- sifiÉrudit
Pour la didactique, tu dois connaître les programmes de seconde et première en lycée général. Tu dois lire les programmes et documents d'accompagnement, les rapports, et tu peux t'aider de bouquins de méthodo comme l'atlande sur la didactique.
- VirvirvirNiveau 6
Merci beaucoup Sifi! J'irai voir l'Atlande. Bon courage à tous !
- marielouNiveau 5
Merci! on en a bien besoin parfois. Ce soir, je me mets à Flaubert que je n'ai pas commencé à travailler sérieusement, et j'ai donc tout à découvrir. C'est vertigineux. Enfin, je m'imagine que ça ira mieux d'ici trois jours...
- VirvirvirNiveau 6
Une dernière question, (j'ai l'impression d'être Columbo). J'ai cru comprendre que les oeuvres de litté comparée étaient réservées à l'oral, je me trompe?
- VirvirvirNiveau 6
Je compatis Marielou, j'ai passé la journée avec Montaigne, j'ai l'impression de penser en vieux français !
- marielouNiveau 5
Bon, j'ai bien ri à ce que tu viens d'écrire! Il faut bien pour éviter de larmoyer... Je nage à présent dans la sentimentalité grossière de Frédéric.
Pour répondre à ta question, la question de comparée (comme le film Buffet froid) est réservée à l'oral.
Pour répondre à ta question, la question de comparée (comme le film Buffet froid) est réservée à l'oral.
- VirvirvirNiveau 6
Génial, je me suis coltiné Le cul de Judas et Conrad pour des prunes ! J'ai l'impression de tout faire de travers. Bon je replonge dans ma faille spatio-temporelle, merci encore de ton aide, à bientôt !
- marielouNiveau 5
En fait, il faut penser autrement (si ça peut te consoler): tu as pris de l'avance pour la suite.
Trève d'ironie. Pour ma part (et je sais que c'est une faute), je n'ai pas encore lu ce lourd programme. Je me concentre uniquement (et pour l'instant) sur l'épreuve de littérature.
Trève d'ironie. Pour ma part (et je sais que c'est une faute), je n'ai pas encore lu ce lourd programme. Je me concentre uniquement (et pour l'instant) sur l'épreuve de littérature.
- sifiÉrudit
Bonsoir les filles! J'ai passé ma journée sur Montaigne: ET en groupe ce matin à la BU, relecture du chapitre "De l'expérience" cet apm, et listing des citations/ lecture du cours CNED ce soir... je suis mourute!!
Demain, journée SPA en tête à tête avec moi-même... et même là j'hésite: une lecture "inutile" pour un vrai repos, ou Bouvier histoire d'avancer ma 3ème lecture?
Demain, journée SPA en tête à tête avec moi-même... et même là j'hésite: une lecture "inutile" pour un vrai repos, ou Bouvier histoire d'avancer ma 3ème lecture?
- marielouNiveau 5
Génial que tu puisses travailler en groupe! Moi je suis malheureusement toujours seule...
À ta place, je prendrais Bouvier, même si, pour être réaliste, je pense que tu n'y toucheras pas.
Allez, au boulot pour moi aujourd'hui.
(en forme en ce moment, ce qui n'a pas toujours été le cas)
À ta place, je prendrais Bouvier, même si, pour être réaliste, je pense que tu n'y toucheras pas.
Allez, au boulot pour moi aujourd'hui.
(en forme en ce moment, ce qui n'a pas toujours été le cas)
- sifiÉrudit
Bon, ben je ne t'ai pas obéi, Marielou, j'ai pris un roman "Réparer les vivants": j'en avais un extrait dans mon concours blanc, et j'ai beaucoup aimé le texte, effectivement c'est dur, mais magnifique!!
Allez, ce soir je me remets en selle avec un peu de Chénier, histoire de dire que j'ai fait qqch aujourd'hui!!
Allez, ce soir je me remets en selle avec un peu de Chénier, histoire de dire que j'ai fait qqch aujourd'hui!!
- marielouNiveau 5
!! L'essentiel, c'est de se détendre une fois. C'est ce que j'ai fait il n'y a pas longtemps. Et ça aide à reprendre, autrement on s'enfonce au fur et à mesure.
