- OxfordNeoprof expérimenté
Je recherche des textes romanesques où un personnage sombre dans la folie.
Merci d'avance pour vos idées !
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Tutti i ghjorna si n'impara.
- archebocEsprit éclairé
Oxford a écrit:Je recherche des textes romanesques où un personnage sombre dans la folie.
Merci d'avance pour vos idées !
Andromaque ! ! !
La Moustache, d'Emmanuel Carrère.
- KriphaineJe viens de m'inscrire !
Une nouvelle de Balzac : Adieu,
La Folle de Maupassant,
Thérèse Desqueyroux de Mauriac,
Le Ravissement de Lol V. Stein de Duras...
Il y a une séquence sur les visages de la folie dans le manuel Empreintes littéraires chez Magnard.
La Folle de Maupassant,
Thérèse Desqueyroux de Mauriac,
Le Ravissement de Lol V. Stein de Duras...
Il y a une séquence sur les visages de la folie dans le manuel Empreintes littéraires chez Magnard.
- Marc S.Niveau 4
Si tu acceptes les nouvelles: Journal d'un fou, de Gogol, difficile d'être plus au coeur du thème.
En littérature contemporaine (mais je ne sais pas si ça existe en poche): Personne, de Gwennaêlle Aubry, ça m'avait vraiment plu. Le contraire exact de Gogol qui nous immergeait dans la conscience supposée d'un homme qui bascule dans la folie paranoïaque. Là c'est une enquête-puzzle vouée à l'échec d'une fille sur la dérive progressive de son père aux personnalités multiples, présentée en abécédaire.
En littérature contemporaine (mais je ne sais pas si ça existe en poche): Personne, de Gwennaêlle Aubry, ça m'avait vraiment plu. Le contraire exact de Gogol qui nous immergeait dans la conscience supposée d'un homme qui bascule dans la folie paranoïaque. Là c'est une enquête-puzzle vouée à l'échec d'une fille sur la dérive progressive de son père aux personnalités multiples, présentée en abécédaire.
- RosanetteEsprit éclairé
Julien Sorel qui tire sur Mme de Rênal ? Ce n'est pas de la folie clinique mais quand même...
Il y a de beaux passages dans Plus rien ne s'oppose à la nuit de D. de Vigan, sur la bipolarité de sa mère (notamment la scène où Lucile se peint en blanc et agresse sa fille).
Il y a de beaux passages dans Plus rien ne s'oppose à la nuit de D. de Vigan, sur la bipolarité de sa mère (notamment la scène où Lucile se peint en blanc et agresse sa fille).
- IphigénieProphète
Sorel, bon c'est un peu capillotracté quand même, non?
L'adversaire de Carrère?
L'adversaire de Carrère?
- RosanetteEsprit éclairé
Sans doute, mais le passage est quand même intéressant dans sa mise en scène d'un acte proprement suicidaire et qui conserve une grande part d'ombre et de confusion.
L'Adversaire, évidemment, mais j'aurais du mal à isoler un extrait en particulier.
L'Adversaire, évidemment, mais j'aurais du mal à isoler un extrait en particulier.
- Écusette de NoireuilEsprit éclairé
Dans La Curée de Zola, vers la fin du roman Renée connaît un moment de folie. Il y en a d'autres chez Zola!
Sinon, on peut penser à Des fleurs pour Algernon peut-être en cursive?
Sinon, on peut penser à Des fleurs pour Algernon peut-être en cursive?
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" Celui qui ne lit pas ne vit qu'une seule vie " (Umberto Eco )
- Sylvain de Saint-SylvainGrand sage
La Conquête de Plassans ! Chapitre XVIII
- Spoiler:
- Le dimanche, par une habitude d’ancien commerçant, Mouret sortait, faisait un tour en ville. Il ne quittait plus que ce jour-là la solitude étroite où il s’enfermait avec une sorte de honte. C’était machinal. Dès le matin, il se rasait, passait une chemise blanche, brossait sa redingote et son chapeau ; puis, après le déjeuner, sans qu’il sût comment, il se trouvait dans la rue, marchant à petits pas, l’air propre, les mains derrière le dos.
Un dimanche, comme il mettait le pied hors de chez lui, il aperçut, sur le trottoir de la rue Balande, Rose, qui causait vivement avec la bonne de M. Rastoil. Les deux cuisinières se turent en le voyant. Elles l’examinaient d’un air tellement singulier, qu’il s’assura si un bout de son mouchoir ne pendait pas d’une de ses poches de derrière. Lorsqu’il fut arrivé à la place de la Sous-Préfecture, il tourna la tête, il les retrouva plantées à la même place : Rose imitait le balancement d’un homme ivre, tandis que la bonne du président riait aux éclats.
— Je marche trop vite, elles se moquent de moi, pensa Mouret.
Il ralentit encore le pas. Dans la rue de la Banne, à mesure qu’il avançait vers le marché, les boutiquiers accouraient sur les portes, le suivaient curieusement des yeux. Il fit un petit signe de tête au boucher, qui resta ahuri, sans lui rendre son salut. La boulangère, à laquelle il adressa un coup de chapeau, parut si effrayée qu’elle se rejeta en arrière. La fruitière, l’épicier, le pâtissier se le montraient du doigt, d’un trottoir à l’autre. Derrière lui, il laissait toute une agitation ; des groupes se formaient, des bruits de voix s’élevaient, mêlés de ricanements.
— Avez-vous vu comme il marche raide ?
— Oui… Quand il a voulu enjamber le ruisseau, il a failli faire la cabriole.
— On dit qu’ils sont tous comme ça.
— N’importe, j’ai eu bien peur… Pourquoi le laisse-t-on sortir ? Ça devrait être défendu.
Mouret, intimidé, n’osait plus se retourner ; il était pris d’une vague inquiétude, tout en ne comprenant pas nettement qu’on parlait de lui. Il marcha plus vite, fit aller les bras d’un air aisé. Il regretta d’avoir mis sa vieille redingote, une redingote noisette, qui n’était plus à la mode. Arrivé au marché, il hésita un moment, puis s’engagea résolument au milieu des marchandes de légumes. Mais là sa vue produisit une véritable révolution.
Les ménagères de tout Plassans firent la haie sur son passage. Les marchandes, debout à leurs bancs, les poings aux côtés, le dévisagèrent. Il y eut des poussées, des femmes montèrent sur les bornes de la halle au blé. Lui, hâtait toujours le pas, cherchant à se dégager, ne pouvant croire décidément qu’il était la cause de ce vacarme.
— Ah ! bien, on dirait que ses bras sont des ailes de moulin à vent, dit une paysanne qui vendait des fruits.
— Il marche comme un dératé ; il a failli renverser mon étalage, ajouta une marchande de salades.
— Arrêtez-le ! arrêtez-le ! crièrent plaisamment les meuniers.
Mouret, pris de curiosité, s’arrêta net, se haussa vivement sur la pointe des pieds, pour voir ce qui se passait : il croyait qu’on venait de surprendre un voleur. Un immense éclat de rire courut dans la foule ; des huées, des sifflets, des cris d’animaux se firent entendre.
— Il n’est pas méchant, ne lui faites pas de mal.
— Tiens ! je ne m’y fierais pas… Il se lève la nuit pour étrangler les gens.
— Le fait est qu’il a de vilains yeux.
— Alors ça lui a pris tout d’un coup ?
— Oui, tout d’un coup… Ce que c’est que de nous, pourtant ! Un homme qui était si doux !… Je m’en vais ; ça me fait du mal… Voici trois sous pour les navets.
Mouret venait de reconnaître Olympe au milieu d’un groupe de femmes. Elle avait acheté des pêches superbes, qu’elle portait dans un petit sac à ouvrage de dame comme il faut. Elle devait raconter quelque histoire émouvante, car les commères qui l’entouraient poussaient des exclamations étouffées, en joignant les mains d’une façon lamentable.
— Alors, achevait-elle, il l’a saisie par les cheveux et lui aurait coupé la gorge avec un rasoir qui était sur la commode, si nous n’étions pas arrivés à temps pour empêcher le crime… Ne lui dites rien, il ferait un malheur.
— Hein ? quel malheur ? demanda Mouret effaré à Olympe.
