- samsam69Niveau 2
Esméralda a écrit:Où ai-je écrit que je me soumettais ? Je suis comme toi, je ne comprends pas les collègues qui se soumettent ainsi alors que je sais qu'ils partagent mon avis.
Après il y a la réalité des équipes, je n'ai pas forcément envie de demander ma mut' et j'aimerais pouvoir continuer à travailler avec les gens.
Et parce que tu refuses l'éval par compétences, tu ne pourrais pas travailler PEDAGOGIQUEMENT avec ton équipe de collègues ?
Cela ne remet pas en cause la progression commune choisie, les discussions sur les approches de certaines partie du programme, l'utilisation des TICE, la participation à un projet (sorties péda, intervenant extérieur, ...).
L'évaluation n'est qu'un aspect de notre métier. Certains voudraient que cela deviennent notre "activité" principale !!!
Je côtoie régulièrement des étudiants étrangers du programme ERASMUS, qui sont AFFLIGES de l'excès d'évaluations et de la course à l'éval faite en France !
Et pour quel résultat ? (voir classement PISA)
- EsméraldaGrand sage
samsam69 a écrit:Esméralda a écrit:Où ai-je écrit que je me soumettais ? Je suis comme toi, je ne comprends pas les collègues qui se soumettent ainsi alors que je sais qu'ils partagent mon avis.
Après il y a la réalité des équipes, je n'ai pas forcément envie de demander ma mut' et j'aimerais pouvoir continuer à travailler avec les gens.
Et parce que tu refuses l'éval par compétences, tu ne pourrais pas travailler PEDAGOGIQUEMENT avec ton équipe de collègues ?
Cela ne remet pas en cause la progression commune choisie, les discussions sur les approches de certaines partie du programme, l'utilisation des TICE, la participation à un projet (sorties péda, intervenant extérieur, ...).
L'évaluation n'est qu'un aspect de notre métier. Certains voudraient que cela deviennent notre "activité" principale !!!
Je côtoie régulièrement des étudiants étrangers du programme ERASMUS, qui sont AFFLIGES de l'excès d'évaluations et de la course à l'éval faite en France !
Et pour quel résultat ? (voir classement PISA)
Non non, je suppose que non.
- amethysteDoyen
Esméralda a écrit:Alors gros coup de mou de mon côté ( gros ras-le-bol de fin d'année aussi mais je vais finir par rebondir ) après une réunion bilan ce matin au sujet des compétences - en mode "bilan et perspectives". Réunion en pleinière ( mais il manquait des gens, notamment des nouveaux collègues, pas forcément des t1-t2...). A un moment se sont vite posées les questions
" faut-il garder les notes en 6ème?"
" voulez-vous expérimenter l'évaluation par compétences seulement pour le niveau 6ème?"
" plus de notes sur le bulletin pour tous les niveaux?"
"évaluation pour tous à tous les niveaux?"
Donc le chef nous a demandé de voter qui était pour la suppression des notes pour tous les niveaux et là, surprise, la majorité l'a emporté... J'avais déjà rappelé la liberté pédagogique, le fait que l'on ne pouvait nous imposer une manière d'évaluer les gamins tant que l'on jouait le jeu de l'évaluation par compétences en fin de cycle 3 et 4 - le chef ne m'a pas contredite mais l'effet de groupe, la fatigue, les arguments des fanas de la compétence ont fait qu'on en est arrivé à être 3 ou 4 à clairement dire non pour supprimer les notes. 5-6 se sont abstenus. Donc on dirait bien que l'on va laisser tomber pronotes et que l'on va faire pression sur les opposants pour abandonner les notes. Je me suis sentie complètement isolée et pas écoutée ( alors que je suis dans ce collège depuis de nombreuses années), j'ai dû sortir quelques minutes pour me calmer et pleurer. Je sais que certains de mes collègues sont contre la disparition des notes mais voir qu'ils s'écrasent comme ça en réunion pour suivre le troupeau ( se faire bien voir ? se faire mousser ? pour le bien des élèves ?), cela me fait plutôt mal. J'ai vraiment l'impression qu'on se tire encore un balle dans le pied en décidant comme ça presque sur un coup de tête de ne plus évaluer que par compétences et de l'imposer même à ceux qui ne s'y reconnaissent pas. J'ai vraiment eu l'impression qu'on nous forçait la main et qu'on nous a pris en traitre : on nous balance ça en fin d'année, à l'arrache, presque sur un coin de table, au terme d'une période interminable et pénible, alors que nous n'avons pas eu le temps de nous réunir en équipe étant donné le calendrier serré... En lettres, j'étais seule ce matin à protester, la seule collègue présente étant trop timorée pour oser s'opposer et les autres étant absentes, et comme certains l'ont dit plus haut, c'est difficile d'être dans l'opposition quand le lobby est bien en vue dans le camp en face.
Et ce qui me tue, c'est qu'au départ, le chef nous proposait de ne tenter l'expérience du "sans notes" que pour les 6èmes Je ne comprends pas mes collègues ... Je les aime beaucoup mais là, j'avoue que la voie que l'on veut faire prendre à ce métier, à mon métier que j'aime, me désole voire me désespère. :triste4: Drôle de sentiment de ne pas être de mon époque.
Bref.
Le message de Véro me remonte un peu le moral et puis surtout je me pose une question à la lecture des autres messages de ce topic : nous n'avons pas passé cette décision en CA, alors est-ce bien réglementaire/légal/correct de décider ainsi d'imposer à tout le monde la suppression des notes sur le bulletin (je ne crois pas qu'on ait dit qu'il était interdit de mettre une note sur la copie - mais j'avoue que je n'étais plus en capacité de me concentrer sur ce pseudo débat).
Est-ce réglo ? Y a-t-il encore moyen de faire bouger les lignes à la rentrée d'après vos expériences ?
Désolée pour le pavé mais j'avais besoin d'évacuer un peu. :pleurs:
Même chose ici, le chef nous dit aujourd'hui, en plénière, que pour assurer la continuité du cycle 3, il serait bien de n'évaluer qu'en compétences en 6e. Quelques râleries maladroites de collègues, mais aussi opinements (ça se dit ? j'ai un doute et plus d'énergie pour vérifier) d'autres collègues. Comme on a déjà vécu exactement ça l'année dernière (mais avec des collègues pro-compétences très virulents), j'ai attendu, attendu, et puis, je me suis résignée, j'ai rappelé cette même plénière l'année dernière et la même conclusion : pas de conseil pédagogique, pas de vote au CA = pas de mode d'évaluation imposée. Fin de la discussion (oui, enfin, ça fait un an que je m'appuie sur les textes pour garder un peu de liberté, les collègues sont divisés mais se contentent d'arguments pédagogiques et là, ça tourne à la bataille rangée). Bon, un jour ou l'autre, je m'attends à ce fameux conseil péda, mais chef n'a pas encore l'air trop enthousiaste, encore un an de gagné.
- samsam69Niveau 2
Philomène87 a écrit:Bien sûr qu'a priori il ne peut rien nous arriver, si ce n'est un détestable et invivable harcèlement qui conduirait à une dépression et à une succession d'arrêts maladie.
C'est pour cela que je râle dans mon établissement, mais jusqu'à une certaine limite.
Il faut être très fort psychologiquement pour faire face à un cde qui intimide ou qui hurle sur le récalcitrant.
Mais ne vous laissez pas faire !!
Si ta CdE te hurle dessus, dis lui que tu viens d'enregistrer la conversion et que tu vas contacter ton syndicat (bluff).
Intimide-la, à ton tour !!
- Philomène87Grand sage
Non, moi ce n'était pas le cas, mais la pression était telle (parmi les collègues moutons), qu'à un moment j'ai été obligée d'accepter des trucs pour avoir la paix. Je sais que c'est lâche, mais j'étais épuisée et je n'avais plus envie. Le coup de l'interdiction des notes, je ne pense pas que je me serais laissé faire, mais après, tout dépend de la personnalité du cde et des collègues. Lorsque le quotidien devient invivable...
Par exemple, il y a un truc chez nous, c'est l'obligation de rattraper (gratuitement) la moindre heure qui saute à cause d'une sortie/d'un voyage/du stage des 3e, parce que, "vous avez été payés pour cette heure que vous n'avez pas faite".
J'ai accepté ça pendant 18 mois (parce que j'étais la dernière arrivée, et la plus jeune), mais en janvier dernier, sur les conseils des néos, que je remercie, j'ai envoyé un beau mail à l'équipe de direction où je décrétais, poliment mais fermement, que c'était illégal et qu'il ne fallait plus me demander cela, à moins que ce ne soit payé en HSE. Je n'ai jamais eu de réponse mais j'ai entendu des rumeurs par la suite, il paraît selon une collègue que la PA a déboulé en sdp en hurlant contre ce mail (je n'étais pas là, et elle ne m'a jamais rien dit en face), et comme je suis fragile, je regrettais presque de l'avoir envoyé. N'empêche que par la suite on a tenté d'ignorer mon mail et de me refaire faire des heures gratuites, et comme je disais non, on m'a proposé de me les payer. Mais ça, c'était quand j'étais encore en pleine forme. En fin d'année, je n'étais plus capable de faire face, j'en avais marre, et j'ai accepté, n'ayant plus d'énergie, de "cautionner" la fameuse journée carnaval, qui finalement s'est bien déroulée.
