- chapeaudepaille9133Niveau 1
Bonjour à tou(te)s,
Etant en renouvellement de stage et ayant peu de chances d'obtenir la titularisation cette année, je me demandais si vous ne connaîtriez pas des personnes dans mon cas afin de savoir vers quoi elles se sont tournées ensuite.
Etant en renouvellement de stage et ayant peu de chances d'obtenir la titularisation cette année, je me demandais si vous ne connaîtriez pas des personnes dans mon cas afin de savoir vers quoi elles se sont tournées ensuite.
- dami1kdHabitué du forum
Bonjour,
Je ne pense pas que la voie de reconversion des stagiaires licenciés soit unique, cela dépend de vous, de votre parcours, de vos compétences, de vos envies...
Je ne pense pas que la voie de reconversion des stagiaires licenciés soit unique, cela dépend de vous, de votre parcours, de vos compétences, de vos envies...
- DaphnéDemi-dieu
Il y en a même qui repassent le concours, qui l'obtiennent et qui valident leur stage.
- rickyyNiveau 4
Pour continuer l'enseignement, il y a bien sur l'option Contractuel, qui à l'avantage de pouvoir choisir son académie. Par contre, ce n'est pas très bien payé.
_________________
2017-2018: Titulaire Lycée Hotelier (3ème Prépa Pro, 2nde STHR, 2x1ère STHR, 2xTerm STHR)
2018-Aujourd'hui: CPGE PTSI.
- GuiguesNiveau 8
Daphné a écrit:Il y en a même qui repassent le concours, qui l'obtiennent et qui valident leur stage.
Tout à fait. Par contre ceux que je connais à qui c'est arrivé ont validé dans une autre académie que celle de leur première tentative.
- DaphnéDemi-dieu
Oui il vaut mieux ne pas revoir les mêmes formateurs IPR...
- CasparProphète
Il faudrait en savoir plus pour pouvoir donner des conseils à notre collègue: Est-ce qu'il a des problèmes de gestion de classe ? Est-ce qu'il souhaite à tout prix continuer à enseigner ou pas? ...
- Ma'amÉrudit
Oui, et puis quel est son parcours antérieur, aussi ?
Il est plus facile de se réorienter avec certains diplômes qu'avec d'autres.
Il est plus facile de se réorienter avec certains diplômes qu'avec d'autres.
- DimkaVénérable
Salut,chapeaudepaille9133 a écrit:Bonjour à tou(te)s,
Etant en renouvellement de stage et ayant peu de chances d'obtenir la titularisation cette année, je me demandais si vous ne connaîtriez pas des personnes dans mon cas afin de savoir vers quoi elles se sont tournées ensuite.
J'ai démissionné et je me suis posé les mêmes questions. Demande-toi : que veux-tu faire, et que peux-tu faire ? Tu peux réfléchir de façon très large, sans te poser de limites, car tout est possible. Tu peux passer des concours de la fonction publique ou territoriale (ira, police, pompier, ministère de affaires étrangères, archives, bibliothèques, et plein d'autres encore), tu peux reprendre des études en fonction de ton courage et de tes capacités financières (ça peut être un an ou plus, ça peut être un master pro proche de ton cursus comme une reconversion totale, genre école d'infirmier/AS ou un cap/dut/etc.). Tu peux postuler dans le privé, monter ta boîte, etc.
_________________
- Spoiler:
- chapeaudepaille9133Niveau 1
Ma'am a écrit:Oui, et puis quel est son parcours antérieur, aussi ?
Il est plus facile de se réorienter avec certains diplômes qu'avec d'autres.
J'ai une licence d'histoire mineure géographie puis je me suis dirigé en master MEEF (je ne sais même pas si on peut valider un niveau M2 MEEF si l'on ne valide pas le stage)
- alanneFidèle du forum
Oui tu peux, sinon tu peux repasser un concours enseignant mais évite l'académie et surtout ne raconte pas ton passé. Repars sur de nouvelles bases et bon courage !
