Mutée à 2h de chez moi... qu'a fait le logiciel ?

Avant d'être confronté à la perversité de l'EN (et je dis bien perversité, la moindre n'étant pas de se retrouver limite insulté quand on a le malheur de ne pas connaître les subtilités de tout cela) on ne peut l'imaginer, tout simplement.
Je suis tombée de l'armoire lorsque j'ai été envoyé en Normandie pour mon année de stage. Je n'imaginais tout simplement pas que c'était possible. C'est après qu'on m'a dit qu'il aurait fallut que je m'informe. Mais pourquoi m'informer sur un truc dont je n'imagine même pas que c'est possible ?

Metaliks a écrit:
Que faire maintenant?

Rapproche-toi au plus vite d'un syndicat. L'affectation que tu as reçue est ton poste définitif (jusqu'à la mut suivante !), mais parfois le recteur peut accepter de donner une affectation provisoire pour un an (en général comme TZR). Un syndicat est le mieux placé pour t'épauler dans cette démarche, et il ne faut pas perdre un instant. Appelles-en plusieurs, au besoin, jusqu'à trouver celui qui est prêt à agir vite.

Parallèlement, il faut commencer à aller voir sur place : je me souviens d'un collègue avec une affectation compliquée qui avait pu loger à l'internat de son lycée, d'un autre qui était hébergé par un collègue qui avait une chambre libre... Sans parler des indispensables aménagements d'EDT nécessaires à avoir quelque chose de vivable.

Pour l'an prochain, étant syndiquée suite à ta démarche, tu recevras de la documentation et seras accompagnée. Toutes les règles sont précisées, pour chaque académie, dans une circulaire rectorale qu'il convient de bien étudier pour faire ses voeux : aucun conseil, aucune aide syndicale ou autre ne remplace la lecture du texte réglementaire.

Bon courage, tu nous tiens au courant ?

La prochaine fois, syndique-toi et renseigne-toi. Toutes les infos sont disponibles cela dit, une "agrégée au concours prestigieux" doit savoir lire et ne pas avoir de soucis pour trouver les circulaires et se repérer dedans.

Pseudo a écrit:Avant d'être confronté à la perversité de l'EN (et je dis bien perversité, la moindre n'étant pas de se retrouver limite insulté quand on a le malheur de ne pas connaître les subtilités de tout cela) on ne peut l'imaginer, tout simplement.
Je suis tombée de l'armoire lorsque j'ai été envoyé en Normandie pour mon année de stage. Je n'imaginais tout simplement pas que c'était possible. C'est après qu'on m'a dit qu'il aurait fallut que je m'informe. Mais pourquoi m'informer sur un truc dont je n'imagine même pas que c'est possible ?

Eh bien désolée, mais même cela, je ne le comprends pas, vu que l'on passe un concours national. Et pourtant, on ne peut pas dire que j'avais les infos en main, à l'époque : pas accès à Internet, peu d'amis, aucun qui passait le capes, famille aux abonnés absents...; je n'aurais même pas su vers qui me tourner pour m'informer. En revanche, l'année de stage, même sans être syndiqué, il y a pléthore d'infos dans les brochures papier déposées dans nos casiers (ou les mails, maintenant). Encore faut-il s'efforcer de lire ces brochures.
Bref, dure avec Métaliks, oui, mais, vraiment, je ne comprends pas son apparente naïveté.

Jaenelle a écrit:

Pseudo a écrit:Avant d'être confronté à la perversité de l'EN (et je dis bien perversité, la moindre n'étant pas de se retrouver limite insulté quand on a le malheur de ne pas connaître les subtilités de tout cela) on ne peut l'imaginer, tout simplement.
Je suis tombée de l'armoire lorsque j'ai été envoyé en Normandie pour mon année de stage. Je n'imaginais tout simplement pas que c'était possible. C'est après qu'on m'a dit qu'il aurait fallut que je m'informe. Mais pourquoi m'informer sur un truc dont je n'imagine même pas que c'est possible ?

Eh bien désolée, mais même cela, je ne le comprends pas, vu que l'on passe un concours national. Et pourtant, on ne peut pas dire que j'avais les infos en main, à l'époque : pas accès à Internet, peu d'amis, aucun qui passait le capes, famille aux abonnés absents...; je n'aurais même pas su vers qui me tourner pour m'informer. En revanche, l'année de stage, même sans être syndiqué, il y a pléthore d'infos dans les brochures papier déposées dans nos casiers (ou les mails, maintenant). Encore faut-il s'efforcer de lire ces brochures.
Bref, dure avec Métaliks, oui, mais, vraiment, je ne comprends pas son apparente naïveté.

Il m'est arrivé le même genre de choses : envoyée dans l'académie de Nantes pour mon année de stage alors que j'ai passé le CAPES dans le Val d'Oise (académie de Versailles : la plus grosse en nombre d'enseignants je crois). Je ne savais pas que cela pouvait m'arriver. Mais ça n'a pas été trop un problème, j'étais célibataire sans enfants donc plus facilement mobile.
Et pour ma défense, j'ai eu le capes la 4ème fois : outre que cela montre une certaine faiblesse dans mes capacités, je dois dire que je ne m'attendais plus vraiment à l'avoir, alors quant à me renseigner sur l'après...

Metaliks a écrit:Bonsoir à tous,

Le verdict est tombé pour moi, après une année de stage dans le 71, je suis envoyée au collège de Migennes dans le 89, à deux heures de chez moi. Je ne comprends pas cette affectation alors que je suis agrégée et que j'avais un rapprochement de conjoint (mon conjoint est militaire au régiment d'Auxonne-21 et nous résidons dans le 21 aussi).
Comment par extension ai-je pu passé derrière des personnes qui ont le CAPES Simplement parce qu'avoir l'agrégation ne donne qu'un bonus de points, et non pas une priorité, et seulement sur les lycées...

et moins de points que moi, Peut etre seulement en apparence... Une personne qui a fait un voeu large (département) a in fine plus de points et donc de chances d'obtenir le poste convoité par une personne qui ne fait qu'un voeu précis (établissement, ville). Sans compter qu'il s'agit du département le plus demandé, et que généralement les places en lycée sont chères... Cf. Les barres intra des années précédentes, qui te donneront une très très vague idée des barème pour obtenir un poste en lycée dans ces coins là...

Suis-je pénalisée parce que je n'ai fait que trois vœux au lieu de vingt comme certains ? Clairement, oui. Pas besoin de fouiller le net pendant des heures pour trouver écrit partout que lorsque l'on est soumis à l'extension, il faut se couvrir et formuler un maximum de voeux et surtout des voeux larges (géographiques, département, zr)... J'étais stagiaire il n'y a pas longtemps et la salle des profs, mon casier, ma boite mail, etc regorgeaient de documents d'aide aux mut's des syndicats. A la fin de l'année, il y avait des permanences syndicales dans la fac et à l'ESPE... Tu es vraiment passée à côté?

Je suis profondément écœurée par le système des vœux que je trouve complexe et difficile à maîtriser lorsque l'on rentre dans le métier. Je suis d'accord, c'est complexe, d'où l'intérêt de se renseigner et ou de se faire suivre. Personnellement j'ai potassé pendant des heures les circulaires et les sites des syndicats pour y voir clair avant ma première mutation.

En remerciement de sept années d'étude et d'un concours prestigieux, voilà la récompense. Je songe donc à faire un recours pour comprendre comment j'en suis arrivée là. J'ai bien peur qu'il n'y ait plus rien à faire cette année. Il faut lire les règles du jeu avant de se lancer... Où as tu cherché les informations? J'ai toujours du mal à comprendre qui a pu te laisser formuler seulement trois voeux.......et trois voeux pas franchement réalistes quand on voit ton barème...

Que faire pour contester l'affectation?

Merci d'avance à tous ceux qui pourraient m'éviter de faire un faux pas !

Je compatis. Bon courage pour cette année qui sera surement difficile. L'année prochaine, tu auras surement plus de chances de te rapprocher de ton conjoint. Après rien n'est garanti, même après une première année de séparation (700km), il y a de fortes chances que cette année encore je sois à plus de 150km de ma petite famille...

pasbien a écrit:

Metaliks a écrit:
En remerciement de sept années d'étude et d'un concours prestigieux, voilà la récompense. Suis-je pénalisée parce que je n'ai fait que trois vœux au lieu de vingt comme certains ?  

Quel dommage de faire 7 années d'études et un concours prestigieux et ne pas se renseigner un minimum sur le fonctionnement des mutations.
Déjà tu es restée dans l'Académie ce qui est déjà envié par beaucoup, l'an prochain tu n'auras pas de mal à te rapprocher.

Se payer la tête de Metaliks qui est dans une situation difficile, c'est vraiment honteux.

Jaenelle a écrit:

Pseudo a écrit:Avant d'être confronté à la perversité de l'EN (et je dis bien perversité, la moindre n'étant pas de se retrouver limite insulté quand on a le malheur de ne pas connaître les subtilités de tout cela) on ne peut l'imaginer, tout simplement.
Je suis tombée de l'armoire lorsque j'ai été envoyé en Normandie pour mon année de stage. Je n'imaginais tout simplement pas que c'était possible. C'est après qu'on m'a dit qu'il aurait fallut que je m'informe. Mais pourquoi m'informer sur un truc dont je n'imagine même pas que c'est possible ?

Eh bien désolée, mais même cela, je ne le comprends pas, vu que l'on passe un concours national. Et pourtant, on ne peut pas dire que j'avais les infos en main, à l'époque : pas accès à Internet, peu d'amis, aucun qui passait le capes, famille aux abonnés absents...; je n'aurais même pas su vers qui me tourner pour m'informer. En revanche, l'année de stage, même sans être syndiqué, il y a pléthore d'infos dans les brochures papier déposées dans nos casiers (ou les mails, maintenant). Encore faut-il s'efforcer de lire ces brochures.
Bref, dure avec Métaliks, oui, mais, vraiment, je ne comprends pas son apparente naïveté.

Quel casier ? (sans parler du mail, à l'époque où j'ai passé le CAPES il n'y en avait pas encore). Je venais de réussir le capes, en candidat libre de surcroît (et à l'poque, on restait stagiaire là où on avait réussi le concours. Sauf quelques candidats libres qui avaient l'honneur de voyager, donc) où donc était mon casier ?

sand a écrit:Se payer la tête de Metaliks qui est dans une situation difficile, c'est vraiment honteux.

Je trouve aussi. Et c'est une honte aussi de défendre un système à tout le moins complexe en tapant sur l'infortunée. Comme si le système de mutation tout pourri dont nous bénéficions avait plus besoin de soutien que ses victimes.

Ce que je ne comprends pas, c'est que pendant cette année de stage aucune information quant au fonctionnement des mutations ne t'ait été donnée à l'ESPE.
Une demi-journée pour expliquer ce système, où l'on convierait des représentants syndicaux, serait bien plus profitable que la plupart des formations insipides que les stagiaires doivent subir.

En même temps, quand on se pose en victime d'un sort injuste, alors que par son incurie on en est peut-être en partie responsable, sur un forum de prof cela n'attire pas la bienveillance parce que cela ne nous rappelle que trop les jérémiades des élèves qui s'insurgent contre la mauvaise note qu'ils auraient pu éviter en se sentant plus concernés par le cours.
Peut-être que Metalliks n'aurait pas pu éviter son sort - auquel cas nous compatissons, raisonnablement, parce que c'est le jeu ma pauv' Lucette -mais le fait que des personnes moins bien classées qu'elle, aient des postes qui l'intéressait, semble indiquer le contraire. Je comprendrais encore -un peu- le stagiaire qui découvrirait qu'il ne restera pas forcément dans son académie pour le stage - et encore, parce que, vraiment, à notre époque, les informations sur le sujet sont à un clic de nous- mais quelqu'un qui a passé une année dans la maison, qui a eu l'occasion de discuter avec d'autres collègues, ben là...Et je pense aussi que l'expression " en remerciement de sept années d'études, concours prestigieux" la dessert grandement en renvoyant d'elle l'image -sans doute fausse- d'une personne immature qui croit que tout lui est dû. Personne ne nous doit de remerciements pour nos années d'études, nous les avons faites pour nous, pas pour les autres et elles ont coûté assez cher à la nation. Et si notre collègue s'imagine recevoir quelque remerciement que ce soit de la part de l'institution, il est sans doute bon qu'elle soit détrompée le plus tôt possible: là encore nous travaillons pour notre paye, pour la conscience du boulot bien fait. Obtenir des colifichets demande des compétences sociales qui n'ont généralement rien de pédagogiques, bien au contraire. Et pour finir, le système de mutation actuel est problématique -en particulier à cause des mutations à l'aveugle- mais il garantit encore un peu que les élèves de l'ensemble du territoire puissent avoir un enseignant qualifié face à eux, ayant passé non un concours de popularité mais disciplinaire.

Je suis vraiment désolée pour Metalliks mais j'ai du mal à comprendre sa naïveté.
Je me suis renseignée auprès des nombreux collègues syndiqués et représentants syndicaux de mon lycée de stage et surtout nous avons reçu plein de mails  et de docs papier sur les muts. Après avoir tout lu je me suis dit "c est une usine à gaz" et je me suis syndiquée de façon très intéressée pour avoir un rv avec une collègue spécialisée sur les mutations qui m'a expliqué des trucs qui ne relèvent pas du bons sens commun mais de la stratégie du winner qui sait ce qu'il ne veut pas.

Une collègue stagiaire avec moi avait mis Mayotte en 18 eme vœux.  Elle ignorait le fameux conseil "ne mettre que des endroits où l on souhaite - même par défaut- aller.
Elle est donc partie à Dzaoudzi  pour un an car elle a mieux fait sa demande l'année suivante...Depuis elle est revenue en région parisienne.
Et même si l on est agrégée, il y a des agrégés avec des enfants, le RC et tellement de point engrangés depuis des années que la place libre sera pour eux pas pour toi.

Je suis un peu choqué de la virulence des propos à l'encontre de cette collègue, qui s'est peut-être exprimée un peu maladroitement, mais qui est surtout dans une situation difficile en raison d'un système fort complexe, a fortiori quand on débarque dans le métier (et même après), et assez impitoyable quand on n'a pas coché les bonnes cases.

Ce n'est franchement pas la peine d'en rajouter. Elle n'a pas commis un crime, elle ne s'est juste pas informée comme il le fallait et en paie un lourd tribut aujourd'hui. C'est déjà assez dur que le système soit impitoyable, si en plus les collègues se montrent à leur tour impitoyables...

Bref, comme indiqué par d'autres, la collègue peut tenter une procédure de révision d'affectation, en se faisant préalablement épauler par un syndicat pour cette démarche.

Bon courage!

Que Metaliks lise bien le message de Pointàlaligne, et suive ses conseils, c'est le seul moyen de, peut-être, limiter les dégâts.

ZeSandman a écrit:Ce que je ne comprends pas, c'est que pendant cette année de stage aucune information quant au fonctionnement des mutations ne t'ait été donnée à l'ESPE.
Une demi-journée pour expliquer ce système, où l'on convierait des représentants syndicaux, serait bien plus profitable que la plupart des formations insipides que les stagiaires doivent subir.

Heu... ces demi-journées existent, sauf qu'elles ne sont pas organisées par l'ESPE (ce qui ne me semble pas choquant). Tous les ans, des permanences syndicales sont organisées pour ceux qui veulent muter ; dans les grandes villes, ce sont même des réunions où on explique le système des mutations. L'information passe par les établissements (affichage sur les panneaux syndicaux) et par les mails (maintenant que les syndicats ont le droit d'envoyer des mails sur toutes les adresses académiques). Il faut vraiment le vouloir pour ne pas savoir que l'aide existe pour bien faire ses vœux.

+1.
Certaines de ces permanences ont lieu dans les ESPE. (On avait eu aussi des explications par les IPR, mais ce n'est peut être pas fait dans toutes les académies).

Surtout, renseigne toi bien (et fais toi aider par un syndicat) l'an prochain. Bon courage !

Oui, la demande d'affectation dérogatoire, ça se tente, mais il faut argumenter et  ces affectations sont données au compte-goutte. Donc il ne faut pas non plus tout miser là-dessus. Tu risques d'être deçue une deuxième fois. Et fais-toi suivre par un syndicat.
Bon courage!

Quand je pense qu'il y a 25 ans, à l'aire du Minitel, c'est un proviseur qui m'a appris que j'étais reçu au concours et que je devais venir rapidement dans son bureau si je voulais un poste dans son établissement. Je ne sais même pas ce qu'est un mouvement.
Ne me dites pas que ce n'est plus possible car notre nouveau collègue de l'année prochaine, à l'aire d'Internet, a dû postuler 5 minutes avant la fermeture de la session de mouvement. Car le poste a été mis au mouvement durant ces 5 dernières minutes !
Quand on veut détourner une procédure, au détriment de certains et à l'avantage d'autres, c'est, c'était et cela restera toujours possible !

Donc, oui, c'est totalement injuste... mais pas pour tout le monde

Je me rappelle encore mon désarroi quand j'ai vu sur iprof que j'étais muté à 170kms de chez moi alors que je venais d'apprendre la grossesse de ma compagne... J'étais néotit, j'avais fait 20 vœux mais j'avais aussi très mal anticipé l'importance de leur ordre... Bon courage ( 3 ans que ça dure stage inclus pour moi, j'ai un petit peu d'espoir que ça s'améliore cette année)

Et moi donc quand je me suis retrouvée en extension à 3h de mon copain après 4 années de séparation (deux comptabilisées par l'administration) malgré mes 30 voeux bien formulés, toutes les ZR que j'avais demandées et un barème de 500 et qqs points... Comme quoi, on n'est jamais à l'abri de rien avec ce système de mutation en deux temps (inter/ intra) à la con, même quand on est bien renseigné.

sand a écrit:Se payer la tête de Metaliks qui est dans une situation difficile, c'est vraiment honteux.

Il ne s'agit en aucun cas de se payer sa tête comme tu dis mais de remettre un peu les choses en place : son mail m'a en effet surprise, désolée.
Mais elle a été quand même bien légère en ne faisant que trois vœux même pas larges si j'ai bien compris, accusant le système, le logiciel, l'administration et les élus, parfaitement, en laissant entendre que ceux qui avaient obtenu les postes qu'elle convoitait avaient moins de points, puisqu'elle est agrégée, elle ne savait même pas la règle du RC, et même si on a un concours prestigieux sa préparation n'implique pas de vivre dans une grotte coupée du monde, on entend quand même un peu parler des mutations lors de sa préparation, et surtout une année de stage. Toutes les OS proposent leurs services et ceux qui ne veulent pas en bénéficier ont une note de service quand même très détaillée.
Donc oui à un moment il faut affronter un peu la réalité et reconnaître ses erreurs au lieu de crier au scandale. Beaucoup de candidats aux concours viennent se renseigner un peu avant, ici ou ailleurs et c'est une saine démarche.

Pseudo a écrit:

sand a écrit:Se payer la tête de Metaliks qui est dans une situation difficile, c'est vraiment honteux.

Je trouve aussi. Et c'est une honte aussi de défendre un système à tout le moins complexe en tapant sur l'infortunée. Comme si le système de mutation tout pourri dont nous bénéficions avait plus besoin de soutien que ses victimes.

L'administration de l'EN doit gérer plus 1 million de personnels, toutes catégories confondues, dont environ 450 000 professeurs dans le second degré. C'est une énorme machine comparée aux autres administrations et il faut bien un système clair et précis, notre système actuel basé sur un barème fixe et personnalisé, précisé à tous en amont de la saisie des vœux, est le moins inégalitaire qui soit.

Encore faut-il se renseigner un minimum avant, et nul besoin de connaître le fonctionnement du logiciel pour le faire.

J'arrive également avec mon expérience personnelle sur les aberrations qui peuvent surgir lors du mouvement intra.
Muté suite à un RC, j'arrive également dans mon académie avec un beau bagage de points.
Aucun poste vacant, rien de disponible. Je me retrouve ZR mais du département au dessus... et muté sur une AFA à 160 km de mon lieu de résidence. Soit le point le plus éloigné géographiquement de mon lieu d'habitation.
J'ai négocié avec le Rectorat et les inspectrices de ma discipline un rapprochement sur ma zone dans une discipline connexe à la mienne. J'ai morflé pendant un an et je me suis même fait inspecté sur ladite discipline. Quelques années de galère plus tard, je suis à peu près stabilisé.

D'accord avec Daphné, d'autant plus qu'être à deux heures de chez soi pour un premier poste, franchement, c'est pas la mort...

Dès le titre, qu'il faudrait changer: ce n'est pas le logiciel qui a mal fait, c'est Metaliks.
Mince, face à cette page angoissante qu'il faut remplir de ses voeux, et face à la complexité de la chose, je ne conçois pas que l'on puisse avoir une attitude autre que celle qui consiste à chercher une aide précise au plus vite!
C'est son avenir que l'on joue. Je ne vois comment on en arrive à ne remplir que trois voeux commune, à moins de penser, de manière un peu présomptueuse, que notre concours "prestigieux" - si seulement il l'était encore! - nous protège comme une égide.
Au fond, ce n'est pas seulement le système des mutations que découvre notre collègue ingénue, c'est l'EN, qui se moque bien de nous. Des lauréats brillants, il s'en promène un peu partout dans la cambrousse française. Ce n'est pas si mal: des collégiens de Migennes pourront l'an prochain bénéficier d'un enseignement de qualité, je n'en doute pas.

Pour info, j'ai fait mon stage, il y a certes fort longtemps, dans le 21. À l'époque, aucun stagiaire, qq soit son grade ou sa situation familiale, n'est resté en Bourgogne, et nous aurions tous été ravis d'être nommé à Migenne. Je suggère donc avant tout à notre collègue de relativiser, elle s'en sort plutôt bien.