- BabaretteDoyen
De dire que ce n'est pas parce que le métier est intéressant qu'il faut se moquer du monde avec le salaire.
- ChocolatGuide spirituel
C'est une évidence, non ?
_________________
- surfaquitaineNiveau 5
Il est évident que le métier d'enseignant est sous payé en France.
C'est une des principales raisons (et il y en a d'autres) de la désaffection des concours par les étudiants. En mathématiques, cela dure depuis 2011, plus assez de candidats, donc postes non pourvus et candidats de faibles niveaux. Il ne faut pas se voiler la face, les derniers reçus n'ont pas un niveau conséquent. Pire la majorité des candidats ne sont pas étudiants ce qui prouve que le métier n'attire plus les jeunes. Quand ce métier sera valorisé à sa juste valeur, et cela passe par la rémunération, son attraction augmentera.
Je vous parle des Mathématiques mais c'est désormais le cas en LC, LM, Anglais ...
Je ne comprends pas que les pouvoirs publics ne réagissent pas à ce phénomène.
Il ne faudra pas pleurer quand dans 10-15 ans la moitié des enseignants seront contractuels. Certains me diront que les contractuels peuvent être de bons enseignants, je leur répondrai "oui et alors ?". Dans ce cas, supprimons les concours et recrutons tous les profs sur leboncoin.
Vous trouvez ça normal d'être rémunérés à peine plus de 2000 euros par mois au bout de 10 ans de carrière alors que les enseignants sont des cadres de la fonction publique désormais titulaire d'un BAC+5 ? Moi non.
Mais où étaient les syndicats pour revendiquer cette augmentation nécessaire il y a 10 ans ? Pour réclamer des postes et encore des postes, ça oui, on les entendait mais pour la rémunération ...
Ils commencent à en parler depuis quelques années mais parlent principalement de notre perte de pouvoir d'achat due à la non valorisation du point d'indice. Mais c'est d'une réelle revalorisation dont il est question, une revalorisation qui permettent d'attirer de bons étudiants qui deviendront à coup sûr de bons profs motivés.
Alors oui, il n'y a plus de budget, mais c'est d'une réforme profonde dont nous avons besoin, d'une réforme qui nécessitera des compromis car on a jamais rien sans rien. Mais la profession est-elle prête à faire des compromis ? Ca j'en doute.
C'est une des principales raisons (et il y en a d'autres) de la désaffection des concours par les étudiants. En mathématiques, cela dure depuis 2011, plus assez de candidats, donc postes non pourvus et candidats de faibles niveaux. Il ne faut pas se voiler la face, les derniers reçus n'ont pas un niveau conséquent. Pire la majorité des candidats ne sont pas étudiants ce qui prouve que le métier n'attire plus les jeunes. Quand ce métier sera valorisé à sa juste valeur, et cela passe par la rémunération, son attraction augmentera.
Je vous parle des Mathématiques mais c'est désormais le cas en LC, LM, Anglais ...
Je ne comprends pas que les pouvoirs publics ne réagissent pas à ce phénomène.
Il ne faudra pas pleurer quand dans 10-15 ans la moitié des enseignants seront contractuels. Certains me diront que les contractuels peuvent être de bons enseignants, je leur répondrai "oui et alors ?". Dans ce cas, supprimons les concours et recrutons tous les profs sur leboncoin.
Vous trouvez ça normal d'être rémunérés à peine plus de 2000 euros par mois au bout de 10 ans de carrière alors que les enseignants sont des cadres de la fonction publique désormais titulaire d'un BAC+5 ? Moi non.
Mais où étaient les syndicats pour revendiquer cette augmentation nécessaire il y a 10 ans ? Pour réclamer des postes et encore des postes, ça oui, on les entendait mais pour la rémunération ...
Ils commencent à en parler depuis quelques années mais parlent principalement de notre perte de pouvoir d'achat due à la non valorisation du point d'indice. Mais c'est d'une réelle revalorisation dont il est question, une revalorisation qui permettent d'attirer de bons étudiants qui deviendront à coup sûr de bons profs motivés.
Alors oui, il n'y a plus de budget, mais c'est d'une réforme profonde dont nous avons besoin, d'une réforme qui nécessitera des compromis car on a jamais rien sans rien. Mais la profession est-elle prête à faire des compromis ? Ca j'en doute.
- KrilinXV3Neoprof expérimenté
+ 1000DesolationRow a écrit:Desloratadine a écrit:
Le titre de mon topic est: "On gagne moins bien que certains serveurs"
Signalons au passage qu'il n'a strictement aucun sens.
Certains soirs, j'ai plus de succès que Jon Bon Jovi. Oui, ça marche aussi !
Les courbes de Gauss se chevauchent: le plus petit des Masaï est plus petit que le plus grand des Pygmées, donc je ne suis pas surpris, grâce à mes profs de Sciences: le mieux payé des serveurs gagnent mieux sa vie que le moins bon payé des enseignants.
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Asinus asinum fricat
- Panta RheiExpert
surfaquitaine a écrit:
Vous trouvez ça normal d'être rémunérés à peine plus de 2000 euros par mois au bout de 10 ans de carrière alors que les enseignants sont des cadres de la fonction publique désormais titulaire d'un BAC+5 ? Moi non.
Moi non plus; Je te rassure après 22 années (et presque tous les échelons aux GC), je suis presque à 2350€.
Heureusement qu'il y a les cours particuliers qui me permettent de me rapprocher des 3000€ (salaire qui permet d'être -pour moi- "serein")
surfaquitaine a écrit:
Mais où étaient les syndicats pour revendiquer cette augmentation nécessaire il y a 10 ans ? Pour réclamer des postes et encore des postes, ça oui, on les entendait mais pour la rémunération ...
Tout à fait! D'ailleurs où sont-ils hic et nunc? (jour de carence, gel du point d'indice...)
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- Signature:
- 'Don't you find yourself getting bored?' she asked of her sister. 'Don't you find, that things fail to materialise? NOTHING MATERIALISES! Everything withers in the bud.'
'What withers in the bud?' asked Ursula.
'Oh, everything—oneself—things in general.'First Page of Women in Love, D. H. Lawrence
- lisette83Érudit
Avec les cours particuliers et autres compléments, on en revient aux extras des serveurs.
Les cours particuliers sont souvenr le soir ou le week-end + temps de trajet.
Cette nécessité financière enlève une partie des derniers avantages de la profession par rapport à l'EDT.
Les cours particuliers sont souvenr le soir ou le week-end + temps de trajet.
Cette nécessité financière enlève une partie des derniers avantages de la profession par rapport à l'EDT.
- Blan6ineÉrudit
Mais n'hésite pas à en rejoindre un ! Tous les syndicats accueillent les bras ouverts de nouveaux adhérents, et surtout de nouveaux militants !surfaquitaine a écrit:
Mais où étaient les syndicats pour revendiquer cette augmentation nécessaire il y a 10 ans ? Pour réclamer des postes et encore des postes, ça oui, on les entendait mais pour la rémunération ...
- stephanelNiveau 6
Panta Rhei a écrit:surfaquitaine a écrit:
Vous trouvez ça normal d'être rémunérés à peine plus de 2000 euros par mois au bout de 10 ans de carrière alors que les enseignants sont des cadres de la fonction publique désormais titulaire d'un BAC+5 ? Moi non.
Moi non plus; Je te rassure après 22 années (et presque tous les échelons aux GC), je suis presque à 2350€.
Heureusement qu'il y a les cours particuliers qui me permettent de me rapprocher des 3000€ (salaire qui permet d'être -pour moi- "serein")surfaquitaine a écrit:
Mais où étaient les syndicats pour revendiquer cette augmentation nécessaire il y a 10 ans ? Pour réclamer des postes et encore des postes, ça oui, on les entendait mais pour la rémunération ...
Tout à fait! D'ailleurs où sont-ils hic et nunc? (jour de carence, gel du point d'indice...)
A quel niveau, donnez vous des cours particuliers? Pour quel tarif horaire?
- CleroliDoyen
Cela faisait partie des revendications de la grève du 10 octobre dernier. L'avez-vous faite ? Dans mon entourage professionnel, les collègues râlent mais peu se mobilisent. Et paradoxalement, ce sont les mêmes qui reprochent aux syndicats de ne pas faire de miracles.Panta Rhei a écrit:surfaquitaine a écrit:
Vous trouvez ça normal d'être rémunérés à peine plus de 2000 euros par mois au bout de 10 ans de carrière alors que les enseignants sont des cadres de la fonction publique désormais titulaire d'un BAC+5 ? Moi non.
Moi non plus; Je te rassure après 22 années (et presque tous les échelons aux GC), je suis presque à 2350€.
Heureusement qu'il y a les cours particuliers qui me permettent de me rapprocher des 3000€ (salaire qui permet d'être -pour moi- "serein")surfaquitaine a écrit:
Mais où étaient les syndicats pour revendiquer cette augmentation nécessaire il y a 10 ans ? Pour réclamer des postes et encore des postes, ça oui, on les entendait mais pour la rémunération ...
Tout à fait! D'ailleurs où sont-ils hic et nunc? (jour de carence, gel du point d'indice...)
- LefterisEsprit sacré
Je crois malheureusement que la contractualisation, c'est le but ("le statut de fonctionnaire n'est plus adapté et surtout plus justifié" a dit notre président), même si nos politiciens font semblant de s'inquiéter pour le devenir de l'éducation (juste semblant, car ils ne se privent jamais d'une nouvelle mesure ou annonce anxiogène).surfaquitaine a écrit:Il est évident que le métier d'enseignant est sous payé en France.
C'est une des principales raisons (et il y en a d'autres) de la désaffection des concours par les étudiants. En mathématiques, cela dure depuis 2011, plus assez de candidats, donc postes non pourvus et candidats de faibles niveaux. Il ne faut pas se voiler la face, les derniers reçus n'ont pas un niveau conséquent. Pire la majorité des candidats ne sont pas étudiants ce qui prouve que le métier n'attire plus les jeunes. Quand ce métier sera valorisé à sa juste valeur, et cela passe par la rémunération, son attraction augmentera.
Je vous parle des Mathématiques mais c'est désormais le cas en LC, LM, Anglais ...
Je ne comprends pas que les pouvoirs publics ne réagissent pas à ce phénomène.
Il ne faudra pas pleurer quand dans 10-15 ans la moitié des enseignants seront contractuels. Certains me diront que les contractuels peuvent être de bons enseignants, je leur répondrai "oui et alors ?". Dans ce cas, supprimons les concours et recrutons tous les profs sur leboncoin.
Vous trouvez ça normal d'être rémunérés à peine plus de 2000 euros par mois au bout de 10 ans de carrière alors que les enseignants sont des cadres de la fonction publique désormais titulaire d'un BAC+5 ? Moi non.
Mais où étaient les syndicats pour revendiquer cette augmentation nécessaire il y a 10 ans ? Pour réclamer des postes et encore des postes, ça oui, on les entendait mais pour la rémunération ...
Ils commencent à en parler depuis quelques années mais parlent principalement de notre perte de pouvoir d'achat due à la non valorisation du point d'indice. Mais c'est d'une réelle revalorisation dont il est question, une revalorisation qui permettent d'attirer de bons étudiants qui deviendront à coup sûr de bons profs motivés.
Alors oui, il n'y a plus de budget, mais c'est d'une réforme profonde dont nous avons besoin, d'une réforme qui nécessitera des compromis car on a jamais rien sans rien. Mais la profession est-elle prête à faire des compromis ? Ca j'en doute.
Quant aux syndicats "de la fiche de paie" (comme le mien le revendique sans honte), ils ne sont pas massivement suivis, sous des prétextes divers, dont certains ont parfaitement assimilé la rhétorique culpabilisante : "on ne fait pas ce métier pour l'argent" "nous ne sommes pas ouvriers" avec la variante : "nous ne sommes pas des fonctionnaires/salariés comme les autres" , "je n'ai jamais manifesté pour mon salaire, uniquement pour mes conditions de travail" (comme si le traitement n'en faisait pas partie, hein...). Il y a aussi "la cotisation est trop chère" "j'ai pas les moyens" ...
On aura donc de plus en plus d'une part des gens soumis, acceptant leur sort, bien contents d'avoir décroché un concours de moins en moins difficile à l'issue d'études ne menant plus à rien (ou en reconversion comme les matheux que tu cites), de l'autre des mécontents potentiels qui ne se manifesteront jamais puisqu'ils ne passeront jamais le concours et préféreront aller voir ailleurs dans la fonction publique, y compris en catégorie B voire C.
Ce que je dis n'a rien d'une vue de l'esprit, d'une prédiction dans une futur imprécis voire improbable. 60% des enseignants n'ont pas pris la peine de voter aux dernières élections (lanterne rouge de la FPE je crois) , et parmi les 40% restants, les voix sont allées majoritairement aux "syndicats d'accompagnement" (en recul il est vrai, mais sans leur enlever leur hégémonie) , et dans le 1er degré, majorité absolue pour ceux qui ont approuvé la réforme des rythmes). Comem par hasard, les mesures les plus violentes sont tombées juste après, le ministère n'a pas été sourde et aveugle à cette démission collective.
La dernière manifestation concernant a été assez suivie par les services publics, mais très peu par les enseignants, encore derniers de la classe.
On ne peut donc pas critiquer "les syndicats" auxquels on refuse d'apporter son concours.
_________________
"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- angelxxxÉrudit
Je suis syndiqué depuis le début et je me pose de plus en plus la question suivante : est-ce que je continue à dépenser mon argent de cette manière ou non ?
Je penche de plus en plus pour le non. Au mieux on arrivera à limiter la casse les 5 prochaines années. Et si il y a un grand changement dans 5 ans, il sera politique et les syndicats n'auront plus grand chose à faire...
Bref, la cotisation n'est pas exorbitante mais mon salaire non plus..
Je penche de plus en plus pour le non. Au mieux on arrivera à limiter la casse les 5 prochaines années. Et si il y a un grand changement dans 5 ans, il sera politique et les syndicats n'auront plus grand chose à faire...
Bref, la cotisation n'est pas exorbitante mais mon salaire non plus..
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"La lumière pense voyager plus vite que quoi que ce soit d'autre, mais c'est faux. Peu importe à quelle vitesse voyage la lumière, l'obscurité arrive toujours la première, et elle l'attend. Terry Pratchett."
- CleroliDoyen
+ 1Lefteris a écrit:Je crois malheureusement que la contractualisation, c'est le but ("le statut de fonctionnaire n'est plus adapté et surtout plus justifié" a dit notre président), même si nos politiciens font semblant de s'inquiéter pour le devenir de l'éducation (juste semblant, car ils ne se privent jamais d'une nouvelle mesure ou annonce anxiogène).surfaquitaine a écrit:Il est évident que le métier d'enseignant est sous payé en France.
C'est une des principales raisons (et il y en a d'autres) de la désaffection des concours par les étudiants. En mathématiques, cela dure depuis 2011, plus assez de candidats, donc postes non pourvus et candidats de faibles niveaux. Il ne faut pas se voiler la face, les derniers reçus n'ont pas un niveau conséquent. Pire la majorité des candidats ne sont pas étudiants ce qui prouve que le métier n'attire plus les jeunes. Quand ce métier sera valorisé à sa juste valeur, et cela passe par la rémunération, son attraction augmentera.
Je vous parle des Mathématiques mais c'est désormais le cas en LC, LM, Anglais ...
Je ne comprends pas que les pouvoirs publics ne réagissent pas à ce phénomène.
Il ne faudra pas pleurer quand dans 10-15 ans la moitié des enseignants seront contractuels. Certains me diront que les contractuels peuvent être de bons enseignants, je leur répondrai "oui et alors ?". Dans ce cas, supprimons les concours et recrutons tous les profs sur leboncoin.
Vous trouvez ça normal d'être rémunérés à peine plus de 2000 euros par mois au bout de 10 ans de carrière alors que les enseignants sont des cadres de la fonction publique désormais titulaire d'un BAC+5 ? Moi non.
Mais où étaient les syndicats pour revendiquer cette augmentation nécessaire il y a 10 ans ? Pour réclamer des postes et encore des postes, ça oui, on les entendait mais pour la rémunération ...
Ils commencent à en parler depuis quelques années mais parlent principalement de notre perte de pouvoir d'achat due à la non valorisation du point d'indice. Mais c'est d'une réelle revalorisation dont il est question, une revalorisation qui permettent d'attirer de bons étudiants qui deviendront à coup sûr de bons profs motivés.
Alors oui, il n'y a plus de budget, mais c'est d'une réforme profonde dont nous avons besoin, d'une réforme qui nécessitera des compromis car on a jamais rien sans rien. Mais la profession est-elle prête à faire des compromis ? Ca j'en doute.
Quant aux syndicats "de la fiche de paie" (comme le mien le revendique sans honte), ils ne sont pas massivement suivis, sous des prétextes divers, dont certains ont parfaitement assimilé la rhétorique culpabilisante : "on ne fait pas ce métier pour l'argent" "nous ne sommes pas ouvriers" avec la variante : "nous ne sommes pas des fonctionnaires/salariés comme les autres" , "je n'ai jamais manifesté pour mon salaire, uniquement pour mes conditions de travail" (comme si le traitement n'en faisait pas partie, hein...). Il y a aussi "la cotisation est trop chère" "j'ai pas les moyens" ...
On aura donc de plus en plus d'une part des gens soumis, acceptant leur sort, bien contents d'avoir décroché un concours de moins en moins difficile à l'issue d'études ne menant plus à rien (ou en reconversion comme les matheux que tu cites), de l'autre des mécontents potentiels qui ne se manifesteront jamais puisqu'ils ne passeront jamais le concours et préféreront aller voir ailleurs dans la fonction publique, y compris en catégorie B voire C.
Ce que je dis n'a rien d'une vue de l'esprit, d'une prédiction dans une futur imprécis voire improbable. 60% des enseignants n'ont pas pris la peine de voter aux dernières élections (lanterne rouge de la FPE je crois) , et parmi les 40% restants, les voix sont allées majoritairement aux "syndicats d'accompagnement" (en recul il est vrai, mais sans leur enlever leur hégémonie) , et dans le 1er degré, majorité absolue pour ceux qui ont approuvé la réforme des rythmes). Comem par hasard, les mesures les plus violentes sont tombées juste après, le ministère n'a pas été sourde et aveugle à cette démission collective.
La dernière manifestation concernant a été assez suivie par les services publics, mais très peu par les enseignants, encore derniers de la classe.
On ne peut donc pas critiquer "les syndicats" auxquels on refuse d'apporter son concours.
- nigousseHabitué du forum
Merci Lefteris pour vos interventions toujours pertinentes, je sous cris à 100% à votre dernier message.
- LefterisEsprit sacré
J'ai oublié des mots dans la hâte : "concernant la fiche de paie...".nigousse a écrit:Merci Lefteris pour vos interventions toujours pertinentes, je sous cris à 100% à votre dernier message.
Le pire, c'est que des collègues qui, bien au chaud, nous regardent tranquillement nous épuiser en manifestations, pertes de jours de traitement, information syndicale nous disent benoîtement: "Ben ça n'a servi à rien, tu vois...". J'hésite entre lâcheté, bêtise, cynisme.
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Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- Panta RheiExpert
stephanel a écrit:Panta Rhei a écrit:surfaquitaine a écrit:
Vous trouvez ça normal d'être rémunérés à peine plus de 2000 euros par mois au bout de 10 ans de carrière alors que les enseignants sont des cadres de la fonction publique désormais titulaire d'un BAC+5 ? Moi non.
Moi non plus; Je te rassure après 22 années (et presque tous les échelons aux GC), je suis presque à 2350€.
Heureusement qu'il y a les cours particuliers qui me permettent de me rapprocher des 3000€ (salaire qui permet d'être -pour moi- "serein")surfaquitaine a écrit:
Mais où étaient les syndicats pour revendiquer cette augmentation nécessaire il y a 10 ans ? Pour réclamer des postes et encore des postes, ça oui, on les entendait mais pour la rémunération ...
Tout à fait! D'ailleurs où sont-ils hic et nunc? (jour de carence, gel du point d'indice...)
A quel niveau, donnez vous des cours particuliers? Pour quel tarif horaire?
Un peu de tout, mais essentiellement du supérieur (CPGE, TOEIC, Licence) 30€ qui ne sont volés vu le niveau demandé pour les écoles d'ingénieurs ou de commerce. Du thème / version bien semblable à ce qui demandé au CAPES. ( en plus court)
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- Signature:
- 'Don't you find yourself getting bored?' she asked of her sister. 'Don't you find, that things fail to materialise? NOTHING MATERIALISES! Everything withers in the bud.'
'What withers in the bud?' asked Ursula.
'Oh, everything—oneself—things in general.'First Page of Women in Love, D. H. Lawrence
- cocktailFidèle du forum
Lefteris, as-tu le droit (et l’envie) d’expliciter ton message stp en donnant les noms des principaux syndicats « de la fiche de paie » et les « accompagnateurs » ? Je n’avais jamais vu une telle classification (mais je ne me suis que peu renseignée, je l’admets).
- LefterisEsprit sacré
Le droit, je pense, l'envie, pas trop, pour ne pas déchaîner le topic. En gros, il y a des syndicats souvent confédérés, considérant les intérêts des salariés,historiquement de "lutte", et des syndicats centrés uniquement sur le métier, et co-gérant avec le ministère les réformes structurelles, voire les impulsant. Pur les premiers, les intérêts matériels et moraux sont la préoccupation centrale, pour les seconds ce sont les discussions sur ce qu'a prévu le ministère, donc l'accompagnement des mesures, le travail sur sa propre influence auprès dudit ministère, etc. quitte à accepter ou encourager des mesures fâcheuses (j'ai cité les rythmes, la réforme du collège, l'évaluation des enseignants, les compétences...). Schématique, mais deux visions souvent radicalement opposées.cocktail a écrit:Lefteris, as-tu le droit (et l’envie) d’expliciter ton message stp en donnant les noms des principaux syndicats « de la fiche de paie » et les « accompagnateurs » ? Je n’avais jamais vu une telle classification (mais je ne me suis que peu renseignée, je l’admets).
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- ZagaraGuide spirituel
En gros, la CGT, Sud et FO, si je comprends bien.
Les syndicats trans-métiers qui voient les enseignants comme des travailleurs et non comme des religieux sacrifiés sur l'autel de la Vocation (thèse de certains saints laïcs qui hantent les syndicats enseignants).
Les syndicats trans-métiers qui voient les enseignants comme des travailleurs et non comme des religieux sacrifiés sur l'autel de la Vocation (thèse de certains saints laïcs qui hantent les syndicats enseignants).
- DaphnéDemi-dieu
+1 pour tout et ce que j'ai graissé.Lefteris a écrit:Je crois malheureusement que la contractualisation, c'est le but ("le statut de fonctionnaire n'est plus adapté et surtout plus justifié" a dit notre président), même si nos politiciens font semblant de s'inquiéter pour le devenir de l'éducation (juste semblant, car ils ne se privent jamais d'une nouvelle mesure ou annonce anxiogène).surfaquitaine a écrit:Il est évident que le métier d'enseignant est sous payé en France.
C'est une des principales raisons (et il y en a d'autres) de la désaffection des concours par les étudiants. En mathématiques, cela dure depuis 2011, plus assez de candidats, donc postes non pourvus et candidats de faibles niveaux. Il ne faut pas se voiler la face, les derniers reçus n'ont pas un niveau conséquent. Pire la majorité des candidats ne sont pas étudiants ce qui prouve que le métier n'attire plus les jeunes. Quand ce métier sera valorisé à sa juste valeur, et cela passe par la rémunération, son attraction augmentera.
Je vous parle des Mathématiques mais c'est désormais le cas en LC, LM, Anglais ...
Je ne comprends pas que les pouvoirs publics ne réagissent pas à ce phénomène.
Il ne faudra pas pleurer quand dans 10-15 ans la moitié des enseignants seront contractuels. Certains me diront que les contractuels peuvent être de bons enseignants, je leur répondrai "oui et alors ?". Dans ce cas, supprimons les concours et recrutons tous les profs sur leboncoin.
Vous trouvez ça normal d'être rémunérés à peine plus de 2000 euros par mois au bout de 10 ans de carrière alors que les enseignants sont des cadres de la fonction publique désormais titulaire d'un BAC+5 ? Moi non.
Mais où étaient les syndicats pour revendiquer cette augmentation nécessaire il y a 10 ans ? Pour réclamer des postes et encore des postes, ça oui, on les entendait mais pour la rémunération ...
Ils commencent à en parler depuis quelques années mais parlent principalement de notre perte de pouvoir d'achat due à la non valorisation du point d'indice. Mais c'est d'une réelle revalorisation dont il est question, une revalorisation qui permettent d'attirer de bons étudiants qui deviendront à coup sûr de bons profs motivés.
Alors oui, il n'y a plus de budget, mais c'est d'une réforme profonde dont nous avons besoin, d'une réforme qui nécessitera des compromis car on a jamais rien sans rien. Mais la profession est-elle prête à faire des compromis ? Ca j'en doute.
Quant aux syndicats "de la fiche de paie" (comme le mien le revendique sans honte), ils ne sont pas massivement suivis, sous des prétextes divers, dont certains ont parfaitement assimilé la rhétorique culpabilisante : "on ne fait pas ce métier pour l'argent" "nous ne sommes pas ouvriers" avec la variante : "nous ne sommes pas des fonctionnaires/salariés comme les autres" , "je n'ai jamais manifesté pour mon salaire, uniquement pour mes conditions de travail" (comme si le traitement n'en faisait pas partie, hein...). Il y a aussi "la cotisation est trop chère" "j'ai pas les moyens" ...
On aura donc de plus en plus d'une part des gens soumis, acceptant leur sort, bien contents d'avoir décroché un concours de moins en moins difficile à l'issue d'études ne menant plus à rien (ou en reconversion comme les matheux que tu cites), de l'autre des mécontents potentiels qui ne se manifesteront jamais puisqu'ils ne passeront jamais le concours et préféreront aller voir ailleurs dans la fonction publique, y compris en catégorie B voire C.
Ce que je dis n'a rien d'une vue de l'esprit, d'une prédiction dans une futur imprécis voire improbable. 60% des enseignants n'ont pas pris la peine de voter aux dernières élections (lanterne rouge de la FPE je crois) , et parmi les 40% restants, les voix sont allées majoritairement aux "syndicats d'accompagnement" (en recul il est vrai, mais sans leur enlever leur hégémonie) , et dans le 1er degré, majorité absolue pour ceux qui ont approuvé la réforme des rythmes). Comem par hasard, les mesures les plus violentes sont tombées juste après, le ministère n'a pas été sourde et aveugle à cette démission collective.
La dernière manifestation concernant a été assez suivie par les services publics, mais très peu par les enseignants, encore derniers de la classe.
On ne peut donc pas critiquer "les syndicats" auxquels on refuse d'apporter son concours.
Le but est d'avoir un service d'éducation qui ne coûte pas cher, un contractuel sera plus souple et moins cher que des titulaires HCL !
- DiplomateNiveau 5
Tu écris qu' un contractuel sera plus souple qu'un titulaire, c'est à voir ,car en région parisienne à 1500 euros nets mensuels en 1ere catégorie , je n'accepte, en tant que contractuel que les affectations qui me plaisent donc je ne suis pas du tout souple.
Puisque c'est mal payé ,il faut que cela soit au moins une activité agréable pour moi.
Des offres d'emploi en CDD rémunérés un peu au dessus du Smic ,il y en a des milliers avec les congés payés et une prime de précarité de surcroit .Par conséquent,je prédis il y aura de moins en moins de contractuels .
Puisque c'est mal payé ,il faut que cela soit au moins une activité agréable pour moi.
Des offres d'emploi en CDD rémunérés un peu au dessus du Smic ,il y en a des milliers avec les congés payés et une prime de précarité de surcroit .Par conséquent,je prédis il y aura de moins en moins de contractuels .
- Vautrin84Niveau 10
Je suis titulaire et j'ai gagné en septembre 1840 € à l'échelon 6, ce que je trouve franchement scandaleux !
Heureusement que je suis PP et que je fais 1,5 HSA sinon je n'y arriverais pas sur l'année complète
Heureusement que je suis PP et que je fais 1,5 HSA sinon je n'y arriverais pas sur l'année complète
_________________
15e année dans l'EN !
- Spoiler:
- - 2023/2024 (T12) : 1 6e + 2 3e + section Histoire des Arts 6e/5e/4e/3e [+ 1 stagiaire]
- 2022/2023 (T11) : 1 groupe de 6e + 2 3e (PP) + section Histoire des Arts 6e/5e/4e/3e [+ 1 stagiaire]
- 2021/2022 (T10) : 1 4e (PP) + 2 3e + section Histoire des Arts 6e/5e/4e [+ 2 étudiants stagiaires]
- 2020/2021 (T9) : 1 5e + 2 3e (PP) + section Histoire des Arts 6e & 5e [+ 1 stagiaire]
- 2019/2020 (T8) : 2 groupes de 6e (PP) + 2 4e + section Histoire des Arts 6e [+ 1 stagiaire]
- 2018/2019 (T7) : 2 groupes de 6e + 2 3e (PP) + UPE2A
- 2017/2018 (T6) : 1 5e + 2 4e + 1 3e (PP)
- 2016/2017 (T5) : 2 5e + 2 3e (PP) [+ 1 EAP]
- 2015/2016 (T4) : 1 6e + 1 4e + 2 3e (PP) [+ 1 EAP]
- 2014/2015 (T3) : 1 6e + 1 5e + 2 3e (PP) [+ 1 EAP]
- 2013/2014 (T2) : 1 6e (PP) + 2 4e + 1 3e
- 2012/2013 (T1) : 2 5e + 2 3e
- 2011/2012 (stagiaire) : 2 5e + 2 4e
- 2009/2011 (AP Lettres) : 2de + 1re ES/L/S + Tle L
- DaphnéDemi-dieu
Diplomate a écrit: Tu écris qu' un contractuel sera plus souple qu'un titulaire, c'est à voir ,car en région parisienne à 1500 euros nets mensuels en 1ere catégorie , je n'accepte, en tant que contractuel que les affectations qui me plaisent donc je ne suis pas du tout souple.
Puisque c'est mal payé ,il faut que cela soit au moins une activité agréable pour moi.
Des offres d'emploi en CDD rémunérés un peu au dessus du Smic ,il y en a des milliers avec les congés payés et une prime de précarité de surcroit .Par conséquent,je prédis il y aura de moins en moins de contractuels .
En RP je ne sais pas mais par ici on a un vivier de contractuels qui sont répartis sur toute l'académie et on fait appel à eux pour les suppléances voire même des services - pas forcément complets, du style 15h hebdo - à l'année. On les leur attribue rapidement, le TZR étant payé à temps complet on préfère lui réserver les services complets.
- zouzFidèle du forum
Diplomate a écrit: Tu écris qu' un contractuel sera plus souple qu'un titulaire, c'est à voir ,car en région parisienne à 1500 euros nets mensuels en 1ere catégorie , je n'accepte, en tant que contractuel que les affectations qui me plaisent donc je ne suis pas du tout souple.
Puisque c'est mal payé ,il faut que cela soit au moins une activité agréable pour moi.
Des offres d'emploi en CDD rémunérés un peu au dessus du Smic ,il y en a des milliers avec les congés payés et une prime de précarité de surcroit .Par conséquent,je prédis il y aura de moins en moins de contractuels .
D'accord avec toi. En tant que contractuel, nous quittons les établissements à plus ou moins brève échéance, inutile pour nous de nous faire bien voir par le chef d'établissement (contrairement à ce que je constate pour les titulaires en poste fixe). Je fais grève quand j'estime cela nécessaire aussi. Qu'est-ce que je risque ? Pas de perdre un statut de fonctionnaire de toutes façons, donc bon, quand j'entends que les contractuels sont corvéables à merci, je ne vois pas de quoi on parle (surtout quand j'observe le taux de grévistes dans les établissements).
En revanche, le fait de pouvoir choisir son affectation n'est pas vrai pour toutes les académies (mais sûrement pour la tienne).
Aussi, on doit être à 1300 € nets dans le reste de la France. Sans formation, ni perspective.
C'est pour l'augmentation des salaires et des allocations, et pour que cesse ce foutage de g* général qu'il faudrait se battre, quitter son pré carré au lieu de jalouser le voisin (serveur sur le site de Pôle emploi, c'est 1600 € bruts, avec des conditions de travail à voir aussi).
- catala250Niveau 4
Daphné a écrit:Diplomate a écrit: Tu écris qu' un contractuel sera plus souple qu'un titulaire, c'est à voir ,car en région parisienne à 1500 euros nets mensuels en 1ere catégorie , je n'accepte, en tant que contractuel que les affectations qui me plaisent donc je ne suis pas du tout souple.
Puisque c'est mal payé ,il faut que cela soit au moins une activité agréable pour moi.
Des offres d'emploi en CDD rémunérés un peu au dessus du Smic ,il y en a des milliers avec les congés payés et une prime de précarité de surcroit .Par conséquent,je prédis il y aura de moins en moins de contractuels .
En RP je ne sais pas mais par ici on a un vivier de contractuels qui sont répartis sur toute l'académie et on fait appel à eux pour les suppléances voire même des services - pas forcément complets, du style 15h hebdo - à l'année. On les leur attribue rapidement, le TZR étant payé à temps complet on préfère lui réserver les services complets.
Bonjour Daphné et Diplomate,
Je vous rejoins tous les deux. Premièrement, le statut de fonctionnaire est en sursis entre le gouvernement actuel et les Républicains, c'est assez clair.
Ensuite plus souples et moins chers, ça dépend des cas mais en période de crise, oui c'est le cas. Sinon les établissements privés sous contrats n'auraient personne pour enseigner à 1250 euros nets par mois par exemple.
En revanche, comme le dit Diplomate, les contractuels peuvent refuser des affectations et en choisir une qui leur convient. Ça a été mon cas aussi cette année. C'est une situation "provisoire" car avec la pénurie, les contractuels sont en position de force dans certaines académies et matières et nous pouvons nous permettre ce "luxe"...
Enfin Diplomate, normalement tu devrais toucher au moins 1600 euros nets en région parisienne comme contractuel catégorie 1. L'indice majoré minimum est 410 et maximum 475 selon ton diplôme. Surveille un quelconque rattrapage le mois prochain.
_________________
2017/2018: Professeur contractuel 1ere catégorie (6 4e, 1 5e) sur deux établissements
2016/2017: Professeur contractuel 1ere catégorie (1 5e, 1 4e, 2 3e)
- SeiferÉrudit
D'ailleurs, je rebondis sur les contractuels, quand est-ce qu'on titularisera enfin ceux qui le souhaitent et qui ont des rapports globalement satisfaisants (à savoir une majorité pour la seconde partie, et aucune idée pour la première) ?
_________________
De tout cimetière naît un champ de fleurs.
- DiplomateNiveau 5
Si tu tiens le coup (et le coût...) tu es "cédéisé"titularisé au bout de 5 ans.
- Evaluations CM2 : en français tout va bien, en maths ça va moins bien : Pierre au secooooours
- je gagne moins en tant que néo tit qu' en tant que stagiaire.
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