- RuthvenGuide spirituel
Bonjour,
Bon, j'avoue avoir un a priori très négatif sur ces formations dont je pense qu'elles sont d'abord des pompes à fric ; mais j'ai pas mal d'élèves dans la classe dont je suis PP (en S ) qui envisagent ce cursus. J'aurais tendance à les orienter plutôt vers des IUT GEA ou Tech de co, ou vers une fac de gestion. Ai-je tort ?
Je précise ma question : ces formations onéreuses donnent-elles un travail pour des élèves qui n'ont pas de réseau familial ? Permettent-elles une poursuite d'étude ? En Master ? En Grandes Ecoles ?
Pour les élèves dont le niveau est relativement faible, vaut-il mieux un bachelor ou un BTS ?
Bon, j'avoue avoir un a priori très négatif sur ces formations dont je pense qu'elles sont d'abord des pompes à fric ; mais j'ai pas mal d'élèves dans la classe dont je suis PP (en S ) qui envisagent ce cursus. J'aurais tendance à les orienter plutôt vers des IUT GEA ou Tech de co, ou vers une fac de gestion. Ai-je tort ?
Je précise ma question : ces formations onéreuses donnent-elles un travail pour des élèves qui n'ont pas de réseau familial ? Permettent-elles une poursuite d'étude ? En Master ? En Grandes Ecoles ?
Pour les élèves dont le niveau est relativement faible, vaut-il mieux un bachelor ou un BTS ?
- RuthvenGuide spirituel
Pas d'avis sur les bachelors des école de commerce ?
- adrien57Niveau 1
Les BBA des grandes écoles (EM Lyon, ESSEC) permettent a priori de trouver du travail à la sortie. Mais les débouchés n'ont rien à voir avec ceux du programme grande école de ces mêmes établissements.
Les BBA sont reconnus bac+3 il me semble, mais ils durent 4 ans. Ils permettent de continuer en MS en ESC (sur dossier + TAGE MAGE), et à l'université sur validation des acquis. La qualité des stages, les notes et le projet professionnel conditionnent donc la poursuite d'études, là où elle me semble plus automatique après une licence. Ce n'est de toute façon pas l'esprit de ces formations.
Certains très bons éléments, notamment au sein du BBA ESSEC, rejoignent directement le PGE de l'ESSEC. Mais attention, cela n'est pas la règle ... ces formations sont généralement pas bien vues dans les entretiens des concours d'entrée en ESC (AST).
Mon avis perso : à éviter, sauf si l'élève en question souhaite aller vers des études courtes et viser un peu plus haut qu'un seul BTS (et encore, ça se discute).
Les BBA sont reconnus bac+3 il me semble, mais ils durent 4 ans. Ils permettent de continuer en MS en ESC (sur dossier + TAGE MAGE), et à l'université sur validation des acquis. La qualité des stages, les notes et le projet professionnel conditionnent donc la poursuite d'études, là où elle me semble plus automatique après une licence. Ce n'est de toute façon pas l'esprit de ces formations.
Certains très bons éléments, notamment au sein du BBA ESSEC, rejoignent directement le PGE de l'ESSEC. Mais attention, cela n'est pas la règle ... ces formations sont généralement pas bien vues dans les entretiens des concours d'entrée en ESC (AST).
Mon avis perso : à éviter, sauf si l'élève en question souhaite aller vers des études courtes et viser un peu plus haut qu'un seul BTS (et encore, ça se discute).
- MelanieSLBDoyen
Je suis d'accord avec adrien57.
_________________
La réforme du collège en clair : www.reformeducollege.fr .
Et pour ceux qui voudraient en comprendre quelques fondements idéologiques:
De l’école, Jean-Claude Milner, visionnaire en 1984 (ça ne s'invente pas!) de ce qui nous arrive: "On ne dira pas que les enseignants sont l'appendice inutile d'une institution dangereuse et presque criminelle; on dira seulement qu'ils doivent devenir Autres: animateurs, éducateurs, grands frères, nourrices, etc. La liste est variable. Que, par là, les enseignants cessent d’être ce qu'ils doivent être, c'est encore une fois sortir de la question. On ne dira pas que les enseignants n'ont pas à exister, mais qu'ils ont à exister Autrement. Que cette Autre existence consiste à renoncer à soi-même pour disparaître dans la nuit éducative et s'y frotter, tous corps et tous esprits confondus, avec les partenaires de l'acte éducatif - manutentionnaires, parents, élèves, etc. -, seul un méchant pourrait en prendre ombrage." (page 24)
- RuthvenGuide spirituel
Merci.
Tu évoques les bachelors de grandes écoles (ESSEC, EM Lyon), je suppose que le constat est bien plus mitigé sur les bachelors dans des écoles moins cotées. Mes élèves intéressés par ces formations sont des élèves qui ont des résultats de moyen à faible.
Tu évoques les bachelors de grandes écoles (ESSEC, EM Lyon), je suppose que le constat est bien plus mitigé sur les bachelors dans des écoles moins cotées. Mes élèves intéressés par ces formations sont des élèves qui ont des résultats de moyen à faible.
- adrien57Niveau 1
Sur les autres écoles, je serai plus critique. Mais dans l'absolu, je pense qu'on peut s'insérer avec d'autres bachelors aussi (à des niveaux certainement plus bas).
Suivant le profil "socioéconomique" des tes élèves, je dirai pourquoi pas. Pour certains profils, l'ambiance école peut permettre d'aller plus loin (faute d'être motivé par l'apprentissage lui-même) ; et il vaut mieux ça que rien ;-).
Suivant le profil "socioéconomique" des tes élèves, je dirai pourquoi pas. Pour certains profils, l'ambiance école peut permettre d'aller plus loin (faute d'être motivé par l'apprentissage lui-même) ; et il vaut mieux ça que rien ;-).
- stanleymilgramNiveau 9
D'autres avis, svp ? ;)La question m'intéresse en tant qu'enseignant ET parent. :flower:
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