- JennyMédiateur
J’ai le PSC1, ça m’a servi pour des malaises mineurs.
- Clecle78Bon génie
J'ai été formée dans mon collège en 2002. L'an dernier une formation a été proposée à tous les volontaires entre la fin des cours et le bac. On a eu aussi une formation défibrillateur.
- KeaFidèle du forum
Merci pour ce message d’espoirla schtroumpfette a écrit:
Je reçois un message pour cette conversation et vois mon message datant de 2017. A l'époque impossible d'être formée aux premiers secours ou à l'éducation à la sexualité.
Ne perdez pas espoir, je viens d'avoir la formation à la sexualité le mois dernier et je viens d'avoir les dates de formation pour être formateur aux premiers secours : mars 2024, soit 6 et 7 ans après mon post.
Entre temps j'ai changé d'académie (en 2018) mais c'était toujours impossible de s'inscrire à certaines formations. Comme quoi, quand on s'accroche on finit par obtenir ce que l'on veut
Il n’y a pas le feu (et heureusement quand on voit le délai d’attente )...
- Marcelle DuchampExpert spécialisé
Formée au PSC1 et formatrice sur l'utilisation d'un DAE, ça m'a servi... sur moi même! Ce qui n'a pas été d'une folle utilité puisque que je décrivais mes symptômes d'AVC (en parlant excessivement mal tout de même!) au SAMU, on a cru que j'exagérai et que je faisais juste une migraine... donc pas de prise en charge immédiate! donc séquelles... donc handicap... Quelle ironie quand même!
_________________
Je m’excuse par avance des fautes d’accord, de grammaire, de syntaxe et de conjugaison que je peux laisser passer dans mes écrits. Je suis aphasique suite à un AVC et je réapprends à écrire depuis presque 5 ans. J'ai un grand problème avec le subjonctif et le genre des mots!
- zigmag17Guide spirituel
Marcelle Duchamp a écrit:Formée au PSC1 et formatrice sur l'utilisation d'un DAE, ça m'a servi... sur moi même! Ce qui n'a pas été d'une folle utilité puisque que je décrivais mes symptômes d'AVC (en parlant excessivement mal tout de même!) au SAMU, on a cru que j'exagérai et que je faisais juste une migraine... donc pas de prise en charge immédiate! donc séquelles... donc handicap... Quelle ironie quand même!
Avec le recul c'est possible sûrement d'en parler avec un peu de détachement mais quand tu te dis que tu gardes des séquelles à cause d'une erreur d'appréciation et que dans le domaine médical les conséquences peuvent être terribles...
Je suis toujours effarée quand paraissent des faits divers concernant des personnes qui n'ont pas été prises en charge parce qu'on ne les a pas prises au sérieux...
Y a-t-il tant de gens qui fabulent pour que des professionnels estiment qu'on se moque d'eux la plupart du temps? Je m'interroge...
- Marcelle DuchampExpert spécialisé
zigmag17 a écrit:Marcelle Duchamp a écrit:Formée au PSC1 et formatrice sur l'utilisation d'un DAE, ça m'a servi... sur moi même! Ce qui n'a pas été d'une folle utilité puisque que je décrivais mes symptômes d'AVC (en parlant excessivement mal tout de même!) au SAMU, on a cru que j'exagérai et que je faisais juste une migraine... donc pas de prise en charge immédiate! donc séquelles... donc handicap... Quelle ironie quand même!
Avec le recul c'est possible sûrement d'en parler avec un peu de détachement mais quand tu te dis que tu gardes des séquelles à cause d'une erreur d'appréciation et que dans le domaine médical les conséquences peuvent être terribles...
Je suis toujours effarée quand paraissent des faits divers concernant des personnes qui n'ont pas été prises en charge parce qu'on ne les a pas prises au sérieux...
Y a-t-il tant de gens qui fabulent pour que des professionnels estiment qu'on se moque d'eux la plupart du temps? Je m'interroge...
J'ai eu le temps de cogiter la dessus depuis 5 ans.
Est-ce que j'aurais eu moins de séquelles si j'avais été prise en charge à temps? On ne le saura jamais.
Mais je sais désormais ce qui a coincé:
- Une mauvaise connaissance de l'AVC touchant les jeunes. Je n'avais aucun facteur de risque mais j'étais une femme, en post partum donc on a suspecté une migraine avec aura. C'est ce qu'on appelle le Syndrome de Yentl, on ne considère pas les symptômes d'une femme alors qu'un homme serait pris rapidement en charge car on va s'imaginer plein de facteurs autres comme la migraine, les règles, le post partum etc...
- Un défaut de formation des ARM. Mon AVC a eu lieu pile un an après l'affaire Musenga (cette jeune femme noire qui a fait une hépatite médicamenteuse après une automédication au paracétamol et dont l'ARM s'était moquée d'elle au téléphone. Elle est décédée quelques heures après son arrivée à l'hôpital). Quelques mois plus tard, Agnès Buzyn annonçait une formation obligatoire pour les ARM de 1400h de cours théoriques et pratiques. En vrai, ces formations ne sont pas encore mises en place partout. L'école de formation des ARM vient d'ouvrir il y a quelques semaines au CHU de Bordeaux. Avant cela, n'importe qui pouvait devenir ARM, ils étaient formés sur le tas, avec un rythme intensif et un stress incroyable.
- Quand j'ai eu le SAMU au téléphone, je perdais progressivement la parole mais j'ai réussi à répondre aux questions de régulation (bien selon eux mais en vrai totalement à côté de la plaque... fausse adresse, faux âge etc...). Heureusement, mon père les avait appelé avant donc ils avaient mon adresse.
- J'ai été trop évasive sur mes symptômes: j'ai dit que je faisais un malaise. En réalité, j'aurais du être plus précise car un malaise, ça peut être une hypo, une baisse de tension etc. J'aurais du dire ce que j'avais réellement en détaillant mais je parlais très mal.
L'ARM m'a envoyé SOS Médecin.
Le temps qu'il arrive, mon état ne s'est évidemment pas amélioré. Mon père et mon conjoint que j'avais appelé à la rescousse étaient là et grâce à l'insistance de mon père, j'ai pu être évacuée au CHU.
Entre les 1ers signes et l'IRM, il s'est passé 4h.
Autant pour le SAMU, je comprends (enfin si on peut dire ça)... autant pour SOS médecin, je n'admets pas l'erreur. Le médecin m'a auscultée, il a vu mes soucis mais il a penché pour une migraine aussi. Je dois mon état actuel à mon père qui a été très insistant et qu'on a fini par écouter car professionnel de santé.
Mais pour en revenir aux appels au SAMU, oui, ils reçoivent des centaines d'appels pour de la bobologie qui encombrent les lignes et font perdre un temps précieux aux vrais malades. Sur le papier, appeler le 15 avant d'aller aux urgences, c'est bien... mais en vrai on n'a pas augmenté les effectifs des ARM pour autant donc les lignes sont saturées tout le temps.
Quand on appelle le 15, on devrait décrocher sous 30 sec maxi. Je les ai appelé en mai dernier pour mon fils, 5 min avant qu'on décroche puis 20 min en attente avant qu'on me passe un médecin régulateur. Heureusement que finalement, mon fils n'avait rien de grave (même si on a quand même fini aux urgences!).
Depuis, cet épisode de vie, je veux me battre pour qu'on reconnaisse les AVC chez les jeunes car le nombre de femmes qui ne sont pas crues est ahurissant!! Je reçois des témoignages toutes les semaines sur des situations similaires à la mienne.
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Je m’excuse par avance des fautes d’accord, de grammaire, de syntaxe et de conjugaison que je peux laisser passer dans mes écrits. Je suis aphasique suite à un AVC et je réapprends à écrire depuis presque 5 ans. J'ai un grand problème avec le subjonctif et le genre des mots!
- Marcelle DuchampExpert spécialisé
Et je précise un truc: je savais que je faisais un AVC!! J’avais le tableau clinique quasi complet. Mais est ce que j’ai été compréhensible vu mon trouble de l’élocution, je ne sais pas. Dans mon fort intérieur, je suis persuadée à 99% de l’avoir dit à l’ARM.
Je n’ai pas eu la force de réécouter les bandes du SAMU. Autant je peux me battre sur plein de choses liées à l’AVC, autant réécouter ces bandes, c’est niet.
Je n’ai pas eu la force de réécouter les bandes du SAMU. Autant je peux me battre sur plein de choses liées à l’AVC, autant réécouter ces bandes, c’est niet.
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Je m’excuse par avance des fautes d’accord, de grammaire, de syntaxe et de conjugaison que je peux laisser passer dans mes écrits. Je suis aphasique suite à un AVC et je réapprends à écrire depuis presque 5 ans. J'ai un grand problème avec le subjonctif et le genre des mots!
- zigmag17Guide spirituel
Marcelle Duchamp a écrit:Et je précise un truc: je savais que je faisais un AVC!! J’avais le tableau clinique quasi complet. Mais est ce que j’ai été compréhensible vu mon trouble de l’élocution, je ne sais pas. Dans mon fort intérieur, je suis persuadée à 99% de l’avoir dit à l’ARM.
Je n’ai pas eu la force de réécouter les bandes du SAMU. Autant je peux me battre sur plein de choses liées à l’AVC, autant réécouter ces bandes, c’est niet.
Merci Marcelle pour ton témoignage éclairant ( et édifiant). C'est un constat assez effrayant je trouve, qui a sûrement un lien avec le manque de moyens alloués à la médecine aujourd'hui.
- A TuinVénérable
zigmag17 a écrit:Marcelle Duchamp a écrit:Formée au PSC1 et formatrice sur l'utilisation d'un DAE, ça m'a servi... sur moi même! Ce qui n'a pas été d'une folle utilité puisque que je décrivais mes symptômes d'AVC (en parlant excessivement mal tout de même!) au SAMU, on a cru que j'exagérai et que je faisais juste une migraine... donc pas de prise en charge immédiate! donc séquelles... donc handicap... Quelle ironie quand même!
Avec le recul c'est possible sûrement d'en parler avec un peu de détachement mais quand tu te dis que tu gardes des séquelles à cause d'une erreur d'appréciation et que dans le domaine médical les conséquences peuvent être terribles...
Je suis toujours effarée quand paraissent des faits divers concernant des personnes qui n'ont pas été prises en charge parce qu'on ne les a pas prises au sérieux...
Y a-t-il tant de gens qui fabulent pour que des professionnels estiment qu'on se moque d'eux la plupart du temps? Je m'interroge...
Pour un de mes enfants qui avait un gros souci, un samedi début d'après-midi au téléphone on m'a dit que cela pouvait attendre et qu'il fallait donner du doliprane.
Nous sommes allés à l'hôpital et bien nous en a pris, opérée en urgence dès le lendemain, sa survie était en jeu.
Quant on se sent vraiment malade, il faut aller aux urgences.
- Marcelle DuchampExpert spécialisé
Pas dans le cas d’un AVC.
C’est SAMU pour être orienté le plus vite possible vers une UNV. Tous les hôpitaux n’en ont pas, d’où la nécessité absolue d’appeler le 15, le 112 voire le 18 en dernier recours.
C’est SAMU pour être orienté le plus vite possible vers une UNV. Tous les hôpitaux n’en ont pas, d’où la nécessité absolue d’appeler le 15, le 112 voire le 18 en dernier recours.
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Je m’excuse par avance des fautes d’accord, de grammaire, de syntaxe et de conjugaison que je peux laisser passer dans mes écrits. Je suis aphasique suite à un AVC et je réapprends à écrire depuis presque 5 ans. J'ai un grand problème avec le subjonctif et le genre des mots!
- Mrs HobieGrand sage
Au niveau des AVC, ma mère a fait 2 ruptures d'anévrisme (qui sont classés dans les AVC) il y a 8 ans. C'est seulement le 2ème, 1 semaine après le premier qui l'a envoyé à l'hôpital, et elle n'a été opérée que le lendemain matin, tout allait très bien au réveil de l'opération, c'est ensuite pendant la quinzaine cruciale qu'elle a fait beaucoup de "spasmes" et c'est de là que viennent ses séquelles (motrices, côté gauche "faiblard")
au moins mettre en PLS et appeler l'infirmière ensuite.Phylia a écrit:Formation PAF il y a longtemps (au moins 15 ans !) sur une journée ou deux. Je me souviens de la mise en sécurité, du dégagement des voies respiratoires, du PLS, du massage cardiaque. Jamais eu besoin de mettre en pratique, mais je crois que je saurais retrouver les gestes -enfin, j'espère !
Quant à pratiquer sur un élève qui ferait un malaise, je crois que j'hésiterais par peur des réclamations des parents d'élèves. Je n'aurais pas dit cela il y a quatre ans, mais depuis qu'ils nous cherchent noise pour tout et pour rien, je ne fais plus de zèle : je ferais appel à la vie scolaire ou à l'infirmière. Triste époque...
_________________
Plus tu pédales moins vite, moins t'avances plus vite.
Et même que la marmotte, elle met les stylos-plumes dans les jolis rouleaux
Tutylatyrée Ewok aux Doigts Agiles, Celle qui Abrite les Plumes aux Écrits Sagaces, Rapide Chevalier sur son Coursier Mécanique
- TrucOuBiduleHabitué du forum
Bonjour,
je me permets de faire remonter ce fil "Premiers Secours", suite à un article du Parisien évoquant des "Premiers Secours en Santé Mentale", PSSM.
Intéressée, je farfouille pour trouver des infos à ce sujet, notamment sur le site de PSSMFrance (https://www.pssmfrance.fr/qui-sommes-nous/)
et je vois qu'il existe au moins deux formations, une dite "Standard" et une dite "Jeunes" (ce qui, me semble-t-il, peut nous concerner en tant qu'enseignant du secondaire.
https://www.pssmfrance.fr/etre-secouriste/#formation
J'ai cherché des infos "EN", l'académie de Toulouse a l'air d'avoir proposé cela l'an passé, notamment par l'EAFC : https://www.ac-toulouse.fr/formation-aux-premiers-secours-en-sante-mentale-des-personnels-127109
Mais je n'ai rien trouvé pour les autres. J'ai lu qu'un financement par le CPF n'est pour l'instant pas possible.
Question : y a-t-il des collègues qui en ont entendu parler ? qui s'y sont formés ? Merci pour vos contributions.
je me permets de faire remonter ce fil "Premiers Secours", suite à un article du Parisien évoquant des "Premiers Secours en Santé Mentale", PSSM.
Intéressée, je farfouille pour trouver des infos à ce sujet, notamment sur le site de PSSMFrance (https://www.pssmfrance.fr/qui-sommes-nous/)
et je vois qu'il existe au moins deux formations, une dite "Standard" et une dite "Jeunes" (ce qui, me semble-t-il, peut nous concerner en tant qu'enseignant du secondaire.
https://www.pssmfrance.fr/etre-secouriste/#formation
J'ai cherché des infos "EN", l'académie de Toulouse a l'air d'avoir proposé cela l'an passé, notamment par l'EAFC : https://www.ac-toulouse.fr/formation-aux-premiers-secours-en-sante-mentale-des-personnels-127109
Mais je n'ai rien trouvé pour les autres. J'ai lu qu'un financement par le CPF n'est pour l'instant pas possible.
Question : y a-t-il des collègues qui en ont entendu parler ? qui s'y sont formés ? Merci pour vos contributions.
- JennyMédiateur
J'ai validé un PSC1 en passant par l'EAFC. Ca m'a servi de temps en temps.
- joebar69Fidèle du forum
@TrucOuBidule : Concernant le PSSM, je m'y étais inscrit pour la 1ère session proposée par l'Université à laquelle est rattachée l'Ecole d'Ingé où j'exerce. Trop de demandes à priori (la COVID est passée par là), donc pas retenu. Je verrais pour l'an prochain.
- Blan6ineÉrudit
TrucOuBidule a écrit:
Question : y a-t-il des collègues qui en ont entendu parler ? qui s'y sont formés ? Merci pour vos contributions.
J'ai suivi cette formation en 2023. Que souhaites-tu savoir ?
La déroulement est très semblable au PSC1 : alternance entre temps d'exposés et mise en situation/jeux de rôle et examen final à la fin des deux jours qui consiste en un jeu de rôle.
Cette formation est effectivement très demandée en ce moment.
- LagomorpheFidèle du forum
TrucOuBidule a écrit:Bonjour,
je me permets de faire remonter ce fil "Premiers Secours", suite à un article du Parisien évoquant des "Premiers Secours en Santé Mentale", PSSM.
Intéressée, je farfouille pour trouver des infos à ce sujet, notamment sur le site de PSSMFrance (https://www.pssmfrance.fr/qui-sommes-nous/)
et je vois qu'il existe au moins deux formations, une dite "Standard" et une dite "Jeunes" (ce qui, me semble-t-il, peut nous concerner en tant qu'enseignant du secondaire.
https://www.pssmfrance.fr/etre-secouriste/#formation
J'ai cherché des infos "EN", l'académie de Toulouse a l'air d'avoir proposé cela l'an passé, notamment par l'EAFC : https://www.ac-toulouse.fr/formation-aux-premiers-secours-en-sante-mentale-des-personnels-127109
Mais je n'ai rien trouvé pour les autres. J'ai lu qu'un financement par le CPF n'est pour l'instant pas possible.
Question : y a-t-il des collègues qui en ont entendu parler ? qui s'y sont formés ? Merci pour vos contributions.
J'en ai entendu parler - par les élèves élus siégeant au CHSCT de l'établissement.
Je pense que j'aurai la même approche que celle que j'ai eu face à la formation aux premiers secours "classique" organisée dans mon établissement : je l'ai suivie, mais en deux morceaux sur deux années, de sorte qu'elle est complète, mais n'a pas pu être validée. C'est intentionnel de ma part: je sais (en gros) quoi faire face à un incident, mais jamais au grand jamais je ne voudrais que cette capacité soit connue de mon employeur. Parce que près de 20 ans de métier m'ont appris qu'un réflexe habituel d'une grande partie de la hiérarchie face à un situation de crise qui évolue mal, c'est de chercher un lampiste pour endosser la responsabilité à sa place. Or s'il est officiel qu'on a appris à gérer un incident, on vous reprochera de ne pas l'avoir fait, ou de l'avoir fait mal - du vécu, c'est précisément ce qui est arrivé au collègue qui formait au PSC - alors que si officiellement on est incompétent, on ne vous reprochera rien.
Même réflexe défensif ici: je lis dans le contenu de la formation qu'on y apprend comment fournir un soutien aux jeunes en cas de Dépression / Problèmes d’anxiété / Troubles du comportement alimentaire / Psychose / Problèmes liés à la dépendance / Pensées et comportements suicidaires / Automutilations non suicidaires / Attaques de panique / Evènements traumatiques / Etats sévères de psychoses / Effets sévères liés à l’utilisation de l’alcool et de substances toxiques / Comportements agressifs.
Autant je ne suis pas contre apprendre à gérer un peu tout ça, autant je considère que ce n'est absolument pas mon boulot, et je ne voudrais en aucun cas qu'on me mette sur le dos le suicide d'un élève au prétexte que "mais vous, vous avez été formé, donc vous auriez dû...". Ni qu'on considère qu'en vertu de cette formation, gérer un comportement agressif ou un élève en sevrage alcoolique fait partie de mon job, option démerdez-vous. Apprendre comment gérer, oui, parce que ce sont des situations auxquelles j'ai été confronté et peux l'être encore; peu importe que je considère ça comme mon job ou pas de les gérer, elles existent. Mais apprendre en douce, sans aucun document officiel l'attestant susceptible d'être retenu contre moi.
En l'écrivant, je réalise à quel point l'absence totale de confiance en l'EN - résultant de l'accumulation d'expériences - peut mener à des stratégies tordues. C'est triste.
- Blan6ineÉrudit
Alors, pour l'avoir suivie, comme pour le PSC1, il s'agit en gros d'apprendre à : repérer les signaux de détresse / mettre en sécurité (dans la mesure du possible) / alerter.
Il ne s'agit vraiment en aucun cas de se substituer aux professionnels.
Il ne s'agit vraiment en aucun cas de se substituer aux professionnels.
- TrucOuBiduleHabitué du forum
joebar69 a écrit:@TrucOuBidule : Concernant le PSSM, je m'y étais inscrit pour la 1ère session proposée par l'Université à laquelle est rattachée l'Ecole d'Ingé où j'exerce. Trop de demandes à priori (la COVID est passée par là), donc pas retenu. Je verrais pour l'an prochain.
- Spoiler:
- l'UPEC peut-être ? https://www.u-pec.fr/fr/vie-de-campus/sante/sante-mentale-ecouter-ca-sapprend
Et sinon, tu ne sais pas quel type de critère a validé ou non la demande ?
(j'étais le type de reloue à demander, quand j'avais un rejet motif "03 - trop de demandes : sélection par critères" sur Gaia, quel critère était retenu ou pas .
J'ai dû avoir une fois une réponse (par un formateur).
Je me demandais essentiellement si cela était proposé par nos instances, et ça me semble bien que cela soit le cas (et aussi, ne plus réduire la santé à la seule santé "physique" est me semble-t-il un progrès).Blan6ine a écrit:
J'ai suivi cette formation en 2023. Que souhaites-tu savoir ?
La déroulement est très semblable au PSC1 : alternance entre temps d'exposés et mise en situation/jeux de rôle et examen final à la fin des deux jours qui consiste en un jeu de rôle.
Cette formation est effectivement très demandée en ce moment.
Je comprends tout à fait tes réticences, je suis aussi du type à dire que c'est pas mon boulot et à chercher à voir le petit truc du pourquoi.Lagomorphe a écrit:
En l'écrivant, je réalise à quel point l'absence totale de confiance en l'EN - résultant de l'accumulation d'expériences - peut mener à des stratégies tordues. C'est triste.
- Spoiler:
- Et en fait, travaillant dans le 93, j'ai envie de dire qu'en cherchant un peu, je dirais que quand on y parle de santé mentale au risque de choquer, on semble moins être dans le prévention du suicide ou autres dépressions, que dans le repérage de phénomène de.... radicalisation ! Bah oui...
Merci pour toutes vos réponses. Je vais me renseigner auprès de l'EAFC alors.
- joebar69Fidèle du forum
@TrucOuBidule :
- Spoiler:
Non, je ne suis pas de cette académie.
C'était une formation proposée sur le campus, il n'y avait, à priori que 18 places offertes aux 18 premier.e.s inscrit.e.s.
J'ai un peu trop hésité, ne connaissant pas, à la date de l'inscription, les jours de formation.
- Marcelle DuchampExpert spécialisé
zigmag17 a écrit:Marcelle Duchamp a écrit:Formée au PSC1 et formatrice sur l'utilisation d'un DAE, ça m'a servi... sur moi même! Ce qui n'a pas été d'une folle utilité puisque que je décrivais mes symptômes d'AVC (en parlant excessivement mal tout de même!) au SAMU, on a cru que j'exagérai et que je faisais juste une migraine... donc pas de prise en charge immédiate! donc séquelles... donc handicap... Quelle ironie quand même!
Avec le recul c'est possible sûrement d'en parler avec un peu de détachement mais quand tu te dis que tu gardes des séquelles à cause d'une erreur d'appréciation et que dans le domaine médical les conséquences peuvent être terribles...
Je suis toujours effarée quand paraissent des faits divers concernant des personnes qui n'ont pas été prises en charge parce qu'on ne les a pas prises au sérieux...
Y a-t-il tant de gens qui fabulent pour que des professionnels estiment qu'on se moque d'eux la plupart du temps? Je m'interroge...
Je viens de voir que le sujet est remonté.
Et bien vous savez quoi?
Le hasard a fait qu’il y a un mois, ce médecin de sos médecin est revenu chez moi. J’avais du les appeler car mon conjoint était très malade et il lui fallait une consultation rapide. C’est rare que je les appelle pour quelqu’un d’autre que mon fils mais là, vu l’état de mon copain, il le fallait.
Le médecin arrive 2h après mon appel.
Il ausculte mon copain, fait son diagnostic… puis il s’assoit pour faire l’arrêt de travail. Mon conjoint est parti aux wc et ne pouvait plus en bouger donc j’étais seule avec le médecin (et mon fils qui finissait de dîner). Le temps qu’il rédige les documents, on papote cordialement et il me tend l’ordonnance. Et la, je vois son nom.
Je me suis figée.
Pendant une fraction de seconde, j’ai réfléchi à quoi faire… puis je lui ai dit qu’il était venu ici, il y a 5 ans pour une suspicion d’AVC et qu’il ne m’avait pas crue.
S’en est suivie une conversation courtoise mais excessivement glaciale trop longue à détailler au cours de laquelle il a refusé d’admettre son erreur. Je suis restée polie et digne mais ferme. Progressivement ma parole s’est mise à dérailler (c’est une de mes séquelles). Il m’a dit qu’il allait choper les bandes du Samu pour me prouver qu’il avait bien agi (tout en me sortant des mensonges car je sais précisément ce qu’il s’est passé ce jour là et en plus j’avais 2 témoins). Je lui ai dit que j’étais incapable psychologiquement de réécouter ces bandes.
« Et bien il va falloir faire un effort! ».
Il a pris mes coordonnées pour m’informer si il arrive à récupérer ces bandes (au bout de 5 ans, possible qu’elles aient été détruites).
Quand j’ai fermé la porte derrière lui, j’ai fait un malaise et ai vomi tripes et boyaux. J’étais sidérée.
J’ai appelé mon père en larmes (qui a cru que j’étais entrain de mourrir ) pour lui raconter. Il était furieux car il sait que ça ne s’est pas passé comme ça.
Mon copain, toujours aux wc, bredouillait des « je suis désolé… » car lui l’avait reconnu mais comme je n’avais pas tilte, il pensait s’être trompé et il n’était pas en état de sortir pour dire quoi que ce soit.
S’il me recontacte, ça sera sûrement dans le printemps mais je n’irai pas écouter ces bandes. Mon père et mon copain iront. Eux ils savent ce qu’il s’est passé ce jour là…
Puis j’ai chopé le virus de mon copain. Ca m’a valu une semaine d’arrêt bloquée au lit avec en plus une réactivation du stress post traumatique alors que je l’avais bien éteint.
Ca fait 7 semaines et cette rencontre me réveille encore la nuit!!
Je n’arrive pas à croire que cet homme ne se soit pas démonté et ait affirmé n’avoir fait aucune erreur.
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Je m’excuse par avance des fautes d’accord, de grammaire, de syntaxe et de conjugaison que je peux laisser passer dans mes écrits. Je suis aphasique suite à un AVC et je réapprends à écrire depuis presque 5 ans. J'ai un grand problème avec le subjonctif et le genre des mots!
- Clecle78Bon génie
C'est glaçant Marcelle. Ma grand mère est morte suite à une erreur médicale. Mon père, qui était médecin et savait très bien ce qui s'était passé, n'a jamais reçu la moindre excuse du cardiologue qui s'était trompé en lui pompant du sang et non de l'eau autour du cœur. Le gars a toujours fait comme si de rien n'était et comme c'était un notable de la vile il n'était même pas question à l'époque de porter plainte ou quoi que ce soit. Certes, ma grand mère était vieille et usée, mais tout de même je l'aurais bien gardée encore un peu. Dans ce milieu reconnaître ses erreurs n'est pas ce qu'ils font de mieux, y compris face à un confrère qui sait parfaitement de quoi il parle.
- MathsenstockNiveau 5
Quelle horrible expérience Marcelle !
Tu as de grandes chances de ne pas avoir de nouvelles : bandes détruites ou il se rendra compte de son erreur et n'en parlera jamais...
Tu as de grandes chances de ne pas avoir de nouvelles : bandes détruites ou il se rendra compte de son erreur et n'en parlera jamais...
- LadyOlennaModérateur
J'ai passé le PSC1 en formation initiale perdir en janvier 2020. J'y ai appris des choses très utiles et intéressantes, mais j'en ai oublié une bonne partie depuis. Il faudrait rendre cette formation obligatoire pour tous les personnels, et prévoir une remise à niveau tous les deux-trois ans pour bien faire.
- joebar69Fidèle du forum
Tous les ans, ce serait mieux.LadyOlenna a écrit:J'ai passé le PSC1 en formation initiale perdir en janvier 2020. J'y ai appris des choses très utiles et intéressantes, mais j'en ai oublié une bonne partie depuis. Il faudrait rendre cette formation obligatoire pour tous les personnels, et prévoir une remise à niveau tous les deux-trois ans pour bien faire.
J'effectue, une "mise à jour", tous les ans avec les pompiers de la caserne du coin. L'un des mes voisins proches est pompier volontaire, je l'appelle, on organise une session de 2h un soir où il est "dispo" et hop (révision sur la PLS, le massage cardiaque, l'utilisation du DAE).
- Ajonc35Sage
Un dimanche, un mal de tête 10 sur 10. M Ajonc appelle le médecin de garde. Migraine... oh que non! Dans la famille de Monsieur, la migraine se passe de génération en génération.Marcelle Duchamp a écrit:zigmag17 a écrit:Marcelle Duchamp a écrit:Formée au PSC1 et formatrice sur l'utilisation d'un DAE, ça m'a servi... sur moi même! Ce qui n'a pas été d'une folle utilité puisque que je décrivais mes symptômes d'AVC (en parlant excessivement mal tout de même!) au SAMU, on a cru que j'exagérai et que je faisais juste une migraine... donc pas de prise en charge immédiate! donc séquelles... donc handicap... Quelle ironie quand même!
Avec le recul c'est possible sûrement d'en parler avec un peu de détachement mais quand tu te dis que tu gardes des séquelles à cause d'une erreur d'appréciation et que dans le domaine médical les conséquences peuvent être terribles...
Je suis toujours effarée quand paraissent des faits divers concernant des personnes qui n'ont pas été prises en charge parce qu'on ne les a pas prises au sérieux...
Y a-t-il tant de gens qui fabulent pour que des professionnels estiment qu'on se moque d'eux la plupart du temps? Je m'interroge...
Je viens de voir que le sujet est remonté.
Et bien vous savez quoi?
Le hasard a fait qu’il y a un mois, ce médecin de sos médecin est revenu chez moi. J’avais du les appeler car mon conjoint était très malade et il lui fallait une consultation rapide. C’est rare que je les appelle pour quelqu’un d’autre que mon fils mais là, vu l’état de mon copain, il le fallait.
Le médecin arrive 2h après mon appel.
Il ausculte mon copain, fait son diagnostic… puis il s’assoit pour faire l’arrêt de travail. Mon conjoint est parti aux wc et ne pouvait plus en bouger donc j’étais seule avec le médecin (et mon fils qui finissait de dîner). Le temps qu’il rédige les documents, on papote cordialement et il me tend l’ordonnance. Et la, je vois son nom.
Je me suis figée.
Pendant une fraction de seconde, j’ai réfléchi à quoi faire… puis je lui ai dit qu’il était venu ici, il y a 5 ans pour une suspicion d’AVC et qu’il ne m’avait pas crue.
S’en est suivie une conversation courtoise mais excessivement glaciale trop longue à détailler au cours de laquelle il a refusé d’admettre son erreur. Je suis restée polie et digne mais ferme. Progressivement ma parole s’est mise à dérailler (c’est une de mes séquelles). Il m’a dit qu’il allait choper les bandes du Samu pour me prouver qu’il avait bien agi (tout en me sortant des mensonges car je sais précisément ce qu’il s’est passé ce jour là et en plus j’avais 2 témoins). Je lui ai dit que j’étais incapable psychologiquement de réécouter ces bandes.
« Et bien il va falloir faire un effort! ».
Il a pris mes coordonnées pour m’informer si il arrive à récupérer ces bandes (au bout de 5 ans, possible qu’elles aient été détruites).
Quand j’ai fermé la porte derrière lui, j’ai fait un malaise et ai vomi tripes et boyaux. J’étais sidérée.
J’ai appelé mon père en larmes (qui a cru que j’étais entrain de mourrir ) pour lui raconter. Il était furieux car il sait que ça ne s’est pas passé comme ça.
Mon copain, toujours aux wc, bredouillait des « je suis désolé… » car lui l’avait reconnu mais comme je n’avais pas tilte, il pensait s’être trompé et il n’était pas en état de sortir pour dire quoi que ce soit.
S’il me recontacte, ça sera sûrement dans le printemps mais je n’irai pas écouter ces bandes. Mon père et mon copain iront. Eux ils savent ce qu’il s’est passé ce jour là…
Puis j’ai chopé le virus de mon copain. Ca m’a valu une semaine d’arrêt bloquée au lit avec en plus une réactivation du stress post traumatique alors que je l’avais bien éteint.
Ca fait 7 semaines et cette rencontre me réveille encore la nuit!!
Je n’arrive pas à croire que cet homme ne se soit pas démonté et ait affirmé n’avoir fait aucune erreur.
Le médecin est dans la cuisine en train de rédiger une ordonnance et je sens un début de paralysie. Ni une ni 2, ambulance, urgences. L'hôpital fait sur la semaine une batterie d'examen. Rien.
3 ans plus tard, je fais un malaise en classe. Mon médecin habituel me prescrit un scanner. Et là il y a un problème qui avait grossi.
Je mesure la chance que j'ai eu à 2 reprises. Entre le médecin de garde puis mon médecin et enfin le super- spécialiste. Je dis super, car en plus d'être compétent il est humain. Bon, ça fait 19 ans qu'on se voit!
- Marcelle DuchampExpert spécialisé
Ajonc35 a écrit:Un dimanche, un mal de tête 10 sur 10. M Ajonc appelle le médecin de garde. Migraine... oh que non! Dans la famille de Monsieur, la migraine se passe de génération en génération.Marcelle Duchamp a écrit:zigmag17 a écrit:Marcelle Duchamp a écrit:Formée au PSC1 et formatrice sur l'utilisation d'un DAE, ça m'a servi... sur moi même! Ce qui n'a pas été d'une folle utilité puisque que je décrivais mes symptômes d'AVC (en parlant excessivement mal tout de même!) au SAMU, on a cru que j'exagérai et que je faisais juste une migraine... donc pas de prise en charge immédiate! donc séquelles... donc handicap... Quelle ironie quand même!
Avec le recul c'est possible sûrement d'en parler avec un peu de détachement mais quand tu te dis que tu gardes des séquelles à cause d'une erreur d'appréciation et que dans le domaine médical les conséquences peuvent être terribles...
Je suis toujours effarée quand paraissent des faits divers concernant des personnes qui n'ont pas été prises en charge parce qu'on ne les a pas prises au sérieux...
Y a-t-il tant de gens qui fabulent pour que des professionnels estiment qu'on se moque d'eux la plupart du temps? Je m'interroge...
Je viens de voir que le sujet est remonté.
