Une découverte sur la dyslexie : impact possible sur son diagnostic et son traitement

La dyslexie est un trouble de la lecture spécifique et durable qui apparaît durant l'enfance et l'adolescence. Selon une étude publiée par des chercheurs français, la dyslexie pourrait être liée à la forme des récepteurs de la lumières dans les yeux des patients.
Des chercheurs français pensent avoir trouvé une cause anatomique potentielle de la dyslexie. Ce trouble de la lecture pourrait s'expliquer par la forme de minuscules récepteurs des yeux, expliquent-ils dans une étude à paraître dans la revue Proceedings of the Royal Society B. 
Chez les personnes qui ne sont pas atteintes de dyslexie, ces récepteurs de la lumière n'ont pas la même forme d'un oeil à l'autre: ils sont asymétriques. Ce qui permet au cerveau de choisir le signal envoyé par l'un des deux yeux pour ensuite créer l'image que voit la personne. 
Chez les dyslexiques en revanche, cette zone de l'oeil, les "centroïdes de la tache de Maxwell" pour être précis, est symétrique. Cela pourrait être une source de confusion pour le cerveau, qui créerait alors des "images-miroirs" entre lesquelles le cerveau ne pourrait plus choisir. 
"Une nouvelle méthode de diagnostic relativement simple"
"Nos observations nous permettent de penser que nous avons trouvé une cause potentielle de la dyslexie, explique l'un des auteurs de l'étude, Guy Ropars, de l'université de Rennes. L'asymétrie est nécessaire pour éliminer l'image miroir", car cette dernière "empêche une lecture normale si elle persiste, comme chez les dyslexiques." 

Physiciens à l'université de Rennes 1, Albert Le Floch et Guy Ropars ont découvert le secret de la dyslexie ou plutôt pourquoi des gens sont dyslexiques. Leur étude est publiée mercredi, dans la prestigieuse revue de référence The Royal Society. Et si vous êtes dyslexiques, c'est d'abord une question de symétrie trop parfaite de vos taches de Maxwell qui se trouvent dans vos yeux. Explications.

extrait a écrit:
Mais au laboratoire de Cognition, langage et développement de l’ULB, Fabienne Chetail et ses collègues ont avalé leur café de travers découvrant l’étude. « Ce travail est très critiquable, car il présente de gros manques théoriques et méthodologiques. Il s’agit plus de désinformation que d’une étude scientifique », déplore la professeur à la Faculté des sciences psychologiques et de l’éducation.

extrait a écrit:
Nothing whatever can be concluded about the causes of dyslexia from this study, as it is described in the article.  Basic information about the methods and results are not provided; the procedures used in collecting the data raise numerous concerns; the link between the purported anomaly and dyslexia is conjectural; and the impairment does not explain other, better established facts about reading impairment.  The study is based on some of the hoariest stereotypes about dyslexia—that it results from reading letters backwards and/or pathological persistence of visual images, that can be corrected by manipulations that affect color perception.

At first I was hesitant to evaluate the study because I’m not a vision scientist, but then I realized that hadn’t prevented the authors from publishing it. Albert Le Floch and Guy Ropars are affiliated with the Université de Rennes, France.  Their primary area of expertise appears to be laser physics.  The study does deal with some obscure aspects of the visual system that are well outside my expertise so caveat emptor,  but the problems with the study are far more basic.