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Rendash
Bon génie

Le "néo-management", ou le mal indéfini - Page 6 Empty Re: Le "néo-management", ou le mal indéfini

par Rendash 1/10/2017, 00:08
pogonophile a écrit:
Rendash a écrit:
Quant tu es TZR, en service partagé, débarquant dans un nouveau bahut, et que ton CDE te colle de l'AP en "co-animation" et deux EPI sur trois niveaux, et que devant ton air dubitatif il t'explique que "oui, bon, ce ne sera pas évident, faudra que vous vous concertiez, mais je suis sûr qu'il y a plein de trucs intéressants à faire", tu ne perds pas de temps à chercher où est le choix, où est la réflexion, ni où est l'intérêt des élèves.

C'est la raison pour laquelle j'exige lors des répartitions de service que les classes comportant de la co-intervention et autres modalités demandant une concertation préalable ne soient pas confiées à des enseignants en service partagé, ou avec qui on n'a pas pu prendre contact dès juin. C'est le moindre respect dû aux arrivants que de ne pas les placer délibérément dans des situations compliquées.
(et je me suis entendu dire cette année "ah mais c'est notre liberté pédagogique de répartir comme on veut", et j'ai donc dû taper du poing sur la table en rappelant la règle)

Certes, mais la situation que j'ai décrite existe dans au moins un cas, et beaucoup plus encore. C'est l'une des raisons qui faisait que cette réforme était foncièrement débile, d'ailleurs : forcer le travail en équipe dans les endroits où il n'y a pas d'équipe pérenne ne pouvait pas fonctionner, et n'a fait que créer des tensions et de la fatigue en plus pour les personnels. Surtout pour faire entrer un peu de bon sens dans ces thématiques à la con et ces cycles stupides.

Donc, si "choisir", "réfléchir" et "s'approprier" signifie se casser le lulu pour faire à peu près fonctionner contre vents et marées un truc pensé et écrit avec les pieds par deux ou trois technocrates et politocards qui n'ont pas la plus petite idée de ce qu'est un élève, ça ne donne pas franchement envie de se relever la nuit, et on peut ne pas vraiment y voir une bonne idée ou une évolution positive. Alors, ouais, OK, les IPR et les CDE ont dû se coucher, c'est leur job qui veut ça. Mais de là à faire du zèle, comme on l'a vu dans de multiples cas ...

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User17095
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Le "néo-management", ou le mal indéfini - Page 6 Empty Re: Le "néo-management", ou le mal indéfini

par User17095 1/10/2017, 10:44
Rendash a écrit:
Donc, si "choisir", "réfléchir" et "s'approprier"  signifie se casser le lulu pour faire à peu près fonctionner contre vents et marées un truc pensé et écrit avec les pieds par deux ou trois technocrates et politocards qui n'ont pas la plus petite idée de ce qu'est un élève, ça ne donne pas franchement envie de se relever la nuit, et on peut ne pas vraiment y voir une bonne idée ou une évolution positive. Alors, ouais, OK, les IPR et les CDE ont dû se coucher, c'est leur job qui veut ça. Mais de là à faire du zèle, comme on l'a vu dans de multiples cas ...

Tu préfères une approche descendante, "au fait désormais c'est comme ça", ou participative, "il faut arriver à ça, comment voulez-vous y parvenir ?" ?

J'entends que dans le principe, le descendant a le mérite d'être clair, mais il ne sera pas plus pertinent ni adapté à la situation d'un établissement ; et il me semblait établi que tout le monde en avait marre des caporaux. On parle fréquemment de la souffrance induite par la négation de l'expertise des cadres dans le monde de l'entreprise ; les enseignants sont des cadres, leur balancer en plénière "donc vous travaillerez ainsi, épisétou" me semblerait hasardeux, tant pour le bien-être des personnels, que pour le déploiement effectif d'une réforme.
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User17706
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Le "néo-management", ou le mal indéfini - Page 6 Empty Re: Le "néo-management", ou le mal indéfini

par User17706 1/10/2017, 11:04
Bah, honnêtement, quand Grenelle demande de quarrer le cercle, la question de savoir s'il vaut mieux que les CdE ordonnent à leurs équipes de le quarrer fissa, ou s'il vaut mieux qu'ils organisent des réunions consulto-participatives sur la meilleure manière d'y parvenir, c'est une question purement cosmétique. L'expertise des cadres n'est pas moins niée dans le second cas que dans le premier, seul l'enrobage diffère, et pour ce genre d'injonction, on a le droit de se demander, d'ailleurs, si le second enrobage n'est pas pire encore.
Rendash
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Le "néo-management", ou le mal indéfini - Page 6 Empty Re: Le "néo-management", ou le mal indéfini

par Rendash 1/10/2017, 11:08
Mais ce que j'essaie d'expliquer, c'est que cette approche-là est descendante, dans les faits, et les fameuses concertations/appropriations/réflexions sur du vent, de la frime. On a une Education qui se veut Nationale, on réclame donc un cadrage national, et qu'on nous laisse la mise en place et l'application dans les classes. Or, c'est le contraire qui se passe : le cadrage national tend à s'estomper, voire à disparaître, et on nous impose les mises en oeuvre locales, le choix n'étant qu'apparent. Quand tu as le choix entre la ciguë et le cyanure, et que ce qui te pose problème c'est précisément la distribution de poison, on a de quoi râler.

Cette réforme nous laissait choisir la longueur et la couleur de la corde, en somme, et nous enjoignait de tresser nous mêmes cette corde. Pour nous dire ensuite "mais la pendaison, c'est vous qui l'avez décidée, puisque vous avez tressé la corde ! "

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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
Zagara
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Le "néo-management", ou le mal indéfini - Page 6 Empty Re: Le "néo-management", ou le mal indéfini

par Zagara 1/10/2017, 11:14
Au final c'est la même chose partout : dans le ministère du travail, les syndicats sont devenus des "partenaires sociaux" avec qui on "dialogue" sur la "réforme" (toujours "nécessaire") afin de réfléchir à sa "mise en œuvre", ce qui désamorce leur capacité d'opposition (ils aiment tant être "associés" comme des égaux). Toutefois on ne leur demande jamais leur avis sur le fond de la réforme, toujours sur des détails ou son installation.

A la limite je préfère le "descendant", parce que c'est moins hypocrite et plus mobilisateur pour les opposants.

On pourrait se souvenir que notre ami le recteur de Versailles M. Duwoye théorisait sur feu son blog, à la suite de l'UE (qui l'applique à fond depuis des dizaines d'années), ce désamorçage de la contestation par l'association et la négociation des opposants potentiels sur des modalités et autres queues de cerise.
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User17095
Érudit

Le "néo-management", ou le mal indéfini - Page 6 Empty Re: Le "néo-management", ou le mal indéfini

par User17095 1/10/2017, 11:52
Il me semble qu'on mélange les aspects nationaux et locaux. Je crois erroné de dire que c'est la même chose.

La réforme du collège n'est pas le seul exemple qu'on pourrait prendre, et il me semble assez spécifique, mais bon, restons dessus ok, en ne reprenant pas le débat sur le fond et en posant juste que la majorité des enseignants était contre.

Il y a eu une opposition nationale, des grèves et manifestations, et une vive protestation concernant précisément son aspect descendant, avec la gaffe de la publication du décret le lendemain de la plus grosse manif. Je n'ai pas suivi de près les discussions préalables à ce moment avec les syndicats donc je ne sais pas comment ils se sont positionnés en détail.

En parallèle, il y a eu la latitude du déploiement local, avec des attitudes variables selon les établissements.
Dans le mien, la logique adoptée par la majorité des enseignants a été de dire "je suis contre cette réforme, je fais grève et manifeste, mais dans le même temps, je prépare l'éventualité qu'elle passe quand même, donc je commence la réflexion pour que le projet corresponde à ce que je veux faire dans l'établissement, plutôt que de me le voir imposer sans adaptation." Notamment, il s'agissait de travailler en conseil péda, pour que la répartition de la DHG intègre ce projet et, aspect non négligeable, sauve le poste de lettres classiques.
J'ai en effet annoncé "si on part du principe que la réforme passe en l'état, je devrai livrer une répart des moyens qui s'inscrive dans son cadre. Soit je fais le boulot tout seul, mais ça ne correspondra pas nécessairement à ce que vous préférez, soit vous vous associez, et vous faites votre projet."
En l'occurrence, ils ont construit le projet, et ont trouvé satisfaction dans les dispositifs qu'ils avaient élaborés, notamment le travail en EPI qui a donné lieu à des productions intéressantes parce que les enseignants les ont définis. D'ailleurs, à l'annonce de la possibilité d'assouplissement en juin de cette année, ils ont préféré ne rien changer dans l'immédiat, et se donner un an pour envisager de modifier l'organisation de ces enseignements.
Si c'était venu de moi, ç'aurait très probablement donné un fiasco. Certes ç'aurait été "moins hypocrite et plus mobilisateur pour les opposants", mais est-ce que ça aurait mieux valu, au final ?
Rendash
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par Rendash 1/10/2017, 12:06
Mais, justement, ces aspects nationaux et locaux sont corrélés, d'autant plus que la marge de manœuvre des chefs d'établissement est sacrément limitée face aux injonctions de leur hiérarchie. Ces EPI, notamment, sont venus dans bien des cas parasiter des choses qui se faisaient déjà, mais qui ont eu le malheur de ne plus rentrer dans le cadre stupide défini par l'institution. Et comme ça a été imposé dans la précipitation, et qu'en plus a jailli l'idée profondément idiote qu'il était nécessaire de chambouler les programmes des quatre niveaux d'un coup, la seule surcharge de travail rendait le reste inacceptable.

Et quand tu estimes que la pédagogie dite de projet, telle qu'imposée par des technocrates ignares en la matière, est le problème, ou l'un de ses aspects, tu ne vas pas sauter de joie lorsqu'on t'autorise à mener ces fameux projets comme bon te semble. D'autant que là, dans ce cas précis, il s'agissait de rendre viable un truc pondu en dépit du bon sens, et de maquiller en réforme pédagogique des conneries qui avaient un but essentiellement économique.

Rappelons au passage que le prétexte initial était la fameuse lutte contre les inégalités scolaires. Or, cette réforme a été particulièrement difficile à mettre en place en REP+, à cause du turnover des équipes. Donc, dans pas mal de bahuts, les miens notamment, ce sont les équipes de 2015 qui ont mis ça en place pour 2016, sachant qu'en 2016 ces équipes allaient être renouvelées à 50%, avec un nombre non négligeable de TZR et de contractuels. Résultat, ces derniers n'ont été consultés à aucun moment, et pour cause, et ont pris dans les dents des trucs bancals mis en place dans la précipitation. Mais la ministre et Lussault ont pu fièrement annoncer qu'on avait "été consultés", voire que "ça venait du terrain" Rolling Eyes Les faits sont venus contredire ces âneries, mais le mal était fait, la réforme débile mise en place.


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User17706
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par User17706 1/10/2017, 12:11
Mieux valu au quoi ? Razz
Rendash
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par Rendash 1/10/2017, 12:11
:lol:

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User17095
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Le "néo-management", ou le mal indéfini - Page 6 Empty Re: Le "néo-management", ou le mal indéfini

par User17095 1/10/2017, 12:23
Je comprends que c'était particulier dans ton établissement avec un gros turn-over (et que ce que j'ai mis comme limite sur la répartition des classes, aucune à EPI pour les postes partagés, n'est pas applicable partout) mais tu ne réponds pas à ma question : aurait-il mieux valu, au niveau de l'établissement, d'imposer sans concertation ? Cette question étant reliée à celle précédente, un management collaboratif est-il par nature une arnaque destructrice ?
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par Rendash 1/10/2017, 12:37
pogonophile a écrit:Je comprends que c'était particulier dans ton établissement avec un gros turn-over mais tu ne réponds pas à ma question : aurait-il mieux valu, au niveau de l'établissement, d'imposer sans concertation ? Cette question étant reliée à celle précédente, un management collaboratif est-il par nature destructeur ?

Mais j'ai répondu : on ne peut pas séparer "dans tel établissement" et "à l'échelle nationale". Ce fameux "management collaboratif", en l'espèce, c'est une façon de refiler la patate chaude d'abord aux CDE, puis aux équipes, pour mettre en place un truc pondu par des branquignoles du ministère qui ne savent pas de quoi ils parlent. Mais "refilage de patate chaude", ça en jette moins que "management collaboratif", je te l'accorde.

Autrement dit, si je t'impose de te prendre une baffe de ma part, mais que dans ma bonté je te laisse décider sur quelle joue, et comment on organise ça pour que l'événement ait lieu, je pense que tu demanderas à ce qu'on réfléchisse un peu au postulat de départ Razz

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barèges
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par barèges 1/10/2017, 12:44
aurait-il mieux valu, au niveau de l'établissement, d'imposer sans concertation ? Cette question étant reliée à celle précédente, un management collaboratif est-il par nature une arnaque destructrice ?

Si on y va au bulldozer et qu'on dit que le management "par le haut" convient pour les tâches d'exécution et le management collaboratif plus pour les tâches créatives, la question revient à celle de la liberté pédagogique.

Là il y a injonction précise "par le haut". Le management collaboratif débouche dans ce cas sur un double bind, en somme : le type de demande institutionnelle, avec relais par l'inspection, impliquerait une exécution sans marge de manoeuvre, mais le management choisi impliquerait justement le contraire. La cohérence voudrait que quand le ministère veut imposer, de manière très limite vis-à-vis de la liberté pédagogique, des méthodes, des modalités de travail en classe, des collaborations "forcées", il assume et choisisse un management descendant.

Ceci aurait le mérite d'être clair et de permettre, au moins, des solidarités "contre". Parce que là, les conséquences sur le climat de travail ressemblent plus à des divisions et de l'amertume, exception faite des rares cas où les choses ont pu bien se passer. Je précise que je ne suis pas dedans, je raisonne d'après ce que j'ai lu ou entendu. On a donc peu d'efficacité (en termes de productivité) et une détérioration du climat social.
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User17706
Bon génie

Le "néo-management", ou le mal indéfini - Page 6 Empty Re: Le "néo-management", ou le mal indéfini

par User17706 1/10/2017, 13:01
Bah, je ne vois même pas où est le problème, en fait. Le management collaboratif a deux avantages, l'un dont tout le monde profite, et l'autre qui est en réalité un désavantage pour presque tout le monde sauf les managers.

1. Il permet, moyennant un certain coût certes (travail supplémentaire gratuit), d'adapter finement aux situations locales une commande. Là, c'est quelque chose qui est (potentiellement) avantageux pour tout le monde, au sens où certaines mauvaises décisions peuvent être évitées. (Attention, on peut aboutir à de mauvaises décisions de cette façon également: l'avantage n'est pas automatique.)
2. Il permet de diluer la responsabilité de la décision de telle sorte que les décideurs (ou leurs relais) transforment une partie des victimes en complices. L'intérêt de la démarche, pour les premiers, saute aux yeux.

On ne peut pas avoir l'un sans l'autre.
Rendash
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Le "néo-management", ou le mal indéfini - Page 6 Empty Re: Le "néo-management", ou le mal indéfini

par Rendash 1/10/2017, 13:05
PY, il capte peut-être pas tous les calembours, mais y cause vachement bien, quand même veneration

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laMiss
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Sage

Le "néo-management", ou le mal indéfini - Page 6 Empty Re: Le "néo-management", ou le mal indéfini

par laMiss 1/10/2017, 15:24
pogonophile a écrit: Dans le mien, la logique adoptée par la majorité des enseignants a été de dire "je suis contre cette réforme, je fais grève et manifeste, mais dans le même temps, je prépare l'éventualité qu'elle passe quand même, donc je commence la réflexion pour que le projet corresponde à ce que je veux faire dans l'établissement, plutôt que de me le voir imposer sans adaptation." Notamment, il s'agissait de travailler en conseil péda, pour que la répartition de la DHG intègre ce projet et, aspect non négligeable, sauve le poste de lettres classiques.

Oui. C'était le cas dans pas mal d'établissements ou finalement le CDE a dit "on n'a pas le choix, mais à l'intérieur de ça, on a le choix". Et hop.
C'est justement quand le Ministère décide d'en haut que sur certains aspects il laissera le local décider qu'il favorise la mise en place de sa réforme : il impose un cadre dont personne ne veut, avec des choix à faire à l'intérieur de celui-ci. Les gens se saisissent des restes, des miettes. Que faire d'autres, surtout quand les mouvements ne mènent à rien ?

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Si rien n'est décidé, ce sera à chacun d'entre nous de décider en conscience.
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