- jammeNeoprof expérimenté
Mes deux tuteurs n'ont pas été à la hauteur!
Le premier ne m'a quasiment fait aucune remarque ou critique de l'année. Il ne m'a pas soutenu lors de l'inspection. Il ne s'est jamais prononcé sur le bienfondé de mon renouvellement. Il avait plus peur pour sa "carrière" je pense.
Le deuxième était un néo-tit a qui j'ai appris plein de trucs! Il m'a fait des rapports élogieux certes, mais heureusement que j'avais déjà un bagage avec moi!
Il existe aussi des tuteurs compétents et qui sont effarés par le niveau de certains stagiaires. Une de mes copines l'est cette année et me parle régulièrement de sa stagiaire qui casse les élèves et n'a aucune pédagogie. Quant à son niveau, ce n'est apparemment pas glorieux!
Le premier ne m'a quasiment fait aucune remarque ou critique de l'année. Il ne m'a pas soutenu lors de l'inspection. Il ne s'est jamais prononcé sur le bienfondé de mon renouvellement. Il avait plus peur pour sa "carrière" je pense.
Le deuxième était un néo-tit a qui j'ai appris plein de trucs! Il m'a fait des rapports élogieux certes, mais heureusement que j'avais déjà un bagage avec moi!
Il existe aussi des tuteurs compétents et qui sont effarés par le niveau de certains stagiaires. Une de mes copines l'est cette année et me parle régulièrement de sa stagiaire qui casse les élèves et n'a aucune pédagogie. Quant à son niveau, ce n'est apparemment pas glorieux!
- pignoloNiveau 6
Babarette a écrit:Donc merci, mais tous les stagiaires ne sont pas des gens qui ont eu le CAPES dans une pochette surprise et qui manquent de sérieux.
Ta réponse, elle, manque de sérieux... Où, bon sang, ai-je écrit ce à quoi tu prétends répondre ?
- pignoloNiveau 6
Peinard a écrit:Tous les collègues tuteurs/formateurs ne sont pas irréprochables, loin de là. Idem pour les IPR. Malgré tout, il ne s'agit pas de les "condamner" mais d'identifier ceux qui ne sont pas faits pour exercer ces fonctions.
Enfin, les stagiaires en souffrance qui dénoncent des comportements inacceptables de tuteurs/formateurs ou d'IPR ne sont pas tous des incompétents menteurs...
Décidément... généraliser est à la mode. Est-ce que j'écris, moi, qu'il faut arrêter de critiquer tous les tuteurs parce que tel ou tel est tombé sur un psychopathe ? Je ne nie évidemment pas qu'il y en ait, au passage.
Mais : le stagiaire est scruté, en cas de difficulté, par un tuteur, un chef d'établissement, un tuteur ESPE, deux inspecteurs et finalement par la commission de titularisation. Ca limite tout de même les risques, même s'il peut y avoir un effet d'entraînement dans les avis.
- InvitéInvité
Effectivement les commentaires passent facilement d'un cas qui nous est présenté à travers le prisme unique de son posteur à des anathèmes généraux qui n'ont guère de sens. La véracité du témoignage n'est pas en question ici, mais ce qui est le ressenti de la personne sur le grill ne couvre pas parfois toute la réalité de la situation. Or pour aider il faudrait déjà la comprendre. Je ne suis pas sûr que partir sur des généralités façon "les tuteurs sont affreux" ou "on cible les reconversions" soit la meilleure manière d'aider les demandeurs. Alors certes il est tout à fait possible que tout aille très bien et qu'il s'agisse d'un déni de justice absolu, mais il me semble qu'à travers ce que nous avons pu voir voir dans nos propres salles des profs ceci n'est pas, comme le souligne Pignolo, le cas le plus fréquent.
- Thierry75Niveau 10
A Créteil on a du mal à garder les stagiaires (tu m'étonnes), et la plus grande bienveillance est demandée aux tuteurs. On peut penser que les situations, les difficultés sont très variables, mais le sentiment d'arbitraire, de subjectivité partisane, est sans doute tout à fait légitime dans certains cas.
_________________
Le moi est haïssable.
- eleonore69Érudit
KrilinXV3 a écrit:A mon époque et là où j'étais, quasiment tout le monde était validé (2009-2010). C'était un autre temps. Mais on nous disait déjà de nous méfier, de faire semblant de rentrer dans le moule et qu'on serait libre après. Et c'est exactement ce qui s'est passé.
Mes collègues néotits de la génération ESPE me paraissent généralement plus angoissés, plus soucieux de reconnaissance administrative. J'essaye de les guider vers plus d'indépendance et vers une certaine distance face aux tâches purement administratives.
A mon époque (90-95) c'était également le cas... Je ne pense pas qu'il ait plus stagiaires à problèmes qu'avant...
- Thierry75Niveau 10
J'ai été validé un peu par miracle (un concours de circonstance(s ?) tout à fait exceptionnel en 88. (Mais j'étais vraiment loin du "réel".)
_________________
Le moi est haïssable.
- Une passanteEsprit éclairé
eleonore69 a écrit:KrilinXV3 a écrit:A mon époque et là où j'étais, quasiment tout le monde était validé (2009-2010). C'était un autre temps. Mais on nous disait déjà de nous méfier, de faire semblant de rentrer dans le moule et qu'on serait libre après. Et c'est exactement ce qui s'est passé.
Mes collègues néotits de la génération ESPE me paraissent généralement plus angoissés, plus soucieux de reconnaissance administrative. J'essaye de les guider vers plus d'indépendance et vers une certaine distance face aux tâches purement administratives.
A mon époque (90-95) c'était également le cas... Je ne pense pas qu'il ait plus stagiaires à problèmes qu'avant...
Je pense le contraire (sans remettre en question le fait qu'il existe des tuteurs qui font tout pour enfoncer leur stagiaire au lieu de l'aider), et c'est, selon moi, lié déjà à la baisse de l'attractivité du métier qui fait que ceux qui passent les concours ne sont pas toujours très motivés. Il y a également l'évolution de la société, en 90-95 et même 2009-2010, je ne pense pas qu'il existait autant de stagiaires totalement déconnectés des nécessités basiques pour exercer ce métier comme la ponctualité, la conscience professionnelle qui fait qu'on rend des copies avec appréciations, qu'on ne passe pas son temps sur son smartphone (là, expérience vécue d'un stagiaire en situation ne comprenant pas où était le mal !), qu'on traite les élèves avec respect et qu'on se positionne en tant qu'adulte vis-à-vis d'eux, etc.
Ces problèmes me semblent générationnels (mais pas seulement, des titulaires plus âgés ont aussi des comportements plus que discutables), ils apparaissent chez certains AED, chez les étudiants en stage.
Des fumistes, il y a dû toujours en avoir, mais nous avons à présent à faire face à des générations ayant toute leur scolarité bénéficié de la "bienveillance", de la baisse d'exigence, à qui on n'a pas forcément appris le travail bien fait, ce n'est heureusement pas le cas pour tous, mais cela semble logique qu'on en trouve de plus en plus dans l'EN....
- BabaretteDoyen
pignolo a écrit:Babarette a écrit:Donc merci, mais tous les stagiaires ne sont pas des gens qui ont eu le CAPES dans une pochette surprise et qui manquent de sérieux.
Ta réponse, elle, manque de sérieux... Où, bon sang, ai-je écrit ce à quoi tu prétends répondre ?
Je vous remercie pour votre mépris.
J'espère que vous n'êtes pas tuteur.
Par ailleurs, je ne vois pas où est le manque de sérieux dans ma réponse. Je témoigne, c'est tout.
- Hugo78Niveau 10
J'ai l'impression que c'est quand même un peu la roulette russe ! Quand j'étais stagiaire, il y a un mec de ma promo qui a été licencié pour des motifs assez hasardeux... Personne n'a vraiment compris à part qu'il était en froid avec sa tutrice et que cette dernière avec l'appui du chef d'établissement n'a fait que le "pourrir" tout au long de l'année.
Cette année, dans mon collège, nous avons un stagiaire d'anglais qui sera vraisemblablement titularisé alors que son comportement laisse vraiment à désirer. Il ne dit "bonjour" à personne, il ne va jamais aux réunions obligatoires, il met sur les bulletins des appréciations du genre "good !" ou "bad !"et passe son temps à passer des séries aux gamins au lieu de les faire bosser. Comme le tuteur s'en fiche, il le laisse faire ce qu'il veut...Bref, bizarre le stagiaire...
Cette année, dans mon collège, nous avons un stagiaire d'anglais qui sera vraisemblablement titularisé alors que son comportement laisse vraiment à désirer. Il ne dit "bonjour" à personne, il ne va jamais aux réunions obligatoires, il met sur les bulletins des appréciations du genre "good !" ou "bad !"et passe son temps à passer des séries aux gamins au lieu de les faire bosser. Comme le tuteur s'en fiche, il le laisse faire ce qu'il veut...Bref, bizarre le stagiaire...
- pignoloNiveau 6
Babarette a écrit:Je vous remercie pour votre mépris.
J'espère que vous n'êtes pas tuteur.
Par ailleurs, je ne vois pas où est le manque de sérieux dans ma réponse. Je témoigne, c'est tout.
Oui vous témoignez en prétendant que je généralise certains comportements à tous les stagiaires. C'est juste ça qui n'est pas sérieux puisque ce n'est absolument pas ce que j'ai écrit. Laissez-moi aussi, s'il vous plaît, le droit de témoigner, il n'y a aucun mépris là dedans même si ça ne va pas dans votre sens.
- MissWest-IndiesNiveau 5
Hugo78 a écrit:
Cette année, dans mon collège, nous avons un stagiaire d'anglais qui sera vraisemblablement titularisé alors que son comportement laisse vraiment à désirer. Il ne dit "bonjour" à personne, il ne va jamais aux réunions obligatoires, il met sur les bulletins des appréciations du genre "good !" ou "bad !"et passe son temps à passer des séries aux gamins au lieu de les faire bosser. Comme le tuteur s'en fiche, il le laisse faire ce qu'il veut...Bref, bizarre le stagiaire...
D'après ce que tu écris,on peut déduire que ce stagiaire est tout simplement un ami du tuteur.Il ne faut pas chercher midi à quatorze heures...
- ElyasEsprit sacré
MissWest-Indies a écrit:Hugo78 a écrit:
Cette année, dans mon collège, nous avons un stagiaire d'anglais qui sera vraisemblablement titularisé alors que son comportement laisse vraiment à désirer. Il ne dit "bonjour" à personne, il ne va jamais aux réunions obligatoires, il met sur les bulletins des appréciations du genre "good !" ou "bad !"et passe son temps à passer des séries aux gamins au lieu de les faire bosser. Comme le tuteur s'en fiche, il le laisse faire ce qu'il veut...Bref, bizarre le stagiaire...
D'après ce que tu écris,on peut déduire que ce stagiaire est tout simplement un ami du tuteur.Il ne faut pas chercher midi à quatorze heures...
Les tuteurs ont peu de pouvoir. On leur en attribue bien trop (et certains pensent en avoir beaucoup). La réalité est simple : le tuteur n'a qu'un pouvoir, décrire une situation de stage. Rien d'autre. Il n'a même pas droit de donner son avis.
- BabaretteDoyen
Une passante a écrit:
Des fumistes, il y a dû toujours en avoir, mais nous avons à présent à faire face à des générations ayant toute leur scolarité bénéficié de la "bienveillance", de la baisse d'exigence, à qui on n'a pas forcément appris le travail bien fait, ce n'est heureusement pas le cas pour tous, mais cela semble logique qu'on en trouve de plus en plus dans l'EN....
Je n'ai pas le sentiment d'avoir bénéficié de la bienveillance qu'on me demandait d'avoir pour mes élèves. Quand j'étais au collège, des exercices non faits à la maison se soldaient immédiatement par une punition, quelle qu'elle soit. Il ne m'est jamais venu à l'esprit de ne pas présenter mon carnet de correspondance quand on me le demandait. J'ai même été sanctionnée parce que j'avais "créé des perturbations" en m'enfermant dans les toilettes, alors que dix personnes me lançaient des injures et des projectiles par dessus la porte, ce que je ne trouve pas particulièrement bienveillant.
Ce métier, ça m'attirait vraiment, je voulais l’exercer depuis toujours. Mais face à des élèves odieux à qui ma hiérarchie, en sus, donnait raison, je me suis tout simplement mise à le haïr. Ma première année, je passais jusqu'à cinq heures à préparer un cours. Pendant mes deux années de stage, j'annotais scrupuleusement les copies, j'allai à des cours de collègues, j'ai lu de la documentation sur la psychologie des adolescents et plusieurs ouvrages de pédagogie. C'est manquer de sérieux ça?
Des fumistes, il y en a, mais vous savez quoi? Ils sont parfois titularisés (par exemple, un gars de ma promo qui faisait faire du rap aux élèves parce que "ça remplace très bien la poésie" et qui a séché six mois de cours a été titularisé sans problème).
Franchement, je suis contente de ne pas avoir été titularisée, si c'est pour finir dans un grenier avec une corde et un tabouret, je ne préfère pas.
_________________
“Google peut vous donner 100 000 réponses, un bibliothécaire vous donne la bonne.” Neil Gaiman.
:lecteur:
- MissWest-IndiesNiveau 5
Babarette a écrit:
Franchement, je suis contente de ne pas avoir été titularisée, si c'est pour finir dans un grenier avec une corde et un tabouret, je ne préfère pas.
Exact.Sachant qu'un grand nombre de collègues titulaires rêve de quitter ce métier anxiogène sauf ceux qui sont dans de très bons bahuts avec des élèves sérieux et disciplinés ou qui enseignent dans le supérieur.
- ElyasEsprit sacré
MissWest-Indies a écrit:Babarette a écrit:
Franchement, je suis contente de ne pas avoir été titularisée, si c'est pour finir dans un grenier avec une corde et un tabouret, je ne préfère pas.
Exact.Sachant qu'un grand nombre de collègues titulaires rêve de quitter ce métier anxiogène sauf ceux qui sont dans de très bons bahuts avec des élèves sérieux et disciplinés ou qui enseignent dans le supérieur.
Je peux comprendre que le métier peut être très difficile, voire mettre à bout. Cependant, il ne faudrait pas tenter de faire croire n'importe quoi non plus. On peut être heureux dans ce métier ailleurs que dans de très bons bahuts ou dans l'enseignement supérieur.
Il y a une différence entre parler de sa souffrance par rapport à un métier et vomir sur le métier.
- scot69Modérateur
Il y a UNE chose qui me fait tenir: mes collègues, ils sont supers, j'ai une chance incroyable. Et j'avoue que ça compense largement les élèves, la direction, la hiérarchie, qui eux ne tiennent vraiment pas la route!
- amethysteDoyen
Et bien, moi, ce sont les élèves qui me rendent le métier supportable. Ils ne sont pas très travailleurs, mais ils sont gentils et en cours, j'arrive encore à faire des choses intéressantes. Depuis la réforme, l'ambiance entre collègues est devenue détestable.
- scot69Modérateur
j'entends ça de plus en plus, c'est pour ça que je m'estime vraiment très très chanceux à ce niveau là!
- slynopHabitué du forum
Ou ceux qui arrivent à se détacher du travail, si les choses vont bien, c'est super, si ça ne va pas, et bien ça ne va pas et c'est tout. Il faut éviter d'en faire une affaire personnelle. On essaye de recoller les morceaux quand cela ne fonctionne pas comme on l'aurait souhaité, mais on ne peut pas faire plus. Tant que possible, le boulot reste au collège /lycée (hormis les corrections, les diverses préparations etc.). Mais ce n'est pas facile à faire car on bosse avec de l'humain, mais d'abord toi puis les élèves, et depuis que je procède ainsi, je suis paradoxalement plus disponible pour les aider et proposer des activités hors cours, comme des clubs.
_________________
"C'est pas moi qu'explique mal, c'est les autres qui sont cons !", Perceval dans Kaamelot.
- MissWest-IndiesNiveau 5
Babarette a écrit:
Ma difficulté tenait à la gestion de classe.
Tout le monde n'a pas une "autorité" innée.
Au lieu de blâmer les enseignants,on devrait plutôt blâmer les parents qui ne sont pas fichus d'éduquer leurs gosses et considèrent l'école comme une garderie.
Beaucoup d'élèves viennent "chauffer les bancs de l'école" pour que les allocs de leurs parents ne soient pas retirées.
Détrompe toi,beaucoup de titulaires avec des années d'ancienneté ont du bruit dans leurs classes .Certains l'avouent,d'autres diront "Avec moi,tout va bien!"
Quand tu es nouveau dans l'établissement ou remplaçant,les élèves te diront que c'est seulement avec toi qu'il y a du bruit etc ...et au conseil de classe,tu entends tous les collègues se plaindre de l'agitation de cette classe.
- dr25Niveau 1
Bonjour à tous,
je poste sur ce fil car il me conduit à une question importante : le risque de se faire renvoyer en cours ou en fin de stage est il important ?
Je m'explique :
- j'envisage de me reconvertir dans l'enseignement : je suis ingénieur depuis plus de 20 ans, je n'ai aucun problème d'emploi mais un souhait de changement.
- j'ai passé le concours cette année et j'ai l'impression d'avoir (très bien) réussi, j'attends de savoir si je suis qualifié pour les oraux.
- ce fil me fait douter car si je fais une année stagiaire et que je me fais renvoyer en fin d'année j'aurai beaucoup de mal à retrouver un job d'ingénieur car ce changement est trop éloigné de ma trajectoire professionnelle.
Je rajoute que ce qui me fait douter c'est que j'ai fait cette année 2 remplacements comme contractuel en collège (classes de 5ème et 4ème dans 2 collèges différents) et que j'ai systématiquement mal géré mes classes (trop de bruit, des élèves qui répondent, refusent d'enlever leur manteau en classe ...). Au final je m'en sors toujours car je ne me laisse pas faire mais je pense que si on peut se faire renvoyer pour une mauvaise gestion de classe ce sera pour moi...
Je m'excuse j'ai été un peu long mais je pourrais résumer autrement ma question : quel est le taux d'échec chez les stagiaires (et ceux qui se reconvertissent) ?
Merci
je poste sur ce fil car il me conduit à une question importante : le risque de se faire renvoyer en cours ou en fin de stage est il important ?
Je m'explique :
- j'envisage de me reconvertir dans l'enseignement : je suis ingénieur depuis plus de 20 ans, je n'ai aucun problème d'emploi mais un souhait de changement.
- j'ai passé le concours cette année et j'ai l'impression d'avoir (très bien) réussi, j'attends de savoir si je suis qualifié pour les oraux.
- ce fil me fait douter car si je fais une année stagiaire et que je me fais renvoyer en fin d'année j'aurai beaucoup de mal à retrouver un job d'ingénieur car ce changement est trop éloigné de ma trajectoire professionnelle.
Je rajoute que ce qui me fait douter c'est que j'ai fait cette année 2 remplacements comme contractuel en collège (classes de 5ème et 4ème dans 2 collèges différents) et que j'ai systématiquement mal géré mes classes (trop de bruit, des élèves qui répondent, refusent d'enlever leur manteau en classe ...). Au final je m'en sors toujours car je ne me laisse pas faire mais je pense que si on peut se faire renvoyer pour une mauvaise gestion de classe ce sera pour moi...
Je m'excuse j'ai été un peu long mais je pourrais résumer autrement ma question : quel est le taux d'échec chez les stagiaires (et ceux qui se reconvertissent) ?
Merci
- CasparProphète
dr25 a écrit:Bonjour à tous,
je poste sur ce fil car il me conduit à une question importante : le risque de se faire renvoyer en cours ou en fin de stage est il important ?
Je m'explique :
- j'envisage de me reconvertir dans l'enseignement : je suis ingénieur depuis plus de 20 ans, je n'ai aucun problème d'emploi mais un souhait de changement.
- j'ai passé le concours cette année et j'ai l'impression d'avoir (très bien) réussi, j'attends de savoir si je suis qualifié pour les oraux.
- ce fil me fait douter car si je fais une année stagiaire et que je me fais renvoyer en fin d'année j'aurai beaucoup de mal à retrouver un job d'ingénieur car ce changement est trop éloigné de ma trajectoire professionnelle.
Je rajoute que ce qui me fait douter c'est que j'ai fait cette année 2 remplacements comme contractuel en collège (classes de 5ème et 4ème dans 2 collèges différents) et que j'ai systématiquement mal géré mes classes (trop de bruit, des élèves qui répondent, refusent d'enlever leur manteau en classe ...). Au final je m'en sors toujours car je ne me laisse pas faire mais je pense que si on peut se faire renvoyer pour une mauvaise gestion de classe ce sera pour moi...
