- FiatLuxFidèle du forum
Dans le cadre d'une séquence sur la ruse en 6e, je cherche une scène de pièce de théâtre où il est question d'un personnage qui ruse pour pouvoir manger. Quelqu'un aurait un exemple en tête ? Je ne trouve rien.
- floMédiateur
Il doit il y avoir Père Ubu, qui ne pense qu'à se goinfrer.
- tannatHabitué du forum
Nathalie Papin Mange-moi, des personnages principaux qui rusent pour ne pas manger ?
Joël Pommerat Le Petit Chaperon rouge ?
Un fabliau Le Dit des perdrix ?
Joël Pommerat Le Petit Chaperon rouge ?
Un fabliau Le Dit des perdrix ?
_________________
« Nous naissons tous fous. Quelques-uns le demeurent. » Samuel Beckett
« C'est un malheur que les hommes ne puissent d'ordinaire posséder aucun talent sans avoir quelque envie d'abaisser les autres.» Vauvenargues
- GrignoteNiveau 5
Le Pot de confitures, de Laurent Mourguet, où Octave utilise une ruse pour faire avouer à Guignol qu'il a mangé la confiture.
- FiatLuxFidèle du forum
Parfait, merci bien pour ces contributions, je vais regarder tout ça.
- SteredDoyen
Du côté de Plaute aussi, sa pièce mettant en scène un pique-assiette qui explique comment il flatte pour se faire inviter.
_________________
"Il nous faut arracher la joie aux jours qui filent." Maïakovski
- saocaeNiveau 7
Dans la pièce de Suzanne Lebeau, Gretel et Hansel, que je n'ai pas lue mais vue l'an passé, tu dois avoir une scène de ce genre entre le frère et la sœur. C'est une très belle pièce d'ailleurs, une réécriture du conte très intéressante sur les rapports frère / sœur.
- MaryseNiveau 5
Bonjour,
De mémoire, dans la farce de Maitre Pathelin, maitre Pathelin imagine une ruse dans laquelle il fait miroiter un délice à base d'oie au drapier pour ne pas le payer...
De mémoire, dans la farce de Maitre Pathelin, maitre Pathelin imagine une ruse dans laquelle il fait miroiter un délice à base d'oie au drapier pour ne pas le payer...
- LombalgiaNiveau 10
Euh c'est pas une pièce de théâtre, mais Le Corbeau et le renard ?
- IphigénieProphète
le Renard et les raisins, le Renard et la Cigogne, etc, etc: l'obsession de la bouffe chez LF, c'est top!Lombalgia a écrit:Euh c'est pas une pièce de théâtre, mais Le Corbeau et le renard ?
- sifiÉrudit
Il y a aussi des choses dans les fabliaux (mais ce n'est pas du théâtre): par exemple dans Estula, Les Perdrix...
- IphigénieProphète
Bon , sinon, Le dîner de cons c'est aussi du théâtre...
- FiatLuxFidèle du forum
En fait, je voulais justement faire une séquence "Ruser pour manger" qui comporterait des fables, des fabliaux et du théâtre. Pour les fables et les fabliaux les idées venaient aisément, mais pour le théâtre, c'était une autre paire de manches.
Pas chiche !Iphigénie a écrit:Bon , sinon, Le dîner de cons c'est aussi du théâtre... Very Happy
- CeladonDemi-dieu
Je ne suis ni de gauche ni de droite mais je bouffe à tous les râteliers. Ca compte ?
- GrignoteNiveau 5
Il y a aussi la farce Le Pâté et la Tarte.
- Lord StevenExpert
Pensez à la fameuse scène de Tom Sawyer où tante Polly le trouve tout barbouillé de confiture peut-être
_________________
If you play with a cat, you should mind his scratch
- IphigénieProphète
Ou les doutbichous du père noel est une ordure;-) màis on s'égare là :blague:
- sifiÉrudit
On sent la fatigue ambiante quand même, ça par en cacahuète!! :lol:
Renart et les anguilles?
Renart et les anguilles?
- trompettemarineMonarque
La figure du parasite dans les pièces de Plaute ?
- IphigénieProphète
Ohlala, s'il faut être sérieux!sifi a écrit:On sent la fatigue ambiante quand même, ça par en cacahuète!! :lol:
Renart et les anguilles?
les petits sixième aimeront peut-être bien la fin de Titus Andronicus du grand William? c'est gore à souhait :sourcils:
- Spoiler:
rentre TITUS ANDRONICUS, accompagné de LAVINIA ; elle porte un bassin, et lui un couteau.
Titus
Viens, viens, Lavinia ; vois, tes ennemis sont garrottés.
Mes maîtres, fermez-leur la bouche, qu’ils ne me parlent pas,
mais qu’ils entendent les terribles paroles que je prononce…
O scélérats, Chiron et Démétrius !
Voilà la source que vous avez souillée de votre fange ;
voilà le bel été que vous avez mêlé à votre hiver.
Vous avez tué son mari ; et, pour ce crime infâme,
deux de ses frères ont été condamnés à mort ;
ma main coupée n’a été pour vous qu’un jeu plaisant ;
ses deux mains, sa langue, et cette chose plus précieuse
que mains et que langue, son innocence immaculée,
traîtres inhumains, vous les avez violemment ravies.
Que diriez-vous, si je vous laissais parler ?
Scélérats, vous auriez honte d’implorer votre grâce !
Ecoutez, misérables, comment j’entends vous torturer.
Il me reste encore cette main unique
pour vous couper la gorge,
tandis que Lavinia tiendra entre ses moignons
le bassin qui va recevoir votre sang criminel.
Vous savez que votre mère doit banqueter avec moi ;
elle prend le nom de la Vengeance, et me croit fou !…
Ecoutez, scélérats, je vais broyer vos os, les pulvériser,
et, en les mélangeant avec votre sang, j’en ferai une pâte ;
et de cette pâte je ferai une tourte,
que je bourrerai de vos deux têtes infâmes ;
et je dirai à cette prostituée, à votre maudite mère,
de dévorer, comme la terre, son propre produit.
Voilà le festin auquel je l’ai conviée,
et voilà les mets dont elle sera gorgée ;
car vous avez traité ma fille plus cruellement que Philomèle ;
et, plus cruellement que Progné, je me venge.
Et maintenant, tendez la gorge… Lavinia, allons,
reçois le sang ; et, quand ils seront morts,
je broyerai leurs os en une poudre menue,
que j’arroserai de cette odieuse liqueur ;
et dans cette pâte je ferai cuire leurs ignobles têtes.
Allons, allons, que chacun aide
à préparer ce banquet, et puisse-t-il être
plus sinistre et plus sanglant que le festin des Centaures !
(Il les égorge.)
Maintenant, amenez-les, car je veux être le cuisinier,
et faire en sorte qu’ils soient apprêtés quand leur mère viendra.
(Ils sortent.)]
Pas au théâtre, mais la scène est, comme pour les fabliaux, aisément "théâtralisable", dans Rabelais, l'histoire du rôtisseur et du Portefaix . Et en plus, ils causent comme dans Les Visiteurs...
- Spoiler:
- Le son et la fumée
A Paris, en la rôtisserie du petit Châtelet au devant de l’ouvroir d’un rôtisseur, un faquin mangeait son pain à la fumée du rôt, et le trouvait, ainsi parfumé, grandement savoureux. Le rôtisseur le laissait faire. Enfin, quand tout fut baufré, le rôtisseur happe le faquin au collet, et voulait qu’il lui payât la fumée de son rôt. Le faquin disait en rien n’avoir ses viandes endommagé, rien n’avoir du sien pris en rien ne lui être débiteur. La fumée dont était question évaporait par dehors : ainsi comme ainsise perdait-elle ; jamais n’avait été ouï que, dedans Paris, on eût vendu fumée de rôt en rue. Le rôtisseur répliquait que de fumée de son rôt n’était tenu nourrir les faquins, et reniait, en cas qu’il ne le payât, qu’il lui ôterait ses crochets. Le faquin tire son tribart, et se mettait en défense.
L’altercation fut grande. Le badaud peuple de Paris accourut au débat de toutes parts. Là se trouva à propos Seigny Joan le fol citadin de Paris. L’ayant aperçu, le rôtisseur demanda au faquin : « Veux-tu sus notre différend croire ce noble Seigny Joan ? — Oui, par le sambreguoi », répondit le faquin. Adonc Seigny Joan, après avoir leur discord entendu, commanda au faquin qu’il lui tirât de son baudrier quelque pièce d’argent. Le faquin luy mit en main un tournois philippus. Seigny Joan le prit, et le mit sus son épaule gauche, comme explorant s’il était de poids; puis le timpait sus la paume de sa main gauche, comme pour entendre s’il était de bon aloi ; puis le posa sus la prunelle de son œil droit, comme pour voir s’il était bien marqué. Tout ce fut fait en grand silence de tout le badaud peuple, en ferme attente du rôtisseur et désespoir du faquin. Enfin le fit sus l’ouvroir sonner par plusieurs fois. Puis, en majesté présidentale tenant sa marote au poing, comme si fûtun sceptre, et affublant en tête son chaperon de martres singesses à oreilles de papier, fraisé à points d’orgues, toussant préalablement deux ou trois bonnes fois, dit à haute voix : « La cour vous dit que le faquin qui a son pain mangé à la fumée du rôt, civilement a payé le rôtisseur au son de son argent. Ordonne ladite cour que chacun se retire en sa chacunière, sans dépens, et pour cause ». Cette sentence du fol parisien tant a semblé équitable voire admirable ès docteurs, qu’ils font doute, en cas que la matière eût été au parlement dudit lieu, ou en la Rote à Rome, voire certes entre les aréopagistes décidée, si plus juridiquement eût été par eux sentencié.
(Pantagruel, livre III, chap. xxxvii.)
- LombalgiaNiveau 10
As-tu exploré ça ?
http://www.leproscenium.com/ListeTheme.php?IdTheme=110
http://www.leproscenium.com/ListeTheme.php?IdTheme=110
- UjineNiveau 5
Dans Arlequin serviteur de deux maîtres de Goldoni, à l'acte II scène 15 Arlequin, qui doit servir deux maîtres à la fois, parvient à mettre de côté pour lui un pudding qu'il emporte triomphalement à la fin de la scène. Il y a une adaptation par G. Strehler de cette pièce, avec notamment cette scène, assez amusante, on la trouve sur youtube (la scène est à environ 1h22m53):
https://www.youtube.com/watch?v=SNWlW-pABQs&t=2305s
C'est en italien mais c'est une des scènes où l'influence de la Commedia dell'Arte se fait le plus ressentir, il n'y a pas vraiment besoin de texte pour comprendre.
https://www.youtube.com/watch?v=SNWlW-pABQs&t=2305s
C'est en italien mais c'est une des scènes où l'influence de la Commedia dell'Arte se fait le plus ressentir, il n'y a pas vraiment besoin de texte pour comprendre.
- Mamzelle LibelluleNiveau 3
Bonjour,
Je pense au Petit chat Miroir, d'Annette Béguin. Je l'ai donné à mes sixièmes en lecture cursive dans le cadre de notre séquence sur les animaux rusés.
Je pense au Petit chat Miroir, d'Annette Béguin. Je l'ai donné à mes sixièmes en lecture cursive dans le cadre de notre séquence sur les animaux rusés.
- ysabelDevin
Victor Hugo, Mangeront-ils ?
_________________
« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- DhatturaHabitué du forum
Intéressant tout ça!
Cela me rappelle un extrait du "Lazarillo de Tormes" ( roman picaresque) où el Lazarillo ruse pour manger plus de grains de raisin que son maître aveugle (il y a une autre scène où l'enfant ruse pour boire à la gourde de l'aveugle...)
Ce n'est pas du théâtre mais c'est une scène très théâtrale :-)
Voici une traduction trouvée rapidement sur le net:
Jamais, dit-il, je ne vis homme si avare et si chiche, à tel point qu’il me tuait de faim… Je dis la vérité : si je n’avais pas su me secourir, grâce à mon adresse et à mes bonnes ruses, je serais mort de faim bien des fois. » En vain Lazarillo apprit à découdre le fond de la besace pour en tirer doucement de quoi dîner : le « diable de creux » que l’aveugle lui « creusait » ne lui laissait point de repos. Il s’exerça à escamoter une part de la recette : « Tout ce que je pouvais chiper et voler, je le changeais en demi-blanques ; et quand les gens lui faisaient dire des oraisons et tiraient une blanque, comme il n’y voyait pas, à peine avaient-ils fait mine de la lui tendre, qu’elle était lancée dans ma bouche et remplacée par une demi-blanque, de sorte que, pour vite qu’il allongeât la main, l’offrande lui arrivait diminuée de moitié. » L’aveugle n’y comprenait rien. On lui avait toujours donné une blanque par oraison ; c’était le prix courant, et voici que le monde devenait ladre même pour les choses du ciel. Il prit le parti de leur en donner pour leur argent et abrégea ses oraisons de moitié, mais cela ne faisait pas que les demi-blanques redevinssent des blanques.
— Ça doit être de ta faute, disait-il à son guide.
Celui-ci apprit à lui boire son vin à son nez, avec une paille ; ou bien il perçait le fond du pot et recevait le vin dans sa bouche, tandis que le vieux buvait par en haut. Rien de ce qui s’avalait n’était en sûreté dans son voisinage, et les saucisses se changeaient miraculeusement en navets entre les doigts de l’aveugle. Lazarillo aurait fini par dîner à peu près, s’il n’avait eu affaire à un psychologue merveilleux. Il déclare n’avoir jamais rencontré le pareil de l’aveugle pour la perspicacité, et il en cite l’exemple suivant.
C’était le temps où l’on cueille les raisins. Un vendangeur leur donna une grappe. Ne pouvant la mettre dans sa besace, où elle se serait écrasée, le vieux s’assit dans un ravin et dit à l’enfant : « Je veux te faire une libéralité. Nous allons manger cette grappe, et tu en auras autant que moi. Voici comment nous partagerons : tu piqueras une fois et moi l’autre, mais à condition que tu me promettes de ne prendre à chaque fois qu’un seul grain. Je ferai de même jusqu’à ce que nous ayons fini, et, de cette manière, il n’y aura pas de tromperie.
« Marché conclu ; nous commençons. Mais, dès le second tour, le traître changea d’avis et se mit à prendre deux grains à la fois, pensant que j’en ferais autant. Moi, dès que je vis qu’il manquait à la convention, je ne me contentai pas d’aller de pair avec lui, mais je pris deux par deux, trois par trois, le plus que je pus. La grappe finie, il resta un moment la râpe à la main, branlant la tête, puis il dit : « — Lazare, tu m’as trompé ; je jurerais que tu as mangé les raisins trois par trois.
« — Non, répondis-je ; mais pourquoi soupçonnez-vous cela ?
« Le malin aveugle dit : « A quoi je vois que tu les mangeais trois par trois ? A ce que je les mangeais deux par deux et que tu ne disais rien. »
« Je ris en moi-même, continue Lazarillo, et, quoique enfant, je notai le fin raisonnement de l’aveugle. »
Cela me rappelle un extrait du "Lazarillo de Tormes" ( roman picaresque) où el Lazarillo ruse pour manger plus de grains de raisin que son maître aveugle (il y a une autre scène où l'enfant ruse pour boire à la gourde de l'aveugle...)
Ce n'est pas du théâtre mais c'est une scène très théâtrale :-)
Voici une traduction trouvée rapidement sur le net:
Jamais, dit-il, je ne vis homme si avare et si chiche, à tel point qu’il me tuait de faim… Je dis la vérité : si je n’avais pas su me secourir, grâce à mon adresse et à mes bonnes ruses, je serais mort de faim bien des fois. » En vain Lazarillo apprit à découdre le fond de la besace pour en tirer doucement de quoi dîner : le « diable de creux » que l’aveugle lui « creusait » ne lui laissait point de repos. Il s’exerça à escamoter une part de la recette : « Tout ce que je pouvais chiper et voler, je le changeais en demi-blanques ; et quand les gens lui faisaient dire des oraisons et tiraient une blanque, comme il n’y voyait pas, à peine avaient-ils fait mine de la lui tendre, qu’elle était lancée dans ma bouche et remplacée par une demi-blanque, de sorte que, pour vite qu’il allongeât la main, l’offrande lui arrivait diminuée de moitié. » L’aveugle n’y comprenait rien. On lui avait toujours donné une blanque par oraison ; c’était le prix courant, et voici que le monde devenait ladre même pour les choses du ciel. Il prit le parti de leur en donner pour leur argent et abrégea ses oraisons de moitié, mais cela ne faisait pas que les demi-blanques redevinssent des blanques.
— Ça doit être de ta faute, disait-il à son guide.
Celui-ci apprit à lui boire son vin à son nez, avec une paille ; ou bien il perçait le fond du pot et recevait le vin dans sa bouche, tandis que le vieux buvait par en haut. Rien de ce qui s’avalait n’était en sûreté dans son voisinage, et les saucisses se changeaient miraculeusement en navets entre les doigts de l’aveugle. Lazarillo aurait fini par dîner à peu près, s’il n’avait eu affaire à un psychologue merveilleux. Il déclare n’avoir jamais rencontré le pareil de l’aveugle pour la perspicacité, et il en cite l’exemple suivant.
C’était le temps où l’on cueille les raisins. Un vendangeur leur donna une grappe. Ne pouvant la mettre dans sa besace, où elle se serait écrasée, le vieux s’assit dans un ravin et dit à l’enfant : « Je veux te faire une libéralité. Nous allons manger cette grappe, et tu en auras autant que moi. Voici comment nous partagerons : tu piqueras une fois et moi l’autre, mais à condition que tu me promettes de ne prendre à chaque fois qu’un seul grain. Je ferai de même jusqu’à ce que nous ayons fini, et, de cette manière, il n’y aura pas de tromperie.
« Marché conclu ; nous commençons. Mais, dès le second tour, le traître changea d’avis et se mit à prendre deux grains à la fois, pensant que j’en ferais autant. Moi, dès que je vis qu’il manquait à la convention, je ne me contentai pas d’aller de pair avec lui, mais je pris deux par deux, trois par trois, le plus que je pus. La grappe finie, il resta un moment la râpe à la main, branlant la tête, puis il dit : « — Lazare, tu m’as trompé ; je jurerais que tu as mangé les raisins trois par trois.
« — Non, répondis-je ; mais pourquoi soupçonnez-vous cela ?
« Le malin aveugle dit : « A quoi je vois que tu les mangeais trois par trois ? A ce que je les mangeais deux par deux et que tu ne disais rien. »
« Je ris en moi-même, continue Lazarillo, et, quoique enfant, je notai le fin raisonnement de l’aveugle. »
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum