.
Je ne comprends pas ton raisonnement.
Je pense au contraire qu'interdire les bacs généraux en BTS va améliorer le sort des bacs techno.
Imaginons un élève de 2de, 11-12 de moyenne, qui sait qu'il veut faire tel BTS. Il va aller en STMG ou STI2D et il y sera un bon élève, plutôt que d'aller en S ou ES et ramer lamentablement pendant 2 ans.
- RuthvenGuide spirituel
Jacq a écrit:muon a écrit:
Selon l'Express du 14/09/2017 sur les quelques 3000 bacheliers sans affectation à cette date, il y avait 100 bacheliers généraux, et.... environ 3000 bacheliers technologiques et professionnels.
Avec des collègues, on trouve injuste le lynchage médiatique qui s'est abattu sur APB et qui permettait d'orienter de façon plutôt efficace et selon leurs voeux l'immense majorité des bacheliers et des étudiants en réorientation ,soit plusieurs centaines de milliers de personnes.
Quel que soit le système on trouvera toujours des élèves qui diront que c'est injuste, qu'ils n'ont pas eu le voeu qu'ils voulaient, ou qu'ils ont eu un voeu qu'ils avaient demandé mais qu'ils ne voulaient pas vraiment...etc...etc
Merci de cette précision, de ces chiffres qui confirment ce que j'imaginais mais qui ne se dit pas trop.
C'est d'autant moins surprenant que les ST et le Pro n'ont pas l'obligation de faire un voeu licence à pastille verte ; mes STI qui sont restés sur le carreau l'an dernier n'avaient fait que des voeux pour des filières sélectives.
- celitianSage
Je dis la même chose que toi "ne pas le faire reviendrait..."
- muonNiveau 6
celitian a écrit:Le truc c'est qu'entre le bac techno que tu as passé et celui d'aujourd'hui, il y a un monde ; car même si tu avais eu moins de cours dans les matières générales, ton niveau en français et en maths te permettait de récupérer ce que tu n'avais pas fait.Jacq a écrit:Ramanujan974 a écrit: [...]
Mais un bac techno ne doit pas aller à la fac.
Personnellement, je suis d'accord pour empêcher les bac généraux d'aller en BTS. Un S qui fait BTS compta, il pique une place à un STMG dont c'est un débouché légitime.
Cela dépend, c'est ça le problème. J'ai un bac techno et je suis prof d'histoire maintenant. Mon meilleur ami, qui sortait de la même classe de techno, a obtenu son doctorat en histoire et travaille à un haut poste dans un musée français. Et j'avais une collègue à l'IUFM qui est partie d'un CAP pour terminer prof d'histoire, elle aussi. Alors la question est : comment distinguer les exceptions venant d'un bac techno ou même d'une filière pro qui peut réussir de la majorité ou quasi totalité pour les pro qui ne peut pas réussir ?
Le dossier scolaire ? Mon dossier scolaire ne m'aurait pas permis d'être pris en fac alors que j'avais toutes les capacités pour réussir.
Les avis de mes enseignants de terminale ? Ils auraient été négatifs vu mon peu de travail en terminal.
Les seuls indices qui auraient pu permettre de voir que je pouvais réussir en fac d'histoire étaient mes moyennes en français, en philo, ma moyenne en histoire et mes notes obtenues au bac dans ces matières... sauf qu'en histoire pas de note car c'était une option seulement.
Inversement, je ne suis pas vraiment d'accord pour un interdiction des filières générales ou scientifiques pour aller en BTS.
Actuellement ce n'est plus le cas en techno quant au bac pro 3 ans...
Et pour l'interdiction des bacs généraux en BTS, ne pas le faire reviendrait encore à dire que les seuls nuls sont les bacs technos et pros et que les autres peuvent aller partout, comme je le disais hier autant fermer tout de suite les sections technos que nous avons déjà beaucoup de mal à remplir.
en 20 ans, j'en ai vu passer des très bons élèves en bac techno, mais depuis 3-4 ans plus aucun, et de plus en plus de profils bac pro remplissent ces classes. Grâce à l'orientation choisie, j'ai aussi en S des élèves qui n'ont rien à y faire...
- JacqGuide spirituel
Ramanujan974 a écrit:Jacq a écrit:
Inversement, je ne suis pas vraiment d'accord pour une interdiction des filières générales ou scientifiques pour aller en BTS.
OK, mais alors on établit des priorités.
Tu as un bac S et tu veux faire BTS Compta, ok s'il reste des places mais les STMG te passent devant.
On peut faire pareil à la fac avec les bacs techno et pro.
Il y a 100 places en L1 STAPS, priorité aux bacs généraux.
S'il reste des places, on complète.
J'ai souvent beaucoup d'élèves de bac pro (garçons surtout) qui, peu contents de leur orientation en pro, veulent entrer en STAPS, persuadés qu'il suffit de savoir courir pour réussir dans la filière (un peu comme les adultes qui imaginent qu'un prof d'EPS ne fait rien et ne sait rien si ce n'est utiliser ses muscles). Nous avons beau tout leur dire pour leur expliquer la réalité ils finissent tous par demander STAPS.
Je me souviens qu'avec un collègue nous avions fait pleurer un élève de T Pro à force de lui dire qu'il n'avait aucune chance d'entrer en BTS (problème résolu, il n'a malheureusement pas obtenu son bac). C'était un élève méritant mais totalement incapable de poursuivre, et nous nous doutions qu'il n'aurait pas son bac.
Cette année encore j'ai senti une élève de T Pro proche des larmes lorsque je lui ai expliqué ce qu'il fallait vraiment faire pour devenir PE. J'ai senti que je brisais tous ses espoirs alors qu'au CIO une COP PSY avait trouvé malin de lui dire : "pas de problème, tu t'inscris en Psycho et ensuite tu pourras passer le concours". Ben voyons ! Je lui ai même parlé des 0 éliminatoires mis au concours pour lui montrer que pour elle ce n'était pas possible. Je crois qu'elle a compris. Maintenant il va falloir travailler pour trouver un projet plus à sa portée.
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- Cette année, que doit-on rattraper (pré-rentrée, etc...)?
- Mon principal : " Il n'y aura pas de redoublement cette année en 3eme, je fais passer tout le monde".
- Contractuel sans affectation cette année, et vœux pour l'année prochaine ?
- caer réservé candidature irrecevable cette année et pas l'année dernière ????
- Bilan de cette année: j'ai passé une bonne année parce que...
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