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- PAELLANiveau 2
Bonjour,
Je ne suis pas une nouvelle prof, j’enseigne depuis un certain temps déjà, mais j’aimerais avoir votre avis.
Depuis quelques mois l’Administration (CPE et Principale) nous ont interdit de prendre certaines mesures pour punir les élèves. Je vous donne plusieurs exemples. Un collègue de maths s’est fait insulter par un élève et il l’a exclu. Il a été convoqué par la direction pour lui rappeler que les exclusions étaient interdites. Le collègue (pas loin de la retraite) a expliqué qu’à son âge il n’allait pas se laisser insulter par un gamin de 14 ans. Peu importe, recadrage du prof. D’autres collègues pour des motifs divers (toujours des perturbations graves ou insultes) ont été convoqués pour être recadrés et toujours le même discours « on ne peut pas exclure un élève ».
Moi même j’ai été convoquée et on m’a recadrée en me disant que j’avais mis plus de retenues que mes collègues et ce n’était pas possible. J’ai essayé d’expliquer que j’avais mis la retenue lorsque plusieurs étapes étaient franchies (avertissement oral, mots dans le carnet, etc. etc. etc.) et que ce n’était pas un caprice. J’ai eu aussi une perturbation grave, mais je savais qu’il ne fallait pas exclure ; donc, j’ai gardé le gamin en question qui a insulté tous les autres élèves et qui sautait partout comme un singe. C’était horrible !!! J’ai fait un rapport en expliquant les difficultés de travailler dans ses conditions et j’ai demandé une sanction pour l’élève. La Principale est venue me voir pour me dire que c’était très embêtant car cet élève avait déjà insulté le prof principal de la classe et que cet élèvel insultait constamment les autres élèves dans la cour et dans les classes, mais qu’elle ne pouvait rien faire. Elle a répété que c’était très embêtant et elle est repartie.
Inutile de me dire qu’il faut être soudés pour faire quelque chose ensemble, car « la solidarité » malheureusement n’existe pas dans mon établissement.
Je vous remercie par avance de vos suggestions, conseils...solutions !!!
Je ne suis pas une nouvelle prof, j’enseigne depuis un certain temps déjà, mais j’aimerais avoir votre avis.
Depuis quelques mois l’Administration (CPE et Principale) nous ont interdit de prendre certaines mesures pour punir les élèves. Je vous donne plusieurs exemples. Un collègue de maths s’est fait insulter par un élève et il l’a exclu. Il a été convoqué par la direction pour lui rappeler que les exclusions étaient interdites. Le collègue (pas loin de la retraite) a expliqué qu’à son âge il n’allait pas se laisser insulter par un gamin de 14 ans. Peu importe, recadrage du prof. D’autres collègues pour des motifs divers (toujours des perturbations graves ou insultes) ont été convoqués pour être recadrés et toujours le même discours « on ne peut pas exclure un élève ».
Moi même j’ai été convoquée et on m’a recadrée en me disant que j’avais mis plus de retenues que mes collègues et ce n’était pas possible. J’ai essayé d’expliquer que j’avais mis la retenue lorsque plusieurs étapes étaient franchies (avertissement oral, mots dans le carnet, etc. etc. etc.) et que ce n’était pas un caprice. J’ai eu aussi une perturbation grave, mais je savais qu’il ne fallait pas exclure ; donc, j’ai gardé le gamin en question qui a insulté tous les autres élèves et qui sautait partout comme un singe. C’était horrible !!! J’ai fait un rapport en expliquant les difficultés de travailler dans ses conditions et j’ai demandé une sanction pour l’élève. La Principale est venue me voir pour me dire que c’était très embêtant car cet élève avait déjà insulté le prof principal de la classe et que cet élèvel insultait constamment les autres élèves dans la cour et dans les classes, mais qu’elle ne pouvait rien faire. Elle a répété que c’était très embêtant et elle est repartie.
Inutile de me dire qu’il faut être soudés pour faire quelque chose ensemble, car « la solidarité » malheureusement n’existe pas dans mon établissement.
Je vous remercie par avance de vos suggestions, conseils...solutions !!!
- bernardoFidèle du forum
Je ne sais pas si je vais t'aider mais ça me fait penser à "il est interdit d'interdire".
A part ça, je pense aussi au "droit de retrait", si vous estimez que vous êtes en danger dans cet établissement. Mais il faudrait que tout le monde soit sur la même longueur d'onde …
A part ça, je pense aussi au "droit de retrait", si vous estimez que vous êtes en danger dans cet établissement. Mais il faudrait que tout le monde soit sur la même longueur d'onde …
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Quand les blés sont sous la grêle
Fou qui fait le délicat
- AdrenFidèle du forum
Bonjour Paella,
ce que tu racontes est particulièrement choquant. Pour info et comparaison, dans le collège, (plutôt tranquille il est vrai) où j'enseigne, un élève vient d'être exclu définitivement suite à dépôt de plainte d'un collègue qui avait été traité de "fils de p*te". La plainte a sans doute fait bouger les choses, mais c'est surtout l'attitude et la volonté du CDE qui y ont contribué, justement pour éviter l'impunité et l'effet boule de neige. J'ajoute qu'à cette saison, tout élève exclu de cours passe par le bureau du CDE avec remontée de bretelles et appel ensuite aux parents. Très dissuasif.
Mais je sais très bien que ça vient justement du CDE que je chéris, le précédent était aussi de ceux qui trouvent les moyennes trop basses et convoquent davantage les profs que les élèves dans leur bureau.
Bon courage pour finir l'année dans ces conditions.
ce que tu racontes est particulièrement choquant. Pour info et comparaison, dans le collège, (plutôt tranquille il est vrai) où j'enseigne, un élève vient d'être exclu définitivement suite à dépôt de plainte d'un collègue qui avait été traité de "fils de p*te". La plainte a sans doute fait bouger les choses, mais c'est surtout l'attitude et la volonté du CDE qui y ont contribué, justement pour éviter l'impunité et l'effet boule de neige. J'ajoute qu'à cette saison, tout élève exclu de cours passe par le bureau du CDE avec remontée de bretelles et appel ensuite aux parents. Très dissuasif.
Mais je sais très bien que ça vient justement du CDE que je chéris, le précédent était aussi de ceux qui trouvent les moyennes trop basses et convoquent davantage les profs que les élèves dans leur bureau.
Bon courage pour finir l'année dans ces conditions.
- trompettemarineMonarque
Qu'est-il écrit dans le R.I. ?
Si l'élève perturbe le fonctionnement de la classe, voire le met en danger, l'exclusion ne peut t'être reprochée.
Fais un signalement précis de tous les faits, toutes les insultes, exprime ton inquiétude devant l'attitude de l'élève, demande au CPE dans ce rapport qu'un signalement soit fait.
Mais je suppose que tu connais tout cela. Garde tout en double.
Si tu es insultée et que rien n'est fait, il te reste le dépôt de plainte, cela fera peut-être bouger le CDE qui semble jouer la montre.
Si l'élève perturbe le fonctionnement de la classe, voire le met en danger, l'exclusion ne peut t'être reprochée.
Fais un signalement précis de tous les faits, toutes les insultes, exprime ton inquiétude devant l'attitude de l'élève, demande au CPE dans ce rapport qu'un signalement soit fait.
Mais je suppose que tu connais tout cela. Garde tout en double.
Si tu es insultée et que rien n'est fait, il te reste le dépôt de plainte, cela fera peut-être bouger le CDE qui semble jouer la montre.
- neomathÉrudit
On vous demande de garder en classe un élève qui vous insulte ? Exigez un ordre écrit à chaque fois. Et tâchez d'être plusieurs à faire la même chose.
- MC311Niveau 10
https://cache.media.eduscol.education.fr/file/Sanctions_disciplinaires/84/6/03-l-exclusion_197846.pdf
Dans ce texte, il n'est pas écrit que l'exclusion est interdite. En plus, il correspond à ce que tu racontes ( assurer la continuité des activités de la classe ).
Je rejoins trompettemarine : que dit le RI par rapport aux retenues ?
Dans ce texte, il n'est pas écrit que l'exclusion est interdite. En plus, il correspond à ce que tu racontes ( assurer la continuité des activités de la classe ).
Je rejoins trompettemarine : que dit le RI par rapport aux retenues ?
- ycombeMonarque
Mute.PAELLA a écrit:Bonjour,
Je ne suis pas une nouvelle prof, j’enseigne depuis un certain temps déjà, mais j’aimerais avoir votre avis.
Depuis quelques mois l’Administration (CPE et Principale) nous ont interdit de prendre certaines mesures pour punir les élèves. Je vous donne plusieurs exemples. Un collègue de maths s’est fait insulter par un élève et il l’a exclu. Il a été convoqué par la direction pour lui rappeler que les exclusions étaient interdites. Le collègue (pas loin de la retraite) a expliqué qu’à son âge il n’allait pas se laisser insulter par un gamin de 14 ans. Peu importe, recadrage du prof. D’autres collègues pour des motifs divers (toujours des perturbations graves ou insultes) ont été convoqués pour être recadrés et toujours le même discours « on ne peut pas exclure un élève ».
Moi même j’ai été convoquée et on m’a recadrée en me disant que j’avais mis plus de retenues que mes collègues et ce n’était pas possible. J’ai essayé d’expliquer que j’avais mis la retenue lorsque plusieurs étapes étaient franchies (avertissement oral, mots dans le carnet, etc. etc. etc.) et que ce n’était pas un caprice. J’ai eu aussi une perturbation grave, mais je savais qu’il ne fallait pas exclure ; donc, j’ai gardé le gamin en question qui a insulté tous les autres élèves et qui sautait partout comme un singe. C’était horrible !!! J’ai fait un rapport en expliquant les difficultés de travailler dans ses conditions et j’ai demandé une sanction pour l’élève. La Principale est venue me voir pour me dire que c’était très embêtant car cet élève avait déjà insulté le prof principal de la classe et que cet élèvel insultait constamment les autres élèves dans la cour et dans les classes, mais qu’elle ne pouvait rien faire. Elle a répété que c’était très embêtant et elle est repartie.
Inutile de me dire qu’il faut être soudés pour faire quelque chose ensemble, car « la solidarité » malheureusement n’existe pas dans mon établissement.
Je vous remercie par avance de vos suggestions, conseils...solutions !!!
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Assurbanipal: "Passant, mange, bois, divertis-toi ; tout le reste n’est rien".
Franck Ramus : "Les sciences de l'éducation à la française se font fort de produire un discours savant sur l'éducation, mais ce serait visiblement trop leur demander que de mettre leur discours à l'épreuve des faits".
- Agrippina furiosaFidèle du forum
La cohésion du groupe profs et la menace, voire son exécution, de dépôts de plainte me paraissent être la seule solution. Nous avons eu le même cas de figure, mais je ne vous souhaite pas notre "solution" : le gamin très pénible et violent a finalement été exclu définitivement (après insultes à prof, élèves, armes dans le collège, sans conseil de dis ...) quand il a eu l'idée de frapper très violemment un autre élève ... menace de dépôt de plainte des parents de l'élève victime et conseil de dis et exclusion en un temps record !!!
Bref, consternant. Bon courage à vous !
Bref, consternant. Bon courage à vous !
- PointàlaligneExpert
Quand on est isolé, qu'il n'y a pas de solidarité des collègues, c'est épuisant d'essayer de faire respecter un peu de bon sens, sans parler de l'application des textes.
A ta place, je n'essaierais pas seule. Pas de cohésion ? Qu'à cela ne tienne : appelle un syndicat et demande comment on remplit le registre hygiène et sécurité : le professeurs sont placés dans une situation évidente d'augmentation des risques psycho-sociaux. Si tu es syndiquée, tu peux aussi demander à ton représentant syndical qu'il vienne voir la CDE.
Bon courage à toi.
A ta place, je n'essaierais pas seule. Pas de cohésion ? Qu'à cela ne tienne : appelle un syndicat et demande comment on remplit le registre hygiène et sécurité : le professeurs sont placés dans une situation évidente d'augmentation des risques psycho-sociaux. Si tu es syndiquée, tu peux aussi demander à ton représentant syndical qu'il vienne voir la CDE.
Bon courage à toi.
- ycombeMonarque
Les exclusions ponctuelles de cours ne sont pas interdites.PAELLA a écrit:Bonjour,
Je ne suis pas une nouvelle prof, j’enseigne depuis un certain temps déjà, mais j’aimerais avoir votre avis.
Depuis quelques mois l’Administration (CPE et Principale) nous ont interdit de prendre certaines mesures pour punir les élèves. Je vous donne plusieurs exemples. Un collègue de maths s’est fait insulter par un élève et il l’a exclu. Il a été convoqué par la direction pour lui rappeler que les exclusions étaient interdites.
Il faut demander le texte. La circulaire en vigueur est celle-ci:
http://www.education.gouv.fr/pid25535/bulletin_officiel.html?cid_bo=79279
circulaire n° 2014-059 du 27-5-2014 a écrit:
Si, dans des cas très exceptionnels, l'enseignant décide d'exclure un élève de cours, cette punition s'accompagne nécessairement d'une prise en charge de l'élève dans le cadre d'un dispositif prévu à cet effet et connu de tous les enseignants et personnels d'éducation. L'enseignant demandera notamment à l'élève de lui remettre un travail en lien avec la matière enseignée.
Il faut remplir le registre de santé et sécurité au travail à chaque incident. Et faire alerter le rectorat par un syndicat.PAELLA a écrit:
La Principale est venue me voir pour me dire que c’était très embêtant car cet élève avait déjà insulté le prof principal de la classe et que cet élèvel insultait constamment les autres élèves dans la cour et dans les classes, mais qu’elle ne pouvait rien faire. Elle a répété que c’était très embêtant et elle est repartie.
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Assurbanipal: "Passant, mange, bois, divertis-toi ; tout le reste n’est rien".
Franck Ramus : "Les sciences de l'éducation à la française se font fort de produire un discours savant sur l'éducation, mais ce serait visiblement trop leur demander que de mettre leur discours à l'épreuve des faits".
- XIIINeoprof expérimenté
Agrippina furiosa a écrit:La cohésion du groupe profs et la menace, voire son exécution, de dépôts de plainte me paraissent être la seule solution. Nous avons eu le même cas de figure, mais je ne vous souhaite pas notre "solution" : le gamin très pénible et violent a finalement été exclu définitivement (après insultes à prof, élèves, armes dans le collège, sans conseil de dis ...) quand il a eu l'idée de frapper très violemment un autre élève ... menace de dépôt de plainte des parents de l'élève victime et conseil de dis et exclusion en un temps record !!!
Bref, consternant. Bon courage à vous !
Je pense que le souhait du CDE au travers de cette décision arbitraire est d'externaliser les sanctions envers les élèves. Un peu comme le ministère le fait avec les assurances privées "autonomes" style "autonomes de solidarité MAIF".
Il faut rappeler à CDE que nous sommes fonctionnaires, qu'un supérieur hiérarchique qui ne défend pas ses agents peut être trainé devant un tribunal ce qui est arrivé à un IEN dans le premier degré avec DASEN déplacé...
- CeladonDemi-dieu
Houlà ! Première fois que j'entends ça. C'est ultra rarissime !!!
- mel93Grand sage
Pour les insultes, consignez-les dans le registre hygiène et sécurité, en mentionnant agression verbale. Votre CDE se rappellera alors peut être qu'il est aussi responsable de l'intégrité physique et psychologique de ses agents...
- Ramanujan974Érudit
Courrier au recteur et à l'IPR vie scolaire qui relate tous les faits et paroles du CDE.
- HonchampDoyen
PAELLA a écrit:Bonjour,
Je ne suis pas une nouvelle prof, j’enseigne depuis un certain temps déjà, mais j’aimerais avoir votre avis.
Depuis quelques mois l’Administration (CPE et Principale) nous ont interdit de prendre certaines mesures pour punir les élèves. Je vous donne plusieurs exemples. Un collègue de maths s’est fait insulter par un élève et il l’a exclu. Il a été convoqué par la direction pour lui rappeler que les exclusions étaient interdites. Le collègue (pas loin de la retraite) a expliqué qu’à son âge il n’allait pas se laisser insulter par un gamin de 14 ans. Peu importe, recadrage du prof. D’autres collègues pour des motifs divers (toujours des perturbations graves ou insultes) ont été convoqués pour être recadrés et toujours le même discours « on ne peut pas exclure un élève ».
Moi même j’ai été convoquée et on m’a recadrée en me disant que j’avais mis plus de retenues que mes collègues et ce n’était pas possible. J’ai essayé d’expliquer que j’avais mis la retenue lorsque plusieurs étapes étaient franchies (avertissement oral, mots dans le carnet, etc. etc. etc.) et que ce n’était pas un caprice. J’ai eu aussi une perturbation grave, mais je savais qu’il ne fallait pas exclure ; donc, j’ai gardé le gamin en question qui a insulté tous les autres élèves et qui sautait partout comme un singe. C’était horrible !!! J’ai fait un rapport en expliquant les difficultés de travailler dans ses conditions et j’ai demandé une sanction pour l’élève. La Principale est venue me voir pour me dire que c’était très embêtant car cet élève avait déjà insulté le prof principal de la classe et que cet élèvel insultait constamment les autres élèves dans la cour et dans les classes, mais qu’elle ne pouvait rien faire. Elle a répété que c’était très embêtant et elle est repartie.
Inutile de me dire qu’il faut être soudés pour faire quelque chose ensemble, car « la solidarité » malheureusement n’existe pas dans mon établissement.
Je vous remercie par avance de vos suggestions, conseils...solutions !!!
C'est une nouvelle principale , j'imagine ?
Effectivement, c'est hallucinant !
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"Tu verras bien qu'il n'y aura pas que moi, assise par terre comme ça.."
- PAELLANiveau 2
Je voulais, tout d’abord, vous remercier pour tous vos conseils.
Ensuite, je voudrais répondre de façon un peu plus détaillée à certains d’entre vous.
1) J’avais pensé à la mutation, mais je viens d’apprendre que je ne l’ai pas eue.
2) En effet, porter plainte en cas d’insulte est une solution. Moi, je n’ai pas été insultée, mais les collègues agressés verbalement n’ont rien fait et ne feront rien. Je ne sais pas pourquoi, mais ils préfèrent subir les remontrances de la Principale pour avoir exclu un élève. Inutile aussi de leur dire qu’il faut remplir le registre de santé et sécurité au travail. Il y a un je-m’en-foutisme, un laisser faire incroyable !!!
3) Vous aurez compris qu’il n’y a AUCUNE cohésion, aucune solidarité entre collègues dans mon établissement. Ce n’est pas la peine de penser au droit de retrait collectif, pas la peine d’écrire une lettre collective adressée au Rectorat… Par ailleurs, de nombreuses personnes de mon entourage m’ont dit de rien faire toute seule, car cela pourrait être très dangereux pour moi...
4) On écrit des rapports d’incidents, on fait des signalements, ça oui, mais qui ne servent à rien, car il n'y a pas de suite. Le CPE soutient la Principale à fond et évidemment il ne bouge pas non plus.
5) Trompettemarine dit « Si l'élève perturbe le fonctionnement de la classe, voire le met en danger, l'exclusion ne peut t'être reprochée».
J’ai lu le texte officiel, mais la Principale ne veut rien savoir des textes, elle s'énerve lorsqu'on essaye de lui expliquer. Pour elle, une perturbation grave n'est pas grand chose. Pour elle, l’agression physique est le seul cas d’exclusion possible.
C’est évident que je suis en train vous parler d’un établissement où la Principale et son CPE ne soutiennent pas les enseignants, bien au contraire. Oui, Celadon, je ne sais pas si c’est ultrararissime mais ce type de fonctionnement existe !!!
Savez-vous où se trouve le registre de santé et sécurité au travail? Pour moi, personnellement, compléter ce registre pourrait être une solution envisageable. L’autre solution possible serait de me syndiquer...
Ensuite, je voudrais répondre de façon un peu plus détaillée à certains d’entre vous.
1) J’avais pensé à la mutation, mais je viens d’apprendre que je ne l’ai pas eue.
2) En effet, porter plainte en cas d’insulte est une solution. Moi, je n’ai pas été insultée, mais les collègues agressés verbalement n’ont rien fait et ne feront rien. Je ne sais pas pourquoi, mais ils préfèrent subir les remontrances de la Principale pour avoir exclu un élève. Inutile aussi de leur dire qu’il faut remplir le registre de santé et sécurité au travail. Il y a un je-m’en-foutisme, un laisser faire incroyable !!!
3) Vous aurez compris qu’il n’y a AUCUNE cohésion, aucune solidarité entre collègues dans mon établissement. Ce n’est pas la peine de penser au droit de retrait collectif, pas la peine d’écrire une lettre collective adressée au Rectorat… Par ailleurs, de nombreuses personnes de mon entourage m’ont dit de rien faire toute seule, car cela pourrait être très dangereux pour moi...
4) On écrit des rapports d’incidents, on fait des signalements, ça oui, mais qui ne servent à rien, car il n'y a pas de suite. Le CPE soutient la Principale à fond et évidemment il ne bouge pas non plus.
5) Trompettemarine dit « Si l'élève perturbe le fonctionnement de la classe, voire le met en danger, l'exclusion ne peut t'être reprochée».
J’ai lu le texte officiel, mais la Principale ne veut rien savoir des textes, elle s'énerve lorsqu'on essaye de lui expliquer. Pour elle, une perturbation grave n'est pas grand chose. Pour elle, l’agression physique est le seul cas d’exclusion possible.
C’est évident que je suis en train vous parler d’un établissement où la Principale et son CPE ne soutiennent pas les enseignants, bien au contraire. Oui, Celadon, je ne sais pas si c’est ultrararissime mais ce type de fonctionnement existe !!!
Savez-vous où se trouve le registre de santé et sécurité au travail? Pour moi, personnellement, compléter ce registre pourrait être une solution envisageable. L’autre solution possible serait de me syndiquer...
- trompettemarineMonarque
Oui, je crois qu'il ne te reste plus qu'à te syndiquer.
Bon courage !
Bon courage !
- D4MNiveau 5
PAELLA a écrit:Bonjour,
Je ne suis pas une nouvelle prof, j’enseigne depuis un certain temps déjà, mais j’aimerais avoir votre avis.
Depuis quelques mois l’Administration (CPE et Principale) nous ont interdit de prendre certaines mesures pour punir les élèves. Je vous donne plusieurs exemples. Un collègue de maths s’est fait insulter par un élève et il l’a exclu. Il a été convoqué par la direction pour lui rappeler que les exclusions étaient interdites. Le collègue (pas loin de la retraite) a expliqué qu’à son âge il n’allait pas se laisser insulter par un gamin de 14 ans. Peu importe, recadrage du prof. D’autres collègues pour des motifs divers (toujours des perturbations graves ou insultes) ont été convoqués pour être recadrés et toujours le même discours « on ne peut pas exclure un élève ».
Moi même j’ai été convoquée et on m’a recadrée en me disant que j’avais mis plus de retenues que mes collègues et ce n’était pas possible. J’ai essayé d’expliquer que j’avais mis la retenue lorsque plusieurs étapes étaient franchies (avertissement oral, mots dans le carnet, etc. etc. etc.) et que ce n’était pas un caprice. J’ai eu aussi une perturbation grave, mais je savais qu’il ne fallait pas exclure ; donc, j’ai gardé le gamin en question qui a insulté tous les autres élèves et qui sautait partout comme un singe. C’était horrible !!! J’ai fait un rapport en expliquant les difficultés de travailler dans ses conditions et j’ai demandé une sanction pour l’élève. La Principale est venue me voir pour me dire que c’était très embêtant car cet élève avait déjà insulté le prof principal de la classe et que cet élèvel insultait constamment les autres élèves dans la cour et dans les classes, mais qu’elle ne pouvait rien faire. Elle a répété que c’était très embêtant et elle est repartie.
Inutile de me dire qu’il faut être soudés pour faire quelque chose ensemble, car « la solidarité » malheureusement n’existe pas dans mon établissement.
Je vous remercie par avance de vos suggestions, conseils...solutions !!!
Bonsoir PAELLA,
je ne suis malheureusement pas en mesure de te donner davantage de conseils que ceux qui t'ont déjà été fournis.
Je partage toutefois ton "coup de gueule" : au cours de cette année, j'ai été Assistant d'Education (AE) dans un petit collège qu'on m'a décrit comme "tranquille", "sans histoires".
Sur le terrain, la vérité est toute autre : pour exemple, un élève de 5e m'a insulté de "***" et de "sale pd". Je l'exclus - ce que je trouve normal - et je l'envoie chez la Principale-Adjointe. A la fin de l'heure, j'apprends qu'une collègue a refusé qu'il aille chez la Principale-Adjointe, et l'a donc laissé au bureau de la Vie Scolaire.
Je prends sur mon temps de repas (n'ayant pas de pause) pour aller voir la PA et lui expliquer la situation. Cette dernière m'assure que des sanctions à la hauteur des propos tenus seront prises. Je lui fais confiance, et je repars donc directement dans la cour. ... Cela s'est passé il y a trois semaines.
Maintenant, ce gamin, dès qu'il me croise, il fait des remarques (e.g. dans la cour : "oh non il va cacher le soleil"; ou alors, alors que je parlais à ses camarades qui m'avaient demandé de l'aide : "pourquoi vous parlez à ce mongole ?"), il rit. Je crains l'avoir en permanence...
Ma supérieure (CPE) m'a d'ailleurs convoqué pour me dire qu'un enseignant s'était plaint que j'ai mis une observation à son fils (il mâchait un chewing-gum, se balançait sur sa chaise, et parlait pendant que je faisais l'appel - alors que j'avais explicitement demandé le silence, je précise). Clairement, elle était du "côté" de l'enseignant, elle m'a bien fait comprendre qu'il ne faut pas toucher aux enfants de profs, ou du personnel. J'ai aussi appris récemment qu'elle a retiré une retenue que j'ai mise parce que l'élève en question lui a dit que j'avais menti sur la feuille de retenue. Là, j'ai perdu le peu de crédibilité qu'il me restait.
Je pensais aller au travail avec plaisir tous les jours. Je savais très bien que ça n'allait pas être facile tous les jours, mais au moins y aller avec plaisir. Le truc, c'est qu'il n'y a, dans mon équipe à moi aussi, AUCUNE solidarité, c'est plus dans l'esprit du "qui sera le premier à aller raconter à la CPE une bourde d'un(e) collègue, pour se faire bien voir ?"... Ne parlons pas de la dame s'occupant de la loge, qui elle nous surveille tous... Je m'étais mis à genoux dans le couloir menant à son "bureau" pendant les heures de cours, pour refaire mes lacets - je la voyais bien qui m'observait. J'ai été "convoqué" chez ma supérieure quelques heures après pour me dire qu'être à genoux, ce n'est pas une attitude appropriée, même pour refaire ses lacets.
Le hic : je veux être enseignant, et l'attitude de mes collègues et supérieurs me dégoûte et ils arrivent (alors que cela fait 10 ans au moins que j'ai cette passion) à me faire me remettre en question. Je ne sais plus quoi faire, mais d'un autre côté je me dis que la fin de l'année scolaire arrive... Mais je ne mange même plus le midi, ni le matin, je n'arrive à manger que le soir - et encore, les soirs de week-end...
Courage à toi et tes collègues PAELLA, tiens-nous au courant.
Amicalement.
- Sylvain de Saint-SylvainGrand sage
Demander au principal le texte de loi qui interdit les exclusions, et, en attendant, exclure. Il ne le trouvera pas. Même chose pour les retenues.
Si la situation devient épuisante, aller voir un médecin.
Si je ne m'abuse, le courrier au rectorat n'a pas besoin d'être collectif.
Je vais suivre ce fil avec attention, car il y a beaucoup d'établissements "sans retenues" dans la ZR que je hante, chose pourtant parfaitement illégale.
Si la situation devient épuisante, aller voir un médecin.
Si je ne m'abuse, le courrier au rectorat n'a pas besoin d'être collectif.
Je vais suivre ce fil avec attention, car il y a beaucoup d'établissements "sans retenues" dans la ZR que je hante, chose pourtant parfaitement illégale.
- CathEnchanteur
paella : tu es dans ton droit, ne change pas.
Exclue quand c'est nécessaire, refuse l'élève si on te le renvoie, si c'est la cde, menace de ranger tes affaires et de partir (pas plus loin que la salle des profs, quand même). Que tes collègues se laissent faire si cela les arrange, tu n'es pas obligée de suivre.
Exclue quand c'est nécessaire, refuse l'élève si on te le renvoie, si c'est la cde, menace de ranger tes affaires et de partir (pas plus loin que la salle des profs, quand même). Que tes collègues se laissent faire si cela les arrange, tu n'es pas obligée de suivre.
- BilboquetoNiveau 2
La même chose est arrivée dans mon établissement l'année dernière. Je n'y étais pas mais les collègues m'ont raconté. Il est probable que le CDE ait pour objectif de réduire les conseils de discipline et autres sanctions. Dans mon établissement, cela a amené un foutoir pas possible, avec les pompiers ou la police presque tous les jours. La CDE a fini par avoir un arrêt maladie "forcé" (elle est passée par une commission).
Ne te laisse pas faire. Je comprends que la vie scolaire n'ait pas à gérer TOUS les élèves difficiles à toutes les heures. Mais on doit pouvoir faire cours pour les autres et les insultes et autres comportements inacceptables doivent être traités comme tels.
Ne te laisse pas faire. Je comprends que la vie scolaire n'ait pas à gérer TOUS les élèves difficiles à toutes les heures. Mais on doit pouvoir faire cours pour les autres et les insultes et autres comportements inacceptables doivent être traités comme tels.
- DalvaVénérable
Quand un élève pousse à bout un adulte ou d'autres élèves à force de provocation, il y a mise en danger physique. Un adulte poussé à bout pourrait craquer et lui en coller une. Ce faisant, l'adulte se met en danger lui-même et met l'élève en danger. Conclusion : exclusion de cours pour la propre sécurité de l'élève, l'adulte n'étant pas en mesure d'assurer son intégrité physique. Si on préfère, exclusion de cours de l'élève pour sa propre sécurité, son attitude provocatrice mettant les autres élèves sur les nerfs, et l'adulte n'étant pas assuré de pouvoir protéger son intégrité physique face à un groupe classe poussé à bout.
Paella, je te propose une dernière solution, que j'ai déjà appliquée à plusieurs reprises bien que n'étant pas dans la même situation que toi (dans mon établissement, les sanctions et exclusions de cours sont rares mais tout à fait possibles*), car il est parfois évident que passer par la sanction ne résoudra rien : j'alerte l'infirmière, qui convoque l'élève perturbateur au plus vite selon ses jours de présence. En effet, un élève qui se comporte ainsi ne peut pas être un ado qui va bien, ce n'est pas conciliable.
Quand l'élève va trop loin trop souvent, je l'appelle en fin de cours et lui parle très calmement en lui manifestant toute mon inquiétude, à peu près ainsi : "Votre comportement en classe n'est pas le comportement d'un adolescent qui va bien. Vous cherchez manifestement à attirer l'attention sur vous sans savoir comment vous y prendre, et cela va si loin que j'éprouve de très vives inquiétudes quant à votre bien-être moral. Je vous préviens donc que je vais alerter l'infirmière et l'assistante sociale de la situation. Ne vous étonnez pas que l'une d'elles (ou les deux) vous convoquent pour un rendez-vous afin que vous puissiez en parler."
En réalité, j'impose le rendez-vous lorsque j'ai déjà proposé une fois à l'élève de prendre rendez-vous par lui-même et qu'il ne l'a pas fait.
Je lui explique que ses parents n'ont pas à être prévenus de cette démarche mais qu'en revanche, si la situation n'évolue pas, elle deviendra suffisamment préoccupante pour que je prévienne ses parents qu'un rendez-vous avec l'infirmière ou l'assistante sociale est nécessaire. On n'aime généralement pas beaucoup voir l'assistante sociale se mêler des histoires de famille...
J'en parle aussi à la CPE dans ces termes (enfin, à l'ancienne CPE). Lorsqu'on présente les faits sous cet angle, c'est-à-dire sous l'angle bienveillant du souci du bien-être de l'élève et non du souci du bien-être de toute la classe (pourtant pleinement légitime), des solutions sont plus facilement trouvées.
On peut par exemple suggérer que l'élève, quand il se sent dépasser les bornes, demande à quitter le cours afin d'aller se calmer auprès d'une ou plusieurs personnes désignées à l'avance (comme par hasard, la CPE, la vie scolaire, ou autre). En classe, on peut ensuite suggérer à l'élève qu'il est temps pour lui d'aller se calmer, car il dépasse manifestement les bornes.
* Très étonnamment , depuis que les restrictions sur les heures de retenue et les exclusions de cours ont été levées par le nouveau principal, leur nombre a singulièrement diminué. En effet, on peut exclure ou coller un élève au premier pet de travers ou presque, et il est recadré illico. Les limites à ne pas franchir étant placées beaucoup moins loin de l'acceptable qu'elles ne l'étaient avant, ceux qui les franchissent pour le frisson ne font pas beaucoup de mal. Quant aux vraiment vraiment pénibles, ceux que rien n'arrête, ce n'est pas une sanction quelconque qui les fera changer, il faut un suivi bien plus profond, d'où l'appel à l'infirmière, à l'AS ou à un suivi très très serré par la vie sco et la direction.
D4M, ce que tu racontes est désolant, et malheureusement la seule chose qu'on peut te souhaiter, c'est effectivement que l'année se termine vite. Mais si tu n'en peux plus, si tu crains de craquer, va voir un médecin, car ce que tu décris de ton état est inquiétant.
Ne t'inquiète pas, tous les enseignants ne sont pas comme celui qui voudrait qu'on ne touche pas à un cheveu de son enfant. Il y en a bien sûr, mais ceux-là font aussi suer leurs collègues pour une note trop basse ou des félicitations non accordées. Mes collègues (et moi avec) auraient plutôt tendance à en remettre une couche et à "engueuler" bien fort leurs enfants s'ils reviennent avec une remarque de surveillant ou de prof. Cela doit dépendre des établissements, cela dit.
Courage à tous les deux.
Paella, je te propose une dernière solution, que j'ai déjà appliquée à plusieurs reprises bien que n'étant pas dans la même situation que toi (dans mon établissement, les sanctions et exclusions de cours sont rares mais tout à fait possibles*), car il est parfois évident que passer par la sanction ne résoudra rien : j'alerte l'infirmière, qui convoque l'élève perturbateur au plus vite selon ses jours de présence. En effet, un élève qui se comporte ainsi ne peut pas être un ado qui va bien, ce n'est pas conciliable.
Quand l'élève va trop loin trop souvent, je l'appelle en fin de cours et lui parle très calmement en lui manifestant toute mon inquiétude, à peu près ainsi : "Votre comportement en classe n'est pas le comportement d'un adolescent qui va bien. Vous cherchez manifestement à attirer l'attention sur vous sans savoir comment vous y prendre, et cela va si loin que j'éprouve de très vives inquiétudes quant à votre bien-être moral. Je vous préviens donc que je vais alerter l'infirmière et l'assistante sociale de la situation. Ne vous étonnez pas que l'une d'elles (ou les deux) vous convoquent pour un rendez-vous afin que vous puissiez en parler."
En réalité, j'impose le rendez-vous lorsque j'ai déjà proposé une fois à l'élève de prendre rendez-vous par lui-même et qu'il ne l'a pas fait.
Je lui explique que ses parents n'ont pas à être prévenus de cette démarche mais qu'en revanche, si la situation n'évolue pas, elle deviendra suffisamment préoccupante pour que je prévienne ses parents qu'un rendez-vous avec l'infirmière ou l'assistante sociale est nécessaire. On n'aime généralement pas beaucoup voir l'assistante sociale se mêler des histoires de famille...
J'en parle aussi à la CPE dans ces termes (enfin, à l'ancienne CPE). Lorsqu'on présente les faits sous cet angle, c'est-à-dire sous l'angle bienveillant du souci du bien-être de l'élève et non du souci du bien-être de toute la classe (pourtant pleinement légitime), des solutions sont plus facilement trouvées.
On peut par exemple suggérer que l'élève, quand il se sent dépasser les bornes, demande à quitter le cours afin d'aller se calmer auprès d'une ou plusieurs personnes désignées à l'avance (comme par hasard, la CPE, la vie scolaire, ou autre). En classe, on peut ensuite suggérer à l'élève qu'il est temps pour lui d'aller se calmer, car il dépasse manifestement les bornes.
* Très étonnamment , depuis que les restrictions sur les heures de retenue et les exclusions de cours ont été levées par le nouveau principal, leur nombre a singulièrement diminué. En effet, on peut exclure ou coller un élève au premier pet de travers ou presque, et il est recadré illico. Les limites à ne pas franchir étant placées beaucoup moins loin de l'acceptable qu'elles ne l'étaient avant, ceux qui les franchissent pour le frisson ne font pas beaucoup de mal. Quant aux vraiment vraiment pénibles, ceux que rien n'arrête, ce n'est pas une sanction quelconque qui les fera changer, il faut un suivi bien plus profond, d'où l'appel à l'infirmière, à l'AS ou à un suivi très très serré par la vie sco et la direction.
D4M, ce que tu racontes est désolant, et malheureusement la seule chose qu'on peut te souhaiter, c'est effectivement que l'année se termine vite. Mais si tu n'en peux plus, si tu crains de craquer, va voir un médecin, car ce que tu décris de ton état est inquiétant.
Ne t'inquiète pas, tous les enseignants ne sont pas comme celui qui voudrait qu'on ne touche pas à un cheveu de son enfant. Il y en a bien sûr, mais ceux-là font aussi suer leurs collègues pour une note trop basse ou des félicitations non accordées. Mes collègues (et moi avec) auraient plutôt tendance à en remettre une couche et à "engueuler" bien fort leurs enfants s'ils reviennent avec une remarque de surveillant ou de prof. Cela doit dépendre des établissements, cela dit.
Courage à tous les deux.
- mel93Grand sage
Le registre se trouve en général à l'accueil. Demande à ton CDE où tu peux accéder à ce registre (il doit être accessible à tous), rien que ça, ça lui montrera que tu ne comptes pas te laisser faire.
- mitrailleur347Niveau 1
Un de mes élèves à lancé un œuf sur la façade de ma maison.
J'habite aussi dans le même village de mes élèves.
(Je ne mets jamais de retenue, mais de temps à autre j’exclus, j'instaure "la paix sociale" dans mes cours)
Je suis contractuel.
Je n'ai jamais eut de soucis de voisinage.
J'habite aussi dans le même village de mes élèves.
(Je ne mets jamais de retenue, mais de temps à autre j’exclus, j'instaure "la paix sociale" dans mes cours)
Je suis contractuel.
Je n'ai jamais eut de soucis de voisinage.
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