Les femmes s’étaient écartées, Olympe avait l’air de se tenir sur ses gardes ; elle s’esquiva prudemment, murmurant :
— Ne vous fâchez pas, monsieur Mouret… Vous feriez mieux de rentrer à la maison.
Mouret se réfugia dans une ruelle qui menait au cours Sauvaire. Les cris redoublaient, il fut poursuivi un instant par la rumeur grondante du marché.
— Qu’ont-ils donc aujourd’hui ? pensa-t-il. C’était peut-être de moi qu’ils se moquaient ; pourtant je n’ai pas entendu mon nom… Il y aura eu quelque accident.
Il ôta son chapeau, le regarda, craignant que quelque gamin ne lui eût jeté une poignée de plâtre ; il n’avait non plus ni cerf-volant ni queue de rat pendu dans le dos. Cette inspection le calma. Il reprit sa marche de bourgeois en promenade, dans le silence de la ruelle ; il déboucha tranquillement sur le cours Sauvaire. Les petits rentiers étaient à leur place, sur un banc, au soleil.
— Tiens ! c’est Mouret, dit le capitaine en retraite, d’un air de profond étonnement.
La plus vive curiosité se peignit sur les visages endormis de ces messieurs. Ils allongèrent le cou, sans se lever, laissant Mouret debout devant eux ; ils l’étudiaient, des pieds à la tête, minutieusement.
— Alors, vous faites un petit tour ? reprit le capitaine, qui paraissait le plus hardi.
— Oui, un petit tour, répéta Mouret, d’une façon distraite ; le temps est très beau.
Ces messieurs échangèrent des sourires d’intelligence. Ils avaient froid, et le ciel venait de se couvrir.
— Très-beau, murmura l’ancien tanneur, vous n’êtes pas difficile… Il est vrai que vous voilà déjà habillé en hiver. Vous avez une drôle de redingote.
Les sourires se changèrent en ricanements. Mouret sembla pris d’une idée subite.
— Regardez donc, demanda-t-il en se tournant brusquement, si je n’ai pas un soleil dans le dos.
Les marchands d’amandes retirés ne purent tenir leur sérieux davantage, ils éclatèrent. Le farceur de la bande, le capitaine, cligna les yeux.
— Où donc, un soleil ? demanda-t-il. Je ne vois qu’une lune.
Les autres pouffaient, trouvaient cela extrêmement spirituel.
— Une lune ? dit Mouret. Rendez-moi le service de l’effacer ; elle m’a causé des ennuis.
Le capitaine lui donna trois ou quatre tapes, en ajoutant :
— Là ! mon brave, vous voilà débarrassé. Ça ne doit pas être commode d’avoir une lune dans le dos… Vous avez l’air souffrant ?
— Je ne me porte pas très bien, répondit-il de sa voix indifférente.
Et, croyant surprendre des chuchotements sur le banc :
— Oh ! je suis joliment soigné à la maison. Ma femme est très-bonne, elle me gâte… Mais j’ai besoin de beaucoup de repos. C’est pour cela que je ne sors plus, qu’on ne me voit plus comme autrefois. Quand je serai guéri, je reprendrai les affaires.
— Tiens ! interrompit brutalement l’ancien maître tanneur, on prétend que c’est votre femme qui ne se porte pas bien.
— Ma femme ! Elle n’est pas malade, ce sont des mensonges ! s’écria-t-il en s’animant. Elle n’a rien, rien du tout… On nous en veut, parce que nous nous tenons tranquilles chez nous… Ah bien ! malade, ma femme ! Elle est très forte, elle n’a seulement jamais mal à la tête.
Et il continua par phrases courtes, balbutiant avec des yeux inquiets d’homme qui ment et une langue embarrassée de bavard devenu silencieux. Les petits rentiers avaient des hochements de tête apitoyés, tandis que le capitaine se frappait le front de l’index. Un ancien chapelier du faubourg, qui avait examiné Mouret depuis son nœud de cravate jusqu’au dernier bouton de sa redingote, s’était finalement absorbé dans le spectacle de ses souliers. Le lacet du soulier gauche se trouvait dénoué, ce qui paraissait exorbitant au chapelier ; il poussait du coude ses voisins, leur montrant, d’un clignement d’yeux, ce lacet dont les bouts pendaient. Bientôt tout le banc n’eut plus de regards que pour le lacet. Ce fut le comble. Ces messieurs haussèrent les épaules, de façon à montrer qu’ils ne gardaient plus le moindre espoir.
— Mouret, dit paternellement le capitaine, nouez donc les cordons de votre soulier.
Mouret regarda ses pieds ; mais il ne sembla pas comprendre, il se remit à parler. Puis, comme on ne lui répondait plus, il se tut, resta là encore un instant, finit par continuer doucement sa promenade.
— Il va tomber, c’est sûr, déclara le maître tanneur en se levant pour le voir plus longtemps. Hein ! est-il drôle ? A-t-il assez déménagé ?
Au bout du cours Sauvaire, lorsque Mouret passa devant le cercle de la Jeunesse, il retrouva les rires étouffés qui l’accompagnaient depuis qu’il avait mis les pieds dans la rue. Il vit parfaitement, sur le seuil du cercle, Séverin Rastoil qui le désignait à un groupe de jeunes gens. Décidément, c’était de lui que la ville riait ainsi. Il baissa la tête, pris d’une sorte de peur, ne s’expliquant pas cet acharnement, filant le long des maisons. Comme il allait entrer dans la rue Canquoin, il entendit un bruit derrière lui ; il tourna la tête, il aperçut trois gamins qui le suivaient : deux grands, l’air effronté, et un tout petit, très sérieux, tenant à la main une vieille orange ramassée dans un ruisseau. Alors, il suivit la rue Canquoin, coupa par la place des Récollets, se trouva dans la rue de la Banne. Les gamins le suivaient toujours.
— Voulez-vous que j’aille vous tirer les oreilles ? leur cria-t-il en marchant sur eux brusquement.
Ils se jetèrent de côté, riant, hurlant, s’échappant à quatre pattes. Mouret, très-rouge, se sentit ridicule. Il fit un effort pour se calmer, il reprit son pas de promenade. Ce qui l’épouvantait, c’était de traverser la place de la Sous-Préfecture, de passer sous les fenêtres des Rougon, avec cette suite de vauriens qu’il entendait grossir et s’enhardir derrière son dos. Comme il avançait, il fut justement obligé de faire un détour pour éviter sa belle-mère qui rentrait des vêpres en compagnie de madame de Condamin.
— Au loup, au loup ! criaient les gamins.
Mouret, la sueur au front, les pieds butant contre les pavés, entendit la vieille madame Rougon dire à la femme du conservateur des Eaux et Forêts :
— Oh ! voyez donc, le malheureux ! C’est une honte. Nous ne pouvons tolérer cela plus longtemps.
Alors, irrésistiblement, Mouret se mit à courir. Les bras tendus, la tête perdue, il se précipita dans la rue Balande, où s’engouffra avec lui la bande des gamins, au nombre de dix à douze. Il lui semblait que les boutiquiers de la rue de la Banne, les femmes du marché, les promeneurs du cours, les jeunes messieurs du cercle, les Rougon, les Condamin, tout Plassans, avec ses rires étouffés, roulaient derrière son dos, le long de la pente raide de la rue. Les enfants tapaient des pieds, glissaient sur les pavés pointus, faisaient un vacarme de meute lâchée dans le quartier tranquille.
— Attrape-le ! hurlaient-ils.
— Houp ! houp ! il est rien cocasse, avec sa redingote !
— Ohé ! vous autres, prenez par la rue Taravelle ; vous le pincerez.
— Au galop ! au galop !
Mouret, affolé, prit un élan désespéré pour atteindre sa porte ; mais le pied lui manqua, il roula sur le trottoir, où il resta quelques secondes, abattu. Les gamins, craignant les ruades, firent le cercle en poussant des cris de triomphe ; tandis que le tout petit, s’avançant gravement, lui jeta l’orange pourrie, qui s’écrasa sur son œil gauche. Il se releva péniblement, rentra chez lui, sans s’essuyer. Rose dut prendre un balai pour chasser les vauriens.
À partir de ce dimanche, tout Plassans fut convaincu que Mouret était fou à lier. On citait des faits surprenants. Par exemple, il s’enfermait des journées entières dans une pièce nue, où l’on n’avait pas balayé depuis un an ; et la chose n’était pas inventée à plaisir, puisque les personnes qui la contaient, la tenaient de la bonne même de la maison. Que pouvait-il faire dans cette pièce nue ? Les versions différaient ; la bonne disait qu’il faisait le mort, ce qui épouvantait tout le quartier. Au marché, on croyait fermement qu’il cachait une bière, dans laquelle il s’étendait tout de son long, les yeux ouverts, les mains sur la poitrine ; et cela du matin au soir, par plaisir.
— Il y a longtemps que la crise le menaçait, répétait Olympe dans toutes les boutiques. Ça couvait ; il devenait triste, il cherchait les coins pour se cacher, vous savez, comme les bêtes qui tombent malades. Moi, dès le jour où j’ai mis le pied dans la maison, j’ai dit à mon mari : « Le propriétaire file un vilain coton. » Il avait les yeux jaunes, la mine sournoise. Et depuis lors la maison a été en l’air… Il a eu toutes sortes de lubies. Il comptait les morceaux de sucre, enfermait jusqu’au pain. Il était d’une avarice tellement crasse, que sa pauvre femme n’avait plus de chaussures à se mettre… En voilà une malheureuse, que je plains de tout mon cœur ! Elle en a passé, allez ! Vous figurez-vous sa vie avec ce maniaque, qui ne sait plus même se tenir proprement à table ; il jette sa serviette au milieu du dîner, il s’en va comme un hébété, après avoir pataugé dans son assiette… Et taquin avec cela ! Il faisait des scènes pour un pot de moutarde dérangé. Maintenant il ne dit plus rien ; il a des regards de bête sauvage, il saute à la gorge des gens sans pousser un cri… J’en vois de drôles. Si je voulais parler…
- naujeNiveau 9
Bonsoir
Voici ce que j'ai exploité dans une séquence en première, certains textes sont extraits du manuel Magnard:
Les liaisons dangereuses, Choderlos de Laclos, 1782, p.126-127 lettre de la présidente de Tourvel
la folie naturaliste : L’assommoir, Emile Zola, « le delirium Tremens de Coupeau », 1893
mais aussi dans Le docteur pascal de Zola (scène de la mort de l'enfant)
Thérèse Desqueyroux, François Mauriac, 1927, p.134-135 (enfermée dans sa chambre)
un extrait d' Adieu de Balzac : retour à l'animalité de Stéphanie
l'aveu de Phèdre, Racine, 1677, p.128
mais aussi des extraits de films : L’enfer de Claude Chabrol et l'histoire d'Adèle H de Truffaut
en lecture cursive :
La Méprise de Nabokov
La secte des égoïstes d’E.E.Schmitt
Hygiène de l’assassin d’Amélie Nothomb
Le tour d’écrou d’Henri James
Le maître des âmes d’Irène Némirovsky
Très intéressant de travailler le point de vue du narrateur dans ces œuvres.
Les élèves aiment beaucoup ce thème
Voici ce que j'ai exploité dans une séquence en première, certains textes sont extraits du manuel Magnard:
Les liaisons dangereuses, Choderlos de Laclos, 1782, p.126-127 lettre de la présidente de Tourvel
la folie naturaliste : L’assommoir, Emile Zola, « le delirium Tremens de Coupeau », 1893
mais aussi dans Le docteur pascal de Zola (scène de la mort de l'enfant)
Thérèse Desqueyroux, François Mauriac, 1927, p.134-135 (enfermée dans sa chambre)
un extrait d' Adieu de Balzac : retour à l'animalité de Stéphanie
l'aveu de Phèdre, Racine, 1677, p.128
mais aussi des extraits de films : L’enfer de Claude Chabrol et l'histoire d'Adèle H de Truffaut
en lecture cursive :
La Méprise de Nabokov
La secte des égoïstes d’E.E.Schmitt
Hygiène de l’assassin d’Amélie Nothomb
Le tour d’écrou d’Henri James
Le maître des âmes d’Irène Némirovsky
Très intéressant de travailler le point de vue du narrateur dans ces œuvres.
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" Celui qui ne lit pas ne vit qu'une seule vie " (Umberto Eco )
- OxfordNeoprof expérimenté
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