Page 1 sur 4 • 1, 2, 3, 4
- MaissaHabitué du forum
Dans mon collège (et sans doute, dans d’autres établissements), les questionnaires élaborés par les associations de parents ont une question formulée ainsi : « Votre enfant rencontre-t-il des difficultés dans certaines matières ? Lesquelles ? Pourquoi ? »
Comment réagissez-vous lorsque les délégués évoquent les difficultés dans telle ou telle discipline ?
- Êtes-vous agacé parce que vous savez déjà qui a des difficultés (et qui n’en a pas) et, surtout, vous savez que certains élèves ne travaillent pas du tout ? Le dites-vous ?
- Êtes-vous agacé parce que vous vous dites que les parents insinuent que les professeurs ne font pas progresser les élèves, qu’ils expliquent mal (et que sais-je encore) ? Le dites-vous ?
- Approuvez-vous en souriant (« Oui, oui, de nombreux élèves ont des difficultés, en effet ») ?
- Êtes-vous indifférent, les remarques vous paraissant sans intérêt ? (Vous ne daignez donc pas répondre).
Il m’arrivait, agacée, de répondre que si les élèves travaillaient, ils pourraient enfin progresser. Mais, comme j’ai noté que mes collègues ne répondaient jamais, j’ai fini par jeter l’éponge. Mais, je ne vois toujours pas l’utilité d’une telle question (rédigée par la FCPE), sinon pour « accuser » les professeurs de ne pas bien faire leur travail. Ai-je tort ?
Comment réagissez-vous lorsque les délégués évoquent les difficultés dans telle ou telle discipline ?
- Êtes-vous agacé parce que vous savez déjà qui a des difficultés (et qui n’en a pas) et, surtout, vous savez que certains élèves ne travaillent pas du tout ? Le dites-vous ?
- Êtes-vous agacé parce que vous vous dites que les parents insinuent que les professeurs ne font pas progresser les élèves, qu’ils expliquent mal (et que sais-je encore) ? Le dites-vous ?
- Approuvez-vous en souriant (« Oui, oui, de nombreux élèves ont des difficultés, en effet ») ?
- Êtes-vous indifférent, les remarques vous paraissant sans intérêt ? (Vous ne daignez donc pas répondre).
Il m’arrivait, agacée, de répondre que si les élèves travaillaient, ils pourraient enfin progresser. Mais, comme j’ai noté que mes collègues ne répondaient jamais, j’ai fini par jeter l’éponge. Mais, je ne vois toujours pas l’utilité d’une telle question (rédigée par la FCPE), sinon pour « accuser » les professeurs de ne pas bien faire leur travail. Ai-je tort ?
- AmaliahEmpereur
Je ne sens pas du tout accusée par quoi que ce soit. J'admire en mon for intérieur la lucidité des élèves ou déplore leur manque de lucidité. Et puis voilà.
- zouzFidèle du forum
Parfois c'est la Direction qui est à l'origine de tels questionnaires et le fournit à chaque élève (malgré le quota de photocopies pour les enseignants) avant les conseils de classe. Une espèce de QCM à charge uniquement envers les enseignants.
- PoppyNiveau 8
Cette question m'agace aussi car une fois le constat fait ( tant d'élèves ont des difficultés dans telle matière ), on ne peut pas proposer grand-chose . Soit ce sont des gamins qui ne fichent rien qui ont répondu, soit ce sont des élèves qui ont des lacunes accumulées au fil des temps et, puisqu'il n'y a pas d'heure de soutien proposées, ( dans mon lycée en tous cas ) les difficultés ne risquent pas de disparaître ! Donc en effet, je ne vois pas bien l'intérêt de formuler la question en conseil de classe . J'ai vécu cela vendredi lors de mon conseil de seconde et je n'ai pas relevé, la représentante FCPE est passée à autre chose .
- HélipsProphète
Cette question est celle que les parents en font.
Chez certains, c'est effectivement une mise en accusation du prof, mais chez beaucoup (dans mon expérience), c'est une simple "photographie" de la classe.
Et j'ai vu pas mal de cas où les parents sont rassurés parce que, leur enfant n'étant pas le seul en difficulté, ils se disent qu'il sera moins noyé que dans une classe très au dessus du niveau du leur.
Chez certains, c'est effectivement une mise en accusation du prof, mais chez beaucoup (dans mon expérience), c'est une simple "photographie" de la classe.
Et j'ai vu pas mal de cas où les parents sont rassurés parce que, leur enfant n'étant pas le seul en difficulté, ils se disent qu'il sera moins noyé que dans une classe très au dessus du niveau du leur.
_________________
Un jour, je serai prof, comme ça je serai toujours en vacances.
- amalricuNeoprof expérimenté
Maissa a écrit:Dans mon collège (et sans doute, dans d’autres établissements), les questionnaires élaborés par les associations de parents ont une question formulée ainsi : « Votre enfant rencontre-t-il des difficultés dans certaines matières ? Lesquelles ? Pourquoi ? »
Comment réagissez-vous lorsque les délégués évoquent les difficultés dans telle ou telle discipline ?
- Êtes-vous agacé parce que vous savez déjà qui a des difficultés (et qui n’en a pas) et, surtout, vous savez que certains élèves ne travaillent pas du tout ? Le dites-vous ?
- Êtes-vous agacé parce que vous vous dites que les parents insinuent que les professeurs ne font pas progresser les élèves, qu’ils expliquent mal (et que sais-je encore) ? Le dites-vous ?
- Approuvez-vous en souriant (« Oui, oui, de nombreux élèves ont des difficultés, en effet ») ?
- Êtes-vous indifférent, les remarques vous paraissant sans intérêt ? (Vous ne daignez donc pas répondre).
Il m’arrivait, agacée, de répondre que si les élèves travaillaient, ils pourraient enfin progresser. Mais, comme j’ai noté que mes collègues ne répondaient jamais, j’ai fini par jeter l’éponge. Mais, je ne vois toujours pas l’utilité d’une telle question (rédigée par la FCPE), sinon pour « accuser » les professeurs de ne pas bien faire leur travail. Ai-je tort ?
En même temps, pour être parent et enseignant, des collègues foirent. Quand un professeur balance aux élèves dès le début de l'année : "Moi, les élèves qui comprennent pas, je les laisse"....ou qu'un autre mette des plombes à rendre des devoirs (4 mois..) tu m'étonnes que des parents aussi contribuables trouvent ça inadmissible.
- Pierre-HenriHabitué du forum
amalricu a écrit:
En même temps, pour être parent et enseignant, des collègues foirent.
Et imaginons que nous soyons parents d'élève dans la classe de "Superlatifman", ou dans celle d'un professeur qui donne Titeuf en oeuvre intégrale... La profession est tellement éclatée, tellement chaotique qu'on peut aussi comprendre les angoisses des parents dans certaines situations.
- CleroliDoyen
J'ai la double casquette de prof et de parent d'élève distribuant ce questionnaire. En tant que prof, je ne me suis jamais sentie remise en cause parce que les parents parlaient de difficultés dans ma matière. C'est un constat qui peut donner lieu à des conseils méthodologiques.
En tant que parent d'élève, lorsque le questionnaire est nominatif, ça peut être une source d'info sur un élève (il a des lacunes qu'il n'arrive pas à combler mais fait des efforts contrairement aux apparences).
Enfin, comme amalricu, depuis que mes enfants grandissent, je suis moins catégorique avec les propos des parents. Jusqu'alors, j'avais tendance à rejeter d'un bloc toute remarque des parents, les considérant de mauvais foi. A présent, j'entends leurs remarques car j'en vis certaines (prof non remplacé pendant plusieurs semaines; prof qui décide de ne pas suivre le programme car "les élèves n'ont pas le niveau de toute façon" -et tant pis pour ceux qui y arrivent et qui ont ainsi des lacunes-, etc.).
Cela a des répercutions sur ma façon de faire cours.
En tant que parent d'élève, lorsque le questionnaire est nominatif, ça peut être une source d'info sur un élève (il a des lacunes qu'il n'arrive pas à combler mais fait des efforts contrairement aux apparences).
Enfin, comme amalricu, depuis que mes enfants grandissent, je suis moins catégorique avec les propos des parents. Jusqu'alors, j'avais tendance à rejeter d'un bloc toute remarque des parents, les considérant de mauvais foi. A présent, j'entends leurs remarques car j'en vis certaines (prof non remplacé pendant plusieurs semaines; prof qui décide de ne pas suivre le programme car "les élèves n'ont pas le niveau de toute façon" -et tant pis pour ceux qui y arrivent et qui ont ainsi des lacunes-, etc.).
Cela a des répercutions sur ma façon de faire cours.
- MaissaHabitué du forum
Mais Cléroli, lorsque tu dis "A présent, j'entends leurs remarques", qu'en fais-tu ?
