Groupe de travail agreg interne LM 2017

Alkinos a écrit:
Sinon, pour rebondir sur ce que tu disais plus haut, si, si, je le prétends et je l'assume.

J'aime beaucoup citer Amélie Nothomb sur le sujet :

"Si vous voulez connaître la lie des sentiments humains, penchez-vous sur les sentiments que nourrissent les femmes envers les autres femmes : vous frissonnerez d'horreur devant tant d'hypocrisie, de jalousie, de méchanceté, de bassesse."

:mdr3:  Aurais-je donc rencontré des exceptions? :aaq: En fait, il s'agissait sans doute de ma punition pour mon hypocrisie, ma jalousie, ma méchanceté et ma bassesse.
Je prépare le concours externe aussi (écrits la semaine prochaine), je me remettrai donc plus sérieusement à l'oral après.

Alkinos "Si vous voulez connaître la lie des sentiments humains, penchez-vous sur les sentiments que nourrissent les femmes envers les autres femmes : vous frissonnerez d'horreur devant tant d'hypocrisie, de jalousie, de méchanceté, de bassesse."

Avec Giono, tu es servie!!

lily27 a écrit:

Alkinos a écrit:
Sinon, pour rebondir sur ce que tu disais plus haut, si, si, je le prétends et je l'assume.

J'aime beaucoup citer Amélie Nothomb sur le sujet :

"Si vous voulez connaître la lie des sentiments humains, penchez-vous sur les sentiments que nourrissent les femmes envers les autres femmes : vous frissonnerez d'horreur devant tant d'hypocrisie, de jalousie, de méchanceté, de bassesse."

:mdr3:  Aurais-je donc rencontré des exceptions? :aaq: En fait, il s'agissait sans doute de ma punition pour mon hypocrisie, ma jalousie, ma méchanceté et ma bassesse.
Je prépare le concours externe aussi (écrits la semaine prochaine), je me remettrai donc plus sérieusement à l'oral la semaine prochaine.

Bon courage!!!
Moi non plus, à première vue, je ne trouve pas que les femmes soient pires que les hommes à ce sujet - peut-être que la manière de faire varie, par contre..

Merci Nej!

Je suis de plus en plus fatiguée des généralisations. Les profs sont comme ci, les hommes comme ça, les femmes comme ça... quand reconnaîtra-t-on qu'il n'y a que des personnes qui se trouvent être comme elles sont?
Mais bon, ce n'est pas le sujet du fil, après tout

Alors, je ne voulais pas engager une discussion particulière mais pour moi, très clairement, l'an dernier le discours était plutôt : les correcteurs sont les seuls juges, si on échange, on risque de se décourager les uns les autres sans en fait avoir aucune clef réelle. C'était vraiment dans le but de pousser tout le monde à réviser pour les oraux.

C'est un discours qui se défend très bien et qui n'avait rien à voir avec la question du partage, en fait.

Mais, de fait, j'ai quand même trouvé les discussions autour du sujet de dissertation intéressantes. Le problème de l'agreg de lettres, c'est l'absence de correction. On se prend un 4 (ou un 5 ou un 6 ou un 7) et on ne sait pas d'où ça vient. Là, si un tel qui a donné sa lecture du sujet est admissible, ben au moins on est fixé (dans la mesure où la pensée est moins unique en didactique, c'est plus complexe de s'évaluer par rapport à une autre copie). L'an dernier, une admissible m'avait du coup renvoyé son plan, ça m'avait quand même vraiment éclairé sur mon plantage et permis de passer un peu plus vite à autre chose.

............travailler l'oral........... j'ai tellement échoué à la didactique (devoir non fini, 4 misérables LA dignes d'une élève de Troisième, avec un plan super élaboré : Séance 1 : LA de la lettre 1, Séance 2, LA de la lettre 2... du grand génie... j'ai honte ! ) que je ne trouve aucune motivation. Je ne suis pas mécontente de ma dissertation sur Hugo (mais bon, première tentative d'agreg... peut-être qu'en fait je me suis plantée, j'ai du mal à réellement connaître les attentes).
Résultat, je n'ai toujours pas lu les oeuvres de l'oral... j'ai commencé Char, j'ai failli mourir, j'ai arrêté... bref, pas de motivation chez moi

Attention, il ne faut pas oublier qu'avec une bonne dissertation, un plantage en didactique doit être très important pour empêcher l'admissibilité. Avec un 13 en dissertation, un 5-6 en didactique peut passer, ça dépend des barres.

Waouh, je ne vais pas revenir sur les femmes, ces sales mégères jalouses et méchantes, moi qui pensais qu'il y avait des cons partout, et qui l'avais constaté dans mon expérience personnelle, manifestement non, ça nous est réservé

Sinon Isidoria, je ne réagissais pas du tout à ton post, ne t'en fais pas !

Et je comprends tout à fait que certains ou certaines ressentent le besoin d'échanger sur les sujets des écrits, pour se rassurer ou pour s'attendre à leur note, il n'y a aucun problème avec ça. Par contre, je ne veux pas qu'on me prête des intentions si je ne le fais pas, parce que c'est vraiment lié au fait que ça m'angoisse et m'empêche de me mettre à l'oral, en me faisant dire que j'ai trop raté par rapport à vous pour que ça vaille le coup. Je préfère laisser les écrits derrière moi en me disant que ça ne dépend plus de moi, pour me concentrer à fond sur les oraux. Question de personnalité, ce n'est ni mieux ni moins bien qu'une autre façon de faire.
Créer un autre fil pour parler des écrits me semble une très bonne idée, comme ça chacun y va s'il veut.
Et on peut parler des sujets d'oraux sur ce fil, qui concerne le travail pour l'agreg, donc maintenant les oraux (il me semble).
Je suis tout à fait d'accord pour réfléchir à des plans.

Sur Beaumarchais il y a plein de sujets dans les rapports précédents.

Sur Giono, on peut déjà travailler les personnages, la rumeur, Châtillon ?

Et tu fais bien ! Il arrive très souvent que des gens qui ne s'y attendent pas du tout soient admissibles. En général, de toute manière, il nous est difficile de nous évaluer (la major d'il y a deux ans a failli ne pas composer en rédaction tellement elle pensait avoir raté la didactique ... elle a eu 19).

Une exception marrante que je connais (à part moi parce que je suis trop fort ), c'est une candidate malheureuse (6 passages, deux admissibilités) qui a parfaitement compris les attentes du jury à l'écrit et se retrouve systématiquement avec des notes entre 10 et 12, sans parfois avoir lu les oeuvres (!!!). Pour le coup, elle sait quand elle a raté ou non un exercice d'entrainement, par exemple.

Je suis tout à fait d'accord avec ce que je lis ici et là au sujet de la difficulté à s'évaluer (allez, Audrey, ce n'est pas le moment de relâcher les efforts !) Et je me fonde aussi sur une expérience aussi bien personnelle qu'indirecte. Bon courage à tous !

Iliana a écrit:
Et je comprends tout à fait que certains ou certaines ressentent le besoin d'échanger sur les sujets des écrits, pour se rassurer ou pour s'attendre à leur note, il n'y a aucun problème avec ça. Par contre, je ne veux pas qu'on me prête des intentions si je ne le fais pas, parce que c'est vraiment lié au fait que ça m'angoisse et m'empêche de me mettre à l'oral, en me faisant dire que j'ai trop raté par rapport à vous pour que ça vaille le coup. Je préfère laisser les écrits derrière moi en me disant que ça ne dépend plus de moi, pour me concentrer à fond sur les oraux. Question de personnalité, ce n'est ni mieux ni moins bien qu'une autre façon de faire.

Comme Ili, discuter de ce que j'avais écrit m'a toujours plongée dans l'angoisse, à tel point que j'ai toujours fui les sorties de salles de concours en me bouchant les oreilles (si, si, ce n'est pas une image) et que je séchais la semaine des cours après les écrits, pour éviter les discours des profs sur les sujets qui étaient tombés.

Quoi qu'il en soit, j'envoie des brassées de aux valeureux qui préparent les oraux.

Et pour en revenir sur les femmes aigries, les pires réflexions entendues lors de mes préparations de concours venaient toutes de la gent masculine (camarade, prof ou même membre du jury...).

Hermiony a écrit:

Iliana a écrit:
Et je comprends tout à fait que certains ou certaines ressentent le besoin d'échanger sur les sujets des écrits, pour se rassurer ou pour s'attendre à leur note, il n'y a aucun problème avec ça. Par contre, je ne veux pas qu'on me prête des intentions si je ne le fais pas, parce que c'est vraiment lié au fait que ça m'angoisse et m'empêche de me mettre à l'oral, en me faisant dire que j'ai trop raté par rapport à vous pour que ça vaille le coup. Je préfère laisser les écrits derrière moi en me disant que ça ne dépend plus de moi, pour me concentrer à fond sur les oraux. Question de personnalité, ce n'est ni mieux ni moins bien qu'une autre façon de faire.

Comme Ili, discuter de ce que j'avais écrit m'a toujours plongée dans l'angoisse, à tel point que j'ai toujours fui les sorties de salles de concours en me bouchant les oreilles (si, si, ce n'est pas une image) et que je séchais la semaine des cours après les écrits, pour éviter les discours des profs sur les sujets qui étaient tombés.

Quoi qu'il en soit, j'envoie des brassées de aux valeureux qui préparent les oraux.

Et pour en revenir sur les femmes aigries, les pires réflexions entendues lors de mes préparations de concours venaient toutes de la gent masculine (camarade, prof ou même membre du jury...).

Vous avez raison de ne pas regarder en arrière: ce qui est fait est fait, n'est plus à faire et ne peut être défait. Partant de là, il vaut mieux s'entraîner pour l'oral. Courage!


PS: Iliana, pour une fois, je reconnais ton texte de signature.

J'adore

Pour répondre à Audrey, Isidoria et tant d'autres qui considèrent leur production nulle au regard de ce qu'on fait les autres, dites-vous que c'est le cas pour tout le monde. J'ai tenté l'agreg trois fois, et en sortant des écrits je me suis tjs dit, en glanant les plans ou problématiques des uns et des autres, que ce que j'avais proposé était nul, d'un piètre niveau, voire à côté de la plaque.... J'ai eu sur les 3 ans entre 5 et 12. De plus, et l'année où j'ai eu 5 en didactique, ce que j'avais fait était vraiment minable. Je pense que les notes à moins de 4 sont données à des copies lacunaires qui n'ont rédigé qu'une intro ou une partie du devoir ou alors qui sont passées totalement à côté du sujet. A ma connaissance, la majeure partie des copies qui ont respecté la méthode mais qui n'ont pas traité correctement le sujet, et qui manifestent une connaissance a minima de l'oeuvre en dissert et une compréhension du corpus en dida même si elle est d'un niveau très médiocre ou qu'elle n'a pas cerné les enjeux principaux du corpus, , obtiennent entre 6 et 8 et non pas 1 ou 2. Donc rien n'est perdu même si on la conviction d'avoir tout raté. Dur dur cette incertitude.... Dans mon cas, c'est un peu bête d'espérer dans la mesure où je n'avais travaillé que Hugo cette année. Je ne me suis pas du tout entraînée, car à présent j'attends mon congé formation avant de m'y remettre à fond comme je l'ai fait pendant 3 ans. Malgré tout, au fond de moi, subsiste un infime espoir... Et si.... Encore 15 jours! Courage à tous! Tout est possible!

En vous lisant, en fait, je me dis que si ça ne m'a pas contrariée plus que ça de discuter des plans etc.. c'est que, psychologiquement parlant, j'avais le sentiment que mon travail était achevé. Comme je visais l'admissibilité, je ne m'étais pas du tout dit que je travaillerais par la suite, de ce fait, je n'avais pas besoin de faire l'effort de conserver ma motivation. Bilan : ceci révèle que vous êtes dans la dynamique, tenez le cap !! et effectivement, ne vous laissez pas distraire par ces discussions  :serge: Courage !!

Salut les copains galériens ... tout le monde va bien ?

De mon côté, j'ai même laissé tomber la grammaire (j'ai préféré profiter de mes enfants ce week-end), je pense que je vais lire Pizan si j'ai le courage parce que ça m'intéresse intrinsèquement et que ça pourrait être reconduit l'an prochain.

En français modernisé, Pizan est très lisible et c'est en effet intéressant. Je regrette de ne plus avoir de connaissances sur la courtoisie.
En ancien français, les vers sont un peu rudes par contre. C'est mieux dans les passages de prose.

Sinon, la grammaire va être reconduite l'an prochain, non ? :dehors2:

:darkvador: moi et ce p#%^^ de sujet sur Hugo...
Dès que je croise "moi", "je", j'y repense !! Délivrez-moi de la béance !!!!

mrl a écrit:En français modernisé, Pizan est très lisible et c'est en effet intéressant. Je regrette de ne plus avoir de connaissances sur la courtoisie.
En ancien français, les vers sont un peu rudes par contre. C'est mieux dans les passages de prose.

Sinon, la grammaire va être reconduite l'an prochain, non ? :dehors2:

Oui, mais la grammaire, c'est toujours à reprendre, toute l'année, toute la vie ... y compris pour enseigner ! Là, changer un peu en refaisant un peu de littérature, surtout pour un texte que je ne connais pas mais qui m'intéresse, ça reste motivant.

Parce que bon, Char et les autres (sans parler du film ...) je n'arrive même pas à essayer et comme j'espère que ça ne sera pas reconduit, je ne m'embête pas avec. Mais je me demande vraiment ce qui va se passer pour la comparée l'an prochain. Reconduire ce programme est une solution pour ensuite reprendre l'alternance habituelle, non ?

Il me semble que l'externe commençait aujourd'hui... Quelqu'un sait quel auteur est tombé ?

C'est Giono qui est tombé:

"Cette sinueuse et souple démarche qui nous impose, sans ostentation, de passer du plus noir réalisme à la plus rêveuse poésie, n'est-ce pas une marque de maîtrise analogue, dans le domaine de l'écriture, à ce que celle-ci, dans ce roman, nous propose à rêver: la souveraineté presque onirique, l'amère et inimitable liberté des âmes fortes?" (R. Ricatte)
Dans quelle mesure ces propos éclairent-ils votre lecture des Âmes fortes de Jean Giono?

Oh mon Dieu! :decu: :fifi2:

En même temps la notice de Ricatte est un incontournable...

Et merci pour l'info !

J'aurais préféré ça à Hugo... mais bon je crois que j'aurais tout préféré à notre citation de l'interne.
Merci Lily!

Ça fait du bien de vous lire. Moi c'est Char en ce moment... :blague: Spécial...

Isidoria a écrit:J'aurais préféré ça à Hugo... mais bon je crois que j'aurais tout préféré à notre citation de l'interne.
Merci Lily!

Moi aussi, j'aurais eu beaucoup plus de plaisir à composer sur ce sujet.