Par exemple, il y a un truc chez nous, c'est l'obligation de rattraper (gratuitement) la moindre heure qui saute à cause d'une sortie/d'un voyage/du stage des 3e, parce que, "vous avez été payés pour cette heure que vous n'avez pas faite".
J'ai accepté ça pendant 18 mois (parce que j'étais la dernière arrivée, et la plus jeune), mais en janvier dernier, sur les conseils des néos, que je remercie, j'ai envoyé un beau mail à l'équipe de direction où je décrétais, poliment mais fermement, que c'était illégal et qu'il ne fallait plus me demander cela, à moins que ce ne soit payé en HSE. Je n'ai jamais eu de réponse mais j'ai entendu des rumeurs par la suite, il paraît selon une collègue que la PA a déboulé en sdp en hurlant contre ce mail (je n'étais pas là, et elle ne m'a jamais rien dit en face), et comme je suis fragile, je regrettais presque de l'avoir envoyé. N'empêche que par la suite on a tenté d'ignorer mon mail et de me refaire faire des heures gratuites, et comme je disais non, on m'a proposé de me les payer. Mais ça, c'était quand j'étais encore en pleine forme. En fin d'année, je n'étais plus capable de faire face, j'en avais marre, et j'ai accepté, n'ayant plus d'énergie, de "cautionner" la fameuse journée carnaval, qui finalement s'est bien déroulée.
- samsam69Niveau 2
Philomène87 a écrit:Non, moi ce n'était pas le cas, mais la pression était telle (parmi les collègues moutons), qu'à un moment j'ai été obligée d'accepter des trucs pour avoir la paix. Je sais que c'est lâche, mais j'étais épuisée et je n'avais plus envie. Le coup de l'interdiction des notes, je ne pense pas que je me serais laissé faire, mais après, tout dépend de la personnalité du cde et des collègues. Lorsque le quotidien devient invivable...
Par exemple, il y a un truc chez nous, c'est l'obligation de rattraper (gratuitement) la moindre heure qui saute à cause d'une sortie/d'un voyage/du stage des 3e, parce que, "vous avez été payés pour cette heure que vous n'avez pas faite".
J'ai accepté ça pendant 18 mois (parce que j'étais la dernière arrivée, et la plus jeune), mais en janvier dernier, sur les conseils des néos, que je remercie, j'ai envoyé un beau mail à l'équipe de direction où je décrétais, poliment mais fermement, que c'était illégal et qu'il ne fallait plus me demander cela, à moins que ce ne soit payé en HSE. Je n'ai jamais eu de réponse mais j'ai entendu des rumeurs par la suite, il paraît selon une collègue que la PA a déboulé en sdp en hurlant contre ce mail (je n'étais pas là, et elle ne m'a jamais rien dit en face), et comme je suis fragile, je regrettais presque de l'avoir envoyé. N'empêche que par la suite on a tenté d'ignorer mon mail et de me refaire faire des heures gratuites, et comme je disais non, on m'a proposé de me les payer. Mais ça, c'était quand j'étais encore en pleine forme. En fin d'année, je n'étais plus capable de faire face, j'en avais marre, et j'ai accepté, n'ayant plus d'énergie, de "cautionner" la fameuse journée carnaval, qui finalement s'est bien déroulée.
C'est l'attitude exacte d'un CdE/PA "hors les clous". Dans la formation de CdE, on apprend à utiliser les "forces vives" (collègues qui tirent dans son sens et qui ont une forte personnalité) pour faire passer les dossiers brulants ; on apprend aussi à utiliser les "faiblesses en place" (collègues fragiles et peu sur d'eux) pour faire le "sale boulot".
Dans ce cas, ne pas se rendre dans le bureau du PA sans délégué syndicat ou membre(s) du CA.
Que veux-tu qu'il(elle) te fasse si tu n'assures pas 1h de cours qui ne correspond pas à ta VS ? réponse : RIEN.
Il(elle) pourra gueulé dans le vide. Tu t'en fous !