J'ai déjà étudié des poèmes sur Chénier (les hymnes et odes, il ne me reste plus que Bysance). Après j'ai décroché et poursuivi sur Flaubert (que je continue demain jusqu'à dimanche).
J'ai déjà étudié des poèmes sur Chénier (les hymnes et odes, il ne me reste plus que Bysance). Après j'ai décroché et poursuivi sur Flaubert (que je continue demain jusqu'à dimanche).
- ZulmaNiveau 1
Bonjour à tous,
Mon arrivée sur le forum est très récente, mais il y a quelques semaines que je vous lis.
J'étais dans la même situation que vous l'an dernier à la même période et je voulais humblement vous encourager à avancer dans cette préparation ardue, parfois ingrate, mais ô combien nourrissante. J'ai décroché le fameux titre en avril dernier, après plusieurs essais (une admissibilité auparavant) et le moins que l'on puisse dire est que mon parcours fut assez zigzagant. Ce message n'a pas, bien entendu, vocation à plomber l'allure plus alerte de candidats familiers de la ligne droite. Il est seulement parfois réconfortant de savoir que l'on peut décrocher l'agrégation à l'issue de parcours très différents.
Vous avez déjà reçu de nombreux conseils très avisés, je me contenterai de vous signaler ce qui m'a considérablement aidée:
- après quelques années en collège qui m'ont été bien utiles sur le plan pédagogique, une affectation en lycée m'a permis de revivifier mes connaissances littéraires, et les méthodes de devoirs et m'a demandé d'étoffer et de muscler ma prise de parole (mais certains collègues qui enseignent en collège y arrivent très bien! Cette remarque s'adresse plutôt aux collègues qui enseignent au lycée et se demandent s'il est possible de concilier enseignement et concours);
- un travail régulier, bienveillant et stimulant en groupe qui oblige à faire fi de ses réserves, de sa "paresse" ou de son manque d'audace intellectuelle, (je parle pour moi, bien évidemment!);
- la préparation de l'écrit sans perdre de vue l'oral, même si c'est un exercice de haute voltige (surtout, il faut essayer de travailler régulièrement la grammaire: on forge des outils qui peuvent être très utiles en didactique, par exemple: de quoi fonder des interprétations);
- des cours solides favorisant la compréhension de problématiques essentielles (la question de "la possibilité du lyrisme" malgré la "béance" chez Hugo, par exemple), une connaissance renforcée de l'histoire littéraire, une lecture et relecture des œuvres que j'ai toutes aimées à force de les travailler (c'est fondamental pour l'oral où l'on a tendance à être dans un état second: la mémoire se déplie alors et offre des ressources précieuses; Char m'a ainsi réservé une émouvante surprise...);
- un temps partiel (15 heures bien aménagées qui permettaient de séparer nettement les deux activités, mais trois classes d'examen dont la TL, cela dit précieuse pour la culture générale et l'habitude de "circuler" dans les œuvres; les sujets proposés s'assimilent à des sujets de leçon);
- grâce à l'énergie du groupe, la motivation régulière pour chasser les pensées négatives (découragement, dénigrement, etc) et rester arrimée à son projet;
Voilà pour l'essentiel. Je précise que mes enfants sont désormais étudiants: la disponibilité est sans conteste plus grande! Mais il est vrai aussi que les lauréats du concours interne ont rajeuni et que j'ai rencontré, lors de la préparation, puis à l'oral, d'héroïques jeunes parents.
J'espère que ce témoignage pourra vous être un peu utile et ragaillardira des esprits peut-être découragés par l'ampleur de la tâche. On ne peut tout savoir: ce qui joue aussi est la saisie du moment.
Je vous souhaite plein de courage et d'ardeur. C'est une belle aventure!
Mon arrivée sur le forum est très récente, mais il y a quelques semaines que je vous lis.
J'étais dans la même situation que vous l'an dernier à la même période et je voulais humblement vous encourager à avancer dans cette préparation ardue, parfois ingrate, mais ô combien nourrissante. J'ai décroché le fameux titre en avril dernier, après plusieurs essais (une admissibilité auparavant) et le moins que l'on puisse dire est que mon parcours fut assez zigzagant. Ce message n'a pas, bien entendu, vocation à plomber l'allure plus alerte de candidats familiers de la ligne droite. Il est seulement parfois réconfortant de savoir que l'on peut décrocher l'agrégation à l'issue de parcours très différents.
Vous avez déjà reçu de nombreux conseils très avisés, je me contenterai de vous signaler ce qui m'a considérablement aidée:
- après quelques années en collège qui m'ont été bien utiles sur le plan pédagogique, une affectation en lycée m'a permis de revivifier mes connaissances littéraires, et les méthodes de devoirs et m'a demandé d'étoffer et de muscler ma prise de parole (mais certains collègues qui enseignent en collège y arrivent très bien! Cette remarque s'adresse plutôt aux collègues qui enseignent au lycée et se demandent s'il est possible de concilier enseignement et concours);
- un travail régulier, bienveillant et stimulant en groupe qui oblige à faire fi de ses réserves, de sa "paresse" ou de son manque d'audace intellectuelle, (je parle pour moi, bien évidemment!);
- la préparation de l'écrit sans perdre de vue l'oral, même si c'est un exercice de haute voltige (surtout, il faut essayer de travailler régulièrement la grammaire: on forge des outils qui peuvent être très utiles en didactique, par exemple: de quoi fonder des interprétations);
- des cours solides favorisant la compréhension de problématiques essentielles (la question de "la possibilité du lyrisme" malgré la "béance" chez Hugo, par exemple), une connaissance renforcée de l'histoire littéraire, une lecture et relecture des œuvres que j'ai toutes aimées à force de les travailler (c'est fondamental pour l'oral où l'on a tendance à être dans un état second: la mémoire se déplie alors et offre des ressources précieuses; Char m'a ainsi réservé une émouvante surprise...);
- un temps partiel (15 heures bien aménagées qui permettaient de séparer nettement les deux activités, mais trois classes d'examen dont la TL, cela dit précieuse pour la culture générale et l'habitude de "circuler" dans les œuvres; les sujets proposés s'assimilent à des sujets de leçon);
- grâce à l'énergie du groupe, la motivation régulière pour chasser les pensées négatives (découragement, dénigrement, etc) et rester arrimée à son projet;
Voilà pour l'essentiel. Je précise que mes enfants sont désormais étudiants: la disponibilité est sans conteste plus grande! Mais il est vrai aussi que les lauréats du concours interne ont rajeuni et que j'ai rencontré, lors de la préparation, puis à l'oral, d'héroïques jeunes parents.
J'espère que ce témoignage pourra vous être un peu utile et ragaillardira des esprits peut-être découragés par l'ampleur de la tâche. On ne peut tout savoir: ce qui joue aussi est la saisie du moment.
Je vous souhaite plein de courage et d'ardeur. C'est une belle aventure!
- agatheNiveau 5
Coucou à toutes ( et tous ?),
un peu de mal à rester motivée sur l'agreg en ce moment, c'était un peu illusoire de penser pouvoir tout cumuler... d'autant que j'ai appris que je vais être inspectée une semaine après ma reprise, donc ça modifie forcément un peu les priorités...
Sinon, j'avais beaucoup aimé aussi Réparer les vivants ( et j'ai vu aussi l'adaptation au théâtre, et le film). Si en plus il figure dans des corpus type de sujets de concours, c'est allier l'utile à l'agréable ! Dans le même genre, plutôt que de m'endormir toujours sur les mêmes pages de mon vieux cours de CNED sur Racine ou sur l'introduction du chapitre de Chénier de l'Ellipses ( que je trouve assez inégal au demeurant), je me suis enfin autorisée à lire autre chose ( Petit pays, le Mystère Henri Pick...), et ça fait un bien fou !
Courage à tous ceux qui tiennent le rythme... et aux autres.
un peu de mal à rester motivée sur l'agreg en ce moment, c'était un peu illusoire de penser pouvoir tout cumuler... d'autant que j'ai appris que je vais être inspectée une semaine après ma reprise, donc ça modifie forcément un peu les priorités...
Sinon, j'avais beaucoup aimé aussi Réparer les vivants ( et j'ai vu aussi l'adaptation au théâtre, et le film). Si en plus il figure dans des corpus type de sujets de concours, c'est allier l'utile à l'agréable ! Dans le même genre, plutôt que de m'endormir toujours sur les mêmes pages de mon vieux cours de CNED sur Racine ou sur l'introduction du chapitre de Chénier de l'Ellipses ( que je trouve assez inégal au demeurant), je me suis enfin autorisée à lire autre chose ( Petit pays, le Mystère Henri Pick...), et ça fait un bien fou !
Courage à tous ceux qui tiennent le rythme... et aux autres.
- marielouNiveau 5
Je n'ai pas le moral non plus il faut dire (donc tu n'es pas la seule, ça c'est pour te rassurer), même si j'ai eu trois jours d'euphorie. J'ai l'impression de me noyer dans mes fiches sur Flaubert. Je pense qu'il faut faire plus court et plus facilement récupérable pour une dissert. C'est ce qu'il faut viser au lieu de suivre les longs développements (bien agréables à lire, à dire vrai), mais que l'on ne peut pas récupérer tels quels.
Bref, après ma petite pause au soleil, il faudra repartir d'un meilleur pied.
Bref, après ma petite pause au soleil, il faudra repartir d'un meilleur pied.
- Sauts et gambadesNiveau 5
Pour la déprime, je peux y aller de mon petit mot! j'avais plein de bonnes intentions pour les vacances et plusieurs devoirs à rédiger : j'avais juste oublié que pour faire une dissert il faut avoir digéré les cours et préparé au moins le début de fiches de citations... donc je n'ai pas fait de dissertation!
- marielouNiveau 5
Bon, il faut se ressaisir à présent (le soleil m'a fait du bien, j'ai fait mon analyse de cas) et je me suis dit ceci (question de méthode uniquement):
1. digérer le cours sur une problématique.
2. récupérer des citations (2 ou 3) sur ce sujet que l'on est capable de commenter.
Alors, maintenant au boulot.
1. digérer le cours sur une problématique.
2. récupérer des citations (2 ou 3) sur ce sujet que l'on est capable de commenter.
Alors, maintenant au boulot.
- mélieNiveau 6
Aller les copines! Du courage! On y va hop hop hop!
- IlianaGrand sage
sifi a écrit:Bon, ben je ne t'ai pas obéi, Marielou, j'ai pris un roman "Réparer les vivants": j'en avais un extrait dans mon concours blanc, et j'ai beaucoup aimé le texte, effectivement c'est dur, mais magnifique!!
Allez, ce soir je me remets en selle avec un peu de Chénier, histoire de dire que j'ai fait qqch aujourd'hui!!
Il est lu par Guillaume Gallienne en ce moment sur Inter, c'est très beau, oui...
Et sinon, courage, courage, courage !
_________________
Minuit passé déjà. Le feu s'est éteint et je sens le sommeil qui gagne du terrain.
Je vais m'endormir contre vous, respirer doucement, parce que je sais où nous allons désormais.
Fauve - Révérence
- *Mina*Niveau 5
Premier message depuis plusieurs semaines... J'ai eu besoin de totalement raccrocher les forums, binômes etc.... pour me retrouver face à moi-même avec mes premiers résultats qui arrivaient. Pardonnez-moi pour ce si long silence...
L'humeur me semble bien maussade... je lis ici et là des baisses de moral. Bien que je sois devenue fort silencieuse (les forums sont vite chronophages et me donnaient, il y a qlq semaines, la fausse impression de travailler en les parcourant) , je lutte plus ou moins vaillamment pour poursuivre l'aventure.
Je vous rejoins tous et toutes dans les doutes qui sont formulés. Je lutte clairement depuis plusieurs semaines pour ne pas renoncer à ce projet qui me semblait faisable il y a quelques mois. La réalité des notes récoltées ici et là m'a amenée à repenser mon discours (et surtout ma prétention). Je tourne autour des 7/8 en dissert° (pour les trois que j'ai réalisées) et ai touché le 10 une seule fois en didactique (le reste du temps, c'est entre 7 et 9), sur les trois copies rendues. Oui, c'est vraiment dur et ce soir je peux l'avouer, je ne pensais pas que je me serais autant épuisée pour des résultats si modestes.
Bref, je vous envoie à tous et à toutes mes plus amicales pensées. Je vois que certains agrégés continuent à diffuser ici des témoignages forts pour nous démontrer que ce que nous vivons, ils l'ont aussi affronté. Merci à eux...
Belle soirée à tous... trefle
L'humeur me semble bien maussade... je lis ici et là des baisses de moral. Bien que je sois devenue fort silencieuse (les forums sont vite chronophages et me donnaient, il y a qlq semaines, la fausse impression de travailler en les parcourant) , je lutte plus ou moins vaillamment pour poursuivre l'aventure.
Je vous rejoins tous et toutes dans les doutes qui sont formulés. Je lutte clairement depuis plusieurs semaines pour ne pas renoncer à ce projet qui me semblait faisable il y a quelques mois. La réalité des notes récoltées ici et là m'a amenée à repenser mon discours (et surtout ma prétention). Je tourne autour des 7/8 en dissert° (pour les trois que j'ai réalisées) et ai touché le 10 une seule fois en didactique (le reste du temps, c'est entre 7 et 9), sur les trois copies rendues. Oui, c'est vraiment dur et ce soir je peux l'avouer, je ne pensais pas que je me serais autant épuisée pour des résultats si modestes.
Bref, je vous envoie à tous et à toutes mes plus amicales pensées. Je vois que certains agrégés continuent à diffuser ici des témoignages forts pour nous démontrer que ce que nous vivons, ils l'ont aussi affronté. Merci à eux...
Belle soirée à tous... trefle
- ZulmaNiveau 1
Bonjour,
Après lecture des derniers messages, j'ajouterai quelques mots d'encouragement, toujours.
Je sais d'expérience que l'automne est une période de creux et de doute lors de la préparation (l'énergie de l'été s'est un peu envolée et l'échéance est encore éloignée: un flottement s'installe alors).
Mais: nombreux sont les candidats qui ont ce vague à l'âme; rien n'est encore joué; des progrès peuvent encore être réalisés. VRAIMENT!
Je pense qu'il vaut mieux s'entraîner et rendre des devoirs, même si les notes peuvent sembler décourageantes. En l'occurrence, elles ne le sont pas, surtout si on les rapporte à l'échelle du concours. Les choses ont le temps de se décanter d'ici le mois de janvier. Des déclics ont lieu, des mécanismes s'installent et vous ne savez pas exactement comment vous allez réagir face aux sujets, le jour J. Dans notre discipline, la rencontre avec l'énoncé compte beaucoup. Telle formulation va nous paraître pile en phase avec l'un des enjeux forts de l’œuvre. La réflexion pourra alors se construire, grâce à cette première étincelle, puis en puisant dans la mémoire des lectures et études réalisées en amont.
Le découragement fait partie du chemin, et l'on est contraint, pour avancer, de transformer la négativité en force, comme nous le disait philosophiquement l'un de nos professeurs, l'an dernier. Cette image m'a semblé très juste. Et je me la suis souvent répétée, comme celle plus concrète d'un pas devant l'autre, lorsque la sensation d'asphyxie était trop forte. Je ne peux que vous conseiller d'aller au bout de ce marathon, même si parfois on se demande ce que l'on fait dans cette "galère". Il y a un mélange de stoïcisme et d'entêtement (voire d'obsession) dans la préparation qui devient parfois une ascèse. Mais après tout, on est toujours libre de ses choix. C'est l'avantage du concours interne qui n'est pas un concours de recrutement, comme on nous l'a rappelé avant les oraux.
Enfin, il faut éviter d'arriver épuisé(e) physiquement et moralement aux épreuves. "De ménager ses forces" pourrait être le titre d'un essai sur l'agrégation. Faire une pause sans remords permet de repartir de plus belle. Et s'il y a remords, malgré tout, se balader pendant une heure ou même une demi-heure, en écoutant une émission sur l'une des œuvres (longue vie aux Nouveaux Chemins de la connaissance!) ou une lecture, permet de tout concilier (un compromis que j'ai trouvé très efficace, d'autant plus que certains lieux de la promenade étaient associés à des passages précis d'une écoute et devenaient ainsi de véritables lieux de mémoire, à la manière antique; bien pratique lors des révisions!). Des leçons de littérature synthétiques enregistrées par d'émérites professeurs d'université aident à avoir des idées claires et précises pour la didactique, par exemple.
Dans le métier, on sait que c'est un chemin ardu. Je gage que l'inspecteur qui est annoncé saura vous encourager à poursuivre. D'autant plus que les élèves profitent de la formation continue de leurs professeurs!
Je n'en dis pas plus, c'est encore trop long. Il y a indéniablement un certain plaisir à pouvoir évoquer cette expérience marquante (on en rêve plusieurs mois après!). Mais ce n'est peut-être pas le lieu. Je sais que certains témoignages m'ont aidée dans la préparation (véritable antidote aux coups de Stromboli), en démythifiant l'entreprise qui devenait plus accessible, grâce à une approche méthodique. C'est juste le message d'une passante qui vous envoie ses meilleures pensées agrégatives.
Bon courage!
Après lecture des derniers messages, j'ajouterai quelques mots d'encouragement, toujours.
Je sais d'expérience que l'automne est une période de creux et de doute lors de la préparation (l'énergie de l'été s'est un peu envolée et l'échéance est encore éloignée: un flottement s'installe alors).
Mais: nombreux sont les candidats qui ont ce vague à l'âme; rien n'est encore joué; des progrès peuvent encore être réalisés. VRAIMENT!
Je pense qu'il vaut mieux s'entraîner et rendre des devoirs, même si les notes peuvent sembler décourageantes. En l'occurrence, elles ne le sont pas, surtout si on les rapporte à l'échelle du concours. Les choses ont le temps de se décanter d'ici le mois de janvier. Des déclics ont lieu, des mécanismes s'installent et vous ne savez pas exactement comment vous allez réagir face aux sujets, le jour J. Dans notre discipline, la rencontre avec l'énoncé compte beaucoup. Telle formulation va nous paraître pile en phase avec l'un des enjeux forts de l’œuvre. La réflexion pourra alors se construire, grâce à cette première étincelle, puis en puisant dans la mémoire des lectures et études réalisées en amont.
Le découragement fait partie du chemin, et l'on est contraint, pour avancer, de transformer la négativité en force, comme nous le disait philosophiquement l'un de nos professeurs, l'an dernier. Cette image m'a semblé très juste. Et je me la suis souvent répétée, comme celle plus concrète d'un pas devant l'autre, lorsque la sensation d'asphyxie était trop forte. Je ne peux que vous conseiller d'aller au bout de ce marathon, même si parfois on se demande ce que l'on fait dans cette "galère". Il y a un mélange de stoïcisme et d'entêtement (voire d'obsession) dans la préparation qui devient parfois une ascèse. Mais après tout, on est toujours libre de ses choix. C'est l'avantage du concours interne qui n'est pas un concours de recrutement, comme on nous l'a rappelé avant les oraux.
Enfin, il faut éviter d'arriver épuisé(e) physiquement et moralement aux épreuves. "De ménager ses forces" pourrait être le titre d'un essai sur l'agrégation. Faire une pause sans remords permet de repartir de plus belle. Et s'il y a remords, malgré tout, se balader pendant une heure ou même une demi-heure, en écoutant une émission sur l'une des œuvres (longue vie aux Nouveaux Chemins de la connaissance!) ou une lecture, permet de tout concilier (un compromis que j'ai trouvé très efficace, d'autant plus que certains lieux de la promenade étaient associés à des passages précis d'une écoute et devenaient ainsi de véritables lieux de mémoire, à la manière antique; bien pratique lors des révisions!). Des leçons de littérature synthétiques enregistrées par d'émérites professeurs d'université aident à avoir des idées claires et précises pour la didactique, par exemple.
Dans le métier, on sait que c'est un chemin ardu. Je gage que l'inspecteur qui est annoncé saura vous encourager à poursuivre. D'autant plus que les élèves profitent de la formation continue de leurs professeurs!
Je n'en dis pas plus, c'est encore trop long. Il y a indéniablement un certain plaisir à pouvoir évoquer cette expérience marquante (on en rêve plusieurs mois après!). Mais ce n'est peut-être pas le lieu. Je sais que certains témoignages m'ont aidée dans la préparation (véritable antidote aux coups de Stromboli), en démythifiant l'entreprise qui devenait plus accessible, grâce à une approche méthodique. C'est juste le message d'une passante qui vous envoie ses meilleures pensées agrégatives.
Bon courage!
- Sauts et gambadesNiveau 5
Chère passante, ce que tu dis me touche ... mais en revanche à quoi fais-tu précisément allusion lorsque tu parles " Des leçons de littérature synthétiques enregistrées par d'émérites professeurs d'université aident à avoir des idées claires et précises pour la didactique" ?
- sifiÉrudit
Merci Zulma pour ces précieux conseils (rédigés d'une très jolie plume, si j'ose dire!!), qui interviennent effectivement dans une période un peu découragée...
Effectivement, la réponse à la question de Sauts et Gambades m'intéresse.
Sur ce, je me suis endormie en lisant un "Que sais-je" sur les philosophies antiques, alors je vais m'y remettre sans trop d'enthousiasme...
Effectivement, la réponse à la question de Sauts et Gambades m'intéresse.
Sur ce, je me suis endormie en lisant un "Que sais-je" sur les philosophies antiques, alors je vais m'y remettre sans trop d'enthousiasme...
- ZulmaNiveau 1
Oh oui, bien sûr! La périphrase est bien obscure: je me suis demandé si on était autorisé à faire des références précises à des ouvrages, sur ce forum. Après tout, j'ai cité France Culture...
Il s'agit donc des "cours" d'Alain Viala qui existent en version papier (aux PUF) et en CD (Frémeaux & Associés). Évidemment, ils ont un coût. Synthétiques, complètes et agréables à écouter, même dans la voiture, en allant travailler, ces leçons permettent d'enrichir et de consolider ses connaissances en histoire littéraire. Les œuvres et leurs auteurs sont clairement contextualisés. Des extraits d’œuvres sont lus par le comédien Daniel Mesguich. Pour tous ceux qui ont une mémoire auditive, ce peut être une aide. Je précise que je n'ai aucune espèce d'intérêt à recommander ces leçons: ce que j'écris peut paraître publicitaire!
C'est une collègue qui en avait parlé, sur une autre liste d'agrégatifs. Je transmets à mon tour l'information. On ne trouve pas forcément ces ouvrages cités dans les bibliographies proposées par les centres de formation. Rien ne vaut sans doute la collection Henri Mitterand (Littérature), mais le risque est de ne pas pouvoir tout assimiler, une année où le temps est compté. C'est particulièrement passionnant et touffu!
Bon travail!
Il s'agit donc des "cours" d'Alain Viala qui existent en version papier (aux PUF) et en CD (Frémeaux & Associés). Évidemment, ils ont un coût. Synthétiques, complètes et agréables à écouter, même dans la voiture, en allant travailler, ces leçons permettent d'enrichir et de consolider ses connaissances en histoire littéraire. Les œuvres et leurs auteurs sont clairement contextualisés. Des extraits d’œuvres sont lus par le comédien Daniel Mesguich. Pour tous ceux qui ont une mémoire auditive, ce peut être une aide. Je précise que je n'ai aucune espèce d'intérêt à recommander ces leçons: ce que j'écris peut paraître publicitaire!
C'est une collègue qui en avait parlé, sur une autre liste d'agrégatifs. Je transmets à mon tour l'information. On ne trouve pas forcément ces ouvrages cités dans les bibliographies proposées par les centres de formation. Rien ne vaut sans doute la collection Henri Mitterand (Littérature), mais le risque est de ne pas pouvoir tout assimiler, une année où le temps est compté. C'est particulièrement passionnant et touffu!
Bon travail!
- sifiÉrudit
Ne t'inquiète pas Zulma, on échange régulièrement des titres d’œuvres et des références ici, donc pas de souci pour la publicité!
Merci pour la piste, c'est intéressant pour moi qui, justement, ai une mémoire auditive!
Merci pour la piste, c'est intéressant pour moi qui, justement, ai une mémoire auditive!
- Sauts et gambadesNiveau 5
... et pour moi aussi qui pensais avoir surtout une mémoire visuelle, démentie depuis que j'utilise des enregistrements de citations! merci beaucoup, je crois qu'on doit pouvoir les trouver en bibliothèque.
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