- MaissaHabitué du forum
"En même temps, pour être parent et enseignant, des collègues foirent. Quand un professeur balance aux élèves dès le début de l'année : "Moi, les élèves qui comprennent pas, je les laisse"....ou qu'un autre mette des plombes à rendre des devoirs (4 mois..) tu m'étonnes que des parents aussi contribuables trouvent ça inadmissible.[/quote]
Si un professeur tient ce genre de propos, pourquoi les parents ne le rencontrent-ils pas ?
Dire au conseil de classe "Des élèves ont des difficultés dans telle matière", signifie donc, pour toi, que le professeur est un fumiste ?
Dans mon collège, tout le monde y est passé au moins une fois. Nous sommes donc tous des fumistes !
Si un professeur tient ce genre de propos, pourquoi les parents ne le rencontrent-ils pas ?
Dire au conseil de classe "Des élèves ont des difficultés dans telle matière", signifie donc, pour toi, que le professeur est un fumiste ?
Dans mon collège, tout le monde y est passé au moins une fois. Nous sommes donc tous des fumistes !
- MaissaHabitué du forum
zouz a écrit:Parfois c'est la Direction qui est à l'origine de tels questionnaires et le fournit à chaque élève (malgré le quota de photocopies pour les enseignants) avant les conseils de classe. Une espèce de QCM à charge uniquement envers les enseignants.
Il s'agit des questionnaires des associations de parents.
Concernant les élèves, en général, le professeur principal prépare avec eux le conseil et leur indique quelles remarques faire et celles à oublier.
- ditaNeoprof expérimenté
Amalricu, ce n'est pas parce que les parents sont contribuables que ça leur donne des droits de consommateurs.
- lisette83Érudit
Maissa a écrit:"En même temps, pour être parent et enseignant, des collègues foirent. Quand un professeur balance aux élèves dès le début de l'année : "Moi, les élèves qui comprennent pas, je les laisse"....ou qu'un autre mette des plombes à rendre des devoirs (4 mois..) tu m'étonnes que des parents aussi contribuables trouvent ça inadmissible.
Si un professeur tient ce genre de propos, pourquoi les parents ne le rencontrent-ils pas ?
Dire au conseil de classe "Des élèves ont des difficultés dans telle matière", signifie donc, pour toi, que le professeur est un fumiste ?
Dans mon collège, tout le monde y est passé au moins une fois. Nous sommes donc tous des fumistes ![/quote]
L'effet des questionnaires me semble très réduit en effet et, concernant les collègues, j'en ai vu très peu, moi y compris, qui ont changé leur façon de procéder suite aux remarques qui seraient uniquement remontées au conseil de classe.
- ycombeMonarque
J'ai connu. Dans ce genre de cas je fais une évaluation en tout début d'année sur les bases des années précédentes. Si on me reproche quoi que ce soit, je la sors.Maissa a écrit:Dans mon collège (et sans doute, dans d’autres établissements), les questionnaires élaborés par les associations de parents ont une question formulée ainsi : « Votre enfant rencontre-t-il des difficultés dans certaines matières ? Lesquelles ? Pourquoi ? »
Ce qui a donné une fois ce genre de dialogue avec un CdE:
- Mlle machin avait 14 de moyenne en mathématiques en 4e l'an dernier. Comment se fait-il qu'elle soit à 6?
- 14 de moyenne? Vous m'étonnez. Elle ne sait pas résoudre x-3=0
- Je vois...
et il est passé à autre chose.
Sinon, des interros régulières sur des trucs à apprendre par cœur. C'est radical pour pouvoir pointer les élèves qui ne travaillent pas.
_________________
Assurbanipal: "Passant, mange, bois, divertis-toi ; tout le reste n’est rien".
Franck Ramus : "Les sciences de l'éducation à la française se font fort de produire un discours savant sur l'éducation, mais ce serait visiblement trop leur demander que de mettre leur discours à l'épreuve des faits".
- CleroliDoyen
Je les entends dans la mesure où j'ai cessé de partir du principe que c'est faux (j'ai arrêté de penser que toute remarque provenant des parents est une défense de "mon chéri mon cœur" infondée). Ensuite, je fais comme nous tous avec nos classes, je leur indique des sites, livres ou autres supports sur lesquels ils peuvent aider leur enfant à progresser et j'essaie d'être un peu plus attentive en TD pour reprendre plus spécifiquement certains points vus les années précédentes.Maissa a écrit:Mais Cléroli, lorsque tu dis "A présent, j'entends leurs remarques", qu'en fais-tu ?
- amalricuNeoprof expérimenté
dita a écrit:Amalricu, ce n'est pas parce que les parents sont contribuables que ça leur donne des droits de consommateurs.
L'école n'est pas une grande surface, mais un service public. Je fais bien la distinction.
Les parents consommateurs, je connais comme nous tous. Les professeurs à la ramasse sur certains points, on a tous des exemples en tête. Combien d'entre nous n'ont pas tiqué lorsque leurs bambins se retrouvaient en début d'année avec tel ou tel pédagogue averti dont les "faits d'armes" alimentaient les discussions en salle des profs ou au réfectoire ?
- CleroliDoyen
Dans ce cas, il suffit de regarder les bulletins de l'année précédente pour savoir si elle avait réellement 14 (si c'est effectivement le cas, ça montre que les attentes des profs peuvent être très différentes -ce qui appelle à nuancer les notes- ou que le programme n'a pas été traité).ycombe a écrit:Ce qui a donné une fois ce genre de dialogue avec un CdE:
- Mlle machin avait 14 de moyenne en mathématiques en 4e l'an dernier. Comment se fait-il qu'elle soit à 6?
- 14 de moyenne? Vous m'étonnez. Elle ne sait pas résoudre x-3=0
- Je vois...
et il est passé à autre chose.
- amourExpert
Maissa a écrit:Dans mon collège (et sans doute, dans d’autres établissements), les questionnaires élaborés par les associations de parents ont une question formulée ainsi : « Votre enfant rencontre-t-il des difficultés dans certaines matières ? Lesquelles ? Pourquoi ? »
Comment réagissez-vous lorsque les délégués évoquent les difficultés dans telle ou telle discipline ?
- Êtes-vous agacé parce que vous savez déjà qui a des difficultés (et qui n’en a pas) et, surtout, vous savez que certains élèves ne travaillent pas du tout ? Le dites-vous ?
- Êtes-vous agacé parce que vous vous dites que les parents insinuent que les professeurs ne font pas progresser les élèves, qu’ils expliquent mal (et que sais-je encore) ? Le dites-vous ?
- Approuvez-vous en souriant (« Oui, oui, de nombreux élèves ont des difficultés, en effet ») ?
- Êtes-vous indifférent, les remarques vous paraissant sans intérêt ? (Vous ne daignez donc pas répondre).
Il m’arrivait, agacée, de répondre que si les élèves travaillaient, ils pourraient enfin progresser. Mais, comme j’ai noté que mes collègues ne répondaient jamais, j’ai fini par jeter l’éponge. Mais, je ne vois toujours pas l’utilité d’une telle question (rédigée par la FCPE), sinon pour « accuser » les professeurs de ne pas bien faire leur travail. Ai-je tort ?
Je me permets de rappeler à toutes fins utiles, que le conseil de classe se réunit pour parler du travail et de la vie de la classe.
Les éventuelles remarques sur une difficulté individuelle ou commune dans une matière peuvent donner lieu à des conseils méthodologiques, cela a été dit plus haut.
Tu as raison de souligner que si les élèves travaillaient, ils progresseraient enfin, mais les adeptes du cherimoncoeurestungenie qui peuvent occuper diverses fonctions (délégués élèves, délégués parents, CPE, CDE, parfois même collègue, parfois) et qui visiblement se fichent comme d'un guigne de la loi qui veut que sans goût de l'effort, ces élèves seront des adultes au mieux frustrés, au pire malheureux, te répondront plus ou moins franchement que le professeur incriminé ne "donne pas envie aux élèves de travailler". qu'il "n'est pas motivant" ou "a un problème de communication".
C'est le calvaire du PP de récolter ce genre de remarques à caractère de commérages. D'où l'intérêt de préciser lors de la préparation du conseil que les problèmes se règlent avec l'enseignant concerné et non en conseil.
J'ajoute que des conseils de classe, que ce soit à cause des diminutions horaires par matière à visée d'économie sur le dos de nos enseignements et donc du nombre de classes plus important que nous avons en charge chacun, ou à cause des conseils de mi-trimestre instaurés ici ou là, nous en avons de plus en plus. Hors de question dans ces conditions de les allonger plus que nécessaire. Tour de table, cas par cas, évocation des problèmes individuels éventuels préparée en amont par le PP, et à la fois prochaine.
Ca n'empêche pas l'examen de conscience pro de chacun en cas de pépins évoqués régulièrement, je suppose, mais ni le CDE, ni les adeptes du cherimoncoeurestungenie, ni le PP ne sont inspecteurs.
- MattlecNiveau 6
Lorsque je suis PP, à chaque début d'année, je précise calmement, clairement, avec un grand sourire, que je ne suis ni le supérieur, ni le service après-vente de mes collègues. Toute récrimination à leur égard est à voir avec les principaux intéressés.
Comme l'a précisé Helips, la pertinence de ce genre de questionnaire est entièrement soumise à la personne qui le pilote. Parfois, c'est réellement constructif, et permet aux parents de prendre conscience que leur rejeton n'est pas isolé, et qu'il ne bosse peut-être pas suffisamment, ou mal. En classe je donne régulièrement des références, sites internet etc... Pour qu'ils puissent approfondir certains points basiques sur lesquels on ne peut pas se permettre de revenir de façon poussée, ou s'entraîner à la compréhension orale, par exemple. Je le précise de nouveau aux parents de bonne volonté qui s'enquièrent des difficultés de leur môme.
Les autres, ma foi, je leur fais comprendre gentiment que je ne suis pas un paillasson.
Comme l'a précisé Helips, la pertinence de ce genre de questionnaire est entièrement soumise à la personne qui le pilote. Parfois, c'est réellement constructif, et permet aux parents de prendre conscience que leur rejeton n'est pas isolé, et qu'il ne bosse peut-être pas suffisamment, ou mal. En classe je donne régulièrement des références, sites internet etc... Pour qu'ils puissent approfondir certains points basiques sur lesquels on ne peut pas se permettre de revenir de façon poussée, ou s'entraîner à la compréhension orale, par exemple. Je le précise de nouveau aux parents de bonne volonté qui s'enquièrent des difficultés de leur môme.
Les autres, ma foi, je leur fais comprendre gentiment que je ne suis pas un paillasson.
_________________
"La culture burgonde ? Je savais même pas qu’y en avait une… Non, moi je voulais faire grec moderne, mais y avait plus de place. Il restait que burgonde ou anglais. Aaaaanglais ! Mais c’est encore moins répandu."
- vivi1982Niveau 10
La collègue de maths a rembarré les élèves et les parents au précédent conseil de 3ème: ils prétendaient que les contrôles de maths étaient trop durs et surtout trop longs. Elle leur a répondu que dans la mesure où ils n'arrivaient pas au contrôle avec leur copie de prête (voir pas de copie du tout), c'est qu'ils avaient encore trop de temps.
Quant à la difficulté des contrôles, il s'agit du programme, les élèves n'ont qu'à bosser. Point barre.
Quant à la difficulté des contrôles, il s'agit du programme, les élèves n'ont qu'à bosser. Point barre.
- LeodaganFidèle du forum
Bien dit.
- Fesseur ProGuide spirituel
Pas de questions de ce type chez nous et encore moins évoquées en conseil de classe.
Ce n'est pas le lieu.
Ce n'est pas le lieu.
_________________
Pourvu que ça dure...
- KrilinXV3Neoprof expérimenté
J'ai appris par une ancienne qu'avant, les parents ne venaient aux conseils de classe. Et qu'on en pissait pas plus roide.
_________________
Asinus asinum fricat
- vivi1982Niveau 10
Chez nous c'est règlement de compte et procès des profs aux conseils, sous le regard bienveillant de la CDE qui encourage fortement ce genre de choses.
- InvitéInvité
Je suis stagiaire dans un bahut difficile et je l'ai encore mal vécu la semaine passée: ma matière a été citée avec quatre autres par les élèves, plutôt concernant les bavardages que le programme. Je sais que je suis fautive là-dessus mais je déteste quand ça arrive à un collègue alors quand c'est moi ça me gonfle. J' estime que les élèves ou les parents d'élèves n’ont pas à citer une matière en conseil de classe, ça se fait avant (pour ma part je n’ai jamais eu de remontées avant le conseil d'ailleurs). J'ai enfin été outrée que l'adjointe puisse dire qu'il n'y avait pas de mystère: ça se passe bien quand les élèves ne s'ennuient pas , donc différenciation un max, îlots, classes inversées, TICE, compactage... ça pour moi ce n'est pas à dire et les solutions me laissent dubitatives avec des élèves en grande difficulté.
Page 1 sur 4 • 1, 2, 3, 4
- Comment réagiriez-vous à ce compte-rendu de préparation de conseil de classe?
- Préparer un conseil de classe en heure de vie de classe
- Comment réagissez-vous lorsque vous surprenez un élève qui ne respecte pas une consigne ?
- [Avis] Comment réagir face aux attaques des élèves en conseil de classe ?
- Comment réagir face aux parents d'élèves qui accusent les profs en conseil de classe ?
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum