Le bac est mort, vive le bac !

Gurvan Le Guellec Journaliste a écrit:

Le bac a-t-il encore un sens ? Faut-il s'en passer ou le réformer ? "L'Obs" a tenté d'y répondre. Avec un plan original, en huit sous-parties.
1 Le bac a atteint ses objectifs historiques
2 Hélas, le bac n'est plus ce qu'il était
3 Le bac coûte cher et raccourcit l'année scolaire
4 Pourtant, son modèle se développe dans le monde
5 Un réel intérêt pédagogique selon les enseignants
6 Une aura symbolique non négligeable
7 Un consensus pour conserver le bac, si...
8 Repenser les programmes soumis à examen

http://m.nouvelobs.com/education/20170619.OBS0951/le-bac-est-mort-vive-le-bac.html?xtref=https%3A%2F%2Ft.co%2FVWJlykpimK#https://t.co/VWJlykpimK

Intéressant. Merci du partage.

Will.T a écrit:

Gurvan Le Guellec Journaliste a écrit:

Le bac a-t-il encore un sens ? Faut-il s'en passer ou le réformer ? "L'Obs" a tenté d'y répondre. Avec un plan original, en huit sous-parties.
1 Le bac a atteint ses objectifs historiques
2 Hélas, le bac n'est plus ce qu'il était
3 Le bac coûte cher et raccourcit l'année scolaire
4 Pourtant, son modèle se développe dans le monde
5 Un réel intérêt pédagogique selon les enseignants
6 Une aura symbolique non négligeable
7 Un consensus pour conserver le bac, si...
8 Repenser les programmes soumis à examen

http://m.nouvelobs.com/education/20170619.OBS0951/le-bac-est-mort-vive-le-bac.html?xtref=https%3A%2F%2Ft.co%2FVWJlykpimK#https://t.co/VWJlykpimK

Extrait de la partie 3 :
"3 Le bac coûte cher et raccourcit l'année scolaire"
"Le syndicat des personnels dirigeants de l’Education nationale (SNPDEN) est l’un des plus farouches détracteurs de la sacro-sainte épreuve. Chaque année, les représentants des principaux et proviseurs communiquent sur le "vrai coût" du bac" qui serait de "près de 1,5 milliard, en comptabilisant les trois semaines de cours perdues (mais néanmoins payées aux profs) du fait de l’organisation des épreuves.", et et évoquée la fameuse "reconquête du mois de juin" [...]
"Le passage au contrôle continu résoudrait naturellement la question.

Pas vraiment car en cas de contrôle continu, les notes seront déjà bouclées et donc, que feront les élèves de terminale qui auront terminé leur contrôle continu ?

"Et participerait selon le SNPDEN à la résorption de l’échec scolaire. "1,5 milliard d’euros pour refuser l’entrée dans le supérieur à 60.000 élèves, c’est 25.000 euros dépensés par élève recalé", calculait le syndicat en 2013. "Ces ressources seraient mieux employées à les faire réussir."
Passer en contrôle continu contribuerait à la résorption de l'échec scolaire ?

"Anne Berger, la prof de SES de Lyon, a elle des idées novatrices. Elle plaide pour que les conseils de classe valident l’accès aux études supérieures, sur la base d’une analyse globale des compétences de l’élève, en sortant de la "culture stérile de la note". "Mais il faudrait que le bac survive comme recours pour les élèves contestant leur choix d’orientation."

La note obtenue valide des connaissances et des compétences, elle n'est pas "stérile". Le plus amusant est que "il faudrait que le conseil de classe valide l'accès aux études supérieures" mais le bac obtenu permettrait de passer outre l'éventuelle avis négatif du conseil de classe. Il faudrait peut-être savoir ce que l'on veut ! Donc, la validation des compétences c'est super, la note c'est nul, mais si les compétences ne sont pas acquises mais que la note globale du bac est suffisante (10/20) alors, hop, c'est devenu bon !

Quand échec scolaire est associé à Economie !!!

Rappel historique : Un chantier naval a construit un navire annoncé d’insubmersible avec du fer (pour faire les rivets) moins cher (on se doute de la qulité !!). Ce navire s'appelait : TITANIC !!
No comment.

Anne Berger, la prof de SES de Lyon a écrit:que les conseils de classe valident l’accès aux études supérieures, sur la base d’une analyse globale des compétences de l’élève, en sortant de la "culture stérile de la note

Ben voyons, traduit en bon français cela signifie validé par le chef d'établissement du secondaire qui aura le dernier mot dans le cadre de l'autonomie des établissements, la boucle est bouclée. Je vois mal en quoi le bac resterait le "premier grade universitaire". Si le ministère veut faire mumuse et donner un joli parchemin à la fin du lycée, grand bien lui fasse. Mais je ne vois pas au nom de quoi le supérieur accepterait d'inscrire ceux dont il n'aurait même pas fait semblant - en présidant le jury- de valider le niveau.