- DjorgalNiveau 4
samsam69 a écrit:Si ta CdE te hurle dessus, dis lui que tu viens d'enregistrer la conversion et que tu vas contacter ton syndicat (bluff).
Intimide-la, à ton tour !!
Cette menace étant visiblement fausse, elle n'est pas crédible du tout. Une menace n'a de l'intérêt que dans la mesure ou la partie adverse la croit. D'autant que vu la situation, rajouter des menaces ne fera qu'envenimer la situation.
Si le CDE te hurles dessus il faut immédiatement contacter ton syndicat, le CHSCT et même penser à saisir le tribunal administratif, voir la justice pénale. Philomène, j'aurais été dans la SdP au moment ou un CdE entre en hurlant contre un prof, même absent, j'aurais été voir le collègue pour lui apporter mon soutiens et lui proposer de témoigner si besoin est.
Par contre il ne faut surtout pas menacer le CDE de porter plainte, cette menace n'étant pas crédible, même si tu as effectivement l'intention de la mettre à exécution.
- SlinkyNiveau 10
Par ailleurs, il est interdit d'enregistrer quelqu'un sans son consentement.
Par contre, la menace de la plainte fait toujours son effet. Je parle en connaissance de cause. La situation ne se déroulait pas dans un cadre professionnel mais peu importe. Cela est très crédible. Tu peux même dire que tu en as déjà déposé une afin que tout cela s'arrête au plus vite.
+1 pour interpeller les syndicats. C'est indispensable.
Par contre, la menace de la plainte fait toujours son effet. Je parle en connaissance de cause. La situation ne se déroulait pas dans un cadre professionnel mais peu importe. Cela est très crédible. Tu peux même dire que tu en as déjà déposé une afin que tout cela s'arrête au plus vite.
+1 pour interpeller les syndicats. C'est indispensable.
- samsam69Niveau 2
Djorgal a écrit:samsam69 a écrit:Si ta CdE te hurle dessus, dis lui que tu viens d'enregistrer la conversion et que tu vas contacter ton syndicat (bluff).
Intimide-la, à ton tour !!
Cette menace étant visiblement fausse, elle n'est pas crédible du tout. Une menace n'a de l'intérêt que dans la mesure ou la partie adverse la croit. D'autant que vu la situation, rajouter des menaces ne fera qu'envenimer la situation.
Si le CDE te hurles dessus il faut immédiatement contacter ton syndicat, le CHSCT et même penser à saisir le tribunal administratif, voir la justice pénale. Philomène, j'aurais été dans la SdP au moment ou un CdE entre en hurlant contre un prof, même absent, j'aurais été voir le collègue pour lui apporter mon soutiens et lui proposer de témoigner si besoin est.
Par contre il ne faut surtout pas menacer le CDE de porter plainte, cette menace n'étant pas crédible, même si tu as effectivement l'intention de la mettre à exécution.
Qui a dit de porter plainte ou de menacer le CdE ? Tu annonces que tu as enregistrer son intervention sur ton téléphone (appli dictaphone), et qu tu contacteras ton syndicat pour qu'il te conseille, POINT. Où est la menace ?
Mon expérience prouve que contre des "aboyeurs", il faut les faire un peu "flipper" pour qu'aussitôt ils se calment.
Après, ta solution est plus dans l'ordre des choses, mais est aussi dans le monde des bisounours (combien de collègues t'annoncent qu'il te soutiennent, puis le jour J, ... plus personne !)
- samsam69Niveau 2
Slinky75 a écrit:Par ailleurs, il est interdit d'enregistrer quelqu'un sans son consentement.
Par contre, la menace de la plainte fait toujours son effet. Je parle en connaissance de cause. La situation ne se déroulait pas dans un cadre professionnel mais peu importe. Cela est très crédible. Tu peux même dire que tu en as déjà déposé une afin que tout cela s'arrête au plus vite.
+1 pour interpeller les syndicats. C'est indispensable.
Tu ne pas enregistrer tes voisins qui font du raffut à 3h du mat, pour le faire écouter aux flics que tu viens d'appeler ? Bien sur que si !!
Bien sur que tu peux enregistrer quelqu'un sans son consentement, dans le cas où tu te sens menacé !!
- SlinkyNiveau 10
Enregistrer, oui, mais utiliser les enregistrements, non.
_________________
Her steps--slow, deliberate, and challenging, the set of her sleek head and her slender shoulders, the swing of her straight body, the slight swaying of her hips, are more deadly than all the leopard skins and languors of the old-time vampire. Here is Slinky!
- DjorgalNiveau 4
samsam69 a écrit:Qui a dit de porter plainte ou de menacer le CdE ? Tu annonces que tu as enregistrer son intervention sur ton téléphone (appli dictaphone), et qu tu contacteras ton syndicat pour qu'il te conseille, POINT. Où est la menace ?
Tu lui annonces que tu vas agir d'une manière contraire à ses intérêts dans l'espoir qu'elle choisisse d'agir dans le sens de tes intérêts. C'est la définition d'une menace.
Tu as parlé plus tôt de l'intimider. L'intimidation est toujours un comportement menaçant, même si la menace est parfois implicite.
- PointàlaligneExpert
En tout cas les témoignages de Tiptop et V.Marchais montrent que ça peut arriver même en face de collègues qui n'y tiennent pas.
Esmeralda, j'ai reconnu ma salle des profs en fin d'année en réunion plénière dans ton récit. L'effet de groupe, la fatigue, l'habitude de suivre le CDE... et je suis sûre que c'est comme ça dans beaucoup d'endroits.
Quelqu'un a le lien vers l'article du café pédagogique ? je regarde leur site, sans succès pour l'instant.
Esmeralda, j'ai reconnu ma salle des profs en fin d'année en réunion plénière dans ton récit. L'effet de groupe, la fatigue, l'habitude de suivre le CDE... et je suis sûre que c'est comme ça dans beaucoup d'endroits.
Quelqu'un a le lien vers l'article du café pédagogique ? je regarde leur site, sans succès pour l'instant.
- RendashBon génie
samsam69 a écrit:Djorgal a écrit:samsam69 a écrit:Si ta CdE te hurle dessus, dis lui que tu viens d'enregistrer la conversion et que tu vas contacter ton syndicat (bluff).
Intimide-la, à ton tour !!
Cette menace étant visiblement fausse, elle n'est pas crédible du tout. Une menace n'a de l'intérêt que dans la mesure ou la partie adverse la croit. D'autant que vu la situation, rajouter des menaces ne fera qu'envenimer la situation.
Si le CDE te hurles dessus il faut immédiatement contacter ton syndicat, le CHSCT et même penser à saisir le tribunal administratif, voir la justice pénale. Philomène, j'aurais été dans la SdP au moment ou un CdE entre en hurlant contre un prof, même absent, j'aurais été voir le collègue pour lui apporter mon soutiens et lui proposer de témoigner si besoin est.
Par contre il ne faut surtout pas menacer le CDE de porter plainte, cette menace n'étant pas crédible, même si tu as effectivement l'intention de la mettre à exécution.
Qui a dit de porter plainte ou de menacer le CdE ? Tu annonces que tu as enregistrer son intervention sur ton téléphone (appli dictaphone), et qu tu contacteras ton syndicat pour qu'il te conseille, POINT. Où est la menace ?
Mon expérience prouve que contre des "aboyeurs", il faut les faire un peu "flipper" pour qu'aussitôt ils se calment.
Après, ta solution est plus dans l'ordre des choses, mais est aussi dans le monde des bisounours (combien de collègues t'annoncent qu'il te soutiennent, puis le jour J, ... plus personne !)
Si le chef d'établissement ne se comporte pas de façon professionnelle et te hurle dessus, tu tournes les talons et le plantes là, tout simplement. Inutile de finasser, rien ni personne ne peut justifier qu'un collègue, un inspecteur ou un CDE te hurle dessus. Et si ça le fait sortir de ses gonds, jackpot, s'il va jusqu'à l'insulte
- archebocEsprit éclairé
Philomène87 a écrit: Je n'ai jamais eu de réponse mais j'ai entendu des rumeurs par la suite, il paraît selon une collègue que la PA a déboulé en sdp en hurlant contre ce mail (je n'étais pas là, et elle ne m'a jamais rien dit en face), et comme je suis fragile,
La PA a hurlé dans ton dos. Pas de réponse, ni par mail, ni par oral, ni par des cris, elle a eu peur de toi. Elle n'a crié dans ton dos que pour garder le contrôle des autres brebis.
- LizdarcyFidèle du forum
J'ai l'impression d'avoir un peu vécu la même chose aujourd'hui, en plus doux, une première étape vers la suppression des notes. Le contexte est le même: deux journées complètes de réunions, les deux derniers jours de l'année scolaire, quand tout le monde tire la langue suite à une période longue comme un jour sans pain.(Faudrait quand même pas qu'on les laisse ranger leur casier et trier leurs cours à ces feignasses de profs...)
Fatigués, abrutis par la chaleur, nous voilà assommés de fiches d'actions, de projets, de compétences en tout genres à "harmoniser". Et là, le nez dans le guidon, voilà l'ensemble des collègues qui s'affaire telles des abeilles dans une ruche, déployant une énergie incroyable dans ces usines à gaz. Mais cela ne va pas sans heurts, nous avons connu deux équipes en pleurs, résultat d'une tension larvée dans les équipes qui atteint son comble un 7 juillet.
Au passage, je n'avais jamais connu de journées de réunions du genre "pré-rentrée" les deux derniers jours de l'année scolaire.Encore un pas vers le fond...
Vainqueurs par KO.
Fatigués, abrutis par la chaleur, nous voilà assommés de fiches d'actions, de projets, de compétences en tout genres à "harmoniser". Et là, le nez dans le guidon, voilà l'ensemble des collègues qui s'affaire telles des abeilles dans une ruche, déployant une énergie incroyable dans ces usines à gaz. Mais cela ne va pas sans heurts, nous avons connu deux équipes en pleurs, résultat d'une tension larvée dans les équipes qui atteint son comble un 7 juillet.
Au passage, je n'avais jamais connu de journées de réunions du genre "pré-rentrée" les deux derniers jours de l'année scolaire.Encore un pas vers le fond...
Vainqueurs par KO.
- V.MarchaisEmpereur
Pointàlaligne a écrit:
Quelqu'un a le lien vers l'article du café pédagogique ? je regarde leur site, sans succès pour l'instant.
http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2015/02/05022015Article635587161256499771.aspx
- Melyne5Fidèle du forum
Je me demandais si le tout compétences n'est pas un des objectifs des lettres de mission des CDE avec prime ou avancement de carrière à la clé ...Pour qu'il y ait tant d'acharnement partout à vouloir nous l'imposer !😈
Gryphe en sais tu plus la- dessus ?
Gryphe en sais tu plus la- dessus ?
- RokayaNiveau 2
Bonjour à tous.
Dans notre collège, la pression vient de certains collègues qui veulent imposer un collège sans notes.
Le Cde est plus circonspect (nous sommes les responsables de nos maux!)
Alors, voici mon argument (il vaut ce qu'il vaut!). En lettres, nous venons de sortir de la correction du DNB avec des grilles d'évaluations notées .
Que ferons-nous l'an prochain quand nous proposerons des sujets dnb régulièrement en plus du brevet blanc?
On note par compétences?
J'accepte donc de réfléchir aux compétences (je finis par me dire qu'elles ne sont pas en contradiction avec les notes) mais j'attends que notre sujet DNB ne soit plus noté (non pas que je le souhaite!).
Donc, je note. Et je prépare mes élèves au DNB de façon conforme à l'évaluation de cette épreuve.
Avez-vous des arguments pour rester aux notes? Les collèges sans notes ont-ils fait le bilan?
J'ai le sentiment que certaines matières se prêtent assez bien à l'évaluation unique par compétences.
Ce n'est pas de mon point de vue, le cas du français...
Dans notre collège, la pression vient de certains collègues qui veulent imposer un collège sans notes.
Le Cde est plus circonspect (nous sommes les responsables de nos maux!)
Alors, voici mon argument (il vaut ce qu'il vaut!). En lettres, nous venons de sortir de la correction du DNB avec des grilles d'évaluations notées .
Que ferons-nous l'an prochain quand nous proposerons des sujets dnb régulièrement en plus du brevet blanc?
On note par compétences?
J'accepte donc de réfléchir aux compétences (je finis par me dire qu'elles ne sont pas en contradiction avec les notes) mais j'attends que notre sujet DNB ne soit plus noté (non pas que je le souhaite!).
Donc, je note. Et je prépare mes élèves au DNB de façon conforme à l'évaluation de cette épreuve.
Avez-vous des arguments pour rester aux notes? Les collèges sans notes ont-ils fait le bilan?
J'ai le sentiment que certaines matières se prêtent assez bien à l'évaluation unique par compétences.
Ce n'est pas de mon point de vue, le cas du français...
- EuthyphronNiveau 6
L'évaluation par compétences me semble très bien adaptée à tout exercice ne réclamant aucune créativité. Un tel exercice, lorsqu'il est réussi, s'identifie totalement à l'unique corrigé possible.
En revanche, c'est une ineptie pour tout exercice faisant appel à l'originalité, ou au moins lui faisant une petite place.
Par exemple, la table de multiplication par 7 se prête très bien à une évaluation par compétences, mieux que par une note sur vingt. Il en est de même, autre exemple, de la conjugaison des verbes du second groupe. En revanche, ce serait absurde, ou au minimum très réducteur, d'évaluer une dissertation ou une rédaction par compétences.
Le fait de vouloir imposer partout et toujours l'évaluation par compétences n'est donc pas insignifiant. Cela traduit un projet éducatif qu'on nommera comme on veut (totalitarisme, formatage?) mais qui en tout état de cause n'est pas orienté vers la formation d'esprits libres. C'est tout l'honneur de l'enseignement du français, entre autres, de ne pas s'y prêter.
En revanche, c'est une ineptie pour tout exercice faisant appel à l'originalité, ou au moins lui faisant une petite place.
Par exemple, la table de multiplication par 7 se prête très bien à une évaluation par compétences, mieux que par une note sur vingt. Il en est de même, autre exemple, de la conjugaison des verbes du second groupe. En revanche, ce serait absurde, ou au minimum très réducteur, d'évaluer une dissertation ou une rédaction par compétences.
Le fait de vouloir imposer partout et toujours l'évaluation par compétences n'est donc pas insignifiant. Cela traduit un projet éducatif qu'on nommera comme on veut (totalitarisme, formatage?) mais qui en tout état de cause n'est pas orienté vers la formation d'esprits libres. C'est tout l'honneur de l'enseignement du français, entre autres, de ne pas s'y prêter.
- Calypso64Niveau 10
V.Marchais a écrit:Pointàlaligne a écrit:
Quelqu'un a le lien vers l'article du café pédagogique ? je regarde leur site, sans succès pour l'instant.
http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2015/02/05022015Article635587161256499771.aspx
Merci pour l'article ! A la rentrée je le colle en salle des profs. Même si j'ai la chance d'être dans un collège pronote et que du moment qu'on met quelques couleurs compétences la direction nous laisse en paix ✌
- RokayaNiveau 2
Euthyphron a écrit:L'évaluation par compétences me semble très bien adaptée à tout exercice ne réclamant aucune créativité. Un tel exercice, lorsqu'il est réussi, s'identifie totalement à l'unique corrigé possible.
En revanche, c'est une ineptie pour tout exercice faisant appel à l'originalité, ou au moins lui faisant une petite place.
Par exemple, la table de multiplication par 7 se prête très bien à une évaluation par compétences, mieux que par une note sur vingt. Il en est de même, autre exemple, de la conjugaison des verbes du second groupe. En revanche, ce serait absurde, ou au minimum très réducteur, d'évaluer une dissertation ou une rédaction par compétences.
Le fait de vouloir imposer partout et toujours l'évaluation par compétences n'est donc pas insignifiant. Cela traduit un projet éducatif qu'on nommera comme on veut (totalitarisme, formatage?) mais qui en tout état de cause n'est pas orienté vers la formation d'esprits libres. C'est tout l'honneur de l'enseignement du français, entre autres, de ne pas s'y prêter.
Mais comme d'autres collègues l'ont évoqué ici, c'est usant... nous sommes minoritaires (avec les professeurs d'histoire et quelques uns de maths).
Notre équipe de lettres est soudée mais nous faisons face à diverses attaques.
Nous ne lâchons pas prise pour nos élèves.
Mais je suis découragée par l'attitude de nos collègues qui devancent les réformes.
Notre problème est ailleurs: les difficultés s'accentuent. On doit réfléchir ensemble et ne pas se perdre dans une usine à gaz.
Différenciation, meilleure relation à l'élève, aux parents, penser ses cours autrement, mettre au travail avec plus d'efficacité, oui!
Mais nous cogitons à notes ou pas, pas le temps pour le reste!
Quelle perte d'énergie!
Résultat, les tensions entre collègues sont aggravées
et on nous demandera de travailler ensemble.
Le mal est fait!
- CasparProphète
Rokaya a écrit:Euthyphron a écrit:L'évaluation par compétences me semble très bien adaptée à tout exercice ne réclamant aucune créativité. Un tel exercice, lorsqu'il est réussi, s'identifie totalement à l'unique corrigé possible.
En revanche, c'est une ineptie pour tout exercice faisant appel à l'originalité, ou au moins lui faisant une petite place.
Par exemple, la table de multiplication par 7 se prête très bien à une évaluation par compétences, mieux que par une note sur vingt. Il en est de même, autre exemple, de la conjugaison des verbes du second groupe. En revanche, ce serait absurde, ou au minimum très réducteur, d'évaluer une dissertation ou une rédaction par compétences.
Le fait de vouloir imposer partout et toujours l'évaluation par compétences n'est donc pas insignifiant. Cela traduit un projet éducatif qu'on nommera comme on veut (totalitarisme, formatage?) mais qui en tout état de cause n'est pas orienté vers la formation d'esprits libres. C'est tout l'honneur de l'enseignement du français, entre autres, de ne pas s'y prêter.
Mais comme d'autres collègues l'ont évoqué ici, c'est usant... nous sommes minoritaires (avec les professeurs d'histoire et quelques uns de maths).
Notre équipe de lettres est soudée mais nous faisons face à diverses attaques.
Nous ne lâchons pas prise pour nos élèves.
Mais je suis découragée par l'attitude de nos collègues qui devancent les réformes.
Notre problème est ailleurs: les difficultés s'accentuent. On doit réfléchir ensemble et ne pas se perdre dans une usine à gaz.
Différenciation, meilleure relation à l'élève, aux parents, penser ses cours autrement, mettre au travail avec plus d'efficacité, oui!
Mais nous cogitons à notes ou pas, pas le temps pour le reste!
Quelle perte d'énergie!
Résultat, les tensions entre collègues sont aggravées
et on nous demandera de travailler ensemble.
Le mal est fait!
Non désolé, il y a des professeurs opposés à l'évaluation par compétences dans toutes les matières, même si ce n'est pas le cas dans ton établissement.
- RokayaNiveau 2
certes, mais lorsque je croise mes collègues de lettres, ils ont de plus en plus le sentiment de passer pour de vieux réacs.Caspar Goodwood a écrit:Rokaya a écrit:Euthyphron a écrit:L'évaluation par compétences me semble très bien adaptée à tout exercice ne réclamant aucune créativité. Un tel exercice, lorsqu'il est réussi, s'identifie totalement à l'unique corrigé possible.
En revanche, c'est une ineptie pour tout exercice faisant appel à l'originalité, ou au moins lui faisant une petite place.
Par exemple, la table de multiplication par 7 se prête très bien à une évaluation par compétences, mieux que par une note sur vingt. Il en est de même, autre exemple, de la conjugaison des verbes du second groupe. En revanche, ce serait absurde, ou au minimum très réducteur, d'évaluer une dissertation ou une rédaction par compétences.
Le fait de vouloir imposer partout et toujours l'évaluation par compétences n'est donc pas insignifiant. Cela traduit un projet éducatif qu'on nommera comme on veut (totalitarisme, formatage?) mais qui en tout état de cause n'est pas orienté vers la formation d'esprits libres. C'est tout l'honneur de l'enseignement du français, entre autres, de ne pas s'y prêter.
Mais comme d'autres collègues l'ont évoqué ici, c'est usant... nous sommes minoritaires (avec les professeurs d'histoire et quelques uns de maths).
Notre équipe de lettres est soudée mais nous faisons face à diverses attaques.
Nous ne lâchons pas prise pour nos élèves.
Mais je suis découragée par l'attitude de nos collègues qui devancent les réformes.
Notre problème est ailleurs: les difficultés s'accentuent. On doit réfléchir ensemble et ne pas se perdre dans une usine à gaz.
Différenciation, meilleure relation à l'élève, aux parents, penser ses cours autrement, mettre au travail avec plus d'efficacité, oui!
Mais nous cogitons à notes ou pas, pas le temps pour le reste!
Quelle perte d'énergie!
Résultat, les tensions entre collègues sont aggravées
et on nous demandera de travailler ensemble.
Le mal est fait!
Non désolé, il y a des professeurs opposés à l'évaluation par compétences dans toutes les matières, même si ce n'est pas le cas dans ton établissement.
Chez nous l'anglais est unanime: pour les compétences et ce malgré les changements de profs.
Je n'incrimine pas. Les langues s'y prêtent sans doute mieux. je ne sais.
- EsméraldaGrand sage
Chez moi 2 collègues d'HG complètement pour, 1 contre.
En SVT 2/2
En EPS, tout le monde pour.
En maths 2/4 mais 2 qui se taisent et suivent.
En lettres, les jeunes collègues sont plutôt formatés pour.
En langue tout le monde est pour.
En SVT 2/2
En EPS, tout le monde pour.
En maths 2/4 mais 2 qui se taisent et suivent.
En lettres, les jeunes collègues sont plutôt formatés pour.
En langue tout le monde est pour.
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