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- SeiferÉrudit
http://www.vousnousils.fr/2017/09/28/enseignants-2-800-postes-en-plus-dans-le-1er-degre-et-2-600-en-moins-dans-le-2nd-en-2018-607897?utm_source=Weekly+Newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=Primaire
Qu'en pensez-vous ? Notamment de ce passage :
Jean-Michel Blanquer l’a annoncé hier sur Cnews : le budget de l’Education nationale augmentera de 1,4 milliards d’euros en 2018, pour dépasser les 50 milliards. L’AEF indiquait toutefois que le budget 2018 pour l’Enseignement scolaire ne prévoyait aucune création de postes. Le projet de loi de finances 2018 pour l’éducation confirme que le nombre d’emplois restera stable, avec 2 800 postes d’enseignants du primaire en plus, 2 600 postes de professeurs du second degré et 200 postes administratifs en moins.
Qu'en pensez-vous ? Notamment de ce passage :
J'ai du mal à comprendre la logique. Si les postes ne sont pas pourvus, c'est que les élèves n'ont pas d'enseignant en face d'eux.Le nombre de postes d’enseignants du second degré diminuera, quant à lui, de 2 600, mais le ministère précise que cette baisse concernera des « postes non pourvus en 2017, sans impact sur les postes devant élèves ».
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De tout cimetière naît un champ de fleurs.
- archebocEsprit éclairé
Seifer a écrit:Qu'en pensez-vous ? Notamment de ce passage :
J'ai du mal à comprendre la logique. Si les postes ne sont pas pourvus, c'est que les élèves n'ont pas d'enseignant en face d'eux.Le nombre de postes d’enseignants du second degré diminuera, quant à lui, de 2 600, mais le ministère précise que cette baisse concernera des « postes non pourvus en 2017, sans impact sur les postes devant élèves ».
Cela signifie que, dans l'hypothèse où actuellement tout va bien, et bien tout va bien aussi l'an prochain. Dans l'hypothèse où tout va mal, cela n'ira pas plus mal l'an prochain.
Plus précisément : on coupe des autorisations de dépense, mais cela ne change pas la dépense réelle, puisque l'autorisation de dépense n'a pas été consommée cette année. Par exemple on n'a pas trouvé d'enseignants pour tel poste dans le département de la Loire, exemple vu récemment sur ce forum. Et bien l'an prochain, il n'y aura même pas de poste.
C'est une application directe du théorème de Queuille : "Il n'est pas de problème dont une absence de solution ne finisse par venir à bout".
- henrietteMédiateur
Voilà. Comme grosso modo localement on a bricolé dans l'urgence des bidules temporaires pour ne pas trop léser les élèves, et que grâce à ça le MEN n'a pas trop la FCPE qui hurle, ben c'est donc bien qu'on arrive à faire sans.
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- SeiferÉrudit
Oui, super. Merci. Ils ont bien raison ! Economies.
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- DaphnéDemi-dieu
Facile : on joue sur les postes de TZR, fermer/bloquer des zones c'est courant au mouvement, les collègues partent alors en extension plus loin ou sur les postes les moins convoités : car oui les collègues demandent les ZR qui les arrangent géographiquement lors de la formulation des voeux et préfèrent ça à des postes perdus/difficiles/classés/ à CS à l'autre bout du département voire de l'académie pour certaines disciplines.Seifer a écrit:http://www.vousnousils.fr/2017/09/28/enseignants-2-800-postes-en-plus-dans-le-1er-degre-et-2-600-en-moins-dans-le-2nd-en-2018-607897?utm_source=Weekly+Newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=Primaire
Jean-Michel Blanquer l’a annoncé hier sur Cnews : le budget de l’Education nationale augmentera de 1,4 milliards d’euros en 2018, pour dépasser les 50 milliards. L’AEF indiquait toutefois que le budget 2018 pour l’Enseignement scolaire ne prévoyait aucune création de postes. Le projet de loi de finances 2018 pour l’éducation confirme que le nombre d’emplois restera stable, avec 2 800 postes d’enseignants du primaire en plus, 2 600 postes de professeurs du second degré et 200 postes administratifs en moins.