Je m'excuse j'ai été un peu long mais je pourrais résumer autrement ma question : quel est le taux d'échec chez les stagiaires (et ceux qui se reconvertissent) ?
Merci
Pas forcément... Je connais quelqu'un qui a passé le concours de PE, a fait son stage, puis a renoncé (le métier ne lui plaisait pas) et a "réactivé son réseau" pour retrouver un emploi dans sa branche de départ.
Si "au final, tu t'en sors toujours", il n'y a pas de raison que tu n'arrives pas à gérer ta classe. Les élèves testent toujours les remplaçants de courte durée. Est-ce que tu as aimé enseigner malgré ces difficultés?
- dr25Niveau 1
Merci de cette réponse,
oui l'expérience est positive au niveau enseignement : j'ai systématiquement des élèves qui me disent que "j'explique bien" que les séquences sont intéressantes et qu'ils comprennent bien.
Juste je n'aime pas punir et les élèves finissent toujours par s'en rendre compte (un collègue qui a assisté à un de mes cours m'a dit que c'était très bien sauf que je laissais passer trop de choses au niveau discipline). Et du coup je me retrouve toujours à galérer pour des broutilles, je m'en sors mais je galère.
J'essaie de me corriger et lors de ma seconde expérience j'ai été beaucoup plus "ferme" et ça s'est mieux passé mais au bout d'un moment ils ont quand même vu que je ne punissais pas.
Là où je risque aussi de ne pas faire l'affaire c'est que je suis un peu vieux jeu : pour moi les mathématiques nécessitent de la rigueur (de la créativité également mais sans rigueur on n'arrive à rien) et du coup je suis probablement trop directif par rapport à ce qui est attendu.
Enfin si c'est pour me faire renvoyer au bout d'un an je ne me lancerai pas.
Merci.
oui l'expérience est positive au niveau enseignement : j'ai systématiquement des élèves qui me disent que "j'explique bien" que les séquences sont intéressantes et qu'ils comprennent bien.
Juste je n'aime pas punir et les élèves finissent toujours par s'en rendre compte (un collègue qui a assisté à un de mes cours m'a dit que c'était très bien sauf que je laissais passer trop de choses au niveau discipline). Et du coup je me retrouve toujours à galérer pour des broutilles, je m'en sors mais je galère.
J'essaie de me corriger et lors de ma seconde expérience j'ai été beaucoup plus "ferme" et ça s'est mieux passé mais au bout d'un moment ils ont quand même vu que je ne punissais pas.
Là où je risque aussi de ne pas faire l'affaire c'est que je suis un peu vieux jeu : pour moi les mathématiques nécessitent de la rigueur (de la créativité également mais sans rigueur on n'arrive à rien) et du coup je suis probablement trop directif par rapport à ce qui est attendu.
Enfin si c'est pour me faire renvoyer au bout d'un an je ne me lancerai pas.
Merci.
- CasparProphète
dr25 a écrit:Merci de cette réponse,
oui l'expérience est positive au niveau enseignement : j'ai systématiquement des élèves qui me disent que "j'explique bien" que les séquences sont intéressantes et qu'ils comprennent bien.
Juste je n'aime pas punir et les élèves finissent toujours par s'en rendre compte (un collègue qui a assisté à un de mes cours m'a dit que c'était très bien sauf que je laissais passer trop de choses au niveau discipline). Et du coup je me retrouve toujours à galérer pour des broutilles, je m'en sors mais je galère.
J'essaie de me corriger et lors de ma seconde expérience j'ai été beaucoup plus "ferme" et ça s'est mieux passé mais au bout d'un moment ils ont quand même vu que je ne punissais pas.
Là où je risque aussi de ne pas faire l'affaire c'est que je suis un peu vieux jeu : pour moi les mathématiques nécessitent de la rigueur (de la créativité également mais sans rigueur on n'arrive à rien) et du coup je suis probablement trop directif par rapport à ce qui est attendu.
Enfin si c'est pour me faire renvoyer au bout d'un an je ne me lancerai pas.
Merci.
Malheureusement c'est impossible à prévoir. Sache tout de même que la majorité des stagiaires sont validés. Un forum est forcément un miroir un peu déformant de la réalité: personne ne vient poster pour dire que tout va bien.
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum