Page 3 sur 4 • 1, 2, 3, 4
- Ma'amÉrudit
C'est bien pour ça que j'ai demandé en quoi c'était illégal et quelle aurait dû être la procédure.
J'ai mes réponses, merci.
J'ai mes réponses, merci.
- ElyasEsprit sacré
Ma'am a écrit:Écoute Elyas, je te lis toujours avec plaisir, et je le dis sincèrement, mais je n'apprécie pas que tu me dises que je suis stupide.
Je n'ai pas dit que tu étais stupide mais que ce que tu avais dit et que je pointais était stupide. Ce n'est absolument pas la même chose.
Ma'am a écrit:La liberté pédagogique, elle concerne surtout ceux qui vont dans le sens du vent. Les autres, on les traite de réacs.
C'est vrai en ce moment pour une simple et bonne raison : les gens se laissent faire même s'ils ne sont pas contents.
Ma'am a écrit:Je viens du primaire, j'ai passé des années à remplir des livrets monstrueux que personne ne lisait. Enfin c'est que me disaient les parents d'élèves quand je les recevais pour leur remettre le livret de leurs enfants. Et je parle là de parents intellectuellement équipés pour lire lesdits livrets. Ils me demandaient tous de résumer le bousin. J'ai eu aussi des parents ne parlant pas très bien français, mais pourtant très impliqués dans la scolarité de leurs enfants. J'avais honte de leur donner ces machins qui les éloignaient encore davantage de l'école chaque trimestre.
En tant que parent, je plaide coupable, je ne lis pas non plus les livrets de mes enfants. Enfin, je lis en diagonale, je regarde ce qui a été raté et j'essaye de comprendre la compétence. Je dis bien j'essaye parce que c'est clair comme du jus de boudin dans une bouteille en bois, parfois ! Quand les grands sont passés au collège, j'ai enfin eu une vision à peu près claire de leur niveau, à pondérer par rapport à tel ou tel professeur, m'enfin il suffit de regarder la moyenne de la classe pour voir où ton enfant se situe.
C'est peut-être bête, enfin stupide comme tu dis, mais la notation sur 20, même si elle n'est pas parfaite, est une référence partagée avec les parents d'élèves. C'est une base culturelle commune. Tout le monde sait de quoi on parle.
Les parents impliqués iront voir sur quoi portait le contrôle raté en cas de mauvaise note, ceux qui s'en fichent ne liront même pas l'intitulé de la compétence. Ça ne change absolument rien.
Ah si, on se rend compte plus rapidement qu'on est devenu presbyte parce qu'on n'arrive plus à lire les intitulés des compétences en Arial 4 (économies de papier obligent...)
Encore une fois, tu montres que tu mélanges l'approche par compétences et l'évaluation sans notes. Ensuite, sur la base culturelle commune, c'est une excuse pratique pour critiquer ceux qui ne font pas comme toi.
Maintenant qu'on soit clair, ce qu'on t'impose est fait de façon illégal et comme je l'ai déjà écrit, vous allez le faire sans être formés. vous allez à la catastrophe. Battez-vous ![/quote]
[/quote]
- ElyasEsprit sacré
Il y a ces moyens :
- poser la question par écrit à ton cde en rappelant les textes.
- appeler les syndicats pour avoir une médiation.
- évaluer comme vous le voulez.
- constituer une liste au CA pour s'opposer à cela.
- soulever le sujet au Conseil pédagogique et refuser de discuter de toute autre chose tant que ce problème n'est pas réglé.
- poser la question par écrit à ton cde en rappelant les textes.
- appeler les syndicats pour avoir une médiation.
- évaluer comme vous le voulez.
- constituer une liste au CA pour s'opposer à cela.
- soulever le sujet au Conseil pédagogique et refuser de discuter de toute autre chose tant que ce problème n'est pas réglé.
- DesolationRowEmpereur
Ce n'est pas parce qu'une "excuse" (ce que l'argument de Ma'am n'est pas, mais passons) est "pratique" qu'elle n'est pas valable
- RendashBon génie
Elyas a écrit:La liberté pédagogique, ce n'est pas à sens unique, le sens qu'on veut imposer aux autres. Je suis infiniment triste pour toi qu'on te l'impose
Elyas a écrit:vous allez le faire sans être formés. vous allez à la catastrophe.
Toute ressemblance avec une réforme du collège serait, évidemment, purement fortuite.
_________________
"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- Ma'amÉrudit
Je ne critique pas ceux qui ne font pas comme moi, je critique ceux qui m'imposent de faire comme eux !
Je ne mélange rien du tout, on m'impose une évaluation sans notes, avec des compétences imposées et, au passage générant des bulletins illisibles, au sens propre comme au sens figuré.
Ce n'est pas moi qui mélange, c'est l'institution.
Pour ce qui est de l'approche par compétences, c'est déjà ce qu'on pratique en LV. Je note chaque activité langagière séparément.
Je ne mélange rien du tout, on m'impose une évaluation sans notes, avec des compétences imposées et, au passage générant des bulletins illisibles, au sens propre comme au sens figuré.
Ce n'est pas moi qui mélange, c'est l'institution.
Pour ce qui est de l'approche par compétences, c'est déjà ce qu'on pratique en LV. Je note chaque activité langagière séparément.
- JPhMMDemi-dieu
A propos de désastre, n'était-ce pas Watrelot qui nous expliquait dans un billet que la liberté pédagogique n'est pas un droit à s'opposer à une quelconque innovation pédagogique ?
_________________
Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- ElyasEsprit sacré
Rendash a écrit:Elyas a écrit:La liberté pédagogique, ce n'est pas à sens unique, le sens qu'on veut imposer aux autres. Je suis infiniment triste pour toi qu'on te l'imposeElyas a écrit:vous allez le faire sans être formés. vous allez à la catastrophe.
Toute ressemblance avec une réforme du collège serait, évidemment, purement fortuite.
Comme pour tout, il y a inégalités des territoires sur ce sujet.
- DesolationRowEmpereur
JPhMM a écrit:A propos de désastre, n'était-ce pas Watrelot qui nous expliquait dans un billet que la liberté pédagogique n'est pas un droit à s'opposer à une quelconque innovation pédagogique ?
Encore un bienfait du nouveau ministère, en voilà un qu'on va moins entendre.
- JPhMMDemi-dieu
Il ne lui reste plus qu'à nous préserver d'un Waterloo de l'Education nationale.
_________________
Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- ElyasEsprit sacré
Ma'am a écrit:Je ne critique pas ceux qui ne font pas comme moi, je critique ceux qui m'imposent de faire comme eux !
Je ne mélange rien du tout, on m'impose une évaluation sans notes, avec des compétences imposées et, au passage générant des bulletins illisibles, au sens propre comme au sens figuré.
Ce n'est pas moi qui mélange, c'est l'institution.
Pour ce qui est de l'approche par compétences, c'est déjà ce qu'on pratique en LV. Je note chaque activité langagière séparément.
Mouais... Tu as pourtant écrit :
Ma'am a écrit:Et quand je lis ici que des enseignants de lycée ont envie de se mettre aux compétences, aux classes de seconde sans notes, sans qu'on les y oblige, j'ai juste envie de pleurer.
- Ma'amÉrudit
Le désastre, c'est surtout que les parents vont repartir dans le privé, alors qu'ils étaient revenus dans notre collège, après des années de fuite.
- RendashBon génie
Elyas a écrit:Rendash a écrit:Elyas a écrit:La liberté pédagogique, ce n'est pas à sens unique, le sens qu'on veut imposer aux autres. Je suis infiniment triste pour toi qu'on te l'imposeElyas a écrit:vous allez le faire sans être formés. vous allez à la catastrophe.
Toute ressemblance avec une réforme du collège serait, évidemment, purement fortuite.
Comme pour tout, il y a inégalités des territoires sur ce sujet.
Sans blague. Ce n'est pas faute de les avoir soulignées et signalées, hein. Mais ça, dans les p'tits cercles des lampistes du ministère et de l'inspection qui ont imposé cette réforme, on s'en fout, apparemment. On s'en fout presque autant que du sort des milliers de collègues d'allemand, de lettres classiques, et d'autres disciplines, qu'on a choisi de sacrifier sur l'autel de la Vérité Pédagogique. Sans se soucier une seule seconde de savoir comment ce serait fait dans les zones sinistrées.
_________________
"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- Ma'amÉrudit
Elyas a écrit:Ma'am a écrit:Je ne critique pas ceux qui ne font pas comme moi, je critique ceux qui m'imposent de faire comme eux !
Je ne mélange rien du tout, on m'impose une évaluation sans notes, avec des compétences imposées et, au passage générant des bulletins illisibles, au sens propre comme au sens figuré.
Ce n'est pas moi qui mélange, c'est l'institution.
Pour ce qui est de l'approche par compétences, c'est déjà ce qu'on pratique en LV. Je note chaque activité langagière séparément.
Mouais... Tu as pourtant écrit :Ma'am a écrit:Et quand je lis ici que des enseignants de lycée ont envie de se mettre aux compétences, aux classes de seconde sans notes, sans qu'on les y oblige, j'ai juste envie de pleurer.
C'est vrai, c'était une formulation malheureuse.
C'est parce que c'est ce qu'il s'est passé dans mon collège, certains l'ont fait dans leur coin, sans embêter personne et pof l'année d'après, ça a été imposé à tout le monde. Du coup, je me méfie.
- RendashBon génie
Tu n'as pas à t'excuser d'un ressenti, Ma'am, il ne manquerait plus que ça :| Tu n'as pas écrit "la collègue a tort de le faire", tu as écrit "j'ai envie de pleurer", et tu as abondamment expliqué pourquoi. Charge aux promoteurs de cette foutue réforme de commencer à se demander pourquoi leurs idées, quelles qu'elles soient, font frémir les collègues, vu la façon dont ça a été mis en oeuvre l'an dernier, malgré les innombrables avertissements, en particulier quant aux conséquences désastreuses pour de nombreux collègues, ou quant à l'accroissement monstrueux des inégalités territoriales.
_________________
"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- JPhMMDemi-dieu
C'est pas faute d'avoir prévenu !Rendash a écrit:Elyas a écrit:Rendash a écrit:Elyas a écrit:La liberté pédagogique, ce n'est pas à sens unique, le sens qu'on veut imposer aux autres. Je suis infiniment triste pour toi qu'on te l'imposeElyas a écrit:vous allez le faire sans être formés. vous allez à la catastrophe.
Toute ressemblance avec une réforme du collège serait, évidemment, purement fortuite.
Comme pour tout, il y a inégalités des territoires sur ce sujet.
Sans blague. Ce n'est pas faute de les avoir soulignées et signalées, hein. Mais ça, dans les p'tits cercles des lampistes du ministère et de l'inspection qui ont imposé cette réforme, on s'en fout, apparemment. On s'en fout presque autant que du sort des milliers de collègues d'allemand, de lettres classiques, et d'autres disciplines, qu'on a choisi de sacrifier sur l'autel de la Vérité Pédagogique. Sans se soucier une seule seconde de savoir comment ce serait fait dans les zones sinistrées.
_________________
Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- Ma'amÉrudit
Rendash a écrit:Tu n'as pas à t'excuser d'un ressenti, Ma'am, il ne manquerait plus que ça :| Tu n'as pas écrit "la collègue a tort de le faire", tu as écrit "j'ai envie de pleurer", et tu as abondamment expliqué pourquoi. Charge aux promoteurs de cette foutue réforme de commencer à se demander pourquoi leurs idées, quelles qu'elles soient, font frémir les collègues, vu la façon dont ça a été mis en oeuvre l'an dernier, malgré les innombrables avertissements, en particulier quant aux conséquences désastreuses pour de nombreux collègues, ou quant à l'accroissement monstrueux des inégalités territoriales.
Serais-je trop bavarde ?
Sinon, merci
- RendashBon génie
JPhMM a écrit:C'est pas faute d'avoir prévenu !Rendash a écrit:Elyas a écrit:Rendash a écrit:
Toute ressemblance avec une réforme du collège serait, évidemment, purement fortuite.
Comme pour tout, il y a inégalités des territoires sur ce sujet.
Sans blague. Ce n'est pas faute de les avoir soulignées et signalées, hein. Mais ça, dans les p'tits cercles des lampistes du ministère et de l'inspection qui ont imposé cette réforme, on s'en fout, apparemment. On s'en fout presque autant que du sort des milliers de collègues d'allemand, de lettres classiques, et d'autres disciplines, qu'on a choisi de sacrifier sur l'autel de la Vérité Pédagogique. Sans se soucier une seule seconde de savoir comment ce serait fait dans les zones sinistrées.
Très certes
Mais, bon, il fallait "obliger les enseignants à se saisir de leur liberté pédagogique", et "faire évoluer les pratiques", quitte à imposer des trucs mal cuits. Et n'oublie pas qu'un "effort sans précédent de formation et d'accompagnement a été fait", même lorsqu'il a consisté à envoyer des IPR lire les diapo Eduscol et nous dire qu'en "bons fonctionnaires, nous étions là pour fonctionner", ou lorsqu'il a consisté à informer le matin même de la formation des collègues qu'ils étaient les formateurs.
Mais, bon, ça fonctionnait dans les académies parisiennes, askiparé, c'était l'essentiel. C'est pas comme si l'Education était censée être nationale, non plus, faut pas déconner.
_________________
"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- InstantKarmaNiveau 6
On ne peut pas demander à quelqu’un qui est favorable à ces lubies délirantes de se soucier en plus de la vie des gens qui se les prennent dans la tronche, voyons !Rendash a écrit:Elyas a écrit:Rendash a écrit:Elyas a écrit:La liberté pédagogique, ce n'est pas à sens unique, le sens qu'on veut imposer aux autres. Je suis infiniment triste pour toi qu'on te l'imposeElyas a écrit:vous allez le faire sans être formés. vous allez à la catastrophe.
Toute ressemblance avec une réforme du collège serait, évidemment, purement fortuite.
Comme pour tout, il y a inégalités des territoires sur ce sujet.
Sans blague. Ce n'est pas faute de les avoir soulignées et signalées, hein. Mais ça, dans les p'tits cercles des lampistes du ministère et de l'inspection qui ont imposé cette réforme, on s'en fout, apparemment. On s'en fout presque autant que du sort des milliers de collègues d'allemand, de lettres classiques, et d'autres disciplines, qu'on a choisi de sacrifier sur l'autel de la Vérité Pédagogique. Sans se soucier une seule seconde de savoir comment ce serait fait dans les zones sinistrées.
Il semble aussi que certains, quand ils ont monté d’un cran dans la chaîne alimentaire de l’Éducassion nassionale (chargés de mission, formateurs), souffrent de melonite.
- WaterlilyNiveau 7
Sans vouloir débattre du mérite de telle ou telle compétence, je pense quand même qu’en LV ce n’est pas tout à fait la même chose - mais peut-être que je suis devenue plus favorable à force de les manier: on travaille par compétences, mais ce sont des compétences facilement identifiables (compréhension orale, etc, c’est compréhensible il me semble) alors que les intitulés tels qu’ils apparaissent sur les relevés de collège paraissent souvent obscurs. De plus on travaille par compétences mais on note sur 20. On peut donner un équivalent en faisant référence aux niveaux du cecrl (cadre européen), et dans ce cas cela se justifie pour donner une idée du niveau pour des étudiants issus de différents pays.Ma'am a écrit:Je ne critique pas ceux qui ne font pas comme moi, je critique ceux qui m'imposent de faire comme eux !
Je ne mélange rien du tout, on m'impose une évaluation sans notes, avec des compétences imposées et, au passage générant des bulletins illisibles, au sens propre comme au sens figuré.
Ce n'est pas moi qui mélange, c'est l'institution.
Pour ce qui est de l'approche par compétences, c'est déjà ce qu'on pratique en LV. Je note chaque activité langagière séparément.
Pour les autres matières, je ne suis pas sûre que ce soit franchement utile. Et pour les parents ça demande vraiment un minimum de qualification.... alors si on pouvait éviter d’en retrouver tout partout....
- Ma'amÉrudit
Ah mais je suis tout à fait d'accord avec toi. Je répondais à Elyas qui me disait que je confondais "évaluation par compétences" et "classes sans notes".
On peut tout à fait noter des compétences.
D'ailleurs, en ce qui concerne le CERCL, je ne suis pas sûre que les niveaux A1, A2, B1, etc. parlent beaucoup aux parents.
Et pour le côté abscons des compétences sur les bulletins ou sur les livrets, dans le primaire, on atteint des sommets ! Bien qu'ex-instit, l'année dernière, je ne comprenais absolument rien aux compétences sur le livret de mon fils en CM1. Quant à mon mari, qui n'est pas enseignant, j'ai bien cru qu'il allait balancer le machin au feu, tellement il était en colère !
On se plaint du manque d'implication de certains parents alors qu'on fait tout pour éloigner de facto la plupart des gens du langage de l'école en jargonnant à outrance. Voilà ce que je reproche aux compétences, leur manque de lisibilité.
On peut tout à fait noter des compétences.
D'ailleurs, en ce qui concerne le CERCL, je ne suis pas sûre que les niveaux A1, A2, B1, etc. parlent beaucoup aux parents.
Et pour le côté abscons des compétences sur les bulletins ou sur les livrets, dans le primaire, on atteint des sommets ! Bien qu'ex-instit, l'année dernière, je ne comprenais absolument rien aux compétences sur le livret de mon fils en CM1. Quant à mon mari, qui n'est pas enseignant, j'ai bien cru qu'il allait balancer le machin au feu, tellement il était en colère !
On se plaint du manque d'implication de certains parents alors qu'on fait tout pour éloigner de facto la plupart des gens du langage de l'école en jargonnant à outrance. Voilà ce que je reproche aux compétences, leur manque de lisibilité.
- WaterlilyNiveau 7
Tout à fait d’accord avec toi. Mes enfants m’ont aussi donné l’occasion de m’extasier devant l'originalité De certains intitulés... ça se mérite d’être parent!!!! C’est pour ça que je mentionne rarement les niveaux B1 etc, j’en parle pour les épreuves de bac surtout. En tout cas pour la CO ça permet de noter plus facilement en ce qui me concerne (mais c’est le seul point positif...). Une note est bien plus lisible pour celui qui décode le bulletin et au final c’est une note qui détermine s’ils ont le bac.
- Lord StevenExpert
Sans vouloir mettre mon grain de sel, je suis bien incapable de mettre plus d'une note par compétence par trimestre. Ce n'est nullement représentatif d'une compétence acquise ou non. On peut très bien réussir une CO d'un trimestre et se planter après.
_________________
If you play with a cat, you should mind his scratch
- RogerMartinBon génie
Bon courage, j'espère que vous allez réussir à mobiliser vos collègues. Je dois être stupide également, toutes ces âneries de compétences (transversalo-méta machin) me donnent aussi envie de pleurer : le bateau coule mais certains accrochent les lampions...
_________________
Yo, salut ma bande ! disait toujours le Samouraï.
I User5899.
User 17706 s'est retiré à Helsingør.
Strange how paranoia can link up with reality now and then.
- Ma'amÉrudit
LordSteven a écrit:Sans vouloir mettre mon grain de sel, je suis bien incapable de mettre plus d'une note par compétence par trimestre. Ce n'est nullement représentatif d'une compétence acquise ou non. On peut très bien réussir une CO d'un trimestre et se planter après.
Oui, alors ça aussi c'est un problème. Dans le logiciel, si on a validé une compétence une fois, on ne peut plus revenir en arrière. C'est la meilleure des évaluations qui sera prise en compte et pas une "moyenne". Donc, si le gamin a réussi une CO ultra facile de début d'année, c'est bon, c'est vert pour le reste de l'année, même s'il a rouge aux autres. On considère qu'il est impossible de régresser et surtout que la validation des compétences ne se complexifie pas au fur et à mesure de l'année. J'appelle ça balayer la poussière sous le tapis, personnellement.
- VinZTDoyen
Ma'am a écrit:
Oui, alors ça aussi c'est un problème. Dans le logiciel, si on a validé une compétence une fois, on ne peut plus revenir en arrière. C'est la meilleure des évaluations qui sera prise en compte et pas une "moyenne". Donc, si le gamin a réussi une CO ultra facile de début d'année, c'est bon, c'est vert pour le reste de l'année, même s'il a rouge aux autres. On considère qu'il est impossible de régresser et surtout que la validation des compétences ne se complexifie pas au fur et à mesure de l'année. J'appelle ça balayer la poussière sous le tapis, personnellement.
Ou cacher la merde au chat, c'est la même idée.
_________________
« Il ne faut pas croire tout ce qu'on voit sur Internet » Victor Hugo.
« Le con ne perd jamais son temps. Il perd celui des autres. » Frédéric Dard
« Ne jamais faire le jour même ce que tu peux faire faire le lendemain par quelqu'un d'autre » Pierre Dac
« Je n'ai jamais lâché prise !» Claude François
« Un économiste est un expert qui saura demain pourquoi ce qu'il avait prédit hier ne s'est pas produit aujourd'hui. » Laurence J. Peter
Page 3 sur 4 • 1, 2, 3, 4
- la question de l'évaluation au lycée
- [EMC lycée] la question de l'évaluation finale
- Évaluation participation orale en classe (lycée)
- "Les règles d'évaluation du brevet et les autres grandes lignes de l'évaluation" seront fixées en avril-mai 2015.
- Comment les professeurs documentalistes en lycée participent-ils à l'évaluation des élèves ?
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum