TZR et agrégation

(Mince je viens d'écrire un message qui se s'affiche pas.... Je recommence donc)

Je disais qu'au niveau de l'implication c'est sûr que ce n'est pas du tout pareil, mais je trouve que les courts remplacements nous desservent énormément au niveau du moral et des contraintes.
Certes on ne s'implique pas dans les projets ni aux réunions, mais c'est hyper stressant et souvent décourageant de faire sans cesse des "rentrées des classes" avec des élèves pour une courte durée. Ils en profitent bien et c'est difficile de trouve une légitimité...
Il faut donner toute son énergie pour se faire respecter et les intéresser !
Comme je disais à Hydrophile j'ai été appelée pour des remplacements de 1 jour, de 3 jours, etc.
Aucun intérêt et quelle perte de temps au niveau de l'organisation que ça demande !
Pour revenir à l'agreg, perso c'est impossible de cumuler un temps plein.
Je ne pense pas avoir le tempérament pour ni la méthode de travail encore.
Je vois bien que cette année je n'aurais jamais eu la force d'être TZR à temps plein et travailler l'agreg.
Il faut avoir une sacrée force de caractère et se blinder moralement pour tout concilier !
J'admire vraiment!

Ednalaure, le programme change en entier tous les ans en lettres ? Si certains questions restent, tu pourrais commencer par celles-là.
J'essaie d'avancer un maximum pendant l'été. De toute manière, je n'ai pas mes niveaux pour l'instant.

Jenny a écrit:J'ai eu mon affectation (pour quelques mois) après la fermeture du lycée, est-il judicieux de mentionner par email que j'ai demandé la formation à l'agreg interne ? Je me dis que les EDT doivent déjà être faits.

Oui.
Il est probable que cela ne sera pas pris en compte, que les EDT sont en partie déjà réalisés, mais cela ne coûte rien, après tout...

Merci.

Jenny a écrit:Ednalaure, le programme change en entier tous les ans en lettres ? Si certains questions restent, tu pourrais commencer par celles-là.
J'essaie d'avancer un maximum pendant l'été. De toute manière, je n'ai pas mes niveaux pour l'instant.

Coucou Jenny,

Oui les œuvres au programme en littérature changent chaque année, mais on peut réviser la grammaire et la didactique en s'entrainant avec des annales et des ouvrages.
C'est aussi pour cela que je vais commencer maintenant , sachant que j'aurais assez d'années pour l'interne qu'en 2018-2019.

Tu pourras quand même travailler dès cette année la nouvelle question de comparée (Conrad, Antunes et Simon)

Hydrophile a écrit:

Jenny a écrit:J'ai eu mon affectation (pour quelques mois) après la fermeture du lycée, est-il judicieux de mentionner par email que j'ai demandé la formation à l'agreg interne ? Je me dis que les EDT doivent déjà être faits.

Oui.
Il est probable que cela ne sera pas pris en compte, que les EDT sont en partie déjà réalisés, mais cela ne coûte rien, après tout...

Je la jouerais plus nuancée : inutile d'envoyer un mail, il ne sera pas pris en compte pendant la période de vacances. En revanche, dès la réouverture de l'établissement
-aller voir le CDE pour se présenter et prendre connaissance du service et des habitudes de la maison (parce que cela se fait d'une part, et parce que cela manifeste du sérieux d'autre part)
-lui indiquer que tu es inscrite à la formation, en étant consciente bien entendu que les EDT ne peuvent être modifiés à cette période de l'année, mais que tu tenais à l'en avertir...

De cette façon, si la moindre modif est possible, elle sera faite. Et si elle n'est pas possible, tu auras averti de tes absences à venir, et tout sera clair.

Ednalaure a écrit:
Pour revenir à l'agreg, perso c'est impossible de cumuler un temps plein.
Je ne pense pas avoir le tempérament pour ni la méthode de travail encore.
Je vois bien que cette année je n'aurais jamais eu la force d'être TZR à temps plein et travailler l'agreg.
Il faut avoir une sacrée force de caractère et se blinder moralement pour tout concilier !
J'admire vraiment!

Ce n'est pas tant une question de force de caractère que de volonté. Et de travail sur le long terme aussi.
La méthode de travail ? Ca s'acquiert en travaillant. Et pour l'agreg justement, s'y essayer une première fois permet très souvent d'être bien plus efficace la seconde fois, parce qu'on a compris ce qui était inutile et ce sur quoi on n'avait pas besoin de perdre du temps.
Quant à la force de caractère, pour faire face aux aléas et aux complications des remplacements de courte durée, je dirais justement que la préparation de l'agreg peut aider : elle donne de l'oxygène, elle permet de ne pas se laisser enfermer dans les inévitables tracasseries que le quotidien du TZR en rentrée/partance permanente amène. Si on aborde les choses avec tranquilité (sans y mettre trop d'enjeu pour la première année), cela peut être un soutien plus qu'un problème, parce que cela donne un horizon dans une situation où on a le sentiment (à juste titre) de ne voir les choses qu'au jour le jour.

Merci pour les conseils.

Corrigez-moi si je me trompe: être TZR est une mission et non un statut.

Caspar Goodwood a écrit:Corrigez-moi si je me trompe: être TER est une missionné non un statut.

Non, il s'agit d'un train. :jesors:

Jenny a écrit:

Caspar Goodwood a écrit:Corrigez-moi si je me trompe: être TER est une missionné non un statut.

Non, il s'agit d'un train. :jesors:

J'adore ! :-)
Je l'ai pensé tellement fort...

Miinnnnnce, je vais éditer. Voilà ce que c'est d'écrire sur son téléphone.

Donc... statut ou mission...
TZR, c'est un mode d'affectation. On est affecté sur un poste de TZR. Ensuite, on est missionné pour tel ou tel remplacement. Donc le statut, c'est titulaire. Simplement, il y a deux catégories de titulaires : titulaire sur poste fixe et titulaire sur zone de remplacement. Donc pour répondre à ta question, je dirais tout de même plutôt que cela relève du statut. La mission vient ensuite...

Aspasie a écrit:
Ce n'est pas tant une question de force de caractère que de volonté. Et de travail sur le long terme aussi.
La méthode de travail ? Ca s'acquiert en travaillant. Et pour l'agreg justement, s'y essayer une première fois permet très souvent d'être bien plus efficace la seconde fois, parce qu'on a compris ce qui était inutile et ce sur quoi on n'avait pas besoin de perdre du temps.
Quant à la force de caractère, pour faire face aux aléas et aux complications des remplacements de courte durée, je dirais justement que la préparation de l'agreg peut aider : elle donne de l'oxygène, elle permet de ne pas se laisser enfermer dans les inévitables tracasseries que le quotidien du TZR en rentrée/partance permanente amène. Si on aborde les choses avec tranquilité (sans y mettre trop d'enjeu pour la première année), cela peut être un soutien plus qu'un problème, parce que cela donne un horizon dans une situation où on a le sentiment (à juste titre) de ne voir les choses qu'au jour le jour.

+1, en particulier quand on n'a pas charge d'âme à la maison. L'agrégation est un marathon qui se prépare dès la sortie du programme - soit avril ou mai. En mettant à contribution les deux mois les six semaines d'été - et avec bonne conscience, puisque l'on ignore les niveaux que l'on pourra avoir en affection de courte duré- voire les petites vacances - quand on a la chance d'avoir terminé un remplacement et d'ignorer où on atterrit à la rentrée, cela permet de faire pas mal de chose. Il faut surtout se forcer à la préparer tous les jours - en soufflant quand même de temps en temps. Je n'ai quasiment pas suivi la préparation du PAF - sauf quelques séances en didactique pour faire des devoirs et en cinéma- parce qu'en littérature les cours étaient moins intéressant que ceux de la fac du coin pour l'externe. Quand le remplacement le permettait j'assistais au cours, sinon je le récupérais et j'étais inscrite au CNED - mais là aussi le niveau est très variable selon les auteurs. L'essentiel n'est pas de suivre/lire tous les cours, mais d'en trouver qui éclairent vraiment l'auteur, sa période, sa place dans son genre, qui vous donne les clés pour le comprendre. Ce travail de contextualisation me paraît primordial pour saisir ce qui en fait sa spécificité, les enjeux de son écriture. Une bonne bibliographie - celle qu'aura lue le jury et les correcteurs qui ne sont pas forcément spécialistes ni de l'auteur, ni de la période- permet de savoir par quel bout le prendre. Et faire des lectures de son côté permet également d'apporter un éclairage qui sans être mainstream pourra néanmoins s'avérer pertinent.
Le programme de cette année est tellement classique, que ce sera bien le diable si vous ne pouvez pas faire travailler au moins une classe sur une oeuvre ou des extraits: cela aussi est précieux, faire travailler les élèves oblige à adopter une autre attitude, plus dynamique que lorsque l'on bûche pour " se faire interroger". On est généralement plus exigeant lors de sa lecture pour pouvoir répondre aux questions, pour ne pas se retrouver coincé par une zone d'ombre. Or c'est ce changement de position qui aide à faire le tri et à aller à l'essentiel. Quoi qu'il en soit, bonne chance

Merci pour ton intervention !
Ça permet de dédramatiser...

De rien.
J'oubliais l'essentiel. Comme pour les élèves, on retient et on comprend ce que l'on utilise: faites au moins un exercice - dissertation, leçon, explication- sur chaque auteur chez vous en prenant tout le temps nécessaire pour bien le faire et si possible au moins deux entraînements sur table sur les auteurs que vous aimez le moins...