Et bien vous savez quoi?
Le hasard a fait qu’il y a un mois, ce médecin de sos médecin est revenu chez moi. J’avais du les appeler car mon conjoint était très malade et il lui fallait une consultation rapide. C’est rare que je les appelle pour quelqu’un d’autre que mon fils mais là, vu l’état de mon copain, il le fallait.
Le médecin arrive 2h après mon appel.
Il ausculte mon copain, fait son diagnostic… puis il s’assoit pour faire l’arrêt de travail. Mon conjoint est parti aux wc et ne pouvait plus en bouger donc j’étais seule avec le médecin (et mon fils qui finissait de dîner). Le temps qu’il rédige les documents, on papote cordialement et il me tend l’ordonnance. Et la, je vois son nom.
Je me suis figée.
Pendant une fraction de seconde, j’ai réfléchi à quoi faire… puis je lui ai dit qu’il était venu ici, il y a 5 ans pour une suspicion d’AVC et qu’il ne m’avait pas crue.
S’en est suivie une conversation courtoise mais excessivement glaciale trop longue à détailler au cours de laquelle il a refusé d’admettre son erreur. Je suis restée polie et digne mais ferme. Progressivement ma parole s’est mise à dérailler (c’est une de mes séquelles). Il m’a dit qu’il allait choper les bandes du Samu pour me prouver qu’il avait bien agi (tout en me sortant des mensonges car je sais précisément ce qu’il s’est passé ce jour là et en plus j’avais 2 témoins). Je lui ai dit que j’étais incapable psychologiquement de réécouter ces bandes.
« Et bien il va falloir faire un effort! ».
Il a pris mes coordonnées pour m’informer si il arrive à récupérer ces bandes (au bout de 5 ans, possible qu’elles aient été détruites).
Quand j’ai fermé la porte derrière lui, j’ai fait un malaise et ai vomi tripes et boyaux. J’étais sidérée.
J’ai appelé mon père en larmes (qui a cru que j’étais entrain de mourrir ) pour lui raconter. Il était furieux car il sait que ça ne s’est pas passé comme ça.
Mon copain, toujours aux wc, bredouillait des « je suis désolé… » car lui l’avait reconnu mais comme je n’avais pas tilte, il pensait s’être trompé et il n’était pas en état de sortir pour dire quoi que ce soit.
S’il me recontacte, ça sera sûrement dans le printemps mais je n’irai pas écouter ces bandes. Mon père et mon copain iront. Eux ils savent ce qu’il s’est passé ce jour là…
Puis j’ai chopé le virus de mon copain. Ca m’a valu une semaine d’arrêt bloquée au lit avec en plus une réactivation du stress post traumatique alors que je l’avais bien éteint.
Ca fait 7 semaines et cette rencontre me réveille encore la nuit!!
Je n’arrive pas à croire que cet homme ne se soit pas démonté et ait affirmé n’avoir fait aucune erreur.
Le médecin est dans la cuisine en train de rédiger une ordonnance et je sens un début de paralysie. Ni une ni 2, ambulance, urgences. L'hôpital fait sur la semaine une batterie d'examen. Rien.
3 ans plus tard, je fais un malaise en classe. Mon médecin habituel me prescrit un scanner. Et là il y a un problème qui avait grossi.
Je mesure la chance que j'ai eu à 2 reprises. Entre le médecin de garde puis mon médecin et enfin le super- spécialiste. Je dis super, car en plus d'être compétent il est humain. Bon, ça fait 19 ans qu'on se voit!
Ca C’est top!
Bonne prise en charge. Efficace et rapide!
Moi aussi il avait suspecté une migraine sauf que je suis la seule de ma famille à ne pas en souffrir donc improbable. Il n’a pas cherché plus loin…
D’ailleurs, je le lui ai redit il y a un mois. Il m’a dit que je me trompais qu’il avait suspecté une hémorragie méningée. Mot qu’il n’a jamais prononcé car ni mon père, ni mon conjoint et ni moi n’avons souvenir…
Plus haut, quelqu’un a marqué, peut être qu’il s’en rappèlera désormais.
Non.
J’avais écrit un courrier un an plus tard pour lui détailler ce qu’il s’était passé ce jour là. Un courrier juste factuel, pas accusateur, qui se concluait d’un « vous ne le saviez pas mais ce jour là, vous avez scellé mon destin. J’aimerai que mon histoire vous serve afin qu’une autre victime ne vive pas ce que j’ai vécu ».
Il m’a dit se souvenir de mon courrier, que ça l’avait choqué car je l’avais accusé.
Je lui ai répondu froidement que si lui était choqué, moi j’étais traumatisée et handicapée depuis 5 ans.
Certaines personnes ne sont pas prêtes à reconnaître leurs erreurs quand bien même ils ont leur nez dans leur caca.
_________________
Je m’excuse par avance des fautes d’accord, de grammaire, de syntaxe et de conjugaison que je peux laisser passer dans mes écrits. Je suis aphasique suite à un AVC et je réapprends à écrire depuis presque 5 ans. J'ai un grand problème avec le subjonctif et le genre des mots!
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