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- Une passanteEsprit éclairé
je félicite les nouveaux admis, mais honnêtement, à vous lire, cela fait quand même un peu peur sur le niveau des nouveaux recrutés...
- LucreziaNiveau 9
"Un peu" seulement? :lol:
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« Ὁ βίος βραχύς, ἡ δὲ τέχνη μακρή, ὁ δὲ καιρὸς ὀξύς, ἡ δὲ πεῖρα σφαλερή, ἡ δὲ κρίσις χαλεπή. » Hippocrate
- MiettesNiveau 8
Il me semble que, même si les derniers recrutés le sont très bas, la "moyenne" reste honorable
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2016-2017, lettres au collège : 6e, 5e, 4e + AP 3e
2017-2018, professeure des écoles stagiaire : CM2
2018- ? , doctorat de lettres
- StrikingNiveau 6
J'avais un peu discuté avec les gens qui passaient les oraux (en lettres modernes) en même temps que moi, beaucoup étaient en reconversion professionnelle, mais tout de même avec un passé "littéraire" : une licence, un master de littérature (c'est mon cas), des années de théâtre... Je pense que pour beaucoup, les difficultés se logeaient surtout dans la didactique et les modalités précises du concours, pour lesquelles un étudiant en MEEF est a priori mieux préparé.
Oui, il y a clairement du travail à faire de ce côté-ci, je compte bien affiner ma connaissance des programmes, des méthodes et des manuels cet été ; je ne pense pas être la seule à avoir cette démarche.
Oui, il y a clairement du travail à faire de ce côté-ci, je compte bien affiner ma connaissance des programmes, des méthodes et des manuels cet été ; je ne pense pas être la seule à avoir cette démarche.
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2023 / 2024 : T6 en collège REP (poste fixe) - 6e, 5e et 4e + atelier théâtre
- LucreziaNiveau 9
Striking a écrit:Oui, il y a clairement du travail à faire de ce côté-ci, je compte bien affiner ma connaissance des programmes, des méthodes et des manuels cet été ; je ne pense pas être la seule à avoir cette démarche.
Ce n'est pas sur ces points-là que j'ai tiqué.
Connaître les programmes? Bof: c'est utile pour le concours, mais ensuite tu peux les avoir sous les yeux quand tu t'attelles à la préparation de tes séquences.
Connaître les méthodes? Tu peux anticiper en piochant des idées dans les nombreux fils de discussion consacrés au sujet sur ce forum, mais c'est en pratiquant que tu apprendras.
Ce qui me gêne, c'est quand certains disent qu'ils ont rendu quasi feuille blanche, ou bien qu'ils ne sont pas au point en grammaire, et qu'ils ont tout de même obtenu le capes. Là, j'ai peur.
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« Ὁ βίος βραχύς, ἡ δὲ τέχνη μακρή, ὁ δὲ καιρὸς ὀξύς, ἡ δὲ πεῖρα σφαλερή, ἡ δὲ κρίσις χαλεπή. » Hippocrate
- micaschisteMonarque
Miettes a écrit:Il me semble que, même si les derniers recrutés le sont très bas, la "moyenne" reste honorable
lienPour pallier la crise du recrutement en lettres modernes, comme dans d'autres disciplines, le jury du Capes est contraint à l'indulgence. Quotas de reçus, notes rehaussées... Les méthodes posent la question du niveau des enseignants recrutés... et de l'attractivité du métier. EducPros a enquêté auprès d'anciens membres du jury.
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"Il ne sert à rien à l'homme de gagner la Lune s'il vient à perdre la Terre". François Mauriac
"Pick a star in the dark horizon and follow the light "
- StrikingNiveau 6
Je ne peux parler que de mon cas personnel... En effet en difficulté à l'écrit (par rapport à mes objectifs). L'admissibilité est assez large, je ne suis pas sûre que l'équivalent d'une "feuille blanche" en grammaire à l'oral soit toléré.
Je ne comprends pas pourquoi il n'y a pas d'épreuve de grammaire plus lourde au Capes, les rapports insistent sur les difficultés des candidats sur ce point. De fait, être limite en grammaire n'est pas discriminant !
Quand j'étais étudiante (sortie de la fac en 2015), nous avions quelques cours en commun avec les étudiants MEEF, ils avaient pourtant des cours de grammaire.
Je ne comprends pas pourquoi il n'y a pas d'épreuve de grammaire plus lourde au Capes, les rapports insistent sur les difficultés des candidats sur ce point. De fait, être limite en grammaire n'est pas discriminant !
Quand j'étais étudiante (sortie de la fac en 2015), nous avions quelques cours en commun avec les étudiants MEEF, ils avaient pourtant des cours de grammaire.
- CincinnataHabitué du forum
Eh bien nous n'avions pas de grammaire au collège, à notre époque. Personnellement je n'avais pas revu de grammaire en français depuis la primaire... De façon paradoxale, j'en ai plus étudié en latin et en grec que dans ma propre langue ! Et, sans vouloir te faire peur, à l'agrégation (en LC en tout cas) c'est pareil, tout le monde redoute cette épreuve.
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" Je ne promettrai donc pas le plaisir, mais je donnerai comme fin la difficulté vaincue." Alain
" Ce n'est pas le mur que je trouerai avec mon front, si, réellement, je n'ai pas assez de force pour le trouer, mais le seul fait qu'il soit un mur de pierre et que je sois trop faible n'est pas une raison pour que je me soumette !" Les Carnets du sous-sol, Dostoïevski
Ceux qui pensent que c'est impossible sont priés de ne pas déranger ceux qui essaient.
- KirkêNiveau 5
Cincinnata a écrit:Eh bien nous n'avions pas de grammaire au collège, à notre époque. Personnellement je n'avais pas revu de grammaire en français depuis la primaire... De façon paradoxale, j'en ai plus étudié en latin et en grec que dans ma propre langue ! Et, sans vouloir te faire peur, à l'agrégation (en LC en tout cas) c'est pareil, tout le monde redoute cette épreuve.
Parfois même, je passe par ma grammaire latine pour comprendre et analyser la grammaire française... et des fois je trouve même que le grec ancien est beaucoup plus logique !
- 288Niveau 10
Si le jury est indulgent, croyez-moi, les élèves, eux, ne laissent rien passer et établissent un diagnostic imparable de nos faiblesses. Nombreux certifiés de lettres bossent bien plus l'année de stage que pour préparer le Capes, et pas pour préparer les séquences.letudiant.fr a écrit:Pour pallier la crise du recrutement en lettres modernes, comme dans d'autres disciplines, le jury du Capes est contraint à l'indulgence.
- CincinnataHabitué du forum
Kirkê a écrit:Cincinnata a écrit:Eh bien nous n'avions pas de grammaire au collège, à notre époque. Personnellement je n'avais pas revu de grammaire en français depuis la primaire... De façon paradoxale, j'en ai plus étudié en latin et en grec que dans ma propre langue ! Et, sans vouloir te faire peur, à l'agrégation (en LC en tout cas) c'est pareil, tout le monde redoute cette épreuve.
Parfois même, je passe par ma grammaire latine pour comprendre et analyser la grammaire française... et des fois je trouve même que le grec ancien est beaucoup plus logique !
Oui c'est tout à fait ça !
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" Ce n'est pas le mur que je trouerai avec mon front, si, réellement, je n'ai pas assez de force pour le trouer, mais le seul fait qu'il soit un mur de pierre et que je sois trop faible n'est pas une raison pour que je me soumette !" Les Carnets du sous-sol, Dostoïevski
Ceux qui pensent que c'est impossible sont priés de ne pas déranger ceux qui essaient.
- MiettesNiveau 8
Je n'avais pas compris que vous parliez d'une de mes remarques (Lucrezia, Une passante, qui étiez inquiètes).
Ne pas connaître les différents niveaux de grammaire, cela revient à ne pas connaître la classification officielle (grammaire de phrase / de texte...) ; rien de bien dramatique, ça s'apprend vite. Ces quelques lacunes ne m'ont pas empêchée d'obtenir de bonnes notes et un bon classement au concours.
Je n'avais plus fait de grammaire depuis mon année de 3ème (et encore, comme Cincinnata, peu de grammaire au collège, si ce n'est en sixième et en latin), lorsque je me suis retrouvée, contractuelle, devant des élèves en septembre (cursus prépa + master recherche, donc pas de grammaire ni d'ancien français). Retrouver le niveau nécessaire pour enseigner les attendus du programme de collège ne m'a pas pris plus de deux semaines (et effectivement, les élèves ne laissent rien passer, ce qui oblige à mettre les bouchées doubles pour être à la hauteur de leurs attentes).
Ce qui ne se rattrape pas si vite, c'est une large culture littéraire et une expression riche et correcte.
Et j'ai eu la même sensation que Striking : beaucoup de reconversions professionnelles et de profils atypiques (donc hors master MEEF). La diversification des profils ne me semble pas une mauvaise chose !
Mais j'avais aussi été surprise sur le discours d'accueil, qui insistait sur la bienveillance des jurys, sur le fait qu'ils étaient là pour nous aider à avoir de bonnes notes (?????)
Ne pas connaître les différents niveaux de grammaire, cela revient à ne pas connaître la classification officielle (grammaire de phrase / de texte...) ; rien de bien dramatique, ça s'apprend vite. Ces quelques lacunes ne m'ont pas empêchée d'obtenir de bonnes notes et un bon classement au concours.
Je n'avais plus fait de grammaire depuis mon année de 3ème (et encore, comme Cincinnata, peu de grammaire au collège, si ce n'est en sixième et en latin), lorsque je me suis retrouvée, contractuelle, devant des élèves en septembre (cursus prépa + master recherche, donc pas de grammaire ni d'ancien français). Retrouver le niveau nécessaire pour enseigner les attendus du programme de collège ne m'a pas pris plus de deux semaines (et effectivement, les élèves ne laissent rien passer, ce qui oblige à mettre les bouchées doubles pour être à la hauteur de leurs attentes).
Ce qui ne se rattrape pas si vite, c'est une large culture littéraire et une expression riche et correcte.
Et j'ai eu la même sensation que Striking : beaucoup de reconversions professionnelles et de profils atypiques (donc hors master MEEF). La diversification des profils ne me semble pas une mauvaise chose !
Mais j'avais aussi été surprise sur le discours d'accueil, qui insistait sur la bienveillance des jurys, sur le fait qu'ils étaient là pour nous aider à avoir de bonnes notes (?????)
- LucreziaNiveau 9
En fait non, initialement quand j'ai posté j'avais en tête les interventions d'Harcamone et Striking!
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- StrikingNiveau 6
Je comprends tout à fait les craintes de Lucrezia. A force de lire les articles sur le niveau du Capes, j'ai le sentiment d'avoir un Capes "bradé". Et pourtant, mon classement est honorable.
A moi donc de ne plus faire peur à la rentrée... Et de mettre, comme le dit Miettes, les bouchées doubles.
A moi donc de ne plus faire peur à la rentrée... Et de mettre, comme le dit Miettes, les bouchées doubles.
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- MiettesNiveau 8
Au temps pour moi !
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- User14996Niveau 10
Oui, certains messages m'interrogent aussi.Une passante a écrit:je félicite les nouveaux admis, mais honnêtement, à vous lire, cela fait quand même un peu peur sur le niveau des nouveaux recrutés...
Je suis dans le premier décile en LC et je ne crois pas que j'aurais été admis au CAPES d'il y a dix ans.
Par ailleurs, je ne comprends pas pourquoi la grammaire rebute les candidats : il n'y a aucune surprise pour ces matières techniques, le travail paie. Sans compter que les élèves en ont un réel besoin.
- CincinnataHabitué du forum
J'ai répondu précisément à ce sujet... et c'est pareil pour l'agrégation.
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- MiettesNiveau 8
Il semble logique que la grammaire, absente pour beaucoup de leur cursus dans le supérieur (voire dans le secondaire), soit intimidante.
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- Une passanteEsprit éclairé
Avec des études de lettres, tout le monde fait de la grammaire, non ?
- InvitéInvité
Mais non! Enfin, en première année de la linguistique et c'est tout pour ma part.
- MiettesNiveau 8
Non, j'en suis la preuve (et je suis loin d'être un cas isolé). Trois ans de prépa (deux dans une prépa de province, puis khûbe dans une parisienne), deux ans de master de littératures françaises orienté recherche. Pas un seul cours de grammaire, et ce sont pourtant bien des études littéraires.
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- CincinnataHabitué du forum
Idem, pas de grammaire au collège/lycée, ni en prépa bien sûr, puis Master recherche de LC...
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" Je ne promettrai donc pas le plaisir, mais je donnerai comme fin la difficulté vaincue." Alain
" Ce n'est pas le mur que je trouerai avec mon front, si, réellement, je n'ai pas assez de force pour le trouer, mais le seul fait qu'il soit un mur de pierre et que je sois trop faible n'est pas une raison pour que je me soumette !" Les Carnets du sous-sol, Dostoïevski
Ceux qui pensent que c'est impossible sont priés de ne pas déranger ceux qui essaient.
- InvitéInvité
A l'école et au collège, j'en ai fait. Je ne comprenais pas vraiment, on se sent comme amputé d'une partie de son cerveau quand même. Du coup je mets les bouchées doubles depuis les concours et que j'enseigne. A quelque chose malheur est bon!
- User14996Niveau 10
Prépa aussi. J'ai acheté GMF et quelques autres en sortant et les ai lus et relus pendant deux ans.
Une fois la liste fermée des sujets de morphosyntaxe terminée, il n'y a plus à être intimidé. Alors qu'en littérature, jamais vous n'êtes assuré d'être interrogé sur un auteur que vous aurez lu.
Une fois la liste fermée des sujets de morphosyntaxe terminée, il n'y a plus à être intimidé. Alors qu'en littérature, jamais vous n'êtes assuré d'être interrogé sur un auteur que vous aurez lu.
- HarcamoneNiveau 1
Lucrezia: je parlais des questions d'ancien français et de didactique. Pas de grammaire. Cela dit je comprends vos inquiétudes; bien sûr que le capès est donné à n'importe qui du moment qu'il sait aligner trois mots en français. Mais je pense que les candidats sérieux sont toujours là, même si un peu noyés dans la masse, et qu'ils connaîtront une année de stage moins difficile que les autres.
- ZazkFidèle du forum
Harcamone a écrit: Mais je pense que les candidats sérieux sont toujours là, même si un peu noyés dans la masse, et qu'ils connaîtront une année de stage moins difficile que les autres.
Hélas ! La plupart des stagiaires vous parleront de l'absurdité des formations qu'on leur impose ... Une certaine culture et une certaine intelligence peuvent alors être des obstacles au lieu d'être des atouts.
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