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- AshtrakFidèle du forum
Perso, si j'avais un môme dans ce cas (si j'avais un môme déjà ), j'envisagerais sérieusement le changement de bahut. La santé de ta fille passe avant tout et elle aura toute sa vie pour s'endurcir. Les ados sont particulièrement cruels envers tout ce qui est différent du "normal" ; et à l’heure des réseaux sociaux, la calomnie se répand au galop.
Quant au PP qui a foiré, j'espère qu'il va comprendre et s'informer
Quant au PP qui a foiré, j'espère qu'il va comprendre et s'informer
- AscagneGrand sage
Même avis que Rendash. C'est assez curieux vu la situation décrite, non ? Du reste, il ne faut pas oublier qu'il n'y a pas une unique solution à ce genre de problèmes : chacun a son tempérament, et ça va être très différent selon que la personne est introvertie ou extravertie, par exemple, pour en rester à cette seule considération. La sociabilité, c'est une chose, et "aller vers les autres" c'en est une autre, de mon point de vue.Rendash a écrit:je suis en revanche mal à l'aise avec ce genre de propos, qui sous-entend que c'est à l'élève concernée de faire des efforts, et qu'elle n'irait pas vers les autres. Déjà rien ne nous l'indique, ensuite ça n'est pas une tare ; c'est aux autres de l'accepter telle qu'elle est, et au minimum de ne pas se payer sa tête en raison de sa réussite scolaire.
Dans mon souvenir, c'est vers cette période-là, sixième/cinquième, que je n'ai plus pu être vraiment ami avec des personnes avec qui je ne m'entendais que superficiellement ; ce genre de choses peut compter aussi, et alors pouvoir lier des liens plus solides dépend de la classe et du contexte, je suppose. Le reste a été dit en ce qui concerne la difficulté de vivre sous les brimades.
- MiewHabitué du forum
lapetitemu a écrit:
J'ai moi aussi été qualifiée d'innombrables fois d'intello, de fille de profs, en plus je n'étais pas sportive, timide... Bref, le cocktail idéal pour attirer les moqueries. Cependant j'avais un bon groupe d'amis qui m'entourait. Je me suis souvent sentie mal à cause de ces moqueries mais jamais isolée. Je ne me suis jamais sentie harcelée (on ne parlait pas autant de ça à mon époque, pas si lointaine pourtant), mais c'est en passant au lycée que je me suis rendue compte à quel point le collège est une période nocive pour les adolescents. Je pense d'ailleurs que c'est ce qui me fait mal vivre certaines situations en tant que professeur, actuellement. Mais je n'ai en tout cas jamais regretté d'être ce que j'étais.
Courage !
J'ai connu exactement la même situation en tant qu'élève... J'étais l'intello mal habillée, timide, pas sportive pour un sou, couvée par môman...
En y repensant, je n'ai pas l'impression que mes parents aient fait le nécessaire face à ce qui ressemblait à du harcèlement, mais sans être nommé ainsi à l'époque. Après, il se peut aussi que l'établissement n'ait pas agi correctement, et moi-même j'aurais dû davantage parler de la situation. Toutefois, je me rappelle des propos d'une prof d'Arts Plastiques : elle m'avait dit que je devais regarder quels étaient les défauts des autres en me disant qu'ils ne valaient pas mieux que moi (sans pour autant, de mon côté, m'abaisser comme eux à me moquer ouvertement).
Il faut savoir se dire "qu'intello" au moins, ça peut servir pour l'avenir ! Et vaut mieux en avoir conscience le plus tôt possible et non à la fin de sa scolarité où il devient un peu tard pour se bouger.
Une fois au lycée, j'ai fait un peu de théâtre, ça m'a aidée à être plus à l'aise à l'oral, j'ai appris à me défendre et à répondre à mes "harceleurs" avec tact tout en restant diplomate.
Et moi aussi j'ai beaucoup de mal à supporter les situations de harcèlement au collège, ça a tendance à fortement m'agacer et j'ai de l'empathie pour les élèves harcelés.
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“Le premier symptôme de l'amour vrai chez un jeune homme, c'est la timidité, chez une jeune fille, c'est la hardiesse.”
Victor Hugo, Les Misérables.
- KimberliteExpert
Bonjour,Slinky75 a écrit:Le privé est loin d'être une solution. Les conseils donnés au-dessus sont très pertinents. Je pense qu'il serait utile qu'elle change de classe, prendre rendez-vous avec le principal et peut-être qu'elle s'ouvre un peu plus aux autres même si ce n'est pas évident quand on essuie les brimades. C'est l'effet de groupe...Tous les "intellos" ne sont pas pointés du doigt. Le tout est de ne pas rester dans sa tour d'ivoire, de parler et de s'intéresser à ses camarades même s'ils ne sont pas autant "scolaires" qu'elle. Elle pourra repartir de 0 en septembre si elle change de classe En tout les cas, il faut absolument stopper cette violence morale au plus vite avant la fin de l'année scolaire; mettre tout ceux qui l'embêtent autour d'une table avec leurs parents et régler le problème une bonne fois pour toutes.
Au lycée, les mentalités évoluent assez peu par rapport au collège (surtout en seconde). Pour la fac, je suis d'accord.
Pourquoi serait-ce toujours aux mêmes "d'aller vers les autres"? Comment aller vers les autres, si les autres vous rejettent?
J'ai déjà entendu ce discours, et il revient souvent à faire passer la victime pour coupable au moins en partie de ce qui lui arrive, car elle resterait "dans sa tour d'ivoire" et mépriserait les autres. Un enfant déjà rejeté par les autres n'a pas besoin de ce genre de discours.
K
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- Spoiler:
- scot69Modérateur
Mais c'est ENTIÈREMENT à ta fille de faire des efforts et de s'adapter, personne ne l'empêche de faire de brûler des voitures, de sécher les cours, de tricher pendant les DS, de répondre à ses profs, de voler dans les magasins, de ne pas faire ses devoirs, de se faire exclure de cours... elle veut être normale et se faire accepter des autres oui ou non????
bref, on arrive dans des situations ironiques où les emm**deurs font la loi et il faut s'y plier...
bref, on arrive dans des situations ironiques où les emm**deurs font la loi et il faut s'y plier...
- SlinkyNiveau 10
J'ai justifié mes propos un peu après mon premier message.
Bonjour KinetteKinette, je ne minimise pas ce que lui font subir les autres élèves qui doivent être punis et recadrés. Seulement, en traitant les conséquences, il faut aussi s'intéresser à la cause. C'est à l'auteur du topic de l'identifier avec sa fille.
Bonjour KinetteKinette, je ne minimise pas ce que lui font subir les autres élèves qui doivent être punis et recadrés. Seulement, en traitant les conséquences, il faut aussi s'intéresser à la cause. C'est à l'auteur du topic de l'identifier avec sa fille.
- AnaxagoreGuide spirituel
Dans mes classes, en collège rep+, il arrivait assez régulièrement que celui qui décrochait la meilleure note soit spontanément applaudi par les autres. Il y a un climat à installer mais on n'est pas chez Darty, la mayonnaise ne prend pas à tous les coups.
Idéalement bien sûr que l'encadrement doit agir mais la première chose que doit développer la petite est la démerde personnelle, la ruse et la gouaille.
Le père fouettard n'est pas toujours là et les discours moralisateurs ne marchent pas auprès des brutes insensibles.
C'est un travail de long terme lorsqu'on veut bien l'entreprendre.
Idéalement bien sûr que l'encadrement doit agir mais la première chose que doit développer la petite est la démerde personnelle, la ruse et la gouaille.
Le père fouettard n'est pas toujours là et les discours moralisateurs ne marchent pas auprès des brutes insensibles.
C'est un travail de long terme lorsqu'on veut bien l'entreprendre.
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"De même que notre esprit devient plus fort grâce à la communication avec les esprits vigoureux et raisonnables, de même on ne peut pas dire combien il s'abâtardit par le commerce continuel et la fréquentation que nous avons des esprits bas et maladifs." Montaigne
"Woland fit un signe de la main, et Jérusalem s'éteignit."
"On déclame contre les passions sans songer que c'est à leur flambeau que la philosophie allume le sien." Sade
- KimberliteExpert
Désolée, j'ai vu après la suite des messages.Slinky75 a écrit:J'ai justifié mes propos un peu après mon premier message.
Bonjour KinetteKinette, je ne minimise pas ce que lui font subir les autres élèves qui doivent être punis et recadrés. Seulement, en traitant les conséquences, il faut aussi s'intéresser à la cause. C'est à l'auteur du topic de l'identifier avec sa fille.
Ceci dit, quand on voit la bêtise de certains, qui parfois se concentre dans les niveaux collèges, je comprends parfaitement que des élèves intéressants et intéressés n'arrivent pas à "s'abaisser" à s'intéresser aux histoire de "copines" (machine qui est copine avec machine, mais machine a dit que... alors...), aux hands spinners, habits de marques, équipes de foot et autres histoires de "sortir avec machine ou machin"...
J'ai vécu ce genre de choses, et à part quelques tentatives pas trop mal pour me rapprocher des garçons en parlant rugby (qui m'intéressait modérément, mais bon...) j'ai passé mes années de 4ème et 3ème en collège assez isolée ; et je parle de bonnes classes, avec beaucoup d'élèves de bons niveau, de familles "bourgeoises" (ou du moins qui souhaitaient s'en donner l'air), jaloux, mais aussi très focalisés sur eux-même. Les élèves de 5ème et 6ème avec qui j'étais avant étaient bien plus sympas, issus de milieu bien plus populaires, mais plus ouverts sur le monde (là, on me traitait certes d'intello, mais j'étais acceptée).
La "cause" est peut-être la différence d'intérêts, en partie, mais cette cause n'a pas à être pointée du doigt, du moins pas nécessairement du côté du harcelé!
K
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- Spoiler:
- lapetitemuExpert
C'est compliqué ces histoires de harcèlement. Avec le recul, je me dis que oui, à certains moments, j'ai été harcelée : répétition fréquente de la même moquerie. Mais encore une fois, je ne l'ai pas vécu comme tel, car j'ai toujours eu autour de moi des amis, plus ou moins populaires, plus ou moins moqués eux aussi. Bref, j'avais surtout l'impression que la moquerie était un passage obligé de l'adolescence.
Avais-je raison de penser ça, je n'en sais rien.
Que l'élève doive aller vers les autres : non, pas vers les élèves moqueurs. Aucun intérêt. Comme certains l'ont très bien dit, la "victime" n'a rien à faire avec ses "bourreaux". Ce qu'elle peut essayer de faire, en revanche, c'est de les ignorer, et de se faire des amis ailleurs.
Avais-je raison de penser ça, je n'en sais rien.
Que l'élève doive aller vers les autres : non, pas vers les élèves moqueurs. Aucun intérêt. Comme certains l'ont très bien dit, la "victime" n'a rien à faire avec ses "bourreaux". Ce qu'elle peut essayer de faire, en revanche, c'est de les ignorer, et de se faire des amis ailleurs.
- skindiverÉrudit
Panta Rhei a écrit:J'étais moi aussi intello, futur homo, et à lunettes dans un collège lambda moins dans les années 80... Les chefs avaient fait des classes de niveau donc en classe nous étions entre-nous mais qu'est-ce qu'on morflait à la récré, à la cantine... Nous nous cachions même derrière le bâtiment!
Bouh, ce post me fait me rappeler des moments vraiment horribles! (Le lycée puis la FAC furent un tel soulagement).
Ta fille ne peut pas être la seule intello de sa classe ou de sa promotion -?- Nous faisons les classes cette semaine. A ta place, je prendrais rendez-vous avec le chef pour expliquer la situation et demander que ta fille soit dans une meilleure 5ème avec plus de copines.
(Nous ne sacrifions/isolons jamais un élève moteur; nous faisons en sorte qu'il reste avec au moins son meilleur ami + 2 ou 3 excellents...)
Tu cumulais dis donc! Plus sérieusement, à part les lunettes j'étais comme toi (et nul en sport) Je me suis mis à fumer en fin de 5e ce qui m'a couté des milliers d'euros, j'imagine pour tenter de m'intégrer avec du recul. Ca n'a pas si mal marcher cela dit.
Mes années collège auraient pu être bien pires!
Je me souviens en revanche du bonheur du lycée, pourtant dans un lycée versaillais avec une population assez catho. J'ai passé je crois les meilleures années de ma vie.
Tu peux peut être tenter de voir comment ça se passe avec ta fille à la rentrée et la changer de collège si pas d'améliorations...
C'est bien que tu t'en sois rendu compte, je pense que plein d'enfants arrivent à le cacher à leurs parents avec toutes les conséquences que ça peut avoir.
Elle est soutenue à la maison et c'est le principal pour le moment.
Aux adultes du collège maintenant de faire leur travail.
- archebocEsprit éclairé
Deux de mes globules ont connu exactement la même chose, l'un l'an dernier, l'autre cette année.
Pour l'an dernier, en 6e, il y a eu une intervention de la direction (coup de fil de la direction aux parents de l'élève meneuse ? Ou remontée de cale de cette élève ? Je ne sais plus), et la situation s'est stabilisée. Au moment de la formation des classes, en 5e, les élèves ont été séparés, et tout s'est bien passé cette année.
Cette année, c'était en CE1. C'est d'abord un autre élève A qui a été pris en grippe par un petit groupe. Enfer pour lui, en silence, pendant deux mois, jusqu'à l'intervention de la directrice, à partir de laquelle la situation a été réglée. Deux mois plus tard, le même groupe s'en est pris à mon globule. Cela a duré trois jours, difficiles, puis l'élève A est allé voir la maîtresse en même tant que je voyais la directrice, et cela a été réglé dans la journée.
Dans ces situations de jalousie scolaire, les enseignants et la direction ont un grand pouvoir, car les familles des harceleurs sont en attente vis-à-vis de l'école.
Autre chose : mes globules ont commencé des activités extra-scolaire vraiment extérieur à l'établissement. Fréquenter des jeunes en dehors de l'école rend la solitude scolaire plus supportable, et donc réduit le pouvoir de nuisance des harceleurs sur l'élève esseulé, qui peut résister plus efficacement.
Pour l'an dernier, en 6e, il y a eu une intervention de la direction (coup de fil de la direction aux parents de l'élève meneuse ? Ou remontée de cale de cette élève ? Je ne sais plus), et la situation s'est stabilisée. Au moment de la formation des classes, en 5e, les élèves ont été séparés, et tout s'est bien passé cette année.
Cette année, c'était en CE1. C'est d'abord un autre élève A qui a été pris en grippe par un petit groupe. Enfer pour lui, en silence, pendant deux mois, jusqu'à l'intervention de la directrice, à partir de laquelle la situation a été réglée. Deux mois plus tard, le même groupe s'en est pris à mon globule. Cela a duré trois jours, difficiles, puis l'élève A est allé voir la maîtresse en même tant que je voyais la directrice, et cela a été réglé dans la journée.
Dans ces situations de jalousie scolaire, les enseignants et la direction ont un grand pouvoir, car les familles des harceleurs sont en attente vis-à-vis de l'école.
Autre chose : mes globules ont commencé des activités extra-scolaire vraiment extérieur à l'établissement. Fréquenter des jeunes en dehors de l'école rend la solitude scolaire plus supportable, et donc réduit le pouvoir de nuisance des harceleurs sur l'élève esseulé, qui peut résister plus efficacement.
- DimkaVénérable
Je trouve ça moche de considérer que le comportement néfaste de certains soit "une conséquence" dont la "cause" serait à chercher du côté de la victime. Alors que les caractéristiques de la victime ne sont que des prétextes à la stupidité et à l'intolérance des harceleurs.Slinky75 a écrit:
Bonjour KinetteKinette, je ne minimise pas ce que lui font subir les autres élèves qui doivent être punis et recadrés. Seulement, en traitant les conséquences, il faut aussi s'intéresser à la cause. C'est à l'auteur du topic de l'identifier avec sa fille.
On enferme des gamins quasi toute la journée, quasi tous les jours, avec d'autres gamins qu'ils ne choisissent pas, et sans possibilité de fuite. La moindre des choses serait d'assurer leur intégrité, et notamment le droit d'être comme ils sont du moment que ça n'empêche pas les autres d'être ce qu'ils sont, et de bosser (ce qui est quand même très accessoirement l'unique raison d'être de l'embrigadement en collège).
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- Spoiler:
- AnaxagoreGuide spirituel
Un prédateur s'en prend toujours au plus faible. C'est un fait.
Encourager une personne à se blinder un peu n'est pas forcément une mauvaise chose.
Ceci dit il ne faut pas laisser agir les harceleurs en toute impunité, bien entendu.
Encourager une personne à se blinder un peu n'est pas forcément une mauvaise chose.
Ceci dit il ne faut pas laisser agir les harceleurs en toute impunité, bien entendu.
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"De même que notre esprit devient plus fort grâce à la communication avec les esprits vigoureux et raisonnables, de même on ne peut pas dire combien il s'abâtardit par le commerce continuel et la fréquentation que nous avons des esprits bas et maladifs." Montaigne
"Woland fit un signe de la main, et Jérusalem s'éteignit."
"On déclame contre les passions sans songer que c'est à leur flambeau que la philosophie allume le sien." Sade
- DimkaVénérable
Oui. Mais il était question de "tour d'ivoire" et de "il est parfois nécessaire de se faire un peu violence pour aller vers les autres afin d'être moins isolé". Je ne suis pas du tout d'accord avec ça, et encore moins quand ça se trouve dans une discussion sur le harcèlement.
Il est surtout nécessaire que l'on apprenne aux harceleurs à foutre la paix aux solitaires, et que l'on arrête de dénigrer les victimes, comme si c'était mal d'être solitaire, de ne pas aller vers les autres ou d'être dans une tour d'ivoire.
Il est surtout nécessaire que l'on apprenne aux harceleurs à foutre la paix aux solitaires, et que l'on arrête de dénigrer les victimes, comme si c'était mal d'être solitaire, de ne pas aller vers les autres ou d'être dans une tour d'ivoire.
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- Spoiler:
- AnaxagoreGuide spirituel
Le grand soir tardera certainement à arriver.
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"De même que notre esprit devient plus fort grâce à la communication avec les esprits vigoureux et raisonnables, de même on ne peut pas dire combien il s'abâtardit par le commerce continuel et la fréquentation que nous avons des esprits bas et maladifs." Montaigne
"Woland fit un signe de la main, et Jérusalem s'éteignit."
"On déclame contre les passions sans songer que c'est à leur flambeau que la philosophie allume le sien." Sade
- Fesseur ProGuide spirituel
Malheureusement, certains élèves continuent d'être harcelés même en changeant d'établissement.
Pas facile d'être "décalé" dans un monde de jeunes.
Maintenant, qu'un "intello" apparaisse comme quelqu'un de décalé est bien révélateur de l'état de nos collèges.
Pas facile d'être "décalé" dans un monde de jeunes.
Maintenant, qu'un "intello" apparaisse comme quelqu'un de décalé est bien révélateur de l'état de nos collèges.
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Pourvu que ça dure...
- AscagneGrand sage
@Fesseur Pro : Je ne pense pas que ce soit le caractère intello lui-même qui soit en cause dans ce cas-là, c'est plutôt la timidité, l'introversion, l'isolement, etc.
- Fesseur ProGuide spirituel
Mouais.
Ou pas.
Un "intello" plus ou moins seul dans une classe doit vraiment être bien extraverti et blindé pour ne pas apparaitre comme décalé.
Ou pas.
Un "intello" plus ou moins seul dans une classe doit vraiment être bien extraverti et blindé pour ne pas apparaitre comme décalé.
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Pourvu que ça dure...
- tournicotonNiveau 5
Mon fils, l'année dernière en 5 ieme a eu des soucis de cet ordre: très bon élève, des lunettes, peu de copains(mais des bons)mais "ennuyé ":'intello,PD, ha !!!!!des lunettes! ", des croches pieds, des coups déguisés........c'est ce qu'il supportait tous les jours. Un jour il a craqué et il nous en a parlé : on a fait une liste avec les faits ,les jours, les heures et j'ai eu rdv avec la pp.. Les principaux intéressés ont été convoqués et ça a cessé.
Je remercie la Pp et l ´equipe de direction qui a pris les choses au sérieux mais j'étais prête à aller plus loin si rien ne se passait. Les responsables ce sont les harceleurs, pas ton enfant.
Après tout ,personne ne les harcèle eux,sous prétexte qu'ils ne sont pas intellos.....
Je remercie la Pp et l ´equipe de direction qui a pris les choses au sérieux mais j'étais prête à aller plus loin si rien ne se passait. Les responsables ce sont les harceleurs, pas ton enfant.
Après tout ,personne ne les harcèle eux,sous prétexte qu'ils ne sont pas intellos.....
- dandelionVénérable
+1000 J'ai travaillé dans un collège où un élève très brillant s'était vu féliciter par la CPE car il allait vers les autres et écoutait même du rap! Ele avait travaillé avec lui pour qu'il devienne 'normal'! Ecouter du rap, c'est très bien, mais encore faut-il aimer ça. C'est d'autant plus navrant que je doute qu'à Henri IV ou Louis-le-Grand les enfants brillants doivent consacrer une grande partie de leur énergie à cacher qu'ils sont brillants.Dimka a écrit:Je trouve ça moche de considérer que le comportement néfaste de certains soit "une conséquence" dont la "cause" serait à chercher du côté de la victime. Alors que les caractéristiques de la victime ne sont que des prétextes à la stupidité et à l'intolérance des harceleurs.Slinky75 a écrit:
Bonjour KinetteKinette, je ne minimise pas ce que lui font subir les autres élèves qui doivent être punis et recadrés. Seulement, en traitant les conséquences, il faut aussi s'intéresser à la cause. C'est à l'auteur du topic de l'identifier avec sa fille.
On enferme des gamins quasi toute la journée, quasi tous les jours, avec d'autres gamins qu'ils ne choisissent pas, et sans possibilité de fuite. La moindre des choses serait d'assurer leur intégrité, et notamment le droit d'être comme ils sont du moment que ça n'empêche pas les autres d'être ce qu'ils sont, et de bosser (ce qui est quand même très accessoirement l'unique raison d'être de l'embrigadement en collège).
J'ai eu le même problème avec ma fille aînée, et je n'ai pris conscience de la gravité du harcèlement qu'après que la situation se soit améliorée. Ma fille m'a en effet avoué qu'elle se sentait bien mieux car sa première pensée en se levant n'était plus: 'que vont-ils me faire aujourd'hui?". C'en était venu au point que je l'avais autorisée à se défendre, et expliqué comment ne pas se faire voir du prof. On lui avait aussi appris à répliquer, dans des termes compréhensibles de ses agresseurs. Cela a permis de limiter les dégâts, mais l'ambiance de classe était toujours très tendue, et, alors qu'elle avait toujours été très sûre d'elle, ma fille est devenue timide et craintive.
Quand nous sommes arrivés aux Etats-Unis, nous avons pris soin de choisir une école publique ayant de très bons résultats, et quand quatre mois après son arrivée elle s'est illustrée au concours d'orthographe -oui, le truc qu'on voit à la télé!- alors qu'elle ne parlait qu'un anglais très hésitant encore, ses camarades l'ont applaudie et encouragée. Du coup, elle a participé au talent show à la fin de l'année. Présente dans le public avec quelques parents, j'étais extrêmement inquiète quand j'ai vu arriver tous les élèves de l'école et me suis inquiétée face à d'éventuelles moqueries. Le principal a fait un discours qui revenait à dire: 'vos camarades ont le courage de se présenter devant vous, vous non, donc gardez vos critiques pour vous" et le fait est qu'ils ont été très bon public. Là, elle fait des cours de maths en plus pendant l'été pour passer au niveau avancé en maths, et ça ne suscite pas de critiques. J'ai malheureusement pris conscience que ma fille avait été beaucoup abîmée moralement par sa mauvaise expérience, et même si, d'un côté, cela lui a permis d'apprendre à se défendre, cela a aussi provoqué une brisure morale dont je crains qu'elle ne subsiste longtemps.
Je trouve vraiment triste qu'on en soit arrivé à dévaloriser les élèves brillants, à leur demander de s'éteindre pour pouvoir survivre, d'autant plus que, dans mon expérience d'enseignante, quand les adultes haussent le ton, les situations s'améliorent grandement. Cela dit, je trouve que l'on vit de plus en plus dans un monde de harceleurs, notamment du fait des réseaux sociaux. De nombreux adultes n'hésitent pas à 'lapider', pas si virtuellement que ça, de parfaits inconnus pour une opinion qui leur déplaît ou un mot malheureux. L'instinct grégaire ne disparaît pas avec l'adolescence, ou, comme dirait Gotainer, bêê, bêê (lien vers le clip)
- AnaxagoreGuide spirituel
Ah mais attention, moi je ne suggère pas de se renier. Je suggère simplement d'apprendre à donner le change.
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"Woland fit un signe de la main, et Jérusalem s'éteignit."
"On déclame contre les passions sans songer que c'est à leur flambeau que la philosophie allume le sien." Sade
- BabaretteDoyen
Miew a écrit:lapetitemu a écrit:
J'ai moi aussi été qualifiée d'innombrables fois d'intello, de fille de profs, en plus je n'étais pas sportive, timide... Bref, le cocktail idéal pour attirer les moqueries. Cependant j'avais un bon groupe d'amis qui m'entourait. Je me suis souvent sentie mal à cause de ces moqueries mais jamais isolée. Je ne me suis jamais sentie harcelée (on ne parlait pas autant de ça à mon époque, pas si lointaine pourtant), mais c'est en passant au lycée que je me suis rendue compte à quel point le collège est une période nocive pour les adolescents. Je pense d'ailleurs que c'est ce qui me fait mal vivre certaines situations en tant que professeur, actuellement. Mais je n'ai en tout cas jamais regretté d'être ce que j'étais.
Courage !
J'ai connu exactement la même situation en tant qu'élève... J'étais l'intello mal habillée, timide, pas sportive pour un sou, couvée par môman...
En y repensant, je n'ai pas l'impression que mes parents aient fait le nécessaire face à ce qui ressemblait à du harcèlement, mais sans être nommé ainsi à l'époque. Après, il se peut aussi que l'établissement n'ait pas agi correctement, et moi-même j'aurais dû davantage parler de la situation. Toutefois, je me rappelle des propos d'une prof d'Arts Plastiques : elle m'avait dit que je devais regarder quels étaient les défauts des autres en me disant qu'ils ne valaient pas mieux que moi (sans pour autant, de mon côté, m'abaisser comme eux à me moquer ouvertement).
Il faut savoir se dire "qu'intello" au moins, ça peut servir pour l'avenir ! Et vaut mieux en avoir conscience le plus tôt possible et non à la fin de sa scolarité où il devient un peu tard pour se bouger.
Une fois au lycée, j'ai fait un peu de théâtre, ça m'a aidée à être plus à l'aise à l'oral, j'ai appris à me défendre et à répondre à mes "harceleurs" avec tact tout en restant diplomate.
Et moi aussi j'ai beaucoup de mal à supporter les situations de harcèlement au collège, ça a tendance à fortement m'agacer et j'ai de l'empathie pour les élèves harcelés.
Idem de mon côté: pas sportive du tout, avec de grosses difficultés relationnelles, et m'énervant facilement. Même classe jusqu'en troisième (on m'a mise en CHAM pour que je puisse fuir, j'ai retrouvé ma classe en seconde, l'horreur. Dix personnes autour de moi qui m'insultaient en me regardant m'énerver, qui hurlaient de rire er de jouissance. Eux avaient les félicitations au conseil de classe, moi, comme je m'énervais et que ça "terrorisait mes camarades", j'avais les avertissements de conduite (en quatrième, les autres années, j'ai eu un PP intelligent). J'en veux encore toujours à ma PP de quatrième et au principal. On me disait que je méritais de me faire harceler, puisque je m'énervais.
Je garde le souvenir de cette prof, quand j'étais a CM1, qui m'a punie parce que j'ai hurlé de douleur quand un élève (un grand sportif, donc son chouchou) m'a donné un coup de pied dans la cheville si fort que je me la suis tordue.
Mes parents ont toujours fait remonter ce qui arrivait. Le principal qui était en poste quand j'étais en 6e-5e agissait, celui de l'année suivante a agi... contre moi.
Une copine de ma mère avait proposé d'envoyer un de ses amis faire peur aux élèves. Ma mère a refusé. Dommage, ça aurait peut-être été le seul moyen de les faire arrêter.
J'ai même dû renoncer à la classe européenne pour fuir ces enflures. J'en garde un souvenir plus qu'amer.
- dandelionVénérable
Franchement, a posteriori, je me dis que j'aurais dû beaucoup plus m'énerver contre la direction de l'école, peut-être porter plainte, ne serait-ce que pour que les harceleurs n'aient pas le sentiment qu'on peut torturer les gens impunément. Nous vivions dans un petit village, et c'était difficile d'en venir à ça, mais je ne sais pas si j'ai bien fait tout de même d'essayer de régler les choses 'diplomatiquement'.
@Anaxagore: je ne suis pas sûre que ce soit très sain psychologiquement de toujours devoir 'donner le change', surtout lorsque l'on a une douzaine d'années. Sans compter qu'il n'est pas certain que cela fonctionne, parce que quelqu'un de réellement plus intelligent que la moyenne, ça se voit. Bien sûr, si on n'a pas d'autre choix, et c'était notre cas quand nous vivions en Suisse, la stratégie que tu indiques est souvent la seule possible: se faire oublier pour survivre, ne pas hésiter à utiliser les mêmes armes que ses agresseurs. Pour un parent, c'est quand même très triste de devoir enseigner à son gamin des insultes et de lui expliquer comment doser ses coups pour ne pas faire trop mal. Pour vous donner une idée d'à quel point ces gamins étaient horribles: ils jouaient à se pousser sur la route, une de mes amies a la trouille de sa vie, sort de sa voiture et les engueule. Du coup, ils ont pris un malin plaisir à refaire la même chose tous les jours à chaque fois qu'ils voyaient sa voiture. Elle était très visiblement enceinte pourtant. Elle a appelé l'école: impossible de faire quoi que ce soit, c'était hors du temps scolaire. Du coup, un jour, c'est son mari qui est sorti de la voiture.
@Anaxagore: je ne suis pas sûre que ce soit très sain psychologiquement de toujours devoir 'donner le change', surtout lorsque l'on a une douzaine d'années. Sans compter qu'il n'est pas certain que cela fonctionne, parce que quelqu'un de réellement plus intelligent que la moyenne, ça se voit. Bien sûr, si on n'a pas d'autre choix, et c'était notre cas quand nous vivions en Suisse, la stratégie que tu indiques est souvent la seule possible: se faire oublier pour survivre, ne pas hésiter à utiliser les mêmes armes que ses agresseurs. Pour un parent, c'est quand même très triste de devoir enseigner à son gamin des insultes et de lui expliquer comment doser ses coups pour ne pas faire trop mal. Pour vous donner une idée d'à quel point ces gamins étaient horribles: ils jouaient à se pousser sur la route, une de mes amies a la trouille de sa vie, sort de sa voiture et les engueule. Du coup, ils ont pris un malin plaisir à refaire la même chose tous les jours à chaque fois qu'ils voyaient sa voiture. Elle était très visiblement enceinte pourtant. Elle a appelé l'école: impossible de faire quoi que ce soit, c'était hors du temps scolaire. Du coup, un jour, c'est son mari qui est sorti de la voiture.
- RwendyNiveau 4
Salut!
Je vais y aller également de mon expérience perso... Les gens qui ne me connaissent que "comme ça" diront que je suis une grande gueule, très sociable, tout ça, mais j'en ai bavé aussi...
J'ai sauté mon CM2, j'avais donc un an d'avance. En sixième ça allait, j'étais avec des copines du primaire.
Et puis en cinquième, je suis tombée dans le genre de classe qu'en tant que prof on ne veut surtout pas avoir, avec tous les élèves les plus durs...
J'étais toute petite, timide et introvertie, avec des lunettes, j'avais de bien meilleurs résultats que la plupart de la classe et ma tante était prof dans mon collège en mode mère poule: le mélange idéal pour ces gamins qui cherchaient une cible facile. Ça a duré 3 ans, à manger et traîner très régulièrement seule car il y avait toujours un énergumène pour retourner la classe contre l'intello de service. Et quand tu n'as pas le caractère pour lutter, ben finalement seule c'est bien aussi car je préférais plaire aux profs par mon travail que plaire à ces petits c*ns en devenant comme eux.
Au lycée, ça s'est atténué mais ça n'est jamais vraiment disparu. On me prenait encore pour l'intello de service parce que j'étais la meilleure en maths, du coup quand je me plantais en HG ou en Français (c'est à dire presque tout le temps au lycée!), on se moquait de moi.
L'avantage au lycée est que les ami(e)s ne se font plus comme au collège, c'est plus mature, donc je n'étais pas seule.
Et après, dans le supérieur, pfff... Ça redevient complètement immature dans le sens où si tu ne te fais pas remarquer en cours, on ne te considère même pas, et quand tes bonnes notes tombent, il y a des plaintes comme quoi tu as probablement triché, ou que le correcteur s'est trompé dans ta copie parce que tu ne peux pas avoir plus que les autres... Heureusement, j'étais à la fac, je pense que je n'aurais pas survécu à une école d'ingénieur^^
Alors je vais peut-être paraître dure mais c'est mon avis: elle doit se blinder. "Intello" comme dit plus haut n'est pas une tare, c'est finalement un compliment, même si à cet âge-là ils ne s'en rendent pas compte. Pour l'instant, laisse-la respirer et profiter de ses vacances, mais parle-lui et encourage-la: si elle est scolaire, elle ne doit pas faire taire son "don".
Mais l'idéal est quand même qu'elle ait des ami(e)s sur qui compter. Il faut qu'elle trouve un moyen de se (ré-)intégrer sans que ça ait d'impact sur son travail.
Je ne sais pas si je suis d'une grande aide
Je vais y aller également de mon expérience perso... Les gens qui ne me connaissent que "comme ça" diront que je suis une grande gueule, très sociable, tout ça, mais j'en ai bavé aussi...
J'ai sauté mon CM2, j'avais donc un an d'avance. En sixième ça allait, j'étais avec des copines du primaire.
Et puis en cinquième, je suis tombée dans le genre de classe qu'en tant que prof on ne veut surtout pas avoir, avec tous les élèves les plus durs...
J'étais toute petite, timide et introvertie, avec des lunettes, j'avais de bien meilleurs résultats que la plupart de la classe et ma tante était prof dans mon collège en mode mère poule: le mélange idéal pour ces gamins qui cherchaient une cible facile. Ça a duré 3 ans, à manger et traîner très régulièrement seule car il y avait toujours un énergumène pour retourner la classe contre l'intello de service. Et quand tu n'as pas le caractère pour lutter, ben finalement seule c'est bien aussi car je préférais plaire aux profs par mon travail que plaire à ces petits c*ns en devenant comme eux.
Au lycée, ça s'est atténué mais ça n'est jamais vraiment disparu. On me prenait encore pour l'intello de service parce que j'étais la meilleure en maths, du coup quand je me plantais en HG ou en Français (c'est à dire presque tout le temps au lycée!), on se moquait de moi.
L'avantage au lycée est que les ami(e)s ne se font plus comme au collège, c'est plus mature, donc je n'étais pas seule.
Et après, dans le supérieur, pfff... Ça redevient complètement immature dans le sens où si tu ne te fais pas remarquer en cours, on ne te considère même pas, et quand tes bonnes notes tombent, il y a des plaintes comme quoi tu as probablement triché, ou que le correcteur s'est trompé dans ta copie parce que tu ne peux pas avoir plus que les autres... Heureusement, j'étais à la fac, je pense que je n'aurais pas survécu à une école d'ingénieur^^
Alors je vais peut-être paraître dure mais c'est mon avis: elle doit se blinder. "Intello" comme dit plus haut n'est pas une tare, c'est finalement un compliment, même si à cet âge-là ils ne s'en rendent pas compte. Pour l'instant, laisse-la respirer et profiter de ses vacances, mais parle-lui et encourage-la: si elle est scolaire, elle ne doit pas faire taire son "don".
Mais l'idéal est quand même qu'elle ait des ami(e)s sur qui compter. Il faut qu'elle trouve un moyen de se (ré-)intégrer sans que ça ait d'impact sur son travail.
Je ne sais pas si je suis d'une grande aide
_________________
Ex-ingénieur informatique
2016-2017 : stagiaire 9h en collège (une 6e, une 4e)
2017-2018 : TZR sur un temps complet: deux 5e, deux 4e, une 3e
- mamieprofEsprit éclairé
Chaque année en début de seconde il y a des élèves qui traitent un ou une autre d'intello. Et devinez le profil des élèves "harceleurs" ? ceux qui rendent des copies indigentes...
Là j'ai toujours la même réponse : à choisir entre "être intello" ou être un triple zéro vous choisissez quoi ? Alors là ça calme les gros bouffons nuls... Et quand vous demandez à xxx la solution du devoir de maths (je vous ai vu dans la cours...) son coté intello ne vous dérange plus.
Lors d'un long voyage scolaire dans le car j'ai interpellé plusieurs élèves en leur disant "Alors les intellos, on bosse au lieu de regarder le paysage ?" Un élève que je ne connaissais pas m'a dit "mais Madame un prof peut pas nous traiter d'intello, vous pouvez pas nous critiquer car on est intello" Et à ce moment, Paul, un de mes élèves intello type (très réfléchi, excellent, à lunettes !) a répliqué "Tu te méprends, pour Mme Mamieprof intello c'est un vrai compliment ! "
Là j'ai toujours la même réponse : à choisir entre "être intello" ou être un triple zéro vous choisissez quoi ? Alors là ça calme les gros bouffons nuls... Et quand vous demandez à xxx la solution du devoir de maths (je vous ai vu dans la cours...) son coté intello ne vous dérange plus.
Lors d'un long voyage scolaire dans le car j'ai interpellé plusieurs élèves en leur disant "Alors les intellos, on bosse au lieu de regarder le paysage ?" Un élève que je ne connaissais pas m'a dit "mais Madame un prof peut pas nous traiter d'intello, vous pouvez pas nous critiquer car on est intello" Et à ce moment, Paul, un de mes élèves intello type (très réfléchi, excellent, à lunettes !) a répliqué "Tu te méprends, pour Mme Mamieprof intello c'est un vrai compliment ! "
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