_________________
Wait and see
- madigoùNiveau 5
Comme le dit Dimka, ne te mets pas de limites, et réfléchis à ce que tu peux faire. Le point positif c'est que tu peux y réfléchir tranquillement avant que le couperet ne tombe (la décision officielle, i.e. par le MEN, ne sera sans doute pas prise avant septembre et quoi qu'il en soit tu es fonctionnaire stagiaire jusqu'au 31 août). Ensuite, renseigne-toi aussi, car normalement, si tu es licenciée, tu pourras toucher des ARE. Ce ne sera pas énorme, mais le fait d'être inscrite sur la liste de demandeur d'emploi te permettra, si tu le souhaites, de prendre conseil sur des formations possibles et peut-être de pouvoir les financer.Dimka a écrit:Salut,chapeaudepaille9133 a écrit:Bonjour à tou(te)s,
Etant en renouvellement de stage et ayant peu de chances d'obtenir la titularisation cette année, je me demandais si vous ne connaîtriez pas des personnes dans mon cas afin de savoir vers quoi elles se sont tournées ensuite.
J'ai démissionné et je me suis posé les mêmes questions. Demande-toi : que veux-tu faire, et que peux-tu faire ? Tu peux réfléchir de façon très large, sans te poser de limites, car tout est possible. Tu peux passer des concours de la fonction publique ou territoriale (ira, police, pompier, ministère de affaires étrangères, archives, bibliothèques, et plein d'autres encore), tu peux reprendre des études en fonction de ton courage et de tes capacités financières (ça peut être un an ou plus, ça peut être un master pro proche de ton cursus comme une reconversion totale, genre école d'infirmier/AS ou un cap/dut/etc.). Tu peux postuler dans le privé, monter ta boîte, etc.
Pour ma part, j'ai été licenciée après ma première année de stage, mais j'avais des diplômes et une expérience antérieure dans l'édition. J'ai donc renoué avec mes premières amours et j'ai créé ma micro-entreprise en conseil éditorial. Un autre collègue, licencié sec aussi, a repassé d'autres concours ; enfin, une autre en renouvellement et licenciée s'est plutôt orientée vers une formation complémentaire (pour préparer sa reconversion) dans l'informatique. A toi de voir ce que tu peux faire, en gardant bien à l'esprit que tout n'est pas fini et que tu peux trouver un métier qui te convienne. Bon courage !
- CasparProphète
Repasser le concours après deux années de stage, pourquoi pas ? Mais il faut vraiment avoir la vocation de l'enseignement chevillée au corps et il est possible que les problèmes rencontrés pendant ces deux années réapparaissent. Encore une fois il faudrait en savoir un peu plus.
- skindiverÉrudit
Quelles peuvent être les raisons d'un licenciement?
- CasparProphète
Le plus souvent des questions de gestion de classe j'imagine, ou un stagiaire qui fait un peu n'importe quoi dans ses cours (ne respecte pas les programmes, les consignes...).
- madigoùNiveau 5
Non, Caspar Goodwood, ce ne sont pas ces raisons qui poussent à licencier, en tout cas pas "le plus souvent". Bien sûr un stagiaire qui fait n'importe quoi est licencié, mais on n'attend pas la fin de l'année pour le faire. Idem pour des questions de gestion de classe, qui seraient suffisamment graves, pour licencier. Et les cas, s'ils existent (?), doivent être plutôt rares. En fait, la réalité est tout autre, dans la majorité des cas. Je sais d'expérience (la mienne mais aussi celle des collègues stagiaires de ma promo qui ont été licenciés en même temps que moi) qu'il y a beaucoup d'autres facteurs qui rentrent en compte et qui n'ont rien à voir avec votre façon d'enseigner. Un syndicat a d'ailleurs publié dans une lettre un petit pot-pourri des motifs invoqués pour licencier. Et c'est juste grotesque et encore une fois ça n'a rien à voir avec votre façon d'enseigner ni même avec la gestion de classe.Caspar Goodwood a écrit:Le plus souvent des questions de gestion de classe j'imagine, ou un stagiaire qui fait un peu n'importe quoi dans ses cours (ne respecte pas les programmes, les consignes...).
- CasparProphète
Je te crois sur parole et j'ai l'impression que les licenciements sont bien plus nombreux qu'à mon époque (je parle comme un vieux que je commence à être) finalement plus "bienveillante" envers les stagiaires, mais quels sont donc ces motifs ?
- madigoùNiveau 5
Les vrais motifs ne sont jamais explicités : pour ma part, mon expérience antérieure dans l'édition mais aussi en tant que contractuelle leur déplaisait. Parce que j'étais suspecte de ne pas être assez "formatable", obéissante, etc. Ce qui n'était pas faux, mais ce qui ne devrait pas être pris en compte. Après tout on nous demande d'être des "adultes responsables", ce qui est un comble, lorsqu'on est traités en tant que stagiaires, comme des enfants qu'on peut réprimander.
J'étais pourtant friande de conseils, parce que c'est toujours intéressant et enrichissant de voir ce que les autres font, comment ils le font, etc. et c'est vrai dans tout métier, mais je voulais procéder librement, ne pas en faire qu'à ma tête, mais choisir ce qu'il y avait de mieux pour moi et mes élèves. Et ça, ce n'était juste pas possible ni pour ma tutrice ni pour l'IPR. Donc, j'ai subi ce qu'on appelle un bon "recadrage" ou harcèlement, et plus je résistais, plus je me suis fait enfoncer. Et les motifs invoqués, c'était juste du "ressenti" : par ex. ma CDE a estimé, après discussion avec la tutrice et l'IPR qu'il "lui avait semblé que du fait de mon expérience de contractuelle, j'avais refusé de me former" (rien que cette petite phrase a "permis" de ne pas me valider plusieurs compétences). La tutrice, elle aussi, y est allée de ses ressentis, elle jugeait, par ex, que mes élèves ne me faisaient pas confiance. Pourquoi ? Ce n'était évidemment jamais expliqué. "il lui semblait" juste. Les formules, il me semble, je crois, etc. j'en ai à foison dans mes rapports. Ressenti, flou aussi... Le dernier ressenti très flou de l'IPR a été sur ma "posture" à laquelle je devais réfléchir... Sans me dire (ce serait trop simple) ce qui n'allait pas dans ma "posture". Voilà quelques exemples. J'en aurai évidemment des centaines. J'ai même écrit un roman là-dessus où je cite de temps en temps ces "perles" trouvées dans mes rapports.
Beaucoup m'ont dit (jusqu'à un IA à la retraite) que lors de l'année de stage, il fallait se taire. Pas bien enseigner, bien faire son travail, non juste se taire. Moi, ça me semble aberrant que l'on juge des enseignants sur leur capacité à se taire ou à obéir (c'est la même chose), mais c'est ce que j'ai vécu et ce que d'autres ont vécu aussi.
Et moi je n'ai pas su me taire (je ne le regrette pas du tout), j'ai contesté ces rapports dans une lettre adressée au recteur. Je ne souhaite à personne l'EQP que j'ai pu vivre, avec l'IPR furieuse d'avoir été contestée embusquée en sniper.
Enfin, maintenant c'est une expérience dont je peux rire... Et tous ces personnages sont juste ridicules. Mais il vaut mieux éviter de penser que licenciement = insuffisance professionnelle, car pour moi ce n'est généralement pas le cas.
J'étais pourtant friande de conseils, parce que c'est toujours intéressant et enrichissant de voir ce que les autres font, comment ils le font, etc. et c'est vrai dans tout métier, mais je voulais procéder librement, ne pas en faire qu'à ma tête, mais choisir ce qu'il y avait de mieux pour moi et mes élèves. Et ça, ce n'était juste pas possible ni pour ma tutrice ni pour l'IPR. Donc, j'ai subi ce qu'on appelle un bon "recadrage" ou harcèlement, et plus je résistais, plus je me suis fait enfoncer. Et les motifs invoqués, c'était juste du "ressenti" : par ex. ma CDE a estimé, après discussion avec la tutrice et l'IPR qu'il "lui avait semblé que du fait de mon expérience de contractuelle, j'avais refusé de me former" (rien que cette petite phrase a "permis" de ne pas me valider plusieurs compétences). La tutrice, elle aussi, y est allée de ses ressentis, elle jugeait, par ex, que mes élèves ne me faisaient pas confiance. Pourquoi ? Ce n'était évidemment jamais expliqué. "il lui semblait" juste. Les formules, il me semble, je crois, etc. j'en ai à foison dans mes rapports. Ressenti, flou aussi... Le dernier ressenti très flou de l'IPR a été sur ma "posture" à laquelle je devais réfléchir... Sans me dire (ce serait trop simple) ce qui n'allait pas dans ma "posture". Voilà quelques exemples. J'en aurai évidemment des centaines. J'ai même écrit un roman là-dessus où je cite de temps en temps ces "perles" trouvées dans mes rapports.
Beaucoup m'ont dit (jusqu'à un IA à la retraite) que lors de l'année de stage, il fallait se taire. Pas bien enseigner, bien faire son travail, non juste se taire. Moi, ça me semble aberrant que l'on juge des enseignants sur leur capacité à se taire ou à obéir (c'est la même chose), mais c'est ce que j'ai vécu et ce que d'autres ont vécu aussi.
Et moi je n'ai pas su me taire (je ne le regrette pas du tout), j'ai contesté ces rapports dans une lettre adressée au recteur. Je ne souhaite à personne l'EQP que j'ai pu vivre, avec l'IPR furieuse d'avoir été contestée embusquée en sniper.
Enfin, maintenant c'est une expérience dont je peux rire... Et tous ces personnages sont juste ridicules. Mais il vaut mieux éviter de penser que licenciement = insuffisance professionnelle, car pour moi ce n'est généralement pas le cas.
- KrilinXV3Neoprof expérimenté
A mon époque et là où j'étais, quasiment tout le monde était validé (2009-2010). C'était un autre temps. Mais on nous disait déjà de nous méfier, de faire semblant de rentrer dans le moule et qu'on serait libre après. Et c'est exactement ce qui s'est passé.
Mes collègues néotits de la génération ESPE me paraissent généralement plus angoissés, plus soucieux de reconnaissance administrative. J'essaye de les guider vers plus d'indépendance et vers une certaine distance face aux tâches purement administratives.
Mes collègues néotits de la génération ESPE me paraissent généralement plus angoissés, plus soucieux de reconnaissance administrative. J'essaye de les guider vers plus d'indépendance et vers une certaine distance face aux tâches purement administratives.
_________________
Asinus asinum fricat
- alanneFidèle du forum
Les licenciements que j'ai connu n'étaient pas mérités : gestions de classe moyenne mais pas catastrophique, anciens contractuels satisfaisant tant aux proviseurs qu'aux parents.Souvent adoubés par les formateurs pendant l'année de stage .... Bref il n y qu'à l'inspection que ça a coincé.Et bing, renouvellement au mieux mais beaucoup de licenciement.
_________________
Wait and see
- CasparProphète
Malheureusement, il faut être pragmatique et donc parfois hypocrite, pendant l'année de stage en effet. Nous somme sen fait face à des recruteurs et il faut faire le dos rond (pas glorieux mais s'il y a une titularisation à la clé...).
Pour chapeaudepaille on ne sait pas en fait, il/elle semble dire que c'est déjà plié...pour les mêmes raisons que l'année dernière ou pas ?
Pour chapeaudepaille on ne sait pas en fait, il/elle semble dire que c'est déjà plié...pour les mêmes raisons que l'année dernière ou pas ?
- BabaretteDoyen
madigoù a écrit:Non, Caspar Goodwood, ce ne sont pas ces raisons qui poussent à licencier, en tout cas pas "le plus souvent". Bien sûr un stagiaire qui fait n'importe quoi est licencié, mais on n'attend pas la fin de l'année pour le faire. Idem pour des questions de gestion de classe, qui seraient suffisamment graves, pour licencier. Et les cas, s'ils existent (?), doivent être plutôt rares. En fait, la réalité est tout autre, dans la majorité des cas. Je sais d'expérience (la mienne mais aussi celle des collègues stagiaires de ma promo qui ont été licenciés en même temps que moi) qu'il y a beaucoup d'autres facteurs qui rentrent en compte et qui n'ont rien à voir avec votre façon d'enseigner. Un syndicat a d'ailleurs publié dans une lettre un petit pot-pourri des motifs invoqués pour licencier. Et c'est juste grotesque et encore une fois ça n'a rien à voir avec votre façon d'enseigner ni même avec la gestion de classe.Caspar Goodwood a écrit:Le plus souvent des questions de gestion de classe j'imagine, ou un stagiaire qui fait un peu n'importe quoi dans ses cours (ne respecte pas les programmes, les consignes...).
Bonjour,
J'ai, à ma grande joie (sans ironie), été licenciée après deux années de stage. La première année, j'avais un peu de mal à tenir une de es deux classes et je m'entendais très mal avec mon tuteur, un prof d'ESPE (c'était le moindre de ses défauts) franchement désagréable et imbu de son pouvoir. La deuxième année, j'étais en REP alors forcément, la gestion de classe, ça n'allait pas mieux du tout. Mon inspectrice a décidé de rajouter dans son rapport que j'étais incompétente en littérature (mais bien sûr, et mon 18 en dissert au CAPES, il sort d'où?). Je trouve insultant que les inspecteurs prétendent que les stagiaires renouvelés et licenciés ont tous les défauts : nous étions sept stagiaires renouvelés à l'ESPE l'année dernière et non, nous n'étions pas tous des ignorants. L'inspecteur général lui-même nous as dit, à un ami et à moi, que nos connaissances et nos cerveaux n'étaient pas en cause.
Cette année, je prépare les concours de bibliothécaire et conservateur des bibliothèques. Un autre des stagiaires s'est réorienté en droit.
Courage !
- Carmen2017Niveau 3
Madigou,
Ton témoignage fait écho avec ma situation actuelle.
J'ai engagé une reconversion professionnelle
Je suis enseignante stagiaire cette année...
Mes rapports tuteur formateur proviseur étaient encourageants.
Mon rapport d'inspection est catastrophique. L'inspectrice me descend complètement et demande le renouvellement. J'ai l'impression que c'est ma personnalité qui dérange...
Lors de notre entretien qui a suivi sa visite elle ne m'avait absolument pas informé de cette intention. Je me sens trahi.
Ton témoignage fait écho avec ma situation actuelle.
J'ai engagé une reconversion professionnelle
Je suis enseignante stagiaire cette année...
Mes rapports tuteur formateur proviseur étaient encourageants.
Mon rapport d'inspection est catastrophique. L'inspectrice me descend complètement et demande le renouvellement. J'ai l'impression que c'est ma personnalité qui dérange...
Lors de notre entretien qui a suivi sa visite elle ne m'avait absolument pas informé de cette intention. Je me sens trahi.
- madigoùNiveau 5
Caspar : le pragmatisme n'est pas toujours suffisant. Lorsque vous êtes dès le début de l'année dans leur ligne de mire, pour des raisons qui ne sont pas liées à votre enseignement, il est très difficile de s'en sortir. Je pleurais dès que je rentrais chez moi, j'ai perdu plusieurs kilos, et j'ai fini avec une dorsalgie aiguë (et pourtant je ne faisais pas le dos rond, mais c'était ma "posture" sans doute qui n'allait pas ) Si je n'avais rien fait, à la fin de l'année j'aurais été totalement détruite. Au moins agir vous permet de garder un peu d'estime de vous-même et donc de vous reconstruire et de mieux rebondir. Et puis, c'est anormal et même illégal d'user d'une violence morale pour mettre au pas qui que ce soit. Enfin, pour ceux qui ont réussi à être titularisés en faisant le dos rond les effets peuvent se faire ressentir bien après la titularisation. J'ai deux collègues dans ce cas. Les deux n'envisageaient pas de "faire carrière" dans l'enseignement. Leur enthousiasme, leur motivation avaient été balayés, et elles voulaient "profiter" de leur titularisation pour se refaire une petite santé, et ensuite réfléchir à une reconversion possible. Pas étonnant que beaucoup de néotits soient angoissés. Qui peut me dire quel est l'intérêt ? Pour les élèves, il n'en y a pas. Pour l'enseignant encore moins. Je ne comprends pas ces méthodes.
Carmen : je trouve ça positif que tu puisses penser dès maintenant à une reconversion. Si l'IPR ne t'a pas informée lors de l'entretien de son intention, c'est qu'elle est incapable de la justifier (j'ai découvert également un tas d'horreurs dans son rapport dont nous n'avons évidemment jamais discuté). La trahison est la spécialité des lâches. Et la lâcheté est malheureusement un vice bien répandu chez ceux qui abusent de leur pouvoir.
Barbarette et Carmen bon courage à vous deux !
Carmen : je trouve ça positif que tu puisses penser dès maintenant à une reconversion. Si l'IPR ne t'a pas informée lors de l'entretien de son intention, c'est qu'elle est incapable de la justifier (j'ai découvert également un tas d'horreurs dans son rapport dont nous n'avons évidemment jamais discuté). La trahison est la spécialité des lâches. Et la lâcheté est malheureusement un vice bien répandu chez ceux qui abusent de leur pouvoir.
Barbarette et Carmen bon courage à vous deux !
- CasparProphète
Je ne dis pas le contraire mais là on est carrément dans une situation de harcèlement, c'est autre chose que d'obéir à des directives qu'on trouve parfois ineptes en attendant que ça passe.
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum