Dernières nouvelles de la réforme des rythmes scolaires

Parce que même s'il n'a pas encore reçu toutes les demandes de dérogations des communes pour repasser à quatre jours, le recteur, William Marois, a déjà une idée assez précise de ce que ça va donner : "la moitié des communes de Loire-Atlantique devraient rester à quatre jours et demi et l'autre revenir à quatre jours. Comme ce sont surtout les petites communes qui demandent des dérogations, ça veut dire qu'un élève sur quatre n'aura plus école que quatre jours par semaine à la rentrée prochaine".

Sur l’ensemble des Pontellois-Combalusiens consultés (parents d’élèves, enseignants, associations, animateurs et même les enfants) la très grande majorité a opté pour mettre fin à la réforme des rythmes scolaires imposée par la loi de 2013. Dans le détail, 89 % des professionnels interrogés (317 réponses) et 72 % des familles (questionnaire en ligne avec 1 312 réponses) se sont prononcés pour le retour à la semaine de quatre jours.

« Depuis sa sortie, nous nous battons sur le terrain pour faire comprendre aux parents d’élèves qu’il faut avant tout penser aux rythmes de l’enfant et pas seulement aux intérêts des adultes », rappelle Abdel Mesbahi, le responsable départemental de la FCPE. Il attache ainsi une importance toute « symbolique » à la décision d’Issy-les-Moulineaux, saluant le travail « formidable » des représentants de la FCPE sur place.

La ville, qui précise ne « pas avoir de position dogmatique » sur la question, précise que le maire (UDI) André Santini a fait part au ministre de l’Education nationale et à la directrice académique de sa volonté de se porter « pilote d’une démarche d’évaluation comparée » l’année prochaine. Elle pourrait donc être menée entre Issy-les-Moulineaux et une commune qui aurait choisi de revenir à la semaine de quatre jours.

Face à ce paradoxe, Yves-Marie Jadé, secrétaire départemental du SNUIPP/FSU, explique : "si les enseignants se sont positionnés pour un retour à la semaine de 4 jours, c'est que les conditions dans lesquelles ils ont travaillé sur 4 jours et demi n'étaient pas satisfaisantes. D'une part parce qu'on n'a pas pris le problème dans sa globalité. D'autre part parce que, comme on n'a pas mis les moyens sur la table, on a placé tout le monde en difficultés. Les enseignants comme les collectivités terroriales". Pour lui, donc, "le débat n'est pas clos. Mais qui aura le courage politique de remettre ce dossier sur la table, quand on voit à quel point c'est un sujet sensible et clivant ? On n'a pas encore trouvé la bonne solution, il va falloir continuer à y travailler, dans l'intérêt de nos collègues, et en premier lieu des enfants qui nous sont confiés."

Les conseils des écoles ont été rapidement sollicités après la rentrée. « Les maternelles se sont prononcées à l'unanimité pour le retour à quatre jours et une majorité s'est dégagée dans les écoles élémentaires », annonce Pascale Larché.

Ce mouvement de protestation fait suite à la décision du maire PS Jean-Paul Jeandon de repasser à la semaine de quatre jours en maternelle tout en conservant le rythme scolaire de quatre jours et demi pour les élèves en primaire. Une demande faite auprès du directeur de l’inspection académique malgré l’avis unanime des conseils d’écoles qui réclament le retour aux quatre jours.

Alors que les 3/4 des 27 communes du pays de Lorient envisagent ou ont déjà annoncé le retour à la semaine de quatre jours dans leurs établissements scolaires à la rentrée 2018, Lanester penche, elle, pour le maintien des quatre jours et demi après septembre.

Selon la mairie, 59 % des parents d’élèves et 95 % des professeurs avaient alors répondu favorablement au retour à la semaine de quatre jours. « Je regrette que le ministère de l’Education nationale n’ait pas pris ses responsabilités… Ce ne devrait pas être aux communes de décider cela, pointe la maire (PCF), Marie-Hélène Amiable. Mais j’ai voulu consulter la communauté éducative et je respecte leur souhait. »

Plus de 4 000 participants sur 9 100 potentiels se sont déplacés.
Et le résultat est très clair : ils ont ont choisi à 69,28% le retour à l’ancien système de la semaine de quatre jours.

Deux choix possibles : le premier scénario avec un retour à la semaine de 4 jours, avec une possibilité de garderie de 1h30 payante, entre 0,25€ à 1€. Scénario n°2 : conserver la semaine de 4,5 jours.

Nous alertons enfin sur ce « transfert » du pouvoir décisionnel en matière d’Education vers les élus.

Une enquête avait été envoyée aux parents des élèves qui seront scolarisés en septembre 2018, pour recueillir leur préférence Il en est ressorti que la majorité des familles plébiscitaient le retour à la semaine de quatre jours, avec 75 % d’avis favorable.

« Dès ce printemps, nous allons donc démarrer une vaste démarche de co-construction avec l’ensemble des partenaires en vue d’élaborer un nouveau projet éducatif territorial pour une mise en œuvre à la rentrée 2019 », a conclu l’adjointe au maire à l’Education.

La décision sera annoncée lundi en conseil municipal. Annoncée et non votée. Il n'y aura pas de vote puisqu'il n'y aura pas de changement. Les cinquante-huit écoles publiques d'Angers conserveront le rythme scolaire de quatre jours et demi par semaine sur trente-six semaines adopté en 2014.

Et elles le conserveront pour les trois prochaines années.

Dans le détail, 1 904 bulletins pour cette proposition (la B) ont été comptabilisés à l’issue du dépouillement, soit 72,6 % des voix. Les partisans de la proposition A, autrement dit le maintien de la semaine à 4,5 jours (avec le mercredi matin travaillé), ne récoltent que 27,4 % des suffrages (718 bulletins).

Il y a celles qui n'ont sondé ni les parents, ni les enseignants. D'autres qui se sont prononcées pour un maintien à la semaine de quatre jours et demi, en vigueur depuis 2013. Et puis, il y a les écoles maternelles et primaires de Bourg-en-Bresse qui auraient aimé modifier les rythmes scolaires et repasser à la semaine de quatre jours...
Ce ne sera pas le cas à la rentrée prochaine à Bourg-en-Bresse, où la municipalité est favorable au rythme actuel de 4,5 jours.

Les résultats font apparaître que 70 % des parents se sont prononcés pour le retour à la semaine de quatre jours et 30 % pour la semaine de 4 jours et demi.

C’était la dernière commune du Vignoble nantais à se prononcer. Jusque-là, 16 communes de la Xe circonscription de Loire-Atlantique avaient voté pour un maintien des rythmes scolaires et 14 revenaient à une semaine à quatre jours.

La Ville de Vénissieux maintiendra la semaine de 4,5 jours pour l’année scolaire 2018/2019, pour " prendre le temps de faire un bilan approfondi avec une évaluation qualitative des trois ans de fonctionnement, avant d’envisager toute modification".

Difficile voire impossible de résister à la vague ! Celle du retour à la semaine de quatre jours dans les écoles. Un à un les conseils d'école votent pour revenir au rythme scolaire précédent la réforme de Vincent Peillon.

À savoir que Tournan-en-Brie n’est pas la seule commune à demander l’avis de la population avant de prendre une décision sur les rythmes scolaires. À Pontault-Combault, une consultation similaire a eu lieu. Et les résultats sont sans appel : 89 % des professionnels interrogés (317 réponses) et 72 % des familles (questionnaire en ligne avec 1 312 réponses) se sont prononcés pour le retour à la semaine de quatre jours. Idem à Courpalay où 65 % des personnes interrogées (parents d’élèves, enseignants et personnels d’encadrement) disent adieux aux TAP.

Ce retour à la semaine de quatre jours n'est pas le fruit du hasard, mais plutôt d'une concertation. Entre les mois d'octobre et de décembre 2017, 37 conseils d'écoles de Caen ont été invités a s'exprimer sur l'organisation du temps scolaire. 73% ont été favorables au retour à la semaine de quatre jours.

Le mode de décision via les conseils d’école est-il représentatif ?

Ces conseils sont dominés par les enseignants. Aujourd’hui, le conseil d’école ne peut pas être le seul moyen de consultation et de vote pour avoir l’avis de tous les intéressés sur le sujet. Car le plus souvent, ce n’est pas l’intérêt de l’enfant qui est pris en compte. Pour tous les acteurs de la ville, le projet éducatif est aussi important que les horaires. Or, on ne parle jamais du projet éducatif. L’argument de mettre un quart d’heure de plus à midi, c’est pour pouvoir faire trois services de restauration scolaire. Cela permet alors d’absorber la hausse de la demande sans embauche, et sans créer de locaux supplémentaires.

L’ensemble des professeurs, la direction des écoles et les représentants des parents d’élèves ont choisi à la majorité de repasser à la semaine de 4 jours. Cette dérogation devra être validée par l’inspecteur d’académie.

« C’est l’intérêt de l’enfant » qui a prévalu, du point de vue de Fabienne Mullinghausen. Pour qui « il n’a pas été démontré que la réforme a été efficace en termes d’apprentissage scolaire ».

« Je ne comprends pas pourquoi on demande aux municipalités de se positionner sur cette décision. Ce n’est pas aux élus de décider mais plutôt à l’Éducation nationale. De mon côté, je suis plutôt favorable à revenir à quatre jours. Si on fait ce choix, l’Inse devra mettre en place des garderies le mercredi mais on ne connaît pas les financements prévus », a indiqué le maire.

Sans regrets, Menneval arrête donc un dispositif qui lui coûtait environ 45 000 € par an, sur une facture d’un peu plus de 61 000 € (la gratuité avait été décidée pour les parents).

Une consultation a été lancée auprès des parents d'élèves jusqu'au 26 janvier 2018. 910 parents ont participé, précise la ville, sur les 1 320 élèves scolarisés dans la ville. Parmi eux, 76,7% (695 voix) ont souhaité le retour à la semaine de quatre jours.

A Limoges, le conseil municipal a délibéré ce mercredi soir sur le sujet et a acté un retour à la semaine de quatre jours. Même chose à Brive où les parents ont été consultés et où ils ont largement répondu. Sur 3.313 élèves inscrits dans les écoles de la cité gaillarde, les parents de 2.401 ont répondu, soit une participation écrasante de 72%. "Ca a été difficile pour ma fille quand il y a eu école le mercredi matin, le temps de prendre et d'assimiler le rythme. Si on revient à la case départ, ça permettra d'avoir une enfant un peu plus détendue" explique Aïda, un papa rencontré à la sortie d'une école. Comme lui, 53% des parents ont pris position pour un retour à quatre jours, 34% pour rester à quatre jours et demi et 13% sont indifférents.