"La transmission du savoir, c'est fini" de Nicole Ferroni

Honchamp a écrit:

Isis39 a écrit:

Provence a écrit:

Balthamos a écrit:
Mais l'illustrer par les manuels scolaires, ce n'est pas forcément pertinent.

Quand tu vois la gueule de certains manuels, si.

Le manuel n'est pas le cours de l'enseignant.

Certes, mais c'est bien de pouvoir y renvoyer les élèves en toute sécurité.
Ou bien pour piocher de quoi enrichir le cours.

Évidemment. Simplement, il ne faut pas prendre un manuel pour en déduire ce que sont les cours des enseignants.

Oui, dans ce sens-là, je comprends !

Le manuel n'est pas le cours de l'enseignant : il ne vaut mieux pas !
Disons que maintenant on a intérêt à avoir un cours béton (ou ... à faire des photocopies d'anciens manuels) parce que ça devient délicat de s'appuyer sur les "cours" du manuel.
Quand j'étais en 3e je suis passé de 6 à 18 en maths parce que je refaisais systématiquement tous les cours de mon prof + ceux du manuel (qui étaient de très bons cours aussi). Quant aux exercices, ceux que donnait le prof étaient ceux du manuel : je les faisais tous, ceux donnés par le prof et les autres. Cela ne m'a pas empêché de devenir prof de français, mais j'ai gardé de cette expérience l'idée que le manuel pouvait être une aide précieuse pour un élève autonome et motivé. Avec le manuel de maths de ma fille qui est en 4e je ne pourrais plus faire ça.
J'ajoute ceci : pour un prof qui débute, un très bon manuel ça l'aide considérablement à se former. Un très mauvais manuel pourrait aussi le déformer ?

Isis39 a écrit:

Honchamp a écrit:Certes, mais c'est bien de pouvoir y renvoyer les élèves en toute sécurité.
Ou bien pour piocher de quoi enrichir le cours.

Évidemment. Simplement, il ne faut pas prendre un manuel pour en déduire ce que sont les cours des enseignants.

Mais Ferroni ne dit rien de tel. Elle dit juste que les élèves n'ont plus de manuel de qualité pour se raccrocher.

Par ailleurs, si les éditeurs sont des boîtes privés, ils dépendent massivement de la commande publique. Cette commande passe massivement par les enseignants, mais il y a aussi le poids des IPR. Si certains éditeurs se sont lancés dans le manuel de cycle, c'est fortement poussés par l'institution.

LordSteven a écrit:Merci à vous pour ce savoureux moment William. J'adore également les vidéos de bébés pandas,  et n'aimant ni les poivrons ni les aubergines,  je me demandais si je pouvais à la place considérer mes lycéens comme des artichauts et des asperges,  toute ressemblance avec un symbolisme pictural étant bien sûr fortuit.

Les élèves de collège sont des cornichons, du moins une grande part d'entre eux (ce n'est pas moi qui l'ai dit, mais un inspecteur avec qui j'ai eu un entretien avant d'entrer dans le métier... le terme m'a marqué!).
K

Je confirme. Impossible de faire travailler mes enfants avec leur manuel de maths du collège : il n'y a pas de leçon. Nous allons sur Internet retrouver les bases...