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- Philomène87Grand sage
Bonjour,
Peut-être que le titre est un peu provocateur, mais c'est ainsi que je me sens lorsqu'un élève me pose une question à laquelle je n'ai pas la réponse.
Comme je suis encore débutante (c'est ma 4e année), il y a évidemment des choses (même basiques) que je ne sais pas. Je fais le maximum pour combler les trous, pendant le week end et les vacances, mais je ne sais pas à partir de quel moment on peut dire qu'on "maîtrise" sa matière.
Pour des trucs anodins, je n'ai aucun scrupule de dire que je ne sais pas et que je vais chercher, mais quand j'étais stagiaire, ça m'arrivait devant mon tuteur et lors du debriefing il me faisait comprendre que c'était grave de ne pas savoir cela.
Là je me sens fragile car je vais aborder un chapitre très riche qui passionne sûrement certains élèves (c'est positif, on est d'accord), et je suis loin d'avoir bouché tous mes trous de connaissances.
Est-ce que ça vous arrive de tomber sur une classe dont au moins un élève est passionné par le chapitre et qu'il connaît des faits / anecdotes qui vous avaient échappé ? Et qu'il intervient en cours pour en parler, et que vous n'avez d'autre choix que d'admettre que vous ne saviez pas ? Avez-vous ressenti que ça flanquait un coup à votre autorité ?
Peut-être que le titre est un peu provocateur, mais c'est ainsi que je me sens lorsqu'un élève me pose une question à laquelle je n'ai pas la réponse.
Comme je suis encore débutante (c'est ma 4e année), il y a évidemment des choses (même basiques) que je ne sais pas. Je fais le maximum pour combler les trous, pendant le week end et les vacances, mais je ne sais pas à partir de quel moment on peut dire qu'on "maîtrise" sa matière.
Pour des trucs anodins, je n'ai aucun scrupule de dire que je ne sais pas et que je vais chercher, mais quand j'étais stagiaire, ça m'arrivait devant mon tuteur et lors du debriefing il me faisait comprendre que c'était grave de ne pas savoir cela.
Là je me sens fragile car je vais aborder un chapitre très riche qui passionne sûrement certains élèves (c'est positif, on est d'accord), et je suis loin d'avoir bouché tous mes trous de connaissances.
Est-ce que ça vous arrive de tomber sur une classe dont au moins un élève est passionné par le chapitre et qu'il connaît des faits / anecdotes qui vous avaient échappé ? Et qu'il intervient en cours pour en parler, et que vous n'avez d'autre choix que d'admettre que vous ne saviez pas ? Avez-vous ressenti que ça flanquait un coup à votre autorité ?
- User5776Habitué du forum
Pour le dernier cas, oui, ça peut faire bizarre.
Pour le reste, on n'est pas des machines, donc il est normal d'avoir des trous dans notre culture.
Pour le reste, on n'est pas des machines, donc il est normal d'avoir des trous dans notre culture.
- EllenaNiveau 8
Quand je ne sais pas, je réponds toujours que...je ne sais pas mais que je vais chercher, comme toi. Il m'est arrivé d'avoir des élèves passionnés par certaines questions et qui les maîtrisaient très bien. Je n'ai jamais senti que cela abaissait mon autorité. C'est une question de confiance, me semble-t-il entre le prof et les élèves: je profite des connaissances pointues de certains pour élargir le cours et eux savent qu'avant d'affirmer quelque chose que je ne maîtrise pas totalement, je vais vérifier. Quand je le leur annonce, il n'y a jamais de "défi" ou quelque chose comme ça, mais de la bienveillance. Ils sont aussi très contents quand ils ont leur réponse en direct et sont toujours "épatés" que je sache tant de choses mais, bon je suis en collège.
- Isis39Enchanteur
Quand il arrive que je ne sache pas répondre à une question (en collège cela arrive moins souvent qu'en lycée), je vérifie en direct sur internet généralement. Cela permet d'ailleurs de leur montrer comment faire une recherche et quels sites consulter.
Et quand un élève apporté des connaissances que je n'ai pas, je trouve cela enrichissant pour le cours.
Et quand un élève apporté des connaissances que je n'ai pas, je trouve cela enrichissant pour le cours.
- HimpyExpert spécialisé
Cela m'est arrivé, une fois, sur un topo sur les créatures hybrides des mythes et légendes. Une élève était très calée... bien plus que moi... avec des questions pointues du genre : différence entre cocatrix et basilic...
Pour moi c'était un topo introductif à un travail de collage (arts plastiques) et je n'avais pas creusé à ce point...
Je l'ai pris avec humour, en saluant ses connaissances, en spécifiant sa qualité de spécialiste et pour les questions pointues j'ai proposé que l'on cherche chacune de notre côté et qu'on fasse le point au cours suivant.
Bon, ce n'est pas vraiment sur "ma matière" où j'ai "fait défaut" mais c'est vrai que sur le coup, c'est déstabilisant de ne pas savoir répondre...
D'ailleurs il faudrait que je m'achète un bouquin sur les monstres, les créatures imaginaires, les hybrides...
Edit : en tout cas je rejoins ce qui a été dit précédemment, cela enrichit considérablement le cours !
Pour moi c'était un topo introductif à un travail de collage (arts plastiques) et je n'avais pas creusé à ce point...
Je l'ai pris avec humour, en saluant ses connaissances, en spécifiant sa qualité de spécialiste et pour les questions pointues j'ai proposé que l'on cherche chacune de notre côté et qu'on fasse le point au cours suivant.
Bon, ce n'est pas vraiment sur "ma matière" où j'ai "fait défaut" mais c'est vrai que sur le coup, c'est déstabilisant de ne pas savoir répondre...
D'ailleurs il faudrait que je m'achète un bouquin sur les monstres, les créatures imaginaires, les hybrides...
Edit : en tout cas je rejoins ce qui a été dit précédemment, cela enrichit considérablement le cours !
- Fesseur ProGuide spirituel
Ce n'est pas un délit.
Nous avons 3 matières bien vastes et on ne peut pas tout savoir.
C'est toujours très positif d'avoir des questions dont on n'a pas la réponse.
Comme Isis, on cherche ensemble.
Attention quand on débute à ne pas rentrer dans le jeu d'élèves "malins" qui ont bien compris qu'on gagne du temps et de la tranquillité, voire qui cherchent à déstabiliser le collègue.
Nous avons 3 matières bien vastes et on ne peut pas tout savoir.
C'est toujours très positif d'avoir des questions dont on n'a pas la réponse.
Comme Isis, on cherche ensemble.
Attention quand on débute à ne pas rentrer dans le jeu d'élèves "malins" qui ont bien compris qu'on gagne du temps et de la tranquillité, voire qui cherchent à déstabiliser le collègue.
_________________
Pourvu que ça dure...
- User5776Habitué du forum
Il peut être intéressant aussi de faire faire la recherche par l'élève-demandeur
- DanskaProphète
Fesseur Pro a écrit:Ce n'est pas un délit.
Nous avons 3 matières bien vastes et on ne peut pas tout savoir.
C'est toujours très positif d'avoir des questions dont on n'a pas la réponse.
Comme Isis, on cherche ensemble.
Attention quand on débute à ne pas rentrer dans le jeu d'élèves "malins" qui ont bien compris qu'on gagne du temps et de la tranquillité, voire qui cherchent à déstabiliser le collègue.
3 matières également pour moi, et de la même façon, je n'ai pas réponse à tout. Les élèves le comprennent très bien. Et comme Fesseur Pro, je trouve ça assez enrichissant de chercher ensuite la réponse à ces questions (j'ai appris pas mal de détails pointus sur le système électoral américain, ces derniers temps, de cette façon )
Ne pas maîtriser des notions plus basiques, par contre, c'est embêtant : un trou de mémoire, une erreur ponctuelle, ça passe - mais quand c'est régulier, on y perd en crédibilité (et les cours en qualité).
- liliepingouinÉrudit
Je n'ai aucun scrupule à dire à un élève qui apporte une information pertinente ou une idée juste "je ne le savais pas" ou "je n'y avais jamais pensé". L'élève se sent valorisé sans que cela ne me nuise pour autant.
Si l'élève avance quelque chose sans que je sache si c'est vrai, je le laisse s'exprimer mais je ne valide ni n'infirme ses propos.
De même, si je ne sais pas répondre à une question, je le dis tout simplement, et si je ne suis pas sûre de moi j'indique que j'émets juste une hypothèse.
Je n'ai encore jamais eu le cas mais si je sentais qu'un élève essayait de me coincer ou de me prendre en défaut je le remettrais calmement mais fermement à sa place.
Mais tout cela est possible parce que je me sens sûre de moi et légitime. Quand je débutais j'avais aussi tendance à me poser 1000 questions et à m'affoler si j'avais fait une erreur. Mais avec l'expérience j'ai gagné en assurance et c'est cela qui compte: si les élèves sentent qu'on est sûr de soi, de son savoir, il n'y a aucun risque à admettre qu'on ne sait pas quelque chose ou qu'on a fait une erreur. Au contraire, cela leur fait comprendre que le savoir n'est pas inné et absolu mais le résultat d'un travail jamais achevé, qu'il n'y a aucune honte à ne pas avoir la bonne réponse.
En revanche évidemment, si les lacunes sont très profondes, c'est très ennuyeux et l'on peut perdre sa légitimité, mais ce sont des cas exceptionnels.
Si l'élève avance quelque chose sans que je sache si c'est vrai, je le laisse s'exprimer mais je ne valide ni n'infirme ses propos.
De même, si je ne sais pas répondre à une question, je le dis tout simplement, et si je ne suis pas sûre de moi j'indique que j'émets juste une hypothèse.
Je n'ai encore jamais eu le cas mais si je sentais qu'un élève essayait de me coincer ou de me prendre en défaut je le remettrais calmement mais fermement à sa place.
Mais tout cela est possible parce que je me sens sûre de moi et légitime. Quand je débutais j'avais aussi tendance à me poser 1000 questions et à m'affoler si j'avais fait une erreur. Mais avec l'expérience j'ai gagné en assurance et c'est cela qui compte: si les élèves sentent qu'on est sûr de soi, de son savoir, il n'y a aucun risque à admettre qu'on ne sait pas quelque chose ou qu'on a fait une erreur. Au contraire, cela leur fait comprendre que le savoir n'est pas inné et absolu mais le résultat d'un travail jamais achevé, qu'il n'y a aucune honte à ne pas avoir la bonne réponse.
En revanche évidemment, si les lacunes sont très profondes, c'est très ennuyeux et l'on peut perdre sa légitimité, mais ce sont des cas exceptionnels.
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Spheniscida qui se prend pour une Alcida.
"Laissons glouglouter les égouts." (J.Ferrat)
"Est-ce qu'on convainc jamais personne?" (R.Badinter)
Même si c'est un combat perdu d'avance, crier est important.
- BalthazaardVénérable
Himpy a écrit:Cela m'est arrivé, une fois, sur un topo sur les créatures hybrides des mythes et légendes. Une élève était très calée... bien plus que moi... avec des questions pointues du genre : différence entre cocatrix et basilic...
Pour moi c'était un topo introductif à un travail de collage (arts plastiques) et je n'avais pas creusé à ce point...
Je l'ai pris avec humour, en saluant ses connaissances, en spécifiant sa qualité de spécialiste et pour les questions pointues j'ai proposé que l'on cherche chacune de notre côté et qu'on fasse le point au cours suivant.
Bon, ce n'est pas vraiment sur "ma matière" où j'ai "fait défaut" mais c'est vrai que sur le coup, c'est déstabilisant de ne pas savoir répondre...
D'ailleurs il faudrait que je m'achète un bouquin sur les monstres, les créatures imaginaires, les hybrides...
Edit : en tout cas je rejoins ce qui a été dit précédemment, cela enrichit considérablement le cours !
Je te conseille les "monster manual" de dongeons and dragons...incollabillité garantie :lol:
- Philomène87Grand sage
Merci pour vos réponses.
L'année dernière j'avais un élève qui était très calé dans les notions de défense nationale, je me suis pris les pieds dedans (notamment en EMC et sur la guerre froide).
Avant les vacances un élève m'a demandé comment on appelait les habitants du Cantal, je n'ai pas eu de honte à lui dire "attends je cherche sur Internet", mais celui de l'an dernier m'avait branchée sur une guerre de sous-marins dont je n'avais (ok, la honte) jamais entendu parler. Une fois rentrée chez moi et passée la phase je-suis-une-incompétente, je m'étais mise à potasser plein de trucs sur le sujet, mais après, j'appréhendais chaque heure avec cette classe.
L'année dernière j'avais un élève qui était très calé dans les notions de défense nationale, je me suis pris les pieds dedans (notamment en EMC et sur la guerre froide).
Avant les vacances un élève m'a demandé comment on appelait les habitants du Cantal, je n'ai pas eu de honte à lui dire "attends je cherche sur Internet", mais celui de l'an dernier m'avait branchée sur une guerre de sous-marins dont je n'avais (ok, la honte) jamais entendu parler. Une fois rentrée chez moi et passée la phase je-suis-une-incompétente, je m'étais mise à potasser plein de trucs sur le sujet, mais après, j'appréhendais chaque heure avec cette classe.
- DanskaProphète
Quand tu dis "se prendre les pieds", Philomène, tu veux dire "se tromper", tout bêtement, ou "assurer qu'on a raison alors qu'on a tort" ? Dans le premier cas, ça arrive à tout le monde, ce n'est pas un drame (quitte à rectifier au prochain cours) ; dans l'autre, bon, c'est un peu plus gênant, mais on peut aussi rectifier au cours suivant (et on a même intérêt).
Quant à la guerre de sous-marins (qui ne m'évoque rien non plus ), c'était un point important de ton cours ? Une guerre connue par beaucoup de personnes ? Ou une simple anecdote sans grande importance (enfin, pour une guerre, s'entend) ?
Quant à la guerre de sous-marins (qui ne m'évoque rien non plus ), c'était un point important de ton cours ? Une guerre connue par beaucoup de personnes ? Ou une simple anecdote sans grande importance (enfin, pour une guerre, s'entend) ?
- Philomène87Grand sage
Je voulais dire, que j'ai fait une réponse à l'évasive vu que je ne savais pas de quoi il parlait. J'ai dit un peu convaincant "oui, en effet", mais bien sûr j'ai vérifié après.
Cette fameuse "guerre" (bon c'est un peu plus compliqué que cela, c'était au moment de la crise de Cuba), je ne dirais pas que c'est un truc très connu (en tout cas, les manuels n'en font pas mention), mais je pense en effet que j'aurais dû connaître ce point du programme.
Cette fameuse "guerre" (bon c'est un peu plus compliqué que cela, c'était au moment de la crise de Cuba), je ne dirais pas que c'est un truc très connu (en tout cas, les manuels n'en font pas mention), mais je pense en effet que j'aurais dû connaître ce point du programme.
- fifi51Fidèle du forum
Balthazaard a écrit:Himpy a écrit:Cela m'est arrivé, une fois, sur un topo sur les créatures hybrides des mythes et légendes. Une élève était très calée... bien plus que moi... avec des questions pointues du genre : différence entre cocatrix et basilic...
Pour moi c'était un topo introductif à un travail de collage (arts plastiques) et je n'avais pas creusé à ce point...
Je l'ai pris avec humour, en saluant ses connaissances, en spécifiant sa qualité de spécialiste et pour les questions pointues j'ai proposé que l'on cherche chacune de notre côté et qu'on fasse le point au cours suivant.
Bon, ce n'est pas vraiment sur "ma matière" où j'ai "fait défaut" mais c'est vrai que sur le coup, c'est déstabilisant de ne pas savoir répondre...
D'ailleurs il faudrait que je m'achète un bouquin sur les monstres, les créatures imaginaires, les hybrides...
Edit : en tout cas je rejoins ce qui a été dit précédemment, cela enrichit considérablement le cours !
Je te conseille les "monster manual" de dongeons and dragons...incollabillité garantie :lol:
Mine de rien, c'est assez exact !
- Fesseur ProGuide spirituel
+ 1liliepingouin a écrit:En revanche évidemment, si les lacunes sont très profondes, c'est très ennuyeux et l'on peut perdre sa légitimité, mais ce sont des cas exceptionnels.
Les 3es "s'amusent" à reprendre une jeune collègue qui multiplie les fautes d'orthographe.
Ça devient compliqué pour elle.
_________________
Pourvu que ça dure...
- Fesseur ProGuide spirituel
Un peu comme cette expression.Philomène87 a écrit:j'ai fait une réponse à l'évasive
Sinon, pas de panique, on ne peut pas tout savoir surtout en début de carrière.
Et les élèves le comprennent bien si on est franc avec eux.
_________________
Pourvu que ça dure...
- ZazkFidèle du forum
Rappelez-vous la fameuse maxime attribuée à Socrate : "Je sais que je ne sais rien."
- Marie-HenrietteNiveau 8
Il y a aussi les élèves qui prennent un malin plaisir à poser toutes sortes de questions pour ralentir le cours, voire pour mettre l'enseignant en difficulté.
La parade : «c'est une question intéressante. Tu feras donc une petite recherche sur le sujet pour la prochaine fois et tu feras un petit exposé».
Pour le reste, c'est normal de ne pas tout savoir.
La parade : «c'est une question intéressante. Tu feras donc une petite recherche sur le sujet pour la prochaine fois et tu feras un petit exposé».
Pour le reste, c'est normal de ne pas tout savoir.
- thrasybuleDevin
Une de mes collègues, qui remplace, depuis le début de l'année une amie-collègue, a collé un élève parce-qu'elle lui posait des questions "pointues" (sur des points de grammaire, sur tel ou tel bouquin qu'il avait lu, sur des pans de l'histoire). D'autres élèves, bordélisateurs, n'ont jamais été sanctionnés, en dépit de leurs vociférations. Elle nous a dit qu'il "perturbait le rythme de la classe".
- Philomène87Grand sage
thrasybule a écrit:Une de mes collègues, qui remplace, depuis le début de l'année une amie-collègue, a collé un élève parce-qu'elle lui posait des questions "pointues" (sur des points de grammaire, sur tel ou tel bouquin qu'il avait lu, sur des pans de l'histoire). D'autres élèves, bordélisateurs, n'ont jamais été sanctionnés, en dépit de leurs vociférations. Elle nous a dit qu'il "perturbait le rythme de la classe".
Est-ce que c'est vraiment pour ses questions pointues, ou bien ce sont les élèves qui ont rapporté ça ? (il y en a qui aiment bien dire "le prof il m'aime pas car je sais plus de choses que lui").
- thrasybuleDevin
Non, la collègue ne connait pas la Restauration, l'influence médiévale sur le romantisme et l'orientalisme inhérente au mouvement. Très sympa au demeurant, en tout cas, quand je l'ai côtoyée au début de l'année.
- KrilinXV3Neoprof expérimenté
La question classique en décembre chez moi, c'était "Vous connaissez Thomas Sankara ?"
Manque de bol pour eux, non seulement je connaissais, mais je savais aussi pourquoi ils posaient la question.
https://www.youtube.com/watch?v=OYSHRYTprI8#t=1m37s
Manque de bol pour eux, non seulement je connaissais, mais je savais aussi pourquoi ils posaient la question.
https://www.youtube.com/watch?v=OYSHRYTprI8#t=1m37s
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Asinus asinum fricat
- MalagaModérateur
L'an dernier, j'avais un élève au profil très particulier, qui tournait à 18,5 de moyenne et qui avait quelques périodes historiques fetiches, notamment les deux guerres mondiales. Il était incollable sur les armes alors que j'avoue ne pas y connaître grand chose ( surtout que ça ne m'intéresse pas beaucoup). Je n'étais pas à l'aise avec cette classe (pas que pour cela) et il adorait poser des questions ultra pointues auxquelles je n'avais pas la réponse.
Des qu'un élève me pose une questions pour laquelle j'ai un doute ou des que je réalise en classe que si un élève me pose telle question, je n'aurai pas la réponse, je note la question dans un petit cahier et cherché la réponse le soir même. Je garde ce cahier précieusement.
Des qu'un élève me pose une questions pour laquelle j'ai un doute ou des que je réalise en classe que si un élève me pose telle question, je n'aurai pas la réponse, je note la question dans un petit cahier et cherché la réponse le soir même. Je garde ce cahier précieusement.
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J'utilise des satellites coûtant plusieurs millions de dollars pour chercher des boîtes Tupperware dans la forêt ; et toi, c'est quoi ton hobby ?
- Isis39Enchanteur
KrilinXV3 a écrit:La question classique en décembre chez moi, c'était "Vous connaissez Thomas Sankara ?"
Manque de bol pour eux, non seulement je connaissais, mais je savais aussi pourquoi ils posaient la question.
https://www.youtube.com/watch?v=OYSHRYTprI8#t=1m37s
Et donc ?
- HérodouteGrand sage
Je revendique le fait de ne pas savoir et donc d'encourager à faire une recherche. Je joue le jeu en classe selon les sujets. Pour certaines questions, je signale juste que "je ne suis pas une encyclopédie sur pattes"... Faut dire que j'ai du bol : les bambins me posent des tas de questions (les 6e surtout mais ça c'est connu) mais de plus en plus de 4e, notamment sur les questions d'actualités.
Il est normal de chercher à y répondre mais aussi de dire "Là, j'en sais rien", "Je préfère te dire que je ne sais pas plutôt qu'une bêtise"...
En disant qu'on ne sait pas on rassure aussi les élèves : Nous sommes des êtres normaux et on apprend toute notre vie.
Il est normal de chercher à y répondre mais aussi de dire "Là, j'en sais rien", "Je préfère te dire que je ne sais pas plutôt qu'une bêtise"...
En disant qu'on ne sait pas on rassure aussi les élèves : Nous sommes des êtres normaux et on apprend toute notre vie.
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"Le réchauffement climatique ? Deux degrés de plus, c'est que dalle, non ?", philosophe anonyme de la télé-réalité.
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