Qu'en pensez-vous ? Notamment de ce passage :
J'ai du mal à comprendre la logique. Si les postes ne sont pas pourvus, c'est que les élèves n'ont pas d'enseignant en face d'eux.Le nombre de postes d’enseignants du second degré diminuera, quant à lui, de 2 600, mais le ministère précise que cette baisse concernera des « postes non pourvus en 2017, sans impact sur les postes devant élèves ».
Et ensuite on bricole avec les personnels non titulaires sur place. Il y a déjà pas mal de disciplines sans TZR.
- almuixeNeoprof expérimenté
Mais les contractuels sont aussi payés sur le budget de l'éducation nationale non?
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Association R.E.A.C.T – Réagir face aux Enfants et Adolescents au Comportement Tyrannique
- DaphnéDemi-dieu
Oui bien entendu, mais on ne les recrute pas par concours, ils pallient juste aux besoins ponctuels.
Un TZR est titulaire, est payé même s'il n'a pas de remplacement, ça coûte plus cher que le contractuel.
Un TZR est titulaire, est payé même s'il n'a pas de remplacement, ça coûte plus cher que le contractuel.
- archebocEsprit éclairé
almuixe a écrit:Mais les contractuels sont aussi payés sur le budget de l'éducation nationale non?
Les contractuels, oui, mais les absences de contractuels, elles, elles ne sont payées par aucun budget.
Budget de 2017 : (on est en novembre 2016)
=> on prévoit n enseignants de math (contractuels et titulaires mélangés)
Estimation de la Réalisation de 2017 (on est en septembre 2017)
=> en 2017, on va payer (n-p) prof de math.
p : le nombre d'enseignants qu'on n'a pas réussi à embaucher.
(contractuels et titulaires mélangés)
Ces enseignants qu'on n'a pas embauché, soit ils ont manqué devant les élèves, soit ils ont manqué pour d'autres missions (on va serrer sur les décharges, par exemple), soit on va "optimiser la dépense" (on va fermer des classes, regrouper des écoles, supprimer des options, lancer la chasse au sous-service, etc.)
Comme tout va bien, dans le budget 2017 (préparé depuis le printemps dernier, mais affiné en ce moment, pour un vote en novembre) on va prévoir que (n-p) enseignants de mathématiques sont suffisants. On va donc mettre (n-p) enseignants au budget. On risque naturellement des dépassements de budget, car le lycée qui n'a pas eu d'enseignants de math pendant quatre mois en 2017, rien ne dit qu'il ne va pas en trouver un. Mais statistiquement, cela s'équilibre, et le dépassement restera dans l'épaisseur du trait.
- ZagaraGuide spirituel
C'est une manière de fonctionner classique dans l'administration : toute partie du budget inusitée est jugée superflue (puisqu'on a réussi à faire fonctionner le service sans elle) et est donc supprimée.
C'est à cause de ce principe qu'on voit pas mal d'administration commander plein de fournitures en fin d'année : si elles n'utilisent pas leur budget à 100%, l'année d'après, on le leur coupe.
La nouveauté c'est qu'on applique ici ce principe à des personnels et non à des stocks de papier.
C'est à cause de ce principe qu'on voit pas mal d'administration commander plein de fournitures en fin d'année : si elles n'utilisent pas leur budget à 100%, l'année d'après, on le leur coupe.
La nouveauté c'est qu'on applique ici ce principe à des personnels et non à des stocks de papier.
- HerrelisGrand sage
C'est pour ça qu'il faut toujours dépenser ses crédits sous peine de les voir diminuer l'année suivante.
Pour l'histoire des postes, c'est simple. Le poste X est à disons, 5h (une classe + AP en maths ou français chez nous). Soit quelqu'un de l'établissement prend la classe en plus et les heures sup qui vont avec. L'année suivante le bout de poste saute et les heures restent (et bon courage au collègue !). Soit un contractuel ou un CS vient. Donc dans un cas comme dans l'autre, pas de vrai poste, juste des heures à combler. Avec un peu de chance le nombre d'élèves baisse, on charge les classes et on en ferme une. Le tour de passe passe a eu lieu ! C'est beau la magie de l'EN. Heu pardon, du ministère des sous !! (Ici en maths nous avons : un bout de poste à l'année et un remplacement qui sont tenus par des contractuels... moralité : il semblerait qu'il n'y ai plus de tzr en maths par ici. )
Pour l'histoire des postes, c'est simple. Le poste X est à disons, 5h (une classe + AP en maths ou français chez nous). Soit quelqu'un de l'établissement prend la classe en plus et les heures sup qui vont avec. L'année suivante le bout de poste saute et les heures restent (et bon courage au collègue !). Soit un contractuel ou un CS vient. Donc dans un cas comme dans l'autre, pas de vrai poste, juste des heures à combler. Avec un peu de chance le nombre d'élèves baisse, on charge les classes et on en ferme une. Le tour de passe passe a eu lieu ! C'est beau la magie de l'EN. Heu pardon, du ministère des sous !! (Ici en maths nous avons : un bout de poste à l'année et un remplacement qui sont tenus par des contractuels... moralité : il semblerait qu'il n'y ai plus de tzr en maths par ici. )
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Han : "Comment on s'en sort?" Luke : "comme d'habitude." Han : "Si mal que ça?!!" Le Retour du Jedi
"Drowned in moonlight, strangled by her own bra." -Carrie Fisher- 1956-2016 - See you space momma.
"Drowned in moonlight, strangled by her own bra." -Carrie Fisher- 1956-2016 - See you space momma.
- GrypheMédiateur
Seifer a écrit:
Qu'en pensez-vous ? Notamment de ce passage :
J'ai du mal à comprendre la logique. Si les postes ne sont pas pourvus, c'est que les élèves n'ont pas d'enseignant en face d'eux.Le nombre de postes d’enseignants du second degré diminuera, quant à lui, de 2 600, mais le ministère précise que cette baisse concernera des « postes non pourvus en 2017, sans impact sur les postes devant élèves ».
J'avais trouvé ça limpide (mais peut-être suis-je pessimiste, j'ai trop lu Lefteris) :
- Les postes non pourvus ne sont plus budgétés, puisque de toute façon ça ne sert à rien, ils ne sont pas pourvus.
- On renforce le statut des contractuels ce qui est très bien vu (ils sont moins précaires que des vacataires).
- On se dit que somme toute, c'est pas plus mal de fonctionner avec cette variable d'ajustement, c'est tellement mieux, les gens restent près de chez eux, n'ont pas besoin de muter à 500 km, ils coûtent beaucoup moins cher donc somme toute, tout le monde est content.
- On rogne comme ça un peu tous les ans façon "grenouille plongée dans l'eau chaude".
- Au bout de 15-20 ans, on a planté l'école publique au point que quasi plus personne ne prend sa défense.
- On confie l'école publique à qui n'en veut et ça ira bien comme ça.
Dites-moi où je me trompe, j'aimerais tellement me tromper.
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Τί ἐστιν ἀλήθεια ;
- RendashBon génie
Gryphe a écrit:Seifer a écrit:
Qu'en pensez-vous ? Notamment de ce passage :
J'ai du mal à comprendre la logique. Si les postes ne sont pas pourvus, c'est que les élèves n'ont pas d'enseignant en face d'eux.Le nombre de postes d’enseignants du second degré diminuera, quant à lui, de 2 600, mais le ministère précise que cette baisse concernera des « postes non pourvus en 2017, sans impact sur les postes devant élèves ».
J'avais trouvé ça limpide (mais peut-être suis-je pessimiste, j'ai trop lu Lefteris) :
- Les postes non pourvus ne sont plus budgétés, puisque de toute façon ça ne sert à rien, ils ne sont pas pourvus.
- On renforce le statut des contractuels ce qui est très bien vu (ils sont moins précaires que des vacataires).
- On se dit que somme toute, c'est pas plus mal de fonctionner avec cette variable d'ajustement, c'est tellement mieux, les gens restent près de chez eux, n'ont pas besoin de muter à 500 km, ils coûtent beaucoup moins cher donc somme toute, tout le monde est content.
- On rogne comme ça un peu tous les ans façon "grenouille plongée dans l'eau chaude".
- Au bout de 15-20 ans, on a planté l'école publique au point que quasi plus personne ne prend sa défense.
- On confie l'école publique à qui n'en veut et ça ira bien comme ça.
Dites-moi où je me trompe, j'aimerais tellement me tromper.
J'ai mis en gras ce qui me semble erroné.
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- Guermantes729Neoprof expérimenté
Rendash a écrit:Gryphe a écrit:Seifer a écrit:
Qu'en pensez-vous ? Notamment de ce passage :
J'ai du mal à comprendre la logique. Si les postes ne sont pas pourvus, c'est que les élèves n'ont pas d'enseignant en face d'eux.Le nombre de postes d’enseignants du second degré diminuera, quant à lui, de 2 600, mais le ministère précise que cette baisse concernera des « postes non pourvus en 2017, sans impact sur les postes devant élèves ».
J'avais trouvé ça limpide (mais peut-être suis-je pessimiste, j'ai trop lu Lefteris) :
- Les postes non pourvus ne sont plus budgétés, puisque de toute façon ça ne sert à rien, ils ne sont pas pourvus.
- On renforce le statut des contractuels ce qui est très bien vu (ils sont moins précaires que des vacataires).
- On se dit que somme toute, c'est pas plus mal de fonctionner avec cette variable d'ajustement, c'est tellement mieux, les gens restent près de chez eux, n'ont pas besoin de muter à 500 km, ils coûtent beaucoup moins cher donc somme toute, tout le monde est content.
- On rogne comme ça un peu tous les ans façon "grenouille plongée dans l'eau chaude".
- Au bout de 15-20 ans, on a planté l'école publique au point que quasi plus personne ne prend sa défense.
- On confie l'école publique à qui n'en veut et ça ira bien comme ça.
Dites-moi où je me trompe, j'aimerais tellement me tromper.
J'ai mis en gras ce qui me semble erroné.
²
Pas mieux ^3
- GrypheMédiateur
J'avais oublié une ligne dans un moment d'égarement :
- On est moins regardant sur le niveau de recrutement des professeurs contractuels, c'est pour le bien de vos enfants, sinon ils n'auront pas de prof du tout. Officiellement, on affiche un "bac plus 5 nécessaire", mais pour les contractuels, j'ai un petit doute là-dessus. Cf. une émission d'Envoyé spécial de l'année dernière.
- On est moins regardant sur le niveau de recrutement des professeurs contractuels, c'est pour le bien de vos enfants, sinon ils n'auront pas de prof du tout. Officiellement, on affiche un "bac plus 5 nécessaire", mais pour les contractuels, j'ai un petit doute là-dessus. Cf. une émission d'Envoyé spécial de l'année dernière.
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Τί ἐστιν ἀλήθεια ;
- olocNiveau 6
archeboc a écrit:
C'est une application directe du théorème de Queuille : "Il n'est pas de problème dont une absence de solution ne finisse par venir à bout".
Pardon pour le H.S. mais cette citation, sous cette forme, n'a pas beaucoup de sens. Le propos de Queuille, réel ou non, doit s'entendre comme un programme d'inaction politique. Il est en général rapporté ainsi :
Henri Queuille a écrit:« Il n'est aucun problème assez urgent en politique qu'une absence de décision ne puisse résoudre. »
C'est moi qui graisse. On voit tout de suite mieux où il a voulu en venir.
- Spoiler:
- On a tous nos marottes, moi, c'est Henri Queuille.
- ysabelDevin
Bah, je préfère les Shadocks : s'il n'y a pas de solution, c'est qu'il n'y a pas de problème.
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- olocNiveau 6
ysabel a écrit:Bah, je préfère les Shadocks : s'il n'y a pas de solution, c'est qu'il n'y a pas de problème.
D'un point de vue opérationnel, cette devise est probablement très supérieure, mais aucun Shadock n'a été président du Conseil de la IVe République. Laissons parler l'expérience.
- RendashBon génie
J'ai re-regardé ce reportage, et je me suis encore plus bidonné que la première fois.
Notons que malgré sa voix à la Roselyne Bachelot, la CDE paraît à son avantage, quand même, de même que la collègue compatissante qui vient à la rescousse
Mais quelle honte sur l'inspecteur et le système. Et la Cour des Comptes qui ne percute pas où est le problème, ou choisit de l'ignorer et de l'aggraver en prétendant le résoudre.
y'a plus qu'à coller les glandus de la CC devant les élèves
Notons que malgré sa voix à la Roselyne Bachelot, la CDE paraît à son avantage, quand même, de même que la collègue compatissante qui vient à la rescousse
Mais quelle honte sur l'inspecteur et le système. Et la Cour des Comptes qui ne percute pas où est le problème, ou choisit de l'ignorer et de l'aggraver en prétendant le résoudre.
y'a plus qu'à coller les glandus de la CC devant les élèves
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- RabelaisVénérable
Bof, je viens de voir ce qu'en pense l'opium du peuple ( enfin, penser, n'exagérons rien, c'est Tf1, mais j'aime bien l'hyperbole, quoi qu' intelligence et TF1 soit plutot un oxymore ) : ah, les parents veulent qu'on soit toujours remplacés, le CDE propose une activité pédagogique avec, pourquoi pas, un AED.
Voilà, même plus besoin de contractuels, même,plus besoin de cours, d'ailleurs.
La garderie, c'est ce que veulent les parents d'aujourd'hui , la garderie , c'est ce qu'ils auront.
La fin est actée. Et depuis fort longtemps.
Voilà, même plus besoin de contractuels, même,plus besoin de cours, d'ailleurs.
La garderie, c'est ce que veulent les parents d'aujourd'hui , la garderie , c'est ce qu'ils auront.
La fin est actée. Et depuis fort longtemps.
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Le temps ne fait rien à l'affaire, quand on est c., on est c.
- wilfried12Habitué du forum
Gryphe a écrit:J'avais oublié une ligne dans un moment d'égarement :
- On est moins regardant sur le niveau de recrutement des professeurs contractuels, c'est pour le bien de vos enfants, sinon ils n'auront pas de prof du tout. Officiellement, on affiche un "bac plus 5 nécessaire", mais pour les contractuels, j'ai un petit doute là-dessus. Cf. une émission d'Envoyé spécial de l'année dernière.
C'est franchement hallucinant...
- BoubouleDoyen
Gryphe a écrit:J'avais oublié une ligne dans un moment d'égarement :
- On est moins regardant sur le niveau de recrutement des professeurs contractuels, c'est pour le bien de vos enfants, sinon ils n'auront pas de prof du tout. Officiellement, on affiche un "bac plus 5 nécessaire", mais pour les contractuels, j'ai un petit doute là-dessus. Cf. une émission d'Envoyé spécial de l'année dernière.
C'est de toute façon géré un peu n'importe comment sans hiérarchisation des priorités.
Je viens de voir un cas où le remplacement en interne par plusieurs collègues pour des classes de 1ère et T a été vite arrêté pour laisser sa chance à un neo-contractuel sans aucune expérience professionnelle autre que ses stages d'étudiant en entreprise.
J'ai même l'impression que le proviseur n'a pas la main sur la décision (budgétaire ?).
- Sophie38Fidèle du forum
Toujours pas de prof de Musique pour 7 classes dans mon bahut et le CDE n'a aucun espoir que les élèves en aient un avant la fin de l'année scolaire : pratique pour les EPI et l'épreuve orale du Brevet en 3è ...
Les parents râlent mais rien n'avance. Cela sera donc pareil ou pire les années prochaines ...
Les parents râlent mais rien n'avance. Cela sera donc pareil ou pire les années prochaines ...
- gauvain31Empereur
@ Sophie38 Je ne suis pas étonné pour la musique (et de même pour la techno) ...... Quand on voit ce que les IPR de musique demandent aux professeurs de faire aux élèves, je comprends que quelqu'un qui aime vraiment la musique n'ait pas envie de faire ce métier.
En technologie c'est pire, puisqu'ils n'ont pas possibilité d'aller en lycée... il leur reste le concours de CDE pour pouvoir progresser. L'épreuve de Sciences au brevet risque de poser problème si la techno "est tirée au sort" , il pourrait y avoir des plaintes au tribunal..... On parie que les SVT et la SPC seront "tirés au sort" ?
En technologie c'est pire, puisqu'ils n'ont pas possibilité d'aller en lycée... il leur reste le concours de CDE pour pouvoir progresser. L'épreuve de Sciences au brevet risque de poser problème si la techno "est tirée au sort" , il pourrait y avoir des plaintes au tribunal..... On parie que les SVT et la SPC seront "tirés au sort" ?
- IlonaHabitué du forum
Oh non ! Je n'ai pas envie d'avoir à corriger 110 copies de Physique- Chimie avec davantage de développement durable que de véritable science.gauvain31 a écrit: On parie que les SVT et la SPC seront "tirés au sort" ?
- JPhMMDemi-dieu
C'était pas bien de corriger un sujet d'HG ?
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
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