Se préparer au secondaire

Je ne pense pas que la ZR puisse changer puisque c'est ton "poste" (mais à confirmer !). En revanche, il arrive que les affectations précises changent au dernier moment (ça m'était arrivé quand j'étais TZR). Si tu connais tes affectations, ne tarde vraiment pas à contacter les établissements et à demander si besoin des précisions à ton gestionnaire (tu dois avoir un RAD).

Merci @Nadejda !
Je n'ai pas d'indication précise d'affectation. Mais un RAD est indiqué depuis... ce matin. Cependant I Prof précise bien "affectation provisoire académique". Je n'ai pas encore de réponse de ma gestionnaire pour avoir plus d'informations. Or j'ai lu qu'un TZR devait aller à la pré-rentrée dans son RAD, et là je suis à 500 km.

Appelle peut-être le RAD quand même pour voir s'ils ont plus d'infos et pour expliquer que ça va être compliqué pour toi d'être à la prérentrée vu que tu attendais de savoir ton RAD pour trouver un logement et que tu ne l'as eu qu'aujourd'hui. Quand j'ai été affectée à la fin de mon monitorat, c'était aussi écrit "provisoire" sur iProf, alors qu'en réalité c'était bien l'affectation définitive.

Merci Sphinx ! J'ai réussi à avoir ma gestionnaire à la DPE et l'établissement en question. La secrétaire n'a pas habituellement vu passer des TZR seulement rattachés administrativement dans l'établissement, mais elle va se renseigner et me recontactera sous peu, j'espère.
Vu ma situation compliquée, le stress est bien présent... Je n'ai toujours pas choisi de syndicat, j'hésite.
J'ai l'impression que la ZR en question est compliquée pour quelqu'un qui comme moi n'a pas le permis.

Ascagne, ce n'est qu'un poste provisoire en effet. Mais, si tu as été rattaché dans cette ZR, c'est qu'il doit y avoir des besoins à prévoir.

Désolée de te le dire, mais tu dois faire ta pré-rentrée, te présenter dans ton RAD le 01/09, et ensuite te faire faire un emploi du temps pour 18h dans le RAD sauf si le chef t'autorise à ne pas venir le reste du temps (demande un écrit).

Côté syndicat, tu as vu que je m'occupais du fil de l'intra Créteil ici, et je m'occupe tout aussi bien du secteur TZR de mon syndicat. Mais bon, je ne voudrais pas t'influencer :lol: (tu notes que je ne cite pas mon syndicat, même si ici tout le monde le sait). Je crois d'ailleurs avoir déjà reçu des mails de ta part.

Ascagne a écrit:Merci Sphinx ! J'ai réussi à avoir ma gestionnaire à la DPE et l'établissement en question. La secrétaire n'a pas habituellement vu passer des TZR seulement rattachés administrativement dans l'établissement, mais elle va se renseigner et me recontactera sous peu, j'espère.
Vu ma situation compliquée, le stress est bien présent... Je n'ai toujours pas choisi de syndicat, j'hésite.
J'ai l'impression que la ZR en question est compliquée pour quelqu'un qui comme moi n'a pas le permis.

Bonjour,
Il est urgent et nécessaire de te syndiquer, tu vas avoir besoin d'être soutenue, voire défendue.
Quant au permis...Je comprends que tu ne fasses pas de vélo en ville ( moi non plus ), mais le ressenti en voiture est différent. Plus tu attendras et plus ce sera difficile. Il est possible de préparer puis de passer le code de la route sans mettre les pieds dans une Auto Ecole. 
https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F2825

Pour la conduite, mieux vaut faire un stage à la campagne pendant des vacances. Si tu as des problèmes de coordination, tu peux passer le permis en boîte automatique.
Bon courage

Bonsoir,

Rappel : je suis un homme.
Concernant ma situation, tout a progressé très vite : je vais, à part problème, enseigner dans mon RAD, donc en lycée, pour l'année scolaire. Je conçois que je suis sans doute très chanceux.
Demain, tout va devenir plus réel avec les réunions de pré-rentrée. Mais ce n'est pas facile d'arriver au dernier moment et de ne pas avoir de logement. Heureusement, j'ai un peu plus d'une semaine pour me préparer au début des cours eux-mêmes et pour commencer à contacter les agences.
Oui, il va falloir que je choisisse un syndicat.

Je suis contente pour toi que tu sois affecté en lycée. Non que le collège ne soit pas intéressant, mais tu te sentiras moins en décalage.
Bonne année scolaire.

Ascagne a écrit:Bonsoir,

Rappel : je suis un homme.
Concernant ma situation, tout a progressé très vite : je vais, à part problème, enseigner dans mon RAD, donc en lycée, pour l'année scolaire. Je conçois que je suis sans doute très chanceux.
Demain, tout va devenir plus réel avec les réunions de pré-rentrée. Mais ce n'est pas facile d'arriver au dernier moment et de ne pas avoir de logement. Heureusement, j'ai un peu plus d'une semaine pour me préparer au début des cours eux-mêmes et pour commencer à contacter les agences.
Oui, il va falloir que je choisisse un syndicat.

Super ! Une AFA en lycée c'est l'idéal pour toi (je pense).
Pour le logement, regarde aussi sur Les sites ouverts aux particuliers et même sur Le bon coin.
Le syndicat, ça peut attendre...

Oui, une AFA en lycée, c'est parfait pour toi. La transition sera plus facile. Tu trouveras vite tes marques, ne t'inquiète pas. Le lycée où tu es affecté possède-t-il un internat ? Dans ce cas, il peut peut-être t'héberger temporairement.

Je viens de rentrer dans ma ville après une folle journée ! J'ai pu trouver un hôtel tout près de l'établissement et même si c'est cher quand on ne peut commander qu'à la dernière minute les billets de train, j'ai pu faire l'aller-retour, soit 1000 km quand même pour une pré-rentrée. Vive le TGV.

Merci pour vos messages !
Oui, je suis chanceux d'être au lycée.
Les collègues semblent globalement sympathiques ; je n'ai pas dû le sembler, vu ma fatigue et mon dépaysement complet ! L'aide des collègues de lettres en particulier sera inestimable. J'espère ne pas être trop mal à l'aise avec tous les aspects pratiques et administratifs.
Je ne vois pas encore tout à fait comment m'organiser pendant la période de transition qui s'ouvre, c'est bizarre tant qu'on n'a pas son chez soi dans le coin.
J'ai vu sur Internet qu'il y a des logements dans le coin (mais ils ne semblent pas meublés pour le plupart) : je préfère vraiment vivre tout près du lieu de travail dans cette configuration-là, afin de pouvoir me dire que je peux vite rentrer m'isoler au calme après une journée de travail. Paris n'est pas loin. Le problème de l'emploi du temps provisoire, ce sont des cours le samedi matin...

Avoir juste quelques jours pour préparer les cours, cependant, est l'autre gros défi (et le primordial, même si bon, il faut un domicile pour enseigner). Je vais m'imprégner des manuels utilisés au lycée et parcourir toutes les sources (ici, Weblettres...) pour voir comment m'y prendre. C'est un peu difficile de contacter des collègues à peine entrevus, mais je vais devoir le faire.

Bon courage

Bon courage à toi. Tiens-nous au courant.

Hello ! Je me permets de poster car je vais bientôt déménager pour me rapprocher de mon collège : si tu es affecté dans le 94, n'hésite pas à me contacter. Dans tous les cas, bon courage !

Merci pour vos messages.
@cavatine : Je suis dans le 77, j'espère que ton déménagement s'est bien passé.

Bon, comment dire, ces semaines ont été difficiles et vraiment très bizarres. Du côté du travail, pas de surprise, ça se passe plutôt mal, voire mal puisque je n'arrive pas à tenir les classes pour le moment. Les élèves ont dû sentir que j'étais fatigué et que j'étais un "nouveau" prof... Devoir prendre le même bus que les élèves deux ou trois fois n'a pas aidé, je suppose.
J'espère que je vais pouvoir régler les problèmes de gestion de classe assez vite. Mais je suis tellement pris par d'autres choses que je n'ai pas eu d'énergie pour ça. Samedi après-midi je devrais enfin pouvoir faire mon déménagement dans un nouvel appartement ; la famille vient m'aider. D'ici là, je vais peut-être être forcé de changer de nouveau d'hôtel...

Les collègues sont sympathiques, c'est déjà ça.
Mais je ne me sens pas dans mon élément et à ma place pour le reste, à part en ce qui concerne les cours de latin en petit comité, même si je n'ai pas encore pu préparer de vrai cours tout à fait solide. En tout cas, c'est vraiment difficile pour moi de faire cours à des gens qui ne sont pas adultes, qui doivent être guidés pour pas mal de choses, avec en plus la question de la discipline.

Courage. Le début est toujours dur, mais en bûchant on y arrive (parfois avec des migraines). Considère la gestion de classe comme ta priorité n°1, et ça demande au moins autant de temps de préparation que les cours. Lâche rien ; on finit par développer des réflexes immunitaires, tant qu'on reste mentalement solide (ne pas douter que tu es à ta place, que tu es pleinement légitime et que ce ne sont pas des enfants qui vont dicter la loi).

Voilà. Reste tranquille et ferme, ne laisse rien passer, renseigne-toi bien sur les punitions qui ont cours dans ton établissement et applique-les. Quand tu leur auras bien serré la vis, ça ira beaucoup mieux. Si vraiment tes collègues sont sympas, ne pas hésiter à faire appel au PP des classes pénibles pour qu'il leur remonte les bretelles. Courage Ça ira certainement mieux quand tu seras installé dans un chez-toi.

Merci !

Oui, ça ira mieux quand ils vont se calmer et être calmés. J'ai demandé conseil dans un autre sujet et je me renseigne.

C'est dur une période intermédiaire comme ça... Et le coin où je suis est plutôt déprimant, disons, surtout dans les situations de la sorte, lorsqu'on a habité huit ans dans une ville qui ne cesse de monter dans les classements (récemment, ville la moins stressante de France !). J'ai perdu mon dimanche chez Ikea (ah, le temps perdu à attendre les bus... pas encore envie de penser au code et au permis, cependant), où ça allait encore, mais dans le Mcdo du coin, tout le monde semblait abattu par la morosité, le mauvais temps, sans doute certaines perspectives sociales bouchées...

Quelqu'un saurait-il si on peut demander un remboursement, même léger, des frais d'hôtel dans ce genre de cas ? Oui, je sais, je rêve.

Bon courage, Ascagne. Les débuts sont souvent difficiles, mais si tu ne laisses rien passer, ça ira mieux d'ici quelques semaines. Si les collègues sont sympas, c'est déjà un bon point.

Bon courage, Ascagne

Bon courage, Ascagne, tu n'es pas le seul à en être passé par là, on finit par y très bien y arriver.
Tu développeras peu à peu les bons réflexes face aux lycéens, qui, à en juger par ceux que je fréquente, apprécient de voir des gens très qualifiés en face d'eux. La discipline à assurer n'est pas la partie la plus agréable, certes.

Pour ce qui est d'être "à sa place" ou non: nous préfèrerions pour beaucoup enseigner à des élèves autonomes et intéressés, et à un niveau plus stimulant. On n'est pas par nature professeur du secondaire. On le devient...

Orlanda a écrit:Bon courage, Ascagne, tu n'es pas le seul à en être passé par là, on finit par y très bien y arriver.
Tu développeras peu à peu les bons réflexes face aux lycéens, qui, à en juger par ceux que je fréquente, apprécient de voir des gens très qualifiés en face d'eux. La discipline à assurer n'est pas la partie la plus agréable, certes.

Pour ce qui est d'être "à sa place" ou non: nous préfèrerions pour beaucoup enseigner à des élèves autonomes et intéressés, et à un niveau plus stimulant. On n'est pas par nature professeur du secondaire. On le devient...

+1000.
Bon courage Ascagne.

Merci à tous !

Je ne sais pas si "très qualifié" vaut dans mon cas. Je trouve plus compliqué d'enseigner les fondamentaux à des élèves, que le type d'enseignements que j'assurais à la fac à des étudiants *censés* être plus avancés.

Ce week-end, j'emménage dans mon nouvel appartement : tout va être plus simple une fois installé.
Les factures d'hôtel ont été... lourdes, cependant.