- alprechac2Expert
Que demandez-vous à vos élèves en évaluation de fin de séquence ?
Je n'ai pas fait de stage langues anciennes depuis très longtemps car j'en sortais en général très énervée, mais je me dis que ce que je fais est sûrement tout à fait à côté de la plaque : je leur demande de réviser les traductions faites pendant la séquence, que je leur fais refaire en mot à mot pendant le contrôle ; je leur demande d'apprendre par cœur les points historiques / de civilisation (et je pose des questions toutes bêtes de vérification des connaissances) ; en général, les points de langue font l'objet d'une autre évaluation au cours de la séquence, même si les élèves en ont bien sûr besoin pour traduire (hum ... dans l'idéal).
Ce qui me gêne, c'est qu'ils se contentent en général d'apprendre par cœur les traductions, sans forcément comprendre ... J'ai de très bons élèves, globalement, et régulièrement,1/4 de la classe continue au lycée. C'est très bien qu'ils apprennent par cœur, ils acquièrent du voc, des automatismes, mais je ne suis pas sûre de mettre suffisamment en oeuvre leurs compétences, pour parler dans l'esprit du temps :lol:
Faites-vous des tâches finales / complexes qui permettent de réinvestir tout ce qui a été vu dans la séquence, tout en demandant à l'élève de créer quelques chose ? Si oui, pourriez-vous me donner des exemples ?
Bref, je me sens un peu perdue ...
Je n'ai pas fait de stage langues anciennes depuis très longtemps car j'en sortais en général très énervée, mais je me dis que ce que je fais est sûrement tout à fait à côté de la plaque : je leur demande de réviser les traductions faites pendant la séquence, que je leur fais refaire en mot à mot pendant le contrôle ; je leur demande d'apprendre par cœur les points historiques / de civilisation (et je pose des questions toutes bêtes de vérification des connaissances) ; en général, les points de langue font l'objet d'une autre évaluation au cours de la séquence, même si les élèves en ont bien sûr besoin pour traduire (hum ... dans l'idéal).
Ce qui me gêne, c'est qu'ils se contentent en général d'apprendre par cœur les traductions, sans forcément comprendre ... J'ai de très bons élèves, globalement, et régulièrement,1/4 de la classe continue au lycée. C'est très bien qu'ils apprennent par cœur, ils acquièrent du voc, des automatismes, mais je ne suis pas sûre de mettre suffisamment en oeuvre leurs compétences, pour parler dans l'esprit du temps :lol:
Faites-vous des tâches finales / complexes qui permettent de réinvestir tout ce qui a été vu dans la séquence, tout en demandant à l'élève de créer quelques chose ? Si oui, pourriez-vous me donner des exemples ?
Bref, je me sens un peu perdue ...
_________________
Habillez vos petits ! Mise à jour 18/04/2022 :
https://www.neoprofs.org/t120915-vd-fille-6-mois-9-ans-sm-pb-maj-18-04-2022#4574437
- alprechac2Expert
Je tente un petit up ! Personne n'évalue ses latinistes ?
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- StelarNiveau 1
Je veux bien tenter de réfléchir avec toi ^^.
Je serai stagiaire à la rentrée, je planche donc actuellement sur les préparations!
J'ai commencé à réfléchir aussi sur les modalités d'évaluation et dans l'idéal j'aimerais construire un contrôle qui reprendrait les notions de civilisation/lexique/langue qui auront été abordées à travers des exercices, des questions, des traductions de phrases latines non authentiques mais construites pour le contrôle. J'aimerais aussi ajouter un petit travail de version sur un texte inconnu en leur donnant le vocabulaire et les tournures difficiles.
Alors, peut être suis-je dans l'utopie ou l'erreur? Réponse dans quelques mois ^^.
Je serai stagiaire à la rentrée, je planche donc actuellement sur les préparations!
J'ai commencé à réfléchir aussi sur les modalités d'évaluation et dans l'idéal j'aimerais construire un contrôle qui reprendrait les notions de civilisation/lexique/langue qui auront été abordées à travers des exercices, des questions, des traductions de phrases latines non authentiques mais construites pour le contrôle. J'aimerais aussi ajouter un petit travail de version sur un texte inconnu en leur donnant le vocabulaire et les tournures difficiles.
Alors, peut être suis-je dans l'utopie ou l'erreur? Réponse dans quelques mois ^^.
- henrietteMédiateur
En général, mes évaluations de fin de séquence ressemblent à ça en 4e et 3e :
Partie I (sur 20 ou 30 points)
- Retraduction mot à mot d'un passage vu en classe (présentée par les élèves sur leur copie en juxtalinéaire)
- Traduction d'une ou deux phrases imitant un texte vu en classe mais avec des changements (modification des temps, passage singulier/pluriel, voix active/voix passive, coordination/subordination, etc.)
- Petit thème d'imitation d'une ou deux phrases
Partie IIe (sur 10 ou 20 points)
Questions sur un doc iconographique/doc à légender pour réutiliser le vocabulaire vu en cours
Questions sur les points de civilisation/histoire abordés au cours du chapitre
Partie I (sur 20 ou 30 points)
- Retraduction mot à mot d'un passage vu en classe (présentée par les élèves sur leur copie en juxtalinéaire)
- Traduction d'une ou deux phrases imitant un texte vu en classe mais avec des changements (modification des temps, passage singulier/pluriel, voix active/voix passive, coordination/subordination, etc.)
- Petit thème d'imitation d'une ou deux phrases
Partie IIe (sur 10 ou 20 points)
Questions sur un doc iconographique/doc à légender pour réutiliser le vocabulaire vu en cours
Questions sur les points de civilisation/histoire abordés au cours du chapitre
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- HayneeNiveau 7
Je procède un peu comme toi. Il y a généralement plusieurs parties dans mes évaluations de fin de séquence :
- une partie traduction (généralement un peu plus du 1/4 des points) ;
- une partie civilisation (qui compte pour un peu moins de la moitié des points, parce que je ne tire pas sur les ambulances en 3e) ;
- une dernière partie qui mêle vocabulaire (plutôt étymologie) et grammaire (je fais toujours une petite interrogation de grammaire notée sur 10 avant le gros DS : chaque point de grammaire est donc vu au moins deux fois dans l'année).
Quand je fais bien mon travail, j'arrive à construire mon sujet de façon à ce que la coupure entre ces trois parties ne soit pas nette (même si je commence invariablement par "exercice 1 : traduire") et que les questions s'enchaînent assez naturellement.
Pour la partie civi, je fais appel aussi bien à ce qu'on a pu voir en histoire des arts que sur la partie historique proprement dite. Parfois, et dans ce cas l'exercice est valorisé dans le barème, cela peut être une application de ce qu'on a vu en classe sur un document iconographique inconnu des élèves (ex. "montrez comment l'artiste a voulu représenter Cornélie en matrona idéale").
Pour la partie traduction, j'essaie d'éviter le psittacisme en procédant à des changements entre le texte étudié et le texte fourni le jour du DS (les élèves sont prévenus dès le début de l'année et l'énoncé de l'exercice ressemble à quelque chose comme "traduisez les phrases suivantes en tenant compte des changements apportés par rapport au texte étudié"). Je ne change jamais l'histoire (les élèves le savent). Par contre, je peux raccourcir/simplifier une longue période oratoire, changer les temps, transformer une succession de subordonnées en plusieurs propositions indépendantes ou coordonnées, passer de la première personne du singulier à la troisième etc. Cela oblige à se concentrer sur les détails et à traduire rigoureusement, vu que la classe connaît déjà le sens général (oups ! je viens d'employer une succession de gros mots).
Toujours pour éviter de recracher bêtement la traduction, je leur demande parfois (partie civilisation) de m'expliquer une phrase ("que veut dire l'auteur lorsqu'il écrit "initium civilis sanguinis gladiorumque impunitatis") ou d'analyser grammaticalement une tournure ou encore un commentaire plus général ("L'auteur est-il objectif selon vous ? Justifiez votre réponse en relevant des mots latins dans le texte.")
Rien de très révolutionnaire ni de "sexy", pour reprendre un mot désormais célèbre. Ça ne fera pas rêver les foules(et je trouve pour ma part que l'odeur du temps est puante) mais en 3e, j'estime que j'ai assez perdu de temps à faire l'amuseur public en 5e et en 4e, et accessoirement, ça me fait plaisir quand je vois écrit, sur les bulletins des anciens élèves qu'on nous fait parvenir, "des bases solides". Avec la réduction des horaires, je crains malheureusement de ne plus beaucoup le voir.
- une partie traduction (généralement un peu plus du 1/4 des points) ;
- une partie civilisation (qui compte pour un peu moins de la moitié des points, parce que je ne tire pas sur les ambulances en 3e) ;
- une dernière partie qui mêle vocabulaire (plutôt étymologie) et grammaire (je fais toujours une petite interrogation de grammaire notée sur 10 avant le gros DS : chaque point de grammaire est donc vu au moins deux fois dans l'année).
Quand je fais bien mon travail, j'arrive à construire mon sujet de façon à ce que la coupure entre ces trois parties ne soit pas nette (même si je commence invariablement par "exercice 1 : traduire") et que les questions s'enchaînent assez naturellement.
Pour la partie civi, je fais appel aussi bien à ce qu'on a pu voir en histoire des arts que sur la partie historique proprement dite. Parfois, et dans ce cas l'exercice est valorisé dans le barème, cela peut être une application de ce qu'on a vu en classe sur un document iconographique inconnu des élèves (ex. "montrez comment l'artiste a voulu représenter Cornélie en matrona idéale").
Pour la partie traduction, j'essaie d'éviter le psittacisme en procédant à des changements entre le texte étudié et le texte fourni le jour du DS (les élèves sont prévenus dès le début de l'année et l'énoncé de l'exercice ressemble à quelque chose comme "traduisez les phrases suivantes en tenant compte des changements apportés par rapport au texte étudié"). Je ne change jamais l'histoire (les élèves le savent). Par contre, je peux raccourcir/simplifier une longue période oratoire, changer les temps, transformer une succession de subordonnées en plusieurs propositions indépendantes ou coordonnées, passer de la première personne du singulier à la troisième etc. Cela oblige à se concentrer sur les détails et à traduire rigoureusement, vu que la classe connaît déjà le sens général (oups ! je viens d'employer une succession de gros mots).
Toujours pour éviter de recracher bêtement la traduction, je leur demande parfois (partie civilisation) de m'expliquer une phrase ("que veut dire l'auteur lorsqu'il écrit "initium civilis sanguinis gladiorumque impunitatis") ou d'analyser grammaticalement une tournure ou encore un commentaire plus général ("L'auteur est-il objectif selon vous ? Justifiez votre réponse en relevant des mots latins dans le texte.")
Rien de très révolutionnaire ni de "sexy", pour reprendre un mot désormais célèbre. Ça ne fera pas rêver les foules
- StelarNiveau 1
C'est quoi être "sexy" en langues anciennes ? ça m'interpelle!
- HayneeNiveau 7
C'est bien connu depuis 2015 : le problème des langues anciennes, c'est qu'elles sont élitistes et "pas assez sexy" (dixerunt Florence Robine et NVB).Stelar a écrit:C'est quoi être "sexy" en langues anciennes ? ça m'interpelle!
Ça me paraît difficile en 5e avec une heure par semaine (si on parle bien d'un texte authentique et non fabriqué).J'aimerais aussi ajouter un petit travail de version sur un texte inconnu en leur donnant le vocabulaire et les tournures difficiles.
Avec des 4e et des 3e, c'est très formateur mais à voir selon le niveau de ton groupe : pour ma part, j'ai généralement des élèves qui, pour beaucoup, ne sont pas mauvais mais qui vont passer l'exercice dès qu'ils verront "traduire". Par exemple, cette année pour un exercice de ce type en 4e, sur vingt et un élèves, douze ont passé l'étape "traduire" (c'était une petite épitaphe courte et assez simple), cinq ont fait ce que j'appelle "le panier à salade" (on prend tous les mots de vocabulaire, on touille un bon coup et on voit ce qu'on peut écrire pour inventer un sens) et quatre seulement ont fait l'effort de construire et d'interroger le texte. La correction s'est faite dans la douleur (la mienne, essentiellement, car j'ai dû reprendre mon barème initial, trop défavorable au groupe, et malgré cet effort, la moyenne du DS inférieure à 11/20 a bien plombé leur moyenne trimestrielle).
Il faut donc soupeser les avantages et les inconvénients de la méthode afin d'éviter que élèves ne se découragent massivement (d'abord, parce que ce n'est agréable ni pour eux ni pour l'enseignant, et ensuite, parce que selon les établissements, l'option peut se retrouver très vite menacée si l'administration se montre tolérante à l'égard des arrêts de confort).
Bon courage pour ton année de stage.
- henrietteMédiateur
Hi hi, moi j'appelle ça "latino facilo" :lol:Haynee a écrit:C'est bien connu depuis 2015 : le problème des langues anciennes, c'est qu'elles sont élitistes et "pas assez sexy" (dixerunt Florence Robine et NVB).Stelar a écrit:C'est quoi être "sexy" en langues anciennes ? ça m'interpelle!
Ça me paraît difficile en 5e avec une heure par semaine (si on parle bien d'un texte authentique et non fabriqué).J'aimerais aussi ajouter un petit travail de version sur un texte inconnu en leur donnant le vocabulaire et les tournures difficiles.
Avec des 4e et des 3e, c'est très formateur mais à voir selon le niveau de ton groupe : pour ma part, j'ai généralement des élèves qui, pour beaucoup, ne sont pas mauvais mais qui vont passer l'exercice dès qu'ils verront "traduire". Par exemple, cette année pour un exercice de ce type en 4e, sur vingt et un élèves, douze ont passé l'étape "traduire" (c'était une petite épitaphe courte et assez simple), cinq ont fait ce que j'appelle "le panier à salade" (on prend tous les mots de vocabulaire, on touille un bon coup et on voit ce qu'on peut écrire pour inventer un sens) et quatre seulement ont fait l'effort de construire et d'interroger le texte. La correction s'est faite dans la douleur (la mienne, essentiellement, car j'ai dû reprendre mon barème initial, trop défavorable au groupe, et malgré cet effort, la moyenne du DS inférieure à 11/20 a bien plombé leur moyenne trimestrielle).
Il faut donc soupeser les avantages et les inconvénients de la méthode afin d'éviter que élèves ne se découragent massivement (d'abord, parce que ce n'est agréable ni pour eux ni pour l'enseignant, et ensuite, parce que selon les établissements, l'option peut se retrouver très vite menacée si l'administration se montre tolérante à l'égard des arrêts de confort).
Bon courage pour ton année de stage.
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- StelarNiveau 1
Merci Haynee!
La version, je pensais n'en mettre qu'en 3eme. Il est évident qu'il va falloir que je sois indulgente avec mes cinquièmes qui vont démarrer le latin et le grec!
D'ailleurs, il me faudra du coup évaluer les deux langues, ça va être sport!
Sinon l'image du panier à salade m'a bien fait rire!
La version, je pensais n'en mettre qu'en 3eme. Il est évident qu'il va falloir que je sois indulgente avec mes cinquièmes qui vont démarrer le latin et le grec!
D'ailleurs, il me faudra du coup évaluer les deux langues, ça va être sport!
Sinon l'image du panier à salade m'a bien fait rire!
- alprechac2Expert
Merci beaucoup à tous ! Vos réponses me rassurent, je retrouve mes pratiques dans ce que vous expliquez, de manière plus claire que moi. Il me manque ce type d'exercices que vous décrivez :
Je vais mettre cela en pratique à la rentrée, surtout que je leur fais apprendre beaucoup de voc au fur et à mesure des séquences, donc ce sera un bon moyen de réinvestir tout en réfléchissant un peu à ce qu'ils traduisent ! (moi aussi j'ai le panier à salade qui tourne beaucoup ...).
Je ne ferai pas de thème en éval', je vais tous les perdre. Je réserve cela aux élèves qui s'en sortent très bien en classe, pour les faire patienter pendant que le reste de leurs camarades essaie de traduire la moitié d'une phrase.
henriette a écrit:- Traduction d'une ou deux phrases imitant un texte vu en classe mais avec des changements (modification des temps, passage singulier/pluriel, voix active/voix passive, coordination/subordination, etc.)
Haynee a écrit:Pour la partie traduction, j'essaie d'éviter le psittacisme en procédant à des changements entre le texte étudié et le texte fourni le jour du DS (les élèves sont prévenus dès le début de l'année et l'énoncé de l'exercice ressemble à quelque chose comme "traduisez les phrases suivantes en tenant compte des changements apportés par rapport au texte étudié"). Je ne change jamais l'histoire (les élèves le savent). Par contre, je peux raccourcir/simplifier une longue période oratoire, changer les temps, transformer une succession de subordonnées en plusieurs propositions indépendantes ou coordonnées, passer de la première personne du singulier à la troisième etc. Cela oblige à se concentrer sur les détails et à traduire rigoureusement, vu que la classe connaît déjà le sens général (oups ! je viens d'employer une succession de gros mots).
Je vais mettre cela en pratique à la rentrée, surtout que je leur fais apprendre beaucoup de voc au fur et à mesure des séquences, donc ce sera un bon moyen de réinvestir tout en réfléchissant un peu à ce qu'ils traduisent ! (moi aussi j'ai le panier à salade qui tourne beaucoup ...).
Je ne ferai pas de thème en éval', je vais tous les perdre. Je réserve cela aux élèves qui s'en sortent très bien en classe, pour les faire patienter pendant que le reste de leurs camarades essaie de traduire la moitié d'une phrase.
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Habillez vos petits ! Mise à jour 18/04/2022 :
https://www.neoprofs.org/t120915-vd-fille-6-mois-9-ans-sm-pb-maj-18-04-2022#4574437
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