- zouzFidèle du forum
Supatard33 a écrit:Je souscris au scénario noir de Lefteris. Mais j'imagine qu'avec les autres réformes brutales mises en place, la société s'effondre avant les fonctionnaires. Une société ne peut pas vivre dans des inégalités aussi criantes provoquées par ces nouvelles lois. A ce moment-là, j'espère une grosse remise en question sociétale, peut-être une dissolution de l'Assemblée après de graves troubles sociaux? On peut tout imaginer mais un scénario n'est jamais linéaire ni écrit.
Sinon effectivement, ça pue comme on dit. Je suis avec attention la suite des évènements mais en salle des profs, tout le monde est plus ou moins colère et l'ambiance très tendue. Etant PLP, on attend également avec anxiété la suite de la réforme sur l'apprentissage...
Vous voulez dire que vous découvrez ? Suffit pourtant de s'intéresser aux personnels cat. C ou sous contrat dans les établissements, cela ne dérange absolument personne les travailleurs pauvres et précaires.
Quant aux menaces que représenteraient les professeurs contractuels, sachez que les contractuels / candidats potentiels se détournent également de l'enseignement et que les rectorats sont bien en peine de trouver des personnes dont le profil colle avec les missions.
- Supatard33Niveau 5
zouz a écrit:Supatard33 a écrit:Je souscris au scénario noir de Lefteris. Mais j'imagine qu'avec les autres réformes brutales mises en place, la société s'effondre avant les fonctionnaires. Une société ne peut pas vivre dans des inégalités aussi criantes provoquées par ces nouvelles lois. A ce moment-là, j'espère une grosse remise en question sociétale, peut-être une dissolution de l'Assemblée après de graves troubles sociaux? On peut tout imaginer mais un scénario n'est jamais linéaire ni écrit.
Sinon effectivement, ça pue comme on dit. Je suis avec attention la suite des évènements mais en salle des profs, tout le monde est plus ou moins colère et l'ambiance très tendue. Etant PLP, on attend également avec anxiété la suite de la réforme sur l'apprentissage...
Vous voulez dire que vous découvrez ? Suffit pourtant de s'intéresser aux personnels cat. C ou sous contrat dans les établissements, cela ne dérange absolument personne les travailleurs pauvres et précaires.
Quant aux menaces que représenteraient les professeurs contractuels, sachez que les contractuels / candidats potentiels se détournent également de l'enseignement et que les rectorats sont bien en peine de trouver des personnes dont le profil colle avec les missions.
Oui, enfin si tout le monde devint travailleur pauvre et précaire, cela risque de poser quelques problèmes. :| Néanmoins je suis d'accord que peu de monde s'intéresse au sort de certains personnels de catégorie C malheureusement.
- zouzFidèle du forum
Supatard33 a écrit:zouz a écrit:Supatard33 a écrit:Je souscris au scénario noir de Lefteris. Mais j'imagine qu'avec les autres réformes brutales mises en place, la société s'effondre avant les fonctionnaires. Une société ne peut pas vivre dans des inégalités aussi criantes provoquées par ces nouvelles lois. A ce moment-là, j'espère une grosse remise en question sociétale, peut-être une dissolution de l'Assemblée après de graves troubles sociaux? On peut tout imaginer mais un scénario n'est jamais linéaire ni écrit.
Sinon effectivement, ça pue comme on dit. Je suis avec attention la suite des évènements mais en salle des profs, tout le monde est plus ou moins colère et l'ambiance très tendue. Etant PLP, on attend également avec anxiété la suite de la réforme sur l'apprentissage...
Vous voulez dire que vous découvrez ? Suffit pourtant de s'intéresser aux personnels cat. C ou sous contrat dans les établissements, cela ne dérange absolument personne les travailleurs pauvres et précaires.
Quant aux menaces que représenteraient les professeurs contractuels, sachez que les contractuels / candidats potentiels se détournent également de l'enseignement et que les rectorats sont bien en peine de trouver des personnes dont le profil colle avec les missions.
Oui, enfin si tout le monde devint travailleur pauvre et précaire, cela risque de poser quelques problèmes. :| Néanmoins je suis d'accord que peu de monde s'intéresse au sort de certains personnels de catégorie C malheureusement.
Je n'ai pas tout saisi mais peu importe, ta réponse confirme ce que j'écrivais plus haut. Personne ne s'intéresse ni aux catégories C ni aux PERSONNELS SOUS CONTRAT. Donc, si, contrairement à ce que tu écris plus haut, la société peut continuer à vivre avec des inégalités, le gouvernement a le champ libre. Avec mes 1400 € par mois, je sais que 28% des salariés gagnent moins que moi.
https://www.inegalites.fr/Salaire-etes-vous-riche-ou-pauvre
- LefterisEsprit sacré
Faux : je suis dans un syndicat qui les défend systématiquement, et moi-même j'étais en audience avec les dossiers précis récemment, et encore à un rassemblement cet après-midi. Il y aura sans doute des tas de gens non contractuels et non précaires. Maintenant, ce n'est hélas pas massif, les gens ayant beaucoup de mal à comprendre que les prochains sur la liste des victimes de la brutalité socio-économique organisée, c'est leur famille, leurs gosses, eux-mêmes peut-être...zouz a écrit:
Vous voulez dire que vous découvrez ? Suffit pourtant de s'intéresser aux personnels cat. C ou sous contrat dans les établissements, cela ne dérange absolument personne les travailleurs pauvres et précaires.
Vrai : on les voit défiler, écoeurés, dans les établissements difficiles, on a des "trous" énormes entre deux remplacements, et certains cherchent d'autres boulots , au point de ne même plus vouloir passer les concours. On ne peut les en blâmer.Quant aux menaces que représenteraient les professeurs contractuels, sachez que les contractuels / candidats potentiels se détournent également de l'enseignement et que les rectorats sont bien en peine de trouver des personnes dont le profil colle avec les missions.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- Valerian21Niveau 3
Daphné a écrit:Tout le monde ne l'est pas, et de loin.
Je suis effarée de voir l'ignorance des certains collègues quant à leur statut, leurs droits et obligations, leur carrière, leur devenir, leur retraite... même si on sait que les choses évoluent en 40 et quelques années.
Mais au moins se tenir informé. Et voter en connaissance de cause quand il y a des élections professionnelles, ce que la majorité de nos collègues ne prend même plus la peine de faire. Alors oui ça le MEN le sait et n'a aucune raison de se gêner.
Personnellement, je veux être informer de tout cela. Mais bizarrement, qu'importe le syndicat, dans les établissements que j'ai fait, j'ai pas beaucoup entendu parler d'eux. Et vu mes horaires, cela rendait la tâche encore plus compliqué.
Donc ce n'est pas forcément de la mauvaise volonté de la part des collègues...
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"Ceux qui pensent que c'est impossible sont priés de ne pas déranger ceux qui essaient." piqué à Cincinnata
- meskiangasherNiveau 9
A l'heure actuelle on trouve tout sur internet. Donc si, c'est de la mauvaise volonté.Valerian21 a écrit:
Personnellement, je veux être informer de tout cela. Mais bizarrement, qu'importe le syndicat, dans les établissements que j'ai fait, j'ai pas beaucoup entendu parler d'eux. Et vu mes horaires, cela rendait la tâche encore plus compliqué.
Donc ce n'est pas forcément de la mauvaise volonté de la part des collègues...
- zouzFidèle du forum
Lefteris a écrit:Faux : je suis dans un syndicat qui les défend systématiquement, et moi-même j'étais en audience avec les dossiers précis récemment, et encore à un rassemblement cet après-midi. Il y aura sans doute des tas de gens non contractuels et non précaires. Maintenant, ce n'est hélas pas massif, les gens ayant beaucoup de mal à comprendre que les prochains sur la liste des victimes de la brutalité socio-économique organisée, c'est leur famille, leurs gosses, eux-mêmes peut-être...zouz a écrit:
Vous voulez dire que vous découvrez ? Suffit pourtant de s'intéresser aux personnels cat. C ou sous contrat dans les établissements, cela ne dérange absolument personne les travailleurs pauvres et précaires.
Vrai : on les voit défiler, écoeurés, dans les établissements difficiles, on a des "trous" énormes entre deux remplacements, et certains cherchent d'autres boulots , au point de ne même plus vouloir passer les concours. On ne peut les en blâmer.Quant aux menaces que représenteraient les professeurs contractuels, sachez que les contractuels / candidats potentiels se détournent également de l'enseignement et que les rectorats sont bien en peine de trouver des personnes dont le profil colle avec les missions.
Peut-être pas toi ok. Toutefois, tous les syndicats, sans exception, se targuent de les défendre, on voit le résultat. Quant aux enseignants contractuels, extraordinaire hypocrisie de l'ensemble des acteurs de l'EN...
Pour le deuxième point: comment garder bonne conscience quand on voit ce qu'il se passe autour de nous et ce qui ne va pas manquer d'arriver. Il faut réagir, malheureusement, c'est souvent chacun de son côté. Et pendant ce temps là...
http://www.sudouest.fr/2017/10/17/taxe-sur-les-dividendes-une-facture-de-9-milliards-d-euros-a-rembourser-aux-entreprises-3870213-705.php
- XIIINeoprof expérimenté
zouz a écrit:Lefteris a écrit:Faux : je suis dans un syndicat qui les défend systématiquement, et moi-même j'étais en audience avec les dossiers précis récemment, et encore à un rassemblement cet après-midi. Il y aura sans doute des tas de gens non contractuels et non précaires. Maintenant, ce n'est hélas pas massif, les gens ayant beaucoup de mal à comprendre que les prochains sur la liste des victimes de la brutalité socio-économique organisée, c'est leur famille, leurs gosses, eux-mêmes peut-être...zouz a écrit:
Vous voulez dire que vous découvrez ? Suffit pourtant de s'intéresser aux personnels cat. C ou sous contrat dans les établissements, cela ne dérange absolument personne les travailleurs pauvres et précaires.
Vrai : on les voit défiler, écoeurés, dans les établissements difficiles, on a des "trous" énormes entre deux remplacements, et certains cherchent d'autres boulots , au point de ne même plus vouloir passer les concours. On ne peut les en blâmer.Quant aux menaces que représenteraient les professeurs contractuels, sachez que les contractuels / candidats potentiels se détournent également de l'enseignement et que les rectorats sont bien en peine de trouver des personnes dont le profil colle avec les missions.
Peut-être pas toi ok. Toutefois, tous les syndicats, sans exception, se targuent de les défendre, on voit le résultat. Quant aux enseignants contractuels, extraordinaire hypocrisie de l'ensemble des acteurs de l'EN...
Pour le deuxième point: comment garder bonne conscience quand on voit ce qu'il se passe autour de nous et ce qui ne va pas manquer d'arriver. Il faut réagir, malheureusement, c'est souvent chacun de son côté. Et pendant ce temps là...
http://www.sudouest.fr/2017/10/17/taxe-sur-les-dividendes-une-facture-de-9-milliards-d-euros-a-rembourser-aux-entreprises-3870213-705.php
Normal les syndicats godillots bien connus ont souvent des discours différents dans les commissions...
- CathEnchanteur
Supatard33 a écrit:zouz a écrit:Supatard33 a écrit:Je souscris au scénario noir de Lefteris. Mais j'imagine qu'avec les autres réformes brutales mises en place, la société s'effondre avant les fonctionnaires. Une société ne peut pas vivre dans des inégalités aussi criantes provoquées par ces nouvelles lois. A ce moment-là, j'espère une grosse remise en question sociétale, peut-être une dissolution de l'Assemblée après de graves troubles sociaux? On peut tout imaginer mais un scénario n'est jamais linéaire ni écrit.
Sinon effectivement, ça pue comme on dit. Je suis avec attention la suite des évènements mais en salle des profs, tout le monde est plus ou moins colère et l'ambiance très tendue. Etant PLP, on attend également avec anxiété la suite de la réforme sur l'apprentissage...
Vous voulez dire que vous découvrez ? Suffit pourtant de s'intéresser aux personnels cat. C ou sous contrat dans les établissements, cela ne dérange absolument personne les travailleurs pauvres et précaires.
Quant aux menaces que représenteraient les professeurs contractuels, sachez que les contractuels / candidats potentiels se détournent également de l'enseignement et que les rectorats sont bien en peine de trouver des personnes dont le profil colle avec les missions.
Oui, enfin si tout le monde devint travailleur pauvre et précaire, cela risque de poser quelques problèmes. :| Néanmoins je suis d'accord que peu de monde s'intéresse au sort de certains personnels de catégorie C malheureusement.
J'ai discuté avec les agents, passés à la territoriale. Ils sont ravis. Augmentation de salaire et primes supplémentaires. Même ceux qui renâclaient sont enchantés.
- Valerian21Niveau 3
meskiangasher a écrit:A l'heure actuelle on trouve tout sur internet. Donc si, c'est de la mauvaise volonté.Valerian21 a écrit:
Personnellement, je veux être informer de tout cela. Mais bizarrement, qu'importe le syndicat, dans les établissements que j'ai fait, j'ai pas beaucoup entendu parler d'eux. Et vu mes horaires, cela rendait la tâche encore plus compliqué.
Donc ce n'est pas forcément de la mauvaise volonté de la part des collègues...
Désoler de passer mon temps à faire des cours et me remettre en question pour mon enseignement et donc de ne pas avoir le temps pour chercher pendant des heures les informations que tu évoques.
Ah, et comme tu dis, on trouve tout, et n'importe quoi
Surtout pour les contractuels, où même les syndicats ne savent souvent pas les choses. L'EN s'en fiche, mais les syndicats souvent aussi. Et j'en ais rencontré trois, dont deux des principaux....
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- KimberliteExpert
Dans le modèle allemand, quand tu as fait tes heures, tu te barres (pas minutes de plus!). En France, ça ne marche pas comme ça, et passer au privé ne donnerait pas un "modèle à l'allemande" car les cadres français se laissent bouffer, font plein d'heures sup non payées...Halybel a écrit:Tu vois y a déjà un désamour flagrant pour ce métier, tu ne peux pas enlever le seul point qui peut attirer : le statut.
Après passer au "privé" n'est pas forcement une mauvaise chose, ça veut dire des avantages qu'on peut négocier ! Le problème du statut va dans les deux sens : il est restrictif pour eux mais aussi pour nous! Le privé ça veut dire pouvoir faire pression sur le CDE pour modifier ou avoir des avantages (selon la motivation de ton équipe pédagogique). Prenons les salariés Orange, me semble avoir lu, qu'ils sont bien mieux payés maintenant et ont plus d'avantages que du temps de FT. Moi ça ne me gène pas de faire plus d'heures (comme en Allemagne) si la paye suit... Le modèle allemand m'irait, pour le coup, à la perfection. Ensuite, pour l'avoir étudié, le système scolaire est basé sur une histoire. La valeur principale étant l'égalité, à ne pas confondre avec la justice, tandis que le modèle anglo-saxons est basé sur la liberté. Du coup, le passage serait, à mon avis, trop âpre et renierait bien trop la "culture" républicaine typique de la France.
Quant à la "culture républicaine", je me demande ce qu'elle va devenir. On n'est plus trop dans un modèle de solidarité, là, j'ai l'impression qu'on va plutôt vers du "chacun sa gueule". D'ailleurs, rien que quand tu dis "ça ne me gêne pas de faire des heures sup'", tu es déjà dans cette tendance. Ben oui, le modèle allemand (en Suisse même combat) où on attend du salarié beaucoup d'heures, ça n'est pas trop favorable au travail des femmes. Bah, tant pis pour elles, z'ont qu'à rester à la maison... moi j'ai envie de gagner plus, alors si on va dans cette tendance, je ne m'y opposerai pas, ce n'est pas mon problème...
K
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- Spoiler:
- LefterisEsprit sacré
Voilà, ce n'est pas une question d'individu , mais une question de structures. Les syndicats interpro défendent tous les corps, même des gens qui représentent peu chez eux et qu'on mobilise difficilement (peur, manque de stabilité des effectifs, revenus faibles...) .Donc les individus qui y adhèrent agissent, mais c'est la conséquence, pas la cause. Les syndicats interpro ne sont pas majoritaires chez les enseignants, qui ont choisi de se couper des autres (avec le succès qu'on connaît). Donc la force de frappe ne peut qu'être limitée, et on ne peut imputer à ceux qui agissent la passivité des autres.XIII a écrit:
Normal les syndicats godillots bien connus ont souvent des discours différents dans les commissions...
Ceci dit, c'est la démocratie syndicale. Si les salariés préfèrent reconduire, en leur donnant "une nouvelle chance", ceux qui ont signé contre eux, parce que la "spécificité fait partie de leur identité professionnelle" ça fait partie du jeu.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- Grève intersyndicale du 10 octobre : contre la casse de la fonction publique
- Grève intersyndicale le 17 septembre 2015 contre la réforme du collège.
- Grève intersyndicale le 17 septembre 2015 contre la réforme du collège.
- Grève intersyndicale le 13 février 2014 en Ile de France contre la réforme des rythmes, la refonte des ZEP et le manque de moyens.
- 15 octobre 2013 : grève contre la réforme des retraites à l'appel des féndération SUD, FO et CGT.
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