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- AjupouetFidèle du forum
Bonjour à tous,
J'ai quelques questions :
1) Un enseignant peut-il interdire à un enfant de voir son orthophoniste sur temps scolaire ? ( l'enfant à un certificat médical, évidemment)
2) l'enseignant peut il refuser que l'orthophoniste récupère l'enfant en classe, si les parents ont signé une décharge?
3) l'enseignant peut il refuser que l'enfant soit ramené par l'orthophoniste " à la grille de l'école" à la fin de la séance sous prétexte que c'est trop dangereux de le laisser traverser la cours et aller en classe, tout en refusant que l'orthophoniste mette un pied dans l'école?
Si vous avez des textes légaux sur le sujet, ça m'intéresse grandement.
Merci :-) la situation est quelque peu tendue, vous l'aurez deviné, entre une amie orthophoniste et une directrice d'école...
J'ai quelques questions :
1) Un enseignant peut-il interdire à un enfant de voir son orthophoniste sur temps scolaire ? ( l'enfant à un certificat médical, évidemment)
2) l'enseignant peut il refuser que l'orthophoniste récupère l'enfant en classe, si les parents ont signé une décharge?
3) l'enseignant peut il refuser que l'enfant soit ramené par l'orthophoniste " à la grille de l'école" à la fin de la séance sous prétexte que c'est trop dangereux de le laisser traverser la cours et aller en classe, tout en refusant que l'orthophoniste mette un pied dans l'école?
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Merci :-) la situation est quelque peu tendue, vous l'aurez deviné, entre une amie orthophoniste et une directrice d'école...
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Enfants, adolescents, adultes : il n'est jamais trop tard pour restaurer son geste d'écriture.
www.sos-ecriture.com - Facebook
- MelanieSLBDoyen
Honnêtement, c'est pénible quand l'orthophonie se fait sur le temps scolaire. J'avais un élève de 6e segpa dont c'était le cas. Je ne le voyais donc qu'une heure sur deux, et comme il n'était pas des plus courageux (=il ne rattrapait jamais rien), il a été noyé très très très vite.
Maintenant, j'ai connu quelques élèves en collège dont c'était le cas: ça doit donc être légalement possible, mais je ne connais pas les textes.
Maintenant, j'ai connu quelques élèves en collège dont c'était le cas: ça doit donc être légalement possible, mais je ne connais pas les textes.
_________________
La réforme du collège en clair : www.reformeducollege.fr .
Et pour ceux qui voudraient en comprendre quelques fondements idéologiques:
De l’école, Jean-Claude Milner, visionnaire en 1984 (ça ne s'invente pas!) de ce qui nous arrive: "On ne dira pas que les enseignants sont l'appendice inutile d'une institution dangereuse et presque criminelle; on dira seulement qu'ils doivent devenir Autres: animateurs, éducateurs, grands frères, nourrices, etc. La liste est variable. Que, par là, les enseignants cessent d’être ce qu'ils doivent être, c'est encore une fois sortir de la question. On ne dira pas que les enseignants n'ont pas à exister, mais qu'ils ont à exister Autrement. Que cette Autre existence consiste à renoncer à soi-même pour disparaître dans la nuit éducative et s'y frotter, tous corps et tous esprits confondus, avec les partenaires de l'acte éducatif - manutentionnaires, parents, élèves, etc. -, seul un méchant pourrait en prendre ombrage." (page 24)
- AjupouetFidèle du forum
Je sais bien que c'est ennuyeux sur temps scolaire... Mais sortir un gamin multi-dys 30min dont 15 de récré, ça ne semblait pas si terrible. D'autant que de la classe au cabinet, cela prend 30s.
Mais vu que la directrice s'y oppose, on se pose la question. Est ce qu'elle a le droit? Évidemment, être en bons termes avec l'orthophoniste ça serait mieux.
Mais vu que la directrice s'y oppose, on se pose la question. Est ce qu'elle a le droit? Évidemment, être en bons termes avec l'orthophoniste ça serait mieux.
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- MelanieSLBDoyen
Effectivement. DC pourra peut-être te répondre ce soir sur les textes?Ajupouet a écrit:Je sais bien que c'est ennuyeux sur temps scolaire... Mais sortir un gamin multi-dys 30min dont 15 de récré, ça ne semblait pas si terrible. D'autant que de la classe au cabinet, cela prend 30s.
Mais vu que la directrice s'y oppose, on se pose la question. Est ce qu'elle a le droit? Évidemment, être en bons termes avec l'orthophoniste ça serait mieux.
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Et pour ceux qui voudraient en comprendre quelques fondements idéologiques:
De l’école, Jean-Claude Milner, visionnaire en 1984 (ça ne s'invente pas!) de ce qui nous arrive: "On ne dira pas que les enseignants sont l'appendice inutile d'une institution dangereuse et presque criminelle; on dira seulement qu'ils doivent devenir Autres: animateurs, éducateurs, grands frères, nourrices, etc. La liste est variable. Que, par là, les enseignants cessent d’être ce qu'ils doivent être, c'est encore une fois sortir de la question. On ne dira pas que les enseignants n'ont pas à exister, mais qu'ils ont à exister Autrement. Que cette Autre existence consiste à renoncer à soi-même pour disparaître dans la nuit éducative et s'y frotter, tous corps et tous esprits confondus, avec les partenaires de l'acte éducatif - manutentionnaires, parents, élèves, etc. -, seul un méchant pourrait en prendre ombrage." (page 24)
- RoninMonarque
Je ne sais pas répondre sur le plan légal. Sur le plan de l'organisation de classe on comprend que ça dérange l'enseignante. Mais si le gamin a besoin d'une rééducation, la priorité est qu'elle se fasse, surtout si l'orthophoniste n'a que ce créneau de disponible. Par ailleurs une demi-heure en individuel avec un professionnel qui prépare un travail ciblé pour le gamin c'est peu de temps dans une semaine mais très utile pour un gamin.
Pour ma part, orthophonie sans hésiter.
Pour ma part, orthophonie sans hésiter.
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- ClinostaleNiveau 10
Je plussoie Ronin. D'après ce que tu nous dis, tout a l'air d'être mis en place pour qu'il y ait le moins d'impact possible sur la classe et la maîtresse, et rien que cette bonne volonté me donnerait envie d'être moi aussi plus conciliante.
- RoninMonarque
Et je précise, sur le long terme quand le gamin aura progressé, la maîtresse sera contente d'avoir un gamin moins en décalage avec le reste de la classe, sans avoir à faire le travail elle-même.
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- MaminoHabitué du forum
http://ia58.ac-dijon.fr/informations/Direction/Documents/orthophonie.pdf
- AjupouetFidèle du forum
Merci Mamino.
Aucune obligation d'accepter quoi que ce soit de la part du directeur d'établissement, mais aucune loi interdisant non plus à un orthophoniste d'intervenir sur temps scolaire.
La précision quant à l'accompagnateur est logique : il faut un accompagnateur désigné par les parents. Ok.
Et surtout, la décision doit être prise AU CAS PAR CAS, en fonction des besoins de chaque enfant.
Aucune obligation d'accepter quoi que ce soit de la part du directeur d'établissement, mais aucune loi interdisant non plus à un orthophoniste d'intervenir sur temps scolaire.
La précision quant à l'accompagnateur est logique : il faut un accompagnateur désigné par les parents. Ok.
Et surtout, la décision doit être prise AU CAS PAR CAS, en fonction des besoins de chaque enfant.
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- MaminoHabitué du forum
Si tous les orthophonistes/ergos/psys ne prenaient les enfants qu'hors temps scolaire, ils seraient obligés de travailler de nuit !
Je n'ai jamais, je dis bien jamais, refusé une telle demande, quand j'étais instit ou dirlotte...
Je me mettais même toujours en contact avec ces spécialistes pour qu'on puisse travailler ensemble.
Du bon sens, du pragmatisme, que diable !
Je n'ai jamais, je dis bien jamais, refusé une telle demande, quand j'étais instit ou dirlotte...
Je me mettais même toujours en contact avec ces spécialistes pour qu'on puisse travailler ensemble.
Du bon sens, du pragmatisme, que diable !
- maikreeeesseGrand sage
Le problème reste la responsabilité : (la décharge signée par les parents ne vaut rien en cas de pépin). En tant que directrice, je privilégie du coup les prises en charge en début de matinée ou après-midi : l'enfant est considéré comme absent tant qu'il n'est pas revenu de sa prise en charge. Enfin, (mais là je ne suis pas trop sûre de moi concernant l'obligation), je mets en place un PPS (EES), c'est ce que nous demande l'IEN dans notre circo.
- doublecasquetteEnchanteur
Téléphonez à la médecine scolaire de votre département pour savoir ce qu'il en est.
Chez nous (élèves récupérés par taxi médical), c'est autorisé et je me vois mal refuser des soins quels qu'ils soient à un élève. Nous avons une copie de la prise en charge du CMP.
Et, là, c'est un moindre mal. Si on refuse, l'enfant pourrait manquer tout l'après-midi pour une séance de 30 minutes....
Chez nous (élèves récupérés par taxi médical), c'est autorisé et je me vois mal refuser des soins quels qu'ils soient à un élève. Nous avons une copie de la prise en charge du CMP.
Et, là, c'est un moindre mal. Si on refuse, l'enfant pourrait manquer tout l'après-midi pour une séance de 30 minutes....
- atriumNeoprof expérimenté
Même si je suis plutôt d'accord avec vous, nous ne savons pas quelles situations cette collègue directrice a pu vivre dans sa carrière qui l'aurait amené à avoir cette attitude rigide.
Je laisse les élèves aller aux toilettes par exemple mais si j'avais travaillé dans l'école d'Arles où un enfant s'était pendu dans le couloir, je n'aurais peut-être pas la même tolérance.
Je laisse les élèves aller aux toilettes par exemple mais si j'avais travaillé dans l'école d'Arles où un enfant s'était pendu dans le couloir, je n'aurais peut-être pas la même tolérance.
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It's okay to be a responsible member of society if only you know what you're going to be held responsible for.
John Brunner, The Jagged Orbit
- doublecasquetteEnchanteur
Tu as tout à fait raison.atrium a écrit:Même si je suis plutôt d'accord avec vous, nous ne savons pas quelles situations cette collègue directrice a pu vivre dans sa carrière qui l'aurait amené à avoir cette attitude rigide.
Je laisse les élèves aller aux toilettes par exemple mais si j'avais travaillé dans l'école d'Arles où un enfant s'était pendu dans le couloir, je n'aurais peut-être pas la même tolérance.
- User5899Demi-dieu
Moi j'ai une 4e question : les parents savent-ils que l'école n'est pas un bouche trou faute de mieux ?Ajupouet a écrit:Bonjour à tous,
J'ai quelques questions :
1) Un enseignant peut-il interdire à un enfant de voir son orthophoniste sur temps scolaire ? ( l'enfant à un certificat médical, évidemment)
2) l'enseignant peut il refuser que l'orthophoniste récupère l'enfant en classe, si les parents ont signé une décharge?
3) l'enseignant peut il refuser que l'enfant soit ramené par l'orthophoniste " à la grille de l'école" à la fin de la séance sous prétexte que c'est trop dangereux de le laisser traverser la cours et aller en classe, tout en refusant que l'orthophoniste mette un pied dans l'école?
Si vous avez des textes légaux sur le sujet, ça m'intéresse grandement.
Merci :-) la situation est quelque peu tendue, vous l'aurez deviné, entre une amie orthophoniste et une directrice d'école...
Tu m'étonnes ! Au rythme où ils fabriquent des dys...Mamino a écrit:Si tous les orthophonistes/ergos/psys ne prenaient les enfants qu'hors temps scolaire, ils seraient obligés de travailler de nuit !
- PatatorNiveau 1
Bonjour,
Je pense que la circulaire de 2002 sur la sortie des élèves, pour demande médicale (l'orthophonie étant une demande médicale, puisque les orthophonistes travaillent sous l'autorité d'un médecin autorise la sortie d'un enfant pour un soin médical.
Je vais forcer le trait, mais c'est techniquement pareil.
Il ne viendrait pas à l'idée d'une directrice d'empêcher un élève de sortir pour suivre son traitement en chimiothérapie ou faire sa dialyse, traitement administré par une infirmière (paramédicale).
Il en est de même pour l'orthophonie (paramédicale).
L'orthophoniste, l'infirmier, le kiné, ... travaillent sous l'autorité d'un médecin. Le médecin émet une ordonnance, la mise en place d'un traitement médical qui délègue à un para-médical. Oui, ce sont rarement les médecins qui viennent faire les injections, panser les plaies, ....
J'entends bien qu'aux yeux de certains, certaines pathologies sont plus recevables que d'autres, mais légalement, il n'y a heureusement pas encore de distinction sur ce plan-là.
Référence :
MISE EN ŒUVRE D'UN PLAN D'ACTION POUR LES ENFANTS ATTEINTS D'UN TROUBLE SPÉCIFIQUE DU LANGAGE ORAL OU ÉCRIT
C. n° 2002-024 du 31-1-2002
NOR : MENB0200174C
RLR : 514-5
MEN - BDC - MES - REC
Je pense que la circulaire de 2002 sur la sortie des élèves, pour demande médicale (l'orthophonie étant une demande médicale, puisque les orthophonistes travaillent sous l'autorité d'un médecin autorise la sortie d'un enfant pour un soin médical.
Je vais forcer le trait, mais c'est techniquement pareil.
Il ne viendrait pas à l'idée d'une directrice d'empêcher un élève de sortir pour suivre son traitement en chimiothérapie ou faire sa dialyse, traitement administré par une infirmière (paramédicale).
Il en est de même pour l'orthophonie (paramédicale).
L'orthophoniste, l'infirmier, le kiné, ... travaillent sous l'autorité d'un médecin. Le médecin émet une ordonnance, la mise en place d'un traitement médical qui délègue à un para-médical. Oui, ce sont rarement les médecins qui viennent faire les injections, panser les plaies, ....
J'entends bien qu'aux yeux de certains, certaines pathologies sont plus recevables que d'autres, mais légalement, il n'y a heureusement pas encore de distinction sur ce plan-là.
Référence :
MISE EN ŒUVRE D'UN PLAN D'ACTION POUR LES ENFANTS ATTEINTS D'UN TROUBLE SPÉCIFIQUE DU LANGAGE ORAL OU ÉCRIT
C. n° 2002-024 du 31-1-2002
NOR : MENB0200174C
RLR : 514-5
MEN - BDC - MES - REC
- mistinguetteFidèle du forum
Est ce que c'est un aménagement qui peut figurer dns le PAI (ou PAP je confonds toujours) ?
_________________
.'..Texte sur les l'oies' commentaires du prof hg que j’adorais sur ma copie de 6e : loi/ l'oie Vous en êtes une!. J'ai évolué depuis mais mon complexe orthographique m'accompagnera toujours. Il semble qu'aujourd’hui on parle de dyslexie pour l'étourdie éternelle que j'étais...alors si c'est la science des ânes, merci de pas charger la mule.
- FrisouilleEnchanteur
C'est tout de même un sujet de 2013...
- lene75Prophète
maikreeeesse a écrit:Le problème reste la responsabilité : (la décharge signée par les parents ne vaut rien en cas de pépin). En tant que directrice, je privilégie du coup les prises en charge en début de matinée ou après-midi : l'enfant est considéré comme absent tant qu'il n'est pas revenu de sa prise en charge. Enfin, (mais là je ne suis pas trop sûre de moi concernant l'obligation), je mets en place un PPS (EES), c'est ce que nous demande l'IEN dans notre circo.
La directrice de l'école de G. se posait la question. G. n'aura plus de PAI l'an prochain, et on se demandait s'il fallait en faire un pour l'autoriser à quitter l'école sur temps scolaire. Elle pense que non, mais sans certitude absolue.
Il faut quand même se rendre compte, côté école, de la difficulté à obtenir une place en orthophonie, et ce quel que soit le créneau horaire (on prend celui qu'on veut bien nous donner) : il n'est pas rare d'attendre un an, voire plus, pour avoir une place.
Patator a écrit:Il ne viendrait pas à l'idée d'une directrice d'empêcher un élève de sortir pour suivre son traitement en chimiothérapie ou faire sa dialyse, traitement administré par une infirmière (paramédicale).
Alors là tu t'avances beaucoup : le médecin scolaire de notre secteur a traîné des pieds autant que possible pour la scolarisation de notre fille parce qu'il devait y avoir initialement intervention d'une infirmière à l'école (bon, la nuance est que les soins - une simple nutrition entérale, en l'occurrence - devaient être administrés sur place). Heureusement, aussi bien la directrice de l'école que la référente scolarité l'ont renvoyée dans les cordes, enfin, disons qu'elle n'est revenue à la raison que quand elle a compris que les soins pourraient être intégralement faits sur temps périscolaire... qui ne relève pas de sa compétence... La puéricultrice de la crèche, qui était présente à la réunion, a été toute retournée par les paroles très dures qu'a eues le médecin scolaire : à côté des beaux discours de l'EN sur l'acceptation de la différence, il y a la réalité du terrain où on vous dit qu'il faut cacher un enfant malade comme un pestiféré et qu'il vaut mieux ne pas le scolariser du tout que de risquer que ses camarades apprennent qu'il ne mange pas comme tout le monde et qu'une infirmière est obligée de venir le nourrir. Ironie du sort, c'était la "semaine de toutes les différence" dans mon lycée précisément cette semaine-là. À côté de ça, à la crèche, la nutrition était faite en plein milieu de la section, devant les autres enfants, de façon naturelle, non seulement pour que la petite ne se sente pas exclue, mais aussi avec l'intention délibérée d'apprendre aux enfants à ne pas se formaliser des différences.
Frisouille : sujet de 2013 (je n'avais pas vu), mais toujours d'actualité pour certains d'entre nous
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- AjupouetFidèle du forum
Tiens, un vieux sujet qui ressort...
L'école n'est pas un bouche trou, certes.
Maintenant, je vais vous parler de mon cabinet de rééducation de l'écriture.
Il est ouvert du lundi au vendredi de 8h à 18h (mercredi et jeudi jusqu'à 19h) et le samedi de 9h à 13h. Vous conviendrez je pense qu'il est un peu difficile de faire plus.
Prenons un petit schtroumpf de CE1 ou CE2 qui a besoin d'une prise en charge. Désolée, mais à 16 ou 17h après une journée épuisante de classe (l'enfant y est en difficulté...) on peut oublier toute efficacité.
En toute honnêteté, sans faire sortir les momes de classe et en ayant un minimum de travail réel en séance , je n'ai que mercredi après midi et samedi matin à proposer. Si on ajoute que certains enfants bossent bien le soir, je peux rajouter 2h par jour, soient deux séances de plus. Ça ne laisse pas beaucoup de disponibilité.
Du moment que la prise en charge est nécessaire, c'est à dire que l'enfant ne pourra pas résoudre ses difficultés dans le cadre scolaire, je ne vois pas d'autre solution que de prendre sur temps scolaire.
Alors on ruse, on essaie de voir quand ça dérange le moins.
On panache, pas toujours le même jour à la même heure, pour éviter que petitou ne rate systematiquement la leçon d'histoire.
On fait aussi avec les impératifs des parents qui eux aussi accessoirement bossent, et ont d'autres enfants à gérer mais qui ne finissent pas forcément à la même heure.
Et enfin, privilège de ma pratique, les séances ont lieu toutes les 3 semaines seulement en moyenne.
Je n'ai dans 99% des cas pas de souci avec les écoles. Mais parfois...
Imaginons un cas :blague: : dans un tout petit village, une petite école de 2 classes multiniveau.
Dans ce village, un orthophoniste travaille à temps plein même s'il n'y a que 50 gamins car ici la dyslexie y est une épidémie.
Je vois une explication possible à cet état de fait, et je comprends alors bien mieux le refus de la directrice de laisser les enfants sortir sur temps scolaire...
D'où la question initiale, qui portait sur une question de droit ou pas d'interdire la sortie pour suivi paramédical.
L'école n'est pas un bouche trou, certes.
Maintenant, je vais vous parler de mon cabinet de rééducation de l'écriture.
Il est ouvert du lundi au vendredi de 8h à 18h (mercredi et jeudi jusqu'à 19h) et le samedi de 9h à 13h. Vous conviendrez je pense qu'il est un peu difficile de faire plus.
Prenons un petit schtroumpf de CE1 ou CE2 qui a besoin d'une prise en charge. Désolée, mais à 16 ou 17h après une journée épuisante de classe (l'enfant y est en difficulté...) on peut oublier toute efficacité.
En toute honnêteté, sans faire sortir les momes de classe et en ayant un minimum de travail réel en séance , je n'ai que mercredi après midi et samedi matin à proposer. Si on ajoute que certains enfants bossent bien le soir, je peux rajouter 2h par jour, soient deux séances de plus. Ça ne laisse pas beaucoup de disponibilité.
Du moment que la prise en charge est nécessaire, c'est à dire que l'enfant ne pourra pas résoudre ses difficultés dans le cadre scolaire, je ne vois pas d'autre solution que de prendre sur temps scolaire.
Alors on ruse, on essaie de voir quand ça dérange le moins.
On panache, pas toujours le même jour à la même heure, pour éviter que petitou ne rate systematiquement la leçon d'histoire.
On fait aussi avec les impératifs des parents qui eux aussi accessoirement bossent, et ont d'autres enfants à gérer mais qui ne finissent pas forcément à la même heure.
Et enfin, privilège de ma pratique, les séances ont lieu toutes les 3 semaines seulement en moyenne.
Je n'ai dans 99% des cas pas de souci avec les écoles. Mais parfois...
Imaginons un cas :blague: : dans un tout petit village, une petite école de 2 classes multiniveau.
Dans ce village, un orthophoniste travaille à temps plein même s'il n'y a que 50 gamins car ici la dyslexie y est une épidémie.
Je vois une explication possible à cet état de fait, et je comprends alors bien mieux le refus de la directrice de laisser les enfants sortir sur temps scolaire...
D'où la question initiale, qui portait sur une question de droit ou pas d'interdire la sortie pour suivi paramédical.
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- lene75Prophète
Ajupouet a écrit:On fait aussi avec les impératifs des parents qui eux aussi accessoirement bossent, et ont d'autres enfants à gérer mais qui ne finissent pas forcément à la même heure.
Aussi, oui... et il n'y a aucune autorisation d'absence pour ce genre de truc, donc on ne peut pas dire que les parents n'ont qu'à s'arranger.
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- Marie-HenrietteNiveau 8
Mon jeune fils a eu cette année une orthophonie hebdomadaire hors du temps scolaire, ainsi que de l'orthoptie sur le temps scolaire, mais pas toutes les semaines. Je n'ai rien eu à signer. Je prévenais l'enseignante avant, prenais le rdv le plus tôt possible le matin et redéposais mon fils au plus vite et discrètement à l'issue de la séance.
On ne choisis pas toujours mais on fait au mieux et ça n'a jamais posé de problème. Parfois, mon fils avait avec ses devoirs du soir un petit travail à rattraper, c'est tout.
On ne choisis pas toujours mais on fait au mieux et ça n'a jamais posé de problème. Parfois, mon fils avait avec ses devoirs du soir un petit travail à rattraper, c'est tout.
- lene75Prophète
Chez nous en revanche soit c'est un rv régulier et on a signé un papier, soit les absences se font obligatoirement par demi-journée, les écoles (maternelle et primaire) étant fermées à clé pendant le temps scolaire en raison de vigipirate.
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- maikreeeesseGrand sage
Je sais que le sujet date un peu mais cela reste d'actualité: voilà ce que j'ai trouvé sur eduscol:
Accompagnement hors de l'école pendant le temps scolaire
Un enfant peut-il être autorisé à suivre des séances d'orthophonie pendant le temps scolaire ?
Si la rééducation ne peut pas avoir lieu en dehors du temps scolaire, le directeur peut autoriser l'enfant à quitter l'école pour ses séances, sous réserve de la présence d'un accompagnateur (parent ou personne présentée par la famille) selon des dispositions préalablement établies. L'enfant est remis à l'accompagnateur. Au retour, celui-ci le raccompagne dans sa classe. L'accompagnateur peut être par exemple le chauffeur de taxi chargé du transport.
Maintenant, j'avoue que sur une grosse école c'est compliqué de faire portier entre les prises en charges CMP, orthophoniste, RDV chez les médecins... J'ai l'impression de laisser ma classe 20 fois pare jour. Je ne m'oppose pas mais c'est pénible !
Accompagnement hors de l'école pendant le temps scolaire
Un enfant peut-il être autorisé à suivre des séances d'orthophonie pendant le temps scolaire ?
Si la rééducation ne peut pas avoir lieu en dehors du temps scolaire, le directeur peut autoriser l'enfant à quitter l'école pour ses séances, sous réserve de la présence d'un accompagnateur (parent ou personne présentée par la famille) selon des dispositions préalablement établies. L'enfant est remis à l'accompagnateur. Au retour, celui-ci le raccompagne dans sa classe. L'accompagnateur peut être par exemple le chauffeur de taxi chargé du transport.
Maintenant, j'avoue que sur une grosse école c'est compliqué de faire portier entre les prises en charges CMP, orthophoniste, RDV chez les médecins... J'ai l'impression de laisser ma classe 20 fois pare jour. Je ne m'oppose pas mais c'est pénible !
- Marie-HenrietteNiveau 8
C'est toi qui fait le portier?
Quand je ramenais mon fils, je sonnais à l'interphone et il suffisait à la secrétaire d'appuyer sur un bouton pour m'ouvrir.
Je conçois que ça puisse devenir gênant pour l'enseignant s'il a plusieurs «cas» dans sa classe, qu'on en sorte et qu'on y entre comme dans un moulin.
En tant que parent hélas, on fait comme on peut. J'ai attendu de nombreux mois pour avoir des rendez-vous pour des bilans, et encore des mois pour commencer la prise en charge, alors on s'adapte à ce qu'on nous propose.
Quand je ramenais mon fils, je sonnais à l'interphone et il suffisait à la secrétaire d'appuyer sur un bouton pour m'ouvrir.
Je conçois que ça puisse devenir gênant pour l'enseignant s'il a plusieurs «cas» dans sa classe, qu'on en sorte et qu'on y entre comme dans un moulin.
En tant que parent hélas, on fait comme on peut. J'ai attendu de nombreux mois pour avoir des rendez-vous pour des bilans, et encore des mois pour commencer la prise en charge, alors on s'adapte à ce qu'on